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 Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole

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MessageSujet: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyLun 13 Déc 2010, 06:31

Bravo ! c'est beau comme du CLAUDEL !

Pour faire simple que pouvons nous attendre de finalisé en matière de transports en communs ou de dispositifs de remplacement de la voiture à Fontenay dans un délai raisonnable (moins de 5 ans par exemple)

Je ne parle pas de prospectives, de projets ou de rapports de bureaux d'études toutes choses dont on parle au futur et au conditionnel, qui coûtent les yeux de la tête avant le moindre coup de pelle... ça nous en avons, je pense à des réalisation réelles.

Peut être un remonte pente pour vélib ? parce que lorsque ça descend dans un sens ça remonte dans l'autre même sur une piste cyclable déserte... le vélo avec 2 enfants plus les commissions de la semaine comme disent les d'jeunz ça craint... surtout sur une route enneigée...

La solution de compliquer la vie des automobilistes pour les obliger à prendre des transports en communs déjà bondés, inadaptés aux besoins souvent en panne, en grève ou qui n'existent qu'à l'état d'études a ses limites, un peu de concret serait bienvenu.
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyLun 13 Déc 2010, 09:07

Gérard Massip a écrit:
* * un projet qui devrait plaire à vos amis politiques, tester la concurrence dans les transports http://forum.aceboard.net/8091-1852-15912-0-Testons-concurrence-dans-transports-France.htm

Le reste plus tard.

Et bien j'attends de pied ferme ces nouveautés...

Pour ce qui concerne les supposées amitiés politiques que vous me prêtez, je vous invite à ne pas vous lancer dans des élucubrations aussi hasardeuses que malveillantes car mon naturel poli pourrait s'en trouver altéré.

Je dois sans doute le répéter puisque vous semblez l'ignorer, je ne suis carté nulle part, l'indépendance est à ce prix. C'est d'ailleurs ce qui me permet d'être tout à fait libre d'être aussi désagréable que je le veux avec les représentants des différents partis.
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spacewil




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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 29 Sep 2011, 18:09

Bonjour,

je crois que ceci est mon premier post sur ce forum que je lis assidûment, ayant passé 25 ans a Fontenay et étant toujours attaché à cette ville (ah le sentimentalisme...).
Alors que j'allais sagement au boulot ce matin, j'ai vu le chantier d'une borne d'autolib sur le trajet. Du coup quelle ne fut pas ma surprise de constater que Fontenay ne faisait pas partie des "communes partenaires". D'ou ma question aux élus qui lisent ce forum: est-il prévu à court ou moyen terme que Fontenay fasse partie de ce projet ?

http://www.autolib-paris.fr/spip.php?rubrique59

Merci de votre réponse.

Guillaume
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spacewil




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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 29 Sep 2011, 23:29

ah oui pardon, je l'ai vue à Paris.
Du coup j'ai regardé sur le site d'autolib et constaté que Fontenay ne faisait pas partie des 46 communes partenaires actuellement.

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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 30 Sep 2011, 00:36

spacewil a écrit:
Alors que j'allais sagement au boulot ce matin, j'ai vu le chantier d'une borne d'autolib sur le trajet. Du coup quelle ne fut pas ma surprise de constater que Fontenay ne faisait pas partie des "communes partenaires". D'ou ma question aux élus qui lisent ce forum: est-il prévu à court ou moyen terme que Fontenay fasse partie de ce projet ?

Il semble que ce soit une encore une fois une décision des communistes de la liste d'"union" :

http://patricebedouret.over-blog.fr/article-autolib-autopartage-fontenay-renonce-76122890.html
http://dd2007.parti-socialiste.fr/2011/06/27/pas-dautolib-a-vincennes-et-fontenay/

Patrice Bedouret et le groupe socialiste ont-t-ils reçu une réponse du sénateur-maire ? Dans l'affirmative est-il possible d'en connaitre le contenu ?

Cela démontre si il en était besoin que cette liste d'"union" élue en 2008 n'était qu'un piège à gogo et que les socialistes ne font hélas que de la figuration esplanade Louis Bayeurte... Cela servira sans aucun doute de leçon aux électeurs pour 2014...

Voir aussi: http://www.fontenay-sous-bois.fr/fileadmin/fichierpdf/Commissions/CR_Urba-Voirie_06.2009.pdf
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spacewil




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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 30 Sep 2011, 18:46

ok, merci pour vos réponses.

Pourtant les autolib' sont des véhicules 100% électriques... Donc niveau pollution, hors production des batteries des voitures, ca devrait tout de même être avantageux, d'autant plus que l'auto partage se fait avec des véhicules "classiques" à essence/diesel...
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Marion Legouy-Desaulle




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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyLun 05 Déc 2011, 11:10

spacewil a écrit:
ok, merci pour vos réponses.

Pourtant les autolib' sont des véhicules 100% électriques... Donc niveau pollution, hors production des batteries des voitures, ca devrait tout de même être avantageux, d'autant plus que l'auto partage se fait avec des véhicules "classiques" à essence/diesel...

Bonjour Spacewil, vous ne me connaissez pas, je suis une élue socialiste de Fontenay-sous-Bois et je vais essayer de répondre à vos questions:

Le sujet Autolib a été abordé une seule fois au sein de la majorité municipale et la surprise de notre président de groupe Patrice Bédouret en juin 2011 était tout à fait fondée. Il ne faut pas s'étonner non plus de la "sortie" de David Dornbusch sur son blog aujourd'hui autre socialiste bien connu à Fontenay!

Pour ma part, je vais vous livrer mon point de vue par rapport à Autolib indépendamment des "mano-mannoeuvres" locales.

1 - Autolib: transport individuel en partage, propre, certes, et nous sommes bien d'accord qu'il s'agit d'électricité nucléaire de "plain-champ" et non pas d'électricité solaire urbain-préri-urbain.

2 - C'est une chance qu'il y ait déjà 46 commune qui se soient inscrites dans le projet. C'est une chance pour les banlieues populaires- middle class comme Fontenay, ça va nous permettre de regarder de près, la typologie des usages, des usagers, des coûts pour les communes, pour les usagers....

3- Ainsi nous pourrons confronter avec les usages des Fontenaysien, le budget des usagers et le budget de la ville loin de tout effet d'annonce ou d'exploitation médiatico-politique.

4 - Je joins le lien vers la carte des stations qui parle d'elle-même. Un bon dessin valant mille mots comme dirait le vieux proverbe chinois.

http://www.autolib.eu/carte-des-stations/
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 29 Déc 2016, 19:22

(à propos d'Autolib, en 2011)
Marion Legouy-Desaulle a écrit:
C'est une chance qu'il y ait déjà 46 commune qui se soient inscrites dans le projet.
C'est une chance pour les banlieues populaires- middle class comme Fontenay, ça va nous permettre de regarder de près, la typologie des usages, des usagers, des coûts pour les communes, pour les usagers....

Sages paroles d'une maire-adjointe d'alors. Et voici l'étude !
(extraits)
Plus d’abonnés, moins d’utilisations. D'après une étude publiée en décembre 2016 par le cabinet de conseil 6T, « Autolib’ ne sera jamais rentable ». Les auteurs du document étudient les données du syndicat Autolib’ Métropole depuis le lancement du service. Ils constatent une forte hausse du nombre d’abonnés, mais aussi une baisse du nombre d’utilisateurs depuis un an.

Point mort mouvant. De fait, le « point mort » du service a remarquablement évolué depuis 5 ans. M. Bolloré lui-même le fixait à 50000 abonnés en 2013, 60000 début 2014, 82000 début 2015. Et avec 131000 abonnés en novembre 2016, cet équilibre n’est toujours pas atteint.
Pourquoi cette désaffection ? D’abord parce que le marché de la mobilité individuelle parisienne a changé depuis 2011, date de la mise en service des Autolib’. Entretemps les VTC et Uber ont imposé leur marque. Avec des voiture à la propreté irréprochable, ce qui n’est pas toujours le cas des voitures grises. Ensuite, les Autolib’ sont moins disponibles qu’aux premiers temps du service. Un utilisateur a plus de mal à trouver une voiture proche à l’heure qu'il souhaite.

Et maintenant, que faire ? 6T souligne qu’il reste quatre solutions. Elles consistent à faire payer, au choix, le groupe Bolloré (une sorte de mécénat), les utilisateurs (en augmentant les tarifs), les annonceurs (en couvrant les voitures de publicités) ou les contribuables (via les municipalités).
Pour l’instant, la solution consistant à faire payer les utilisateurs semble privilégiée: au 1er février, la demi-heure d’utilisation va passer de 6 à 7€.

Des maires peu enthousiastes. Les maires pourraient être refroidis. Dans les Yvelines, Viroflay et Le Bois d’Arcy ont renoncé à implanter le service. « Le syndicat Autolib accuserait un déficit de l’ordre de 170 millions d’euros, couvert contractuellement par la société Bolloré à hauteur de 60 millions. Le risque que le déficit résiduel soit couvert par les communes adhérentes est très élevé », confie le maire de Viroflay.

http://transports.blog.lemonde.fr/2016/12/28/bollore-sauver-autolib/


Et à Fontenay, CM du 18 juin 2015 :
"9 - Convention à conclure avec le Syndicat Mixte Autolib’ relative à l’installation de stations sur la commune - Adhésion et désignation des représentants du Conseil municipal pour siéger au syndicat"
Stations installées depuis. Choix fait avec une vision économique forcément différente de celle de l'étude 6T.  Sur quel montant s'est engagée la municipalité à l'égard d'Autolib ?


Dernière édition par salamandre le Jeu 29 Déc 2016, 20:42, édité 1 fois
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Gérard

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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 29 Déc 2016, 19:32

le budget de la ville va être publié, il sera possible dans le compte administratif de connaître les sommes engagées.

_________________
« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
(Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 04 Jan 2017, 14:51

Autolib : une voiture électrique en autopartage, c'est beau comme un avenir écolosocial. Sauf que la réalité peut contredire les promesses.
Ce mercredi, un article du Canard enchainé confirme en tous points le résumé publié ci-dessus le 29.12. Avec des précisions en plus.

179 millions euros de déficit prévu (à ce jour..) en fin de contrat (2023) dont 60 millions pris en charge par Bolloré.
"Pour qui, le reste du trou, à savoir 119 millions ? Réponse : pour les mairies, bien sûr, qui devraient se partager la (note) au prorata du nombre d'Autolib garées dans leurs rues".
Super idée, d'ouvrir des stations à Fontenay en 2016... A quel prix ?

"Conformément à l'accord passé il y a cinq ans, les 97 communes d'Île -de-France ont déjà payé 60 000 euros chaque fois qu'une station était installée sur leur territoire. Soit, pour 1100 stations, un total de 66 millions d'euros encaissés par Bolloré - à charge pour lui d'installer la station."
Au passage, le système informatique "initialement chiffré à 11 millions d'euros, à terminé à 60 millions" ! Système développé par une filiale de Bolloré.. "l'autopartage, c'est un métier !" dit le Canard.

Une petite dernière : "les Bolloré boys d'Autolib demandent également de liquider purement et simplement 166 stations, situées pour l'essentiel en banlieue parisienne, pas assez rentables à leurs yeux."  166 stations en banlieue supprimées sur 1100 au total, quel sort réservé aux stations de chez nous ?


Dernière édition par salamandre le Jeu 05 Jan 2017, 00:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 04 Jan 2017, 17:52

@salamandre
Il faut pousser l' analyse jusqu' au bout: les municipalités donc les contribuables vont payer, CQFD Sad
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 04 Jan 2017, 18:04

Conseil municipal du 24 septembre 2015....

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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 04 Jan 2017, 18:15

Budget en équilibre Very Happy Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 09 Fév 2017, 02:34

http://www.leparisien.fr a écrit:
Autolib : ces villes qui calent devant la crainte du dérapage financier
Grégory Plesse et Laurent Mauron|08 février 2017

Il y a six ans, Paris révolutionnait les transports urbains en lançant Autolib, un système de location de voitures en libre service sans équivalent dans le monde. Le nombre d’utilisateurs n’a cessé d’augmenter depuis son lancement pour atteindre en 2016 les 100 000 abonnés et plus de cinq millions de locations.

Le problème, c’est que ce succès ne se traduit pas en termes de recettes... Le nombre d’utilisateurs augmente, mais ils font de moins en moins de trajets en Autolib, et sur des distances de plus en plus courtes. Notamment parce que le nombre de voitures et de bornes n’a pas augmenté dans les mêmes proportions que le nombre d’utilisateurs, ce qui mécaniquement rend les voitures moins disponibles. Par ailleurs, Autolib a perdu des usagers potentiels lui préférant les VTC, qui n’existaient pas à sa création.

Le groupe Bolloré, qui gère le service, a ainsi évoqué un déficit potentiel de 179M€ d’ici à 2023 (date de la fin du contrant liant actuellement le groupe Bolloré avec Paris), dont 60M€ resteraient à la charge du délégataire. Mais le reste du déficit, 119M€, restera lui à la charge des collectivités...

Le syndicat Autolib Métropole, qui rassemble les collectivités du réseau, a d’ailleurs annoncé la semaine dernière avoir engagé un audit dans le but de «confirmer ou d’infirmer ces chiffres prévisionnels ». Pour un certain nombre de communes membres du syndicat, ou qui aspirent à le devenir, il est donc urgent d’attendre.

C’est le cas de la ville de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), qui a suspendu son projet de créer trois stations supplémentaires, de Versailles (Yvelines), qui prévoyait d’en créer quatre supplémentaires, de Bois d’Arcy (Yvelines), qui se retire du syndicat, ou encore de la communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne (Seine-et-Marne), qui envisageait d’adhérer au syndicat.
---/---

« Que le contexte pousse certaines villes à attendre un peu, c’est légitime, concède Marie-Pierre de la Gontrie (PS), la présidente d’Autolib Métropole. Mais on ne peut pas parler de mouvement de fuite. Nous venons juste d’accueillir de nouvelles villes, Ivry et le Kremlin-Bicêtre ».

Si le déficit annoncé était confirmé par l’audit, le syndicat devrait trouver de nouvelles sources de financement pour équilibrer les comptes. « Mais nous n’augmenterons ni les tarifs, ni les contributions des collectivités », assure la présidente. « Nous travaillons notamment sur le positionnement et le nombre des stations. Elles sont trop nombreuses dans certaines villes ou mal placées et donc pas rentables ». En attendant, elle poursuit des « discussions très serrées » avec le groupe Bolloré.

 leparisien.fr
Source http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/autolib-ces-villes-qui-calent-devant-la-crainte-du-derapage-financier-08-02-2017-6666576.php
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 09 Fév 2017, 06:46

Selon la présentation du plan d'affaires effectué auprès d'Autolib Métropole, l'entité juridique qui regroupe Paris et les communes qui accueillent le système,  "Cela reste un exercice théorique, des projections".

Serge Amabile, directeur général précise le problème central serait le manque de trajets par abonné : "Trois raisons à cela"  "Premièrement, l'encombrement du réseau. Nous avons 6300 places, pour 10 000 véhicules qui les occupent" : "S'il n'y avait que nos 4000 voitures, le revenu généré par abonné serait bien supérieur".

Deuxième écueil l'apparition de concurrents "qui n'existaient pas lorsque le projet a été lancé

Dernier point :  "Sur 1200 stations, 200 sont situées dans des endroits où la densité est trop faible". Sachant que ces stations sont garnies de 2 véhciules chacune, cela donne "500 voitures qui ne bougent pas" et qui nécessitent l'envoi régulier d'ambassadeurs pour les ramener dans Paris. Ce qui amène "de la dispersion dans le service".

Ces 200 stations seraient situées pour la plupart "à l'extrêmité de la première couronne", là ou l'activité d'Autolib' s'avère bien moins frénétique.

Le groupe Bolloré ont toutefois commencé à avancer quelques solutions propres à rétablir les comptes : "Fermer tout ou partie des 200 stations" qui n'ont pas trouvé leur public, "une augmentation tarifaire", qui a déjà été mise en place au 1er février dernier, et surtout une augmentation conséquente du prix de la recharge pour les véhicules qui ne relèvent pas d'Autolib' : "Nous avons gardé le tarif de 1€ la recharge pour la première heure, mais après, cela passe à 3€ dès la deuxième". Et le directeur général d'expliquer que "6000 véhicules tiers" utilisent les bornes aujourd'hui, en y passant plusieurs heures par jour.Le but, plus que de gagner de l'argent, serait de favoriser la rotation des places. 

A l'occasion du dernier Conseil de Paris, un voeu a été adopté par la majorité municipale visant à procéder à l'audit des comptes d'Autolib'. Les élus Les Républicains ont voté contre.
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 09 Fév 2017, 07:57

On commence à payer l'idée géniale du vlib...
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 10 Fév 2017, 18:07

En ce début d’année, la France compte environ 16.000 bornes de charge pour véhicules électriques en accès public.

A Paris, Lyon et Bordeaux, 7.500 appartiennent aux réseaux d’auto-partage gérés par Bolloré. Mais d’ici 2020, 45.000 bornes sont attendues pour mailler efficacement le territoire.

L’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere http://www.avere-france.org ) estime que ces chiffres sont loin d’être suffisants. Pour contenter les 100.000 véhicules électriques qui circulent sur le territoire, il faudrait près de 120.000 bornes. Mais en 2014, il y en avait moins de 10.000 dans l’Hexagone. Ce nombre incluait les 5.000 bornes Autolib, précise le quotidien Les Echos. De quoi évaluer le bond en avant réalisé en deux ans.

Sans surprise, Paris et les Hauts-de-Seine sont en tête du classement du nombre de bornes de recharge électrique automobile par habitant. Un résultat dû en partie à la couverture des bornes Autolib.

Depuis 2011, plusieurs collectivités locales se sont équipées, bénéficiant au passage de 50% d’aides de l’Etat. Un standard européen de prise a été adopté en 2014, avec la forte implication de la marque Siemens.

Cette mesure n’a cependant pas d’effet rétroactif. Reste encore à uniformiser les différents équipements pour offrir à l’utilisateur un service cohérent, y compris au niveau des moyens de paiement, comme cela existe pour l’essence.

Bolloré est un groupe qui n'est pas impatient quant à son retour sur investissement pour Autolib. Optimisation fiscale oblige, enfin autorise.

http://www.bollore.com/fr-fr/investisseurs/chiffres-cles
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 31 Mai 2018, 14:01

2018

Après le VelibGate voici venu le temps de l'AutolibGate....

Les engagements de Fontenay qui "en a pris" pour 5 stations sont un peu plus haut dans cette discussion: http://www.plateaufontenay.net/t116-autolib-taxis-self-service#90410

Citation :
Autolib' : Vincent Bolloré réclame 40 millions d'euros par an à Paris et aux collectivités

Orange avec AFP, publié le jeudi 31 mai 2018 à 13h15

Le PDG demande aux 98 villes, dans lesquelles est déployé le service Autolib', de prendre en charge une partie des 293 millions d'euros de dette cumulée.

Après les difficultés liées à l'installation des nouveaux Vélib', ce sont maintenant les Autolib' qui menacent Paris et sa maire, Anne Hidalgo. Selon Le Monde, Vincent Bolloré, propriétaire des voitures électriques en autopartage, considère le service comme un "trou financier considérable" et refuse de payer seul.

Dans un courrier envoyé le 25 mai, le PDG du groupe Bolloré demande à Paris et aux 97 communes, dans lesquelles sont déployées les [Autolib'], de lui verser 40 millions d'euros par [an] jusqu'en 2023, date de la fin du contrat de délégation de service public.

Selon les informations du Monde, en 2023, le déficit cumulé s'élèvera à 293,6 millions d'euros. Le contrat négocié en 2011 avec Bertrand Delanoë stipule que l'industriel breton ne prend en charge les pertes que jusqu'à 60 millions d'euros. "Au-delà, les communes sont tenues de lui régler le reste de l'ardoise", précise le quotidien. Et la facture est salée pour les communes qui vont devoir s'acquitter de 240 millions d'euros. Une somme repartie entre les différentes villes, au prorata de leur nombre de stations. La capitale possède la moitié des bornes Autolib',mais Issy-les-Moulineaux, Nanterre, Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine, sont également très équipées en bornes.

Un déficit qui augmente d'année en année. En 2016, le groupe Bolloré estimait les pertes cumulées à 179 millions d'euros contre 293,6 millions d'euros aujourd'hui. "À l'époque, il demande aux collectivités de prendre en charge une partie de la dette déjà accumulée. Plutôt que de valider ces chiffres, ce qui l'aurait obligé à provisionner des dépenses, le syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole (SAVM) accuse Bolloré de gonfler le déficit", détaille Le Monde. Le SAVM a pris les devants et a demandé, en janvier 2017, au cabinet d'audit Ernst & Young de vérifier ces chiffres.

Selon Le Monde, pour éviter la colère des 97 autres communes, la mairie de Paris a proposé de verser seule 40 millions d'euros. Une offre immédiatement refusée par Vincent Bolloré qui réclame, lui, 150 millions d'euros. Les négociations vont se poursuivent et pourraient même aboutir à une "résiliation anticipée de la concession", explique le quotidien.

Mais alors pourquoi un tel déficit ? Depuis la création du service en 2011, le nombre d'abonnés augmente régulièrement passant, par exemple, de 139 262 en avril 2017 à 153 542 en avril 2018. Ce qui pose problème, c'est le nombre de location et leur durée : "en 2016, il y avait 15 745 locations en moyenne chaque jour, contre 13 251 en 2017, soit une baisse de 16 %", détaillent nos confrères.

L'autre point qui coince, c'est la faible rotation des Autolib' entre Paris et la banlieue. Utilisées par les banlieusards, pour rentrer chez eux le soir, "elles sont à certaines heures trop souvent absentes des bornes de la capitale quand les Parisiens en ont besoin", relate le quotidien. Pour résoudre le problème, le groupe Bolloré veut fermer 200 stations, jugées peu rentables, et autoriser les Autolib' à circuler dans les couloirs de bus. Deux propositions déclinées par la mairie de Paris, qui reproche au groupe de ne pas entretenir correctement les véhicules.  
https://actu.orange.fr/france/autolib-vincent-bollore-reclame-40-millions-d-euros-par-an-a-paris-et-aux-collectivites-magic-CNT0000013Cnm3.html
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 01 Juin 2018, 13:16

Et si c'était la politique effrénée anti-voitures d'Anne Hidalgo qui avait plombé le système dont risquent de faire les frais toutes les communes membres du syndicat y compris Fontenay avec ses 5 stations ?


"Autolib’ est victime de la concurrence des VTC, du développement du covoiturage et de l’autopartage, voire des scooters électriques à Paris."


Citation :
La dette abyssale d’Autolib’ menace la Mairie de Paris

LE MONDE | 31.05.2018 à 06h48 • Mis à jour le 01.06.2018 à 08h58 | Par Béatrice Jérôme

C’est un potentiel désastre financier dont Anne Hidalgo se serait bien passée. Et dont elle cherche à sortir, en vain, depuis des mois. Alors qu’elle est confrontée au fiasco de l’installation des nouveaux Vélib’, la maire de Paris a, sur son bureau, un autre dossier plus confidentiel mais non moins empoisonné : le déficit d’Autolib’. La flotte de voitures grises électriques en libre-service qui sillonnent Paris depuis 2011, ainsi que 97 communes d’Ile-de-France, seraient, aux dires de son propriétaire, le groupe Bolloré, source d’un trou financier considérable. L’industriel breton refuse de combler le gouffre seul, mais, jusqu’ici, les négociations avec Mme Hidalgo et son cabinet ont tourné court.

Vendredi 25 mai, une lettre signée de la direction du groupe industriel a mis, de nouveau, les services juridiques et financiers de la Ville de Paris sur les dents : le groupe Bolloré réclame aux 98 communes une somme de quelque 40 millions d’euros par an jusqu’au terme de la délégation de service public, en 2023. Le même jour, la missive du groupe Bolloré est parvenue au syndicat mixte Autolib’ Vélib’ Métropole (SAVM), chargé du suivi de la délégation de service public confiée à Bolloré. Il devait réunir son comité syndical, qui compte une centaine d’élus, jeudi 31 mai. Certains commencent à s’agacer de ne pas avoir accès aux coulisses des tractations entre la Mairie de Paris et Bolloré. La présidente du syndicat, Catherine Baratti-Elbaz, maire (PS) du 12e arrondissement, risque de devoir se contenter de les rassurer faute de décision à ce stade.

Pourtant, le SAVM dispose, depuis plusieurs mois, de chiffres catastrophistes. Selon les informations du Monde, le plan d’affaires le plus récent établi par Bolloré, qui date de 2017, établit que le déficit cumulé en 2023 atteindrait 293,6 millions d’euros.

Or, le contrat négocié en 2011 entre Bertrand Delanoë et Vincent Bolloré se révèle redoutable pour les collectivités. Il impose à l’industriel de ne prendre en charge les pertes que jusqu’à 60 millions d’euros. Au-delà, les communes sont tenues de lui régler le reste de l’ardoise.

M. Bolloré fait donc planer une épée de Damoclès financière au-dessus du budget des communes : la menace d’une facture virtuelle de quelque 240 millions à honorer d’ici cinq ans. Chaque commune est tenue de contribuer au prorata du nombre de stations Autolib’ sur son territoire [ 5 stations à Fontenay ] . Du coup, Paris, qui en compte la moitié, serait le plus gros contributeur. Issy-les-Moulineaux, Nanterre, Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, très équipées en bornes Autolib’, pourraient aussi devoir verser un plus gros écot que d’autres.

Comment expliquer que le système, vanté comme un coup de maître politique de Bertrand Delanoë, ait mené à un tel gouffre ? A la fin de 2011, quand les Bluecar de Bolloré débarquent, elles sont réputées ne pas coûter d’argent public, hormis 60 000 euros de subventions pour l’installation de chaque station. M. Bolloré dit « banco ». L’industriel voit dans ce marché l’occasion de montrer la fiabilité des batteries électriques fabriquées dans ses usines. Dans l’euphorie des débuts de cette première mondiale, il table sur un bénéfice de 54 millions d’euros au terme de sa délégation, en 2023.

De fait, Autolib’ a tous les atours d’une réussite technologique et d’un succès commercial. Le nombre d’abonnés augmente régulièrement : ils étaient 153 542 en avril 2018, contre 139 262 un an avant. Mais le service s’est rapidement transformé en échec économique. Sa rentabilité est fonction du nombre de locations et de leur durée. Or elles n’ont jamais atteint le niveau suffisant pour couvrir les charges. Pis, leur nombre décroît depuis quelques années. En 2016, il y avait 15 745 locations en moyenne chaque jour, contre 13 251 en 2017. Soit une baisse de 16 %.

Le système pâtit de la mauvaise rotation des voitures entre Paris et les communes voisines. Utilisées par les banlieusards pour rentrer chez eux le soir ou pour circuler en petite couronne, elles sont à certaines heures trop souvent absentes des bornes de la capitale quand les Parisiens en ont besoin. Plus grave, Autolib’ est victime de la concurrence des VTC, du développement du covoiturage et de l’autopartage, voire des scooters électriques à Paris.

Les élus et le groupe Bolloré discutent depuis longtemps des solutions pour relancer les locations. Sans réussir à se mettre d’accord. Pour arrêter l’hémorragie financière, le groupe plaide pour la fermeture de 200 stations qu’il estime non rentables parce que peu fréquentées, principalement en banlieue, dans les quartiers populaires de Paris et dans des parkings souterrains. Le SAVM estime que l’économie engendrée par cette mesure serait faible. Les élus municipaux de la petite couronne y sont très réticents.

Pour contrer les offres de transport concurrentes, Bolloré a demandé que les Bluecar puissent circuler dans les couloirs de bus et lors de la journée sans voiture à Paris. Fin de non-recevoir de la Mairie de Paris.

A l’inverse, le SAVM reproche au groupe Bolloré le mauvais entretien des véhicules. Leur dégradation se révèle parfois dissuasive pour les utilisateurs. Le concessionnaire explique qu’il n’investira pas davantage tant que les communes ne mettront pas la main à la poche pour l’aider à combler le déficit. « Depuis le début, nous sommes dans l’incompréhension avec Bolloré », déplore un élu qui siège au SAVM :

   « Le syndicat voit Autolib’ comme un service public. Bolloré a une vision d’industriel avec des réflexes purement comptables. »

Ce dialogue de sourds a fini par engendrer un bras de fer financier. A la fin de 2016, le groupe avait déjà tiré la sonnette d’alarme. Il établissait alors que le déficit en 2023 serait de 179 millions d’euros. A l’époque, il demande aux collectivités de prendre en charge une partie de la dette déjà accumulée. Plutôt que de valider ces chiffres, ce qui l’aurait obligé à provisionner des dépenses, le SAVM accuse Bolloré de gonfler le déficit en imputant à Paris et à ses voisines des dépenses qui n’incombent pas seulement à Autolib’.

Ainsi, le logiciel informatique d’autopartage, qui devait coûter 15 millions d’euros au départ, est facturé 60 millions par Bolloré. Or le groupe l’utilise ailleurs qu’en France. En janvier 2017, le SAVM confie à Ernst & Young un audit « qui permettra de confirmer ou d’infirmer » les « chiffres prévisionnels » de Bolloré. Remis au printemps 2017, il n’a pas été rendu public.

Suivant la procédure prévue par le contrat en cas de litige, un « comité de conciliation » entre le syndicat et le délégataire s’est constitué. Dans son rapport confidentiel remis au début de 2018, le comité propose, en s’appuyant sur l’audit, que les collectivités versent près de 90 millions d’euros à Bolloré. Mais ce compromis est rejeté par tous les protagonistes.

Au terme de difficiles arbitrages, la Mairie de Paris, par l’intermédiaire du SAVM, propose de verser, selon nos informations, 40 millions d’euros avant la fin de la concession. Par souci d’éviter une bronca des communes, la capitale laisse entendre qu’elle serait prête à prendre seule à sa charge ce montant, alors que les statuts du syndicat ne l’y obligent pas. En revanche, ce montant sera pour solde de tout compte. La Ville propose aussi son aide pour une campagne de marketing d’Autolib’. Mais la direction du groupe Bolloré rejette la proposition et réclame près de 150 millions d’euros.

Chaque année, le SAVM a la faculté de contester les résultats que lui présente la société Autolib’. Rien n’empêcherait que le conflit financier dure jusqu’en 2023. Mais la lettre de la direction de Bolloré, adressée le 25 mai, accentue la pression sur la maire de Paris. L’industriel ne se contente plus de demander une compensation pour les dettes passées. Dans sa lettre, il estime que la concession présente « un défaut d’intérêt économique », compte tenu des pertes encore à venir. Ce qui lui donne le droit de demander des compensations aux collectivités correspondant au montant des dettes futures. En cas de refus, indique le contrat, « les parties conviennent que la concession sera résiliée ».

Au cabinet de la maire de Paris, on assure que les négociations sont en cours et qu’« une solution devrait être trouvée dans les prochaines semaines ». De son côté, Bolloré affirme ne pas avoir perdu tout espoir que les négociations aboutissent. Les deux parties savent que plus le temps passe, plus le déficit se creuse.

Ces dernières semaines, le SAVM n’écartait pas la possibilité d’une résiliation anticipée de la concession. En cas de désaccord persistant, la mairie de Paris et le groupe privé ont une échappatoire : saisir le tribunal administratif pour qu’il tranche le conflit et établisse le montant des pertes et de la compensation. Mme Hidalgo ne semble pas vouloir opter pour ce scénario. Du côté de Bolloré, en revanche, l’hypothèse d’un contentieux judiciaire n’est pas écartée.

Pour la maire de Paris, cet épilogue judiciaire aurait pourtant un atout : il la dispenserait de devoir provisionner dans le prochain budget de la capitale un « chèque » pour Bolloré. Mme Hidalgo sait qu’une partie de sa majorité et de son opposition pourrait lui faire le reproche de demander aux contribuables parisiens de renflouer les caisses de l’industriel breton [ tout comme les contribuables fontenaysiens qui pourraient eux-aussi formuler le même reproche à leur municipalité ]. Alors que les municipales de 2020 approchent, la maire de Paris a bien en tête que le guêpier est autant financier que politique.
https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/05/31/le-deficit-abyssal-d-autolib-menace-la-mairie-de-paris_5307324_823448.html
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 01 Juin 2018, 13:46

Quel impact financier pour notre ville?
Je doute que l'élu en charge de ces questions, M.Rispal, nous donne la réponse. Mais son collègue de l'opposition M.Lecoq, est peut être informé. Ces pages pour ce sujet comme pour d'autres lui sont ouvertes ainsi qu'à ses adversaires évidemment.

_________________
« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
(Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyLun 04 Juin 2018, 15:14

Se dirige-t-on vers une fin prochaine d'Autololib' version Bolloré ?


Citation :
Anne Hidalgo : « Le modèle Autolib est sérieusement questionné »
Pierre-Alain FurburyMatthieu Quiret Le 02/06 à 13:36Mis à jour le 04/06 à 10:04

EXCLUSIF - La maire de Paris discute avec d'autres constructeurs d'alternatives rentables capables de remplacer rapidement le service de Bolloré.

---/---
Le groupe Bolloré demande 46 millions d'euros par an pour Autolib. L'arrêt du service est-il une option ?

Que les villes subventionnent une offre de transports publics, c'est entendable. Mais la somme demandée par l'entreprise est extravagante. Il est hors de question que les communes, et donc les contribuables, la prennent à leur charge. Au-delà du coût, je veux poser la question du modèle. Autolib'a été inventé il y a dix ans pour imaginer de nouvelles formes de mobilité. Il a ouvert la voie à un nouvel usage de la voiture et prouvé que le véhicule électrique fonctionne. Ce dispositif devait être rentable. Force est de constater qu'il ne l'est pas.

Sûrement a-t-il été percuté par d'autres évolutions technologiques et de la mobilité : les VTC, les scooters en libre-service, les vélos à assistance électrique... Le fait est qu'aujourd'hui, il est sérieusement questionné.


Qu'allez-vous faire concrètement ?

Nous allons regarder ce qui se fait ailleurs. Il existe désormais des systèmes d'autopartage en free floating, comme le fait par exemple Renault. Beaucoup de constructeurs automobiles veulent innover à Paris et nous demandent de les accueillir et de les accompagner. Il faut donc se projeter dans un nouveau modèle, qui réponde aux usages des habitants et qui doit être performant sur le plan économique. Doit-il être basé sur une subvention publique ? J'en doute. Je préférerais que les industriels tentés par ce type de système en assurent la gestion et la rentabilité.


Vous êtes déjà en discussion ?

Oui, il y a des discussions avec différents constructeurs. Une autre option peut être de dire que l'on tient à un service public avec une part de financement public permettant l'utilisation de ces véhicules à un coût qui ne soit pas exorbitant. Mais les villes qui accueillent aujourd'hui Autolib'sont-elles prêtes à y contribuer et dans quelle mesure ? Nous devrons en discuter tous ensemble à l'échelle métropolitaine. Je souhaite d'ailleurs associer les élus parisiens, de la majorité et de l'opposition, à ce travail.


S'agit-il de mettre en oeuvre ce système après 2023, date de la fin du contrat avec Bolloré, ou plus vite ?

Bien plus vite. Des constructeurs ont des propositions opérationnelles, il n'y a aucune raison d'attendre.


Comment expliquez-vous la dureté des négociations avec le groupe ?

Nous avons toujours bien travaillé avec Vincent Bolloré. Il n'y a pas de conflictualité. C'est peut-être lié à une réorientation du groupe, coté en Bourse et qui a ses exigences propres.
---/---

Pierre-Alain Furbury et Matthieu Quiret
https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/0301751491209-anne-hidalgo-le-modele-autolib-est-serieusement-questionne-2180733.php
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyLun 04 Juin 2018, 15:50

Citation :
EXCLUSIF - La maire de Paris discute avec d'autres constructeurs d'alternatives rentables capables de remplacer rapidement le service de Bolloré.

Je crains le pire. N'y a-t-il pas d'interlocuteur plus compétent à la mairie de Paris ?
C. Najdovski, son "adjoint chargé des transports, des déplacements, de la voirie et de l'espace public" ? Non, je plaisante :
"il porte un plan de lutte contre la pollution liée au trafic routier qui s'appuie sur la restriction de la circulation des véhicules", donc anti-Autolib, "il mène également un plan vélo adopté au Conseil de Paris le 14 avril 2015, doté d’un budget de 150 millions d’euros, et prend part au projet de piétonnisation des berges de Seine, rive droite".
Résultat, Fiascolib (changement de concessionnaire Vélib, Autolib) et encore plus de bouchons. Aux suivants !
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 13 Juin 2018, 01:30

Citation :
Déficit d’Autolib’ : les « prévisions trop optimistes » du groupe Bolloré

LE MONDE | 12.06.2018 à 20h24 • Mis à jour le 12.06.2018 à 22h20 | Par Béatrice Jérôme

Le groupe Bolloré réclame 233 millions d’euros d’ici à 2023 aux communes utilisatrices d’Autolib pour éponger le déficit du service de voitures électriques en autopartage.

C’est la boîte noire du crash financier d’Autolib’. En pleine crise entre la Mairie de Paris et le groupe Bolloré, qui réclame 233 millions d’euros d’ici à 2023 pour éponger le déficit du service de voitures électriques en libre-service, Le Monde a eu accès à l’audit du cabinet EY (anciennement Ernst & Young) sur le manque à gagner estimé par l’industriel, délégataire du service de voitures électriques en libre-service, en 2016.

Ce document de quatre-vingts pages était resté jusqu’ici secret. Il a été remis en janvier 2017 au Syndicat Autolib’ et Velib’ métropole (SAVM), auquel adhérent les quelque cent communes où le système est déployé [ incluant Fontenay-sous-Bois, représenté au sein du Comité Syndical par Yoann Rispal https://autolibmetropole.fr/autolib-metropole/la-gouvernance/ ]. Présidente du SAVM, Catherine Baratti-Elbaz, maire (socialiste) du 12e arrondissement, a présenté, mardi 12 juin, cet audit aux présidents des groupes politiques du conseil de Paris. La maire, Anne Hidalgo, s’était engagée, le 4 juin, à le rendre public, à la demande de Florence Berthout, présidente du groupe LR au conseil de Paris.

L’audit d’EY découle d’un premier différend financier entre le groupe Bolloré et le Syndicat. En novembre 2016, l’industriel faisait savoir au SAVM pour la première fois que les comptes seraient dans le rouge, à hauteur de 179,3 millions d’euros, au terme de la délégation de service public, en 2023.

Or, le contrat signé en 2011 [ pour mémoire en ce qui concerne Fontenay, la décision d'adhérer au syndicat a été prise lors du conseil municipal du  24 septembre 2015 ] stipule que le groupe privé est tenu de prendre à sa charge le déficit final à hauteur de 60 millions d’euros. Au-delà, le montant lui sera remboursé par les communes. Paris, avec la moitié des stations sur son territoire, serait tenu de verser plus de la moitié de la somme.

Plutôt que de valider ce déficit et donc de prendre l’engagement de les éponger, le SAVM a demandé un audit à EY pour expertiser les comptes d’Autolib’ et évaluer les pistes de redressement. La lecture de l’audit montre que le groupe Bolloré a établi des « prévisions trop optimistes » au départ. Qu’il s’agisse du nombre d’abonnés, de la fréquence des locations par abonné, de la durée des trajets, les prévisions se sont révélées supérieures à la réalité. « L’optimisme des prévisions initiales en termes d’utilisation du service semble expliquer la majeure partie du déficit constaté », écrit l’audit.

S’il constate « une croissance de l’activité moins dynamique que prévu », il met en évidence des « dépenses d’investissement plus élevées ». L’écart entre l’estimation initiale de Bolloré en 2011 et les dépenses constatées en 2016 est de près de 80 millions d’euros, soit un quasi-doublement (95 %) par rapport au montant de départ.

L’audit montre ainsi que l’installation des onze cents stations avait coûté en 2016 34,3 millions d’euros de plus que le devis de départ. Le coût total du système informatique, estimé à 15,7 millions d’euros en 2011, a été réévalué à 62,4 millions, selon les projections du groupe Bolloré à la fin de la délégation. L’installation du système informatique à bord de chaque voiture s’est révélée plus coûteuse que prévu (+ 150 %) .

Le SAVM a depuis cet audit fait valoir que le système informatique ne saurait être payé intégralement par Autolib’ dès lors que le groupe Bolloré l’utilisait pour d’autres services d’auto-partage dans le monde. L’industriel a accepté de réduire la facture de 34 millions d’euros dans ses projections financières. L’audit fait également apparaître des frais financiers liés aux remboursements d’emprunts contractés par Autolib’, à hauteur de 6,1 millions d’euros de 2011 à 2015, alors que le syndicat avait donné son accord à une recapitalisation qui aurait permis d’éviter de payer des intérêts.

L’audit recense enfin les pistes pour réduire le déficit. Le groupe Bolloré a proposé en 2016 la fermeture des stations non rentables parce que insuffisamment fréquentées. La suppression de 166 stations pourrait dégager une économie de 3 millions d’euros par an, selon l’industriel. Le groupe a demandé également que les voies de bus puissent être autorisées à Autolib’. Le chiffre d’affaires pourrait ainsi croître de 12 millions d’euros de 2016 à 2023, estime le groupe Bolloré. La Mairie de Paris s’est dite prête à relayer cette demande auprès du gouvernement, cette décision impliquant une décision de l’Etat.

Cet audit a été suivi par la mise en place d’un comité de conciliation entre le groupe Bolloré et le SAVM, dont le rapport a été rendu en mars. Il n’a pas permis de dégager un accord entre les protagonistes sur le partage de la dette.

Le 25 mai, le groupe Bolloré a adressé une lettre demandant que lui soient versés 46 millions d’euros par an jusqu’en 2023. Une somme qualifiée d’« abracadabrantesque » par Mme Hidalgo.
https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/06/12/l-audit-qui-expertise-la-dette-abyssale-d-autolib_5313811_823448.html
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 15 Juin 2018, 17:11

Il sera intéressant de savoir combien cette plaisanterie aura coûté aux contribuables fontenaysiens, la municipalité ayant pris le train en marche en septembre 2015 seulement....

Voir ci-dessus: http://www.plateaufontenay.net/t116-autolib-et-autres-autos-en-libre-service-syndicat-autolib-velib-metropole#90410


Citation :
Cette fois, Autolib’ c’est fini !
Propos recueillis par Grégory Plesse| 15 juin 2018

Autolib’ vit ses dernières heures. La présidente du syndicat Autolib Vélib Métropole (SAVM), Catherine Baratti-Elbaz, déclare ce vendredi qu’elle va proposer de mettre fin au contrat avec le groupe de l’industriel breton, lors du prochain comité syndical, le 21 juin.

C’est donc la fin d’une aventure qui lors de son lancement, en 2011, constituait une première mondiale : un réseau de voitures électriques à louer en libre-service dans Paris et les communes limitrophes. Mais depuis quelque temps déjà, l’étoile Autolib’ n’avait plus le même éclat : voitures sales ou hors d’état de marche, de moins en moins disponibles, et de plus en plus de plaintes d’abonnés estimant avoir été indument prélevés de montants astronomiques.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est ce courrier envoyé le mois dernier par le groupe Bolloré s’alarmant du déficit colossal d’Autolib, qui pourrait atteindre 293 M€ à la fin du contrat, en 2023. Or, le groupe Bolloré estime que sur ce montant, seulement 60 M€ lui incombent, et que le reste, 233 M€, c’est au SAVM de les lui rembourser. Un montant « abracadabrantesque », selon Anne Hidalgo, qui dans la foulée, a réuni un aéropage de potentiels remplaçants à l’Hôtel de ville, pour évoquer « l’avenir de l’autopartage »… Ca sentait le divorce, il est désormais quasiment prononcé.


Vous allez proposer le 21 juin prochain à votre comité syndical de résilier le contrat qui vous lie à Bolloré sur le service Autolib. Pourquoi ?

Parce que le 25 mai dernier, le groupe Bolloré nous a adressé un courrier nous proposant une alternative : soit régler une facture astronomique et totalement inacceptable de 233 M€, soit résilier le contrat. Les communes que je représente n’ont évidemment pas les moyens de payer une telle somme. Je proposerai donc aux élus du syndicat de voter pour la résiliation du contrat. C’est la meilleure façon de défendre les contribuables.


En dehors de ces désaccords financiers, avez-vous des reproches à formuler sur la qualité du service Autolib ?

Notre syndicat est aussi le porte-parole des abonnés. Or, ceux-ci estiment qu’Autolib s’est nettement dégradé ces derniers temps : qu’il s’agisse de la propreté et de l’état des véhicules ou de leur disponibilité. D’ailleurs, le groupe Bolloré le reconnaît également.


Et si le contrat est rompu, concrêtement, ça va se passer comment pour les abonnés ?

Cela reste à discuter et dépend en grande partie du groupe Bolloré, avec qui nous devrons établir un calendrier de retrait, fixer les modalités de remboursement des abonnés… En tant que syndicat, nous ferons tout pour que les usagers ne soient pas lésés. Je pense que les abonnés seront satisfaits de voir que les élus qui les représentent prennent leur défense. Cela réaffirme notre rôle de représentants de nos concitoyens.


Si vous rompez le contrat, combien cela va-t-il coûter, et donc coûter à la collectivité ?

Les experts du syndicat sont en train d’évaluer le montant précis, plusieurs dizaines de millions d’euros, mais ce sera assurément une somme bien plus réduite que les 233 M€ demandés par le groupe Bolloré.


La mairie de Paris a rencontré cette semaine de potentiels « remplaçants » d’Autolib. Bolloré sera-t-il remplacé par un opérateur unique ou par plusieurs ?

Le contrat qui nous liait à Bolloré bloquait de fait l’arrivée d’autres opérateurs, alors qu’ils sont nombreux à nous adresser des propositions. Cette résiliation, c’est donc aussi une formidable opportunité qui s’offre à nous. Elle va permettre l’émergence de nouveaux services, de meilleure qualité. Nous partons sur l’idée d’avoir bientôt plusieurs opérateurs, sur le modèle de ce que font les acteurs du free-floating (Cityscoot, Ofo…). Ce sera beaucoup plus souple pour les usagers et ça fonctionnera sans fonds publics.


Un meilleur service, sans aide publique, ça va donc coûter plus cher ?

Il est trop tôt pour savoir quels seront les tarifs, mais nous serons attentifs à ce que les prix restent accessibles. La présence de plusieurs opérateurs fera jouer la concurrence. Cela devrait profiter aux usagers.


Des études indépendantes ont démontré qu’Autolib était structurellement déficitaire. Qu’est qu’un ou des nouveaux opérateurs vont changer à ça ?

Les entreprises du secteur nous disent qu’il y a un formidable potentiel pour développer l’autopartage dans le Grand Paris. Je suis confiante sur le fait qu’elles trouveront un modèle économique bénéficiaire.


Le changement d’opérateur pour Vélib a tourné au fiasco intégral. Pouvez-vous garantir que le même scénario ne se reproduira pas avec Autolib nouvelle version ?

Oui, parce que nous ne signerons pas une nouvelle délégation de service public, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’appels d’offres. Une ou des alternatives peuvent donc être mises en place très rapidement. Par ailleurs, si Bolloré reste propriétaire des voitures, les bornes de recharge, elles, deviennent la propriété des villes. Mais il y aura certains détails à discuter, comme la question du stationnement dans chacune des communes adhérentes, afin d’éviter les abus, ou de l’accès aux bornes de recharge.


Le groupe Bolloré est-il au courant de votre intention ou va-t-il l’apprendre en lisant cette interview ?

Ne m’en voulez pas, mais la façon dont je communique avec le groupe Bolloré ne vous regarde pas ! Je peux néanmoins vous dire que nous sommes évidemment en contact étroit et régulier.
http://www.leparisien.fr/paris-75/cette-fois-autolib-c-est-fini-15-06-2018-7774590.php
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scola




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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 15 Juin 2018, 23:01

a.nonymous a écrit:
Il sera intéressant de savoir combien cette plaisanterie aura coûté aux contribuables fontenaysiens, la municipalité ayant pris le train en marche en septembre 2015 seulement....

Voir ci-dessus: http://www.plateaufontenay.net/t116-autolib-et-autres-autos-en-libre-service-syndicat-autolib-velib-metropole#90410

D'après l'article du Figaro l'ardoise que risque de laisser Bolloré pour solde de tout compte est la suivante :

Le groupe Bolloré a tenu à préciser vendredi en début de soirée que la rupture coûterait au syndicat 150 millions d'euros, plus le transfert des 500 salariés d'Autolib', la reprise des véhicules et des bornes électriques à la valeur nette comptable, le dédommagement des clients.

Le transfert à d'autres opérateurs multiples de surcroit ne risque pas de se faire sans heurts..à l'image du transfert calamiteux des velib vers smovengo.
Dommage que certains utilisateurs des autolib ne faisaient pas preuve de civisme en laissant l'habitacle de certains véhicules dans un sale état niveau propreté.
Pour ma part j'apprécie ce service d'auto partage qui plus est électrique et pendant un certains temps je fulminais de voir les communes aux alentours de fontenay comme Vincennes , Saint Mandé équipées bien avant nous comme souvent Fontenay s'est mis à la page avec un certain temps de retard (idem pour les services en lignes accessibles via un portail web au passage).
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptySam 16 Juin 2018, 13:12

Dans le même sens que le Figaro cité par scola, l'article qui suit

Citation :
En réponse à la dénonciation du contrat Autolib, Bolloré présente l'addition
Par Sibylle Vincendon — 15 juin 2018 à 20:25
Le syndicat mixte Autolib Vélib a annoncé ce vendredi son intention de mettre fin à la délégation de Bolloré pour l'exploitation d'Autolib. L'industriel prend acte et chiffre son dédommagement.

Comme prévu, les collectivités parisiennes réunies dans le syndicat mixte Autolib Vélib Métropole ont rendu publique leur intention de mettre fin, avec cinq ans d’avance, au contrat qui les lie au groupe Bolloré sur le système d’autopartage. Une décision motivée par la croissance des pertes annoncées depuis trois ans par l’industriel (233 millions d’euros) et son refus des conclusions d’une médiation. Autre facteur qui a joué : la démonstration faite à la maire de Paris par un groupe de constructeurs automobile et de loueurs, qu’un service d’autopartage en free-floatting (sans stations) pouvait exister en région parisienne sans coûter d’argent public.

Dans un communiqué publié très vite après l’annonce, le groupe Bolloré reconnaît d’abord que la résiliation «est contractuellement ouverte au syndicat». Mais il recense dans la foulée ce qu’elle va lui coûter : «Le paiement des pertes supportées par le concessionnaire au-delà d’une somme forfaitaire de 60 millions d’euros soit, à fin 2017, 150 millions d’euros; le transfert de l’ensemble du personnel de la société Autolib; la reprise à la valeur nette comptable des biens du service; le versement d’indemnités sur les contrats en cour et la prise en compte des dédommagements commerciaux envers les usagers».

Voilà pour la petite note. Arrive ensuite le plaidoyer: «Les dirigeants du syndicat mixte ont été régulièrement informés de la dégradation financière d’Autolib’ résultant notamment de la concurrence des VTC et du déploiement de stations trop ambitieux imposé par le syndicat.» L’industriel affirme qu’il avait «proposé au cours des derniers mois des solutions financières et opérationnelles infiniment moins coûteuses et sans interruption du service».

http://www.liberation.fr/france/2018/06/15/en-reponse-a-la-denonciation-du-contrat-autolib-bollore-presente-l-addition_1659567

Vouloir remplacer Autolib par un (des) autopartage en "free-floating", donc sans places réservées pour le stationnement, pourrait couter cher à l'usager : combien de temps à tourner avant de trouver une place de stationnement, à Paris ou ailleurs ? Sachant que la politique à Paris, à Fontenay aussi, est plutôt de réduire ces places.


Dernière édition par Salamandre le Dim 17 Juin 2018, 17:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyDim 17 Juin 2018, 17:33

Autolib’: chronique d’une déconfiture annoncée
De nombreuses raisons ont été invoquées pour expliquer la pitoyable déconfiture d’Autolib’ à Paris et en région parisienne, confirmée le 15 juin. Mais derrière tout cela, il y eut aussi, dès le départ, des erreurs, des croyances, et une technophilie béate.
http://transports.blog.lemonde.fr/2018/06/16/autolib-chronique-deconfiture/
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 05 Juil 2018, 18:48

Et pendant que la maire de Paris et ses services rejettent l'échec d'Autolib sur Bolloré....

Citation :
Bolloré s’allie à Alibaba dans un partenariat grand format, du « cloud » à la logistique

LE MONDE ECONOMIE | 03.07.2018 à 11h44 • Mis à jour le 04.07.2018 à 10h51 | Par Simon Leplâtre (Shanghaï, correspondance) et Philippe Jacqué

Pour l’instant, il ne s’agit que d’une lettre d’intention, mais cela préfigure un partenariat très ambitieux. Lundi 2 juillet, les groupes chinois Alibaba et français Bolloré ont annoncé la conclusion d’un accord de partenariat mondial dans de nombreux domaines, du stockage des données à la logistique en passant par l’autopartage.

« En fait, l’occasion a fait le larron, dit-on dans l’entourage du conglomérat français. La société recherchait un prestataire pour le stockage de ses données, elle est tombée sur Alibaba, et les discussions ont vite avancé sur d’autres sujets. Même si, pour l’instant, aucun projet concret n’est arrêté, les discussions vont bon train. »

Dans le stockage de données, Alibaba Cloud fournira donc à Bolloré, « une offre complète de solutions incluant des services de cloud, de big data, d’intelligence artificielle, de réseaux de diffusion de contenus et de solutions de sécurité. »

Dans la mobilité, Alibaba et Blue Solutions, la filiale de batteries et d’offre de mobilité de Bolloré, espèrent « codévelopper des solutions Internet pour les voitures et bus électriques ». Le groupe de l’homme d’affaires breton veut notamment renforcer son offre d’autobus électriques urbains, l’une de ses divisions en plein essor.

Le géant chinois, lui, serait davantage intéressé par le savoir-faire du français dans l’autopartage, afin de l’implanter en Chine. Ce serait un pied de nez à Paris, dont les élus viennent de voter l’arrêt d’Autolib’, le service d’autopartage électrique développé par Vincent Bolloré. Pour ce qui est du stockage électrique, Bolloré discute également avec le groupe chinois pour équiper de ses batteries de type lithium métal polymère (LMP) les centres de données des sites Internet de la société chinoise dans le monde.

Enfin, Alibaba et Bolloré discutent à propos d’une coopération logistique. C’est que le français, poids lourd de ce secteur en Afrique et en France, a beaucoup à offrir au chinois, parti à la conquête non seulement du Vieux Continent, mais également du continent noir.

La société de Jack Ma, qui a bâti sa réputation grâce à sa plate-forme de mise en relation entre fournisseurs et clients (Alibaba) et à ses sites d’e-commerce (Taobao et Tmall), s’est fixé en 2016 deux objectifs stratégiques majeurs : renforcer son réseau logistique, et poursuivre son développement à l’international.

Historiquement, la société privilégiait une structure légère, déléguant les livraisons à des sous-traitants. Cependant, à l’image d’Amazon, qui maîtrise toute sa chaîne logistique et dispose désormais de réseaux de magasins physiques, la plate-forme chinoise a fini par adopter une nouvelle stratégie, qui conjugue ventes en ligne et en magasins, le tout fonctionnant avec sa propre chaîne logistique.

En 2017, il a ainsi intégré Cainiao, une entreprise de transport qu’il avait contribué à créer en 2013. Son ambition est de livrer en soixante-douze heures partout dans le monde.

Depuis, il avance à marche forcée. Alibaba s’est déjà allié à Auchan et à d’autres acteurs du commerce physique. Grâce à ses réseaux logistiques européens et africains, Bolloré doit donc lui faciliter encore plus la tâche. « Pour nous, c’est également l’occasion d’entrer sur le marché du e-commerce, explique-t-on dans l’entourage du patron breton, il s’agit d’un des rares métiers dans lequel nous ne sommes pas aujourd’hui. »
https://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2018/07/03/bollore-s-allie-a-alibaba-dans-un-partenariat-grand-format-du-cloud-a-la-logistique_5325066_3234.html
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyLun 23 Juil 2018, 16:09

Que restera il du service autolib ? plus grand chose vu que même les bornes ne seront plus utilisables pour ceux qui disposent d'un véhicule électrique dixit l'article suivant :
https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/pourquoi-il-ne-sera-plus-possible-d-utiliser-les-bornes-de-recharge-autolib_598989

Bref à 60 000€ le coût d'installation (quid du coût de désinstallation au passage ?) nous avons désormais 5 stations à fontenay sous bois qui à l'image des cabines téléphoniques seront des monuments d'un service qui aura trépassé :
2 avenue du Val de Fontenay, 94120 Fontenay-sous-Bois
12 avenue Rabelais, 94120 Fontenay-sous-Bois
14 place Moreau David, 94120 Fontenay-sous-Bois
17 rue Jean-Pierre Timbaud, 94120 Fontenay-sous-Bois
3 rue Eugène Martin, 94120 Fontenay-sous-Bois

Quand aux voitures électriques de par la spécificité des batteries qui nécessitaient de les garder constamment en charge aux bornes rendent leur utilisation une fois déconnectées des bornes de chargement nulles ou trop coûteuses en terme d'efficience énergétique ce qui d'après l'article ci dessous leur promet un funeste destin:
https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/les-bollore-bluecar-d-autolib-sont-en-train-de-partir-a-la-casse_602607
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 01 Aoû 2018, 02:18

Vandalisée ? A Fontenay, rue Jean-Pierre Timbaud, dans le quartier des Larris ? Mais comment est-ce possible ?


Citation :
Val-de-Marne : le casse-tête des anciennes places d’Autolib
Laure Parny avec C.N. et D.C.| 31 juillet 2018

Des places de stationnement qui se libèrent du jour au lendemain, en petite couronne, voilà qui pourrait faire rêver bien des automobilistes. La situation inédite se produit ce mercredi dans 20 communes du département avec la fin du contrat Autolib’. Toutes les stations occupées par les petites voitures grises du groupe Bolloré devaient être retirées de leurs emplacements au plus tard ce mardi soir. Arrive alors, pour les communes concernées, le casse-tête du devenir de ces places.

Beaucoup veulent les transformer en recharges électriques pour véhicules particuliers. La demande a été formulée dès l’annonce de l’abandon d’Autolib’. De nombreuses communes souhaitent que les bornes électriques installées servent à présent aux particuliers qui veulent recharger leur voiture électrique. « Ce serait dommage de les abandonner alors que leur aménagement a coûté environ 60 000 € par station aux communes », insiste Yoann Rispal, conseiller municipal en charge des déplacements à Fontenay. Cette ville, comme Nogent, Saint-Maur ou Arcueil, espère que les recherches du syndicat mixte d’une solution informatique de transformation des stations pour les particuliers sera trouvée rapidement.

Le flou demeure en ce mois d’août. Ils préfèrent y réfléchir tranquillement et n’ont pas pris de décision. Les maires de Joinville, Maisons-Alfort ou Alfortville se laissent du temps pour trancher entre bornes électriques ou reprise des zones concernées. A Limeil, on fera du coup par coup. « Nous ne savons pas encore comment nous allons réutiliser les deux stations du haut de la ville, mais aux Temps Durables, elle pourrait servir aux véhicules électriques », annonce la maire (LR) Françoise Lecoufle. A Saint-Mandé, une partie des stations proches des commerces pourraient devenir des « dépose-minute » pour activer la rotation des véhicules, mais rien n’est décidé. Vincennes précise que les places libérées « ont vocation à devenir soit des bornes de recharge de véhicules électriques, soit des places d’auto-partage, soit du stationnement traditionnel ou des parcs vélo, suivant l’emplacement ».

Quelques stations sont d’ores et déjà démontées. Certaines villes, qui savaient déjà que des stations ne seraient pas conservées, ont exigé de Bolloré qu’elles soient démontées. C’est le cas par exemple de deux stations qui avaient été vandalisées, la station Jean-Pierre Timbaud de Fontenay et une à Limeil. A Nogent, la station de l’avenue Georges-Clemenceau est également supprimée, les places sont réintégrées dans la rue grâce aux travaux engagés par le département. A Saint-Maurice, le maire a choisi de laisser en place les bornes dans le parking Effia du quartier Montgolfier. « Mais pour la station en surface, au Plateau, j’ai décidé de rendre les places au stationnement », déclare Igor Semo (LR), le maire. Un point sera fait à la rentrée, « car il faudra changer toute la signalétique pour banaliser les places ».

Souplesse sur le stationnement en août. Un peu partout, le flou demeure. Normalement les places libérées retombent dans le domaine public, mais pour qu’y soit appliqué du stationnement payant ou une zone bleue, un arrêté du maire doit être pris. Or toutes les villes n’ont pas eu le temps de le rédiger et n’ont pas encore pris de décision définitive. « En août, si quelqu’un s’y gare, il y aura une tolérance », reconnaissent plusieurs élus. Ce n’est pas le cas à Charenton, qui prévient « les automobilistes peuvent stationner sur les emplacements libérés, à condition de régler leur stationnement selon les règles de la zone dans laquelle se situent les places ». Vincennes assure que le stationnement n’y est pas autorisé. « Des arrêtés seront rapidement pris pour simplifier cette situation ».
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-le-casse-tete-des-anciennes-places-d-autolib-31-07-2018-7839441.php
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 01 Aoû 2018, 09:15

Quelle va être l'ardoise pour Fontenay ?

_________________
« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
(Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 01 Aoû 2018, 19:07

L'émission de ce jour "C dans l'air" sur la 5 était en partie consacrée à la faillite d'Autolib.
Le concessionnaire a mis en cause l'extension d'autolib en dehors de paris intra-muros responsable de la chute brutale de rentabilité du projet.
Il est à craindre que des villes comme Fontenay vont devoir payer des dédommagements importants car Bolloré veut aller en justice.
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 01 Aoû 2018, 19:15

Le conseiller municipal M.Rispal en charge, avec le maire évidemment, va informer la population.
Pistes probables Bolloré est un affreux, le capitalisme est un système pourri, la Métropole, le Grand Paris... c'est de leur faute.

_________________
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 01 Aoû 2018, 21:28

Il faudrait retrouver les photos, et les déclarations, le jour de l'inauguration des stations Autolib de Fontenay. Les responsables se seront désignés.

Mme Hidalgo ne manque pas de s'attribuer le mérite de tout ce qui marche, à Paris, il lui est donc difficile de refuser toute responsabilité dans ce qui ne marche pas.
Même remarque pour des élus maires, adjoints ou délégués de banlieue.
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyVen 03 Aoû 2018, 15:15

Ayant suivi le débat d'experts sur la 5, à propos d'Autolib, on aura compris que Bolloré avait quasiment prémédité son coup.
Il savait que ça ne serait pas rentable et, qu'au départ, il fallait rédiger les contrats, de telle sorte que les villes lui reversent un maximum d'argent à la fin de l'expérience.
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyMer 15 Mai 2019, 23:35

2019

Citation :
Le casse-tête des ex-bornes Autolib en banlieue
Jila Varoquier (avec Sebastian Compagnon)| 15 mai 2019

Elles attendent toujours leur deuxième vie, comme abandonnées au bord des trottoirs. Depuis la fin du service Autolib’, le 31 juillet 2018, une partie des 2 800 bornes de recharge situées en banlieue, restent inutilisées. Car si Paris a trouvé une solution pour ses 3 200 ex-bornes, en banlieue, ça vire au casse-tête.

Depuis le départ de Bolloré, elles sont en effet revenues sous le giron des communes. Sauf que conçues pour les batteries Bluecar des Autolib’, elles ne délivrent qu’une charge lente, trop lente. En gros, il faut une nuit pour recharger une voiture.

De plus, le groupe Bolloré est parti avec le logiciel d’exploitation. Les villes ne peuvent qu’allumer ou éteindre le courant. Pour le reste - facturation, base de données clients, vérification des comptes, etc - il faudrait recréer un programme. Sans oublier, ensuite, l’exploitation et la maintenance des matériels.

« En interne, je n’ai pas les compétences, explique Hervé Gicquel, maire (LR) de Charenton-le-Pont (94). Surtout, cela ne semble pas pertinent que chaque ville crée son propre dispositif, qui ne sera pas compatible avec la commune voisine. Il faudrait une homogénéisation à l’échelle du Grand Paris ».

Alors en attendant de trouver une solution, comme dans de nombreuses communes, le maire laisse les automobilistes se garer.
---/---
Ailleurs en Ile-de-France, d’autres communes ont choisi de ne pas attendre. Certaines ont démonté les appareils et rouvert les places à du stationnement classique.

À Yerres (91), le maire, sentant que le sujet prendrait trop de temps, a préféré une autre option. Une partie des 21 bornes a été démontée l’hiver dernier et remplacée par un système de charge plus rapide :« Je ne pouvais pas attendre, explique Olivier Clodong (SE). Les ex-stations Autolib étaient situées dans des zones de stationnement très tendues ».

Plus à l’ouest, la ville de Malakoff (92) a, elle, simplement « rallumé » sa quarantaine de bornes de recharge. Moyennant un abonnement de 120 € par mois, les voitures électriques peuvent se garer partout dans la ville - et donc sur les anciennes places Autolib - pour charger leurs véhicules. Le système est basé sur la bonne foi. « S’ils n’ont pas d’abonnement, les gens peuvent quand même se charger. Mais ils risquent une verbalisation. C’est la meilleure option qui existe », détaille Rodéric Aarsse, adjoint écolo à Malakoff.

Les communes pourraient trouver le salut du côté des syndicats intercommunaux d’énergie. Après de long mois de réflexion, le SIGEIF (Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France)et le SIPPEREC (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication) devraient proposer des solutions.

Le second, qui compte 2500 des 2800 ex-bornes Autolib de banlieue, a même lancé un marché. Il va bientôt suggérer à ses 115 collectivités, de prendre en charge la remise en fonction des bornes, la suppression ou la réinstallation de dispositifs de charge rapide ou encore leur maintenance.

« Nous pourrions être prêts dès le mois de septembre », détaille-t-on au Sipperec. Une première étape avant le maillage plus complet du territoire francilien avec un service, dans l’idéal, unique : « Mais il faut encore travailler pour connaître la densité idéale de bornes dont nous aurons besoin à l’avenir ». Quant au coût, « Cela dépendra de ce que proposeront les prestataires », précise-t-on.

Plus de 1000 anciennes bornes ont été réalimentées en électricité en décembre 2018. Les particuliers et les professionnels peuvent les utiliser pour recharger leur véhicule en charge lente (3 kW), à condition de s’abonner (120€/an pour les particuliers, 600 € pour les professionnels).


Les services de la Ville de Paris ont contourné le problème du système électronique et logiciel appartenant au groupe Bolloré, en simplifiant les branchements et en optant pour une carte d’abonnement à poser sur son pare-brise.

Par ailleurs, les 1213 places de « service de véhicules partagés », rebaptisées Mobilib’, sont en grande majorité situées sur des anciennes stations Autolib’. La Ville a alloué récemment 1000 emplacements supplémentaires aux opérateurs de location de véhicule « en boucle » (Ubeeqo, Communauto, Drivy et Ada). Seul Ubeeqo (713 places) a prévu de réactiver des prises électriques, d’une puissance de 7 KW, pour recharger ses voitures hybrides..

Enfin, 1000 bornes sont réservées au stationnement -gratuit- des véhicules propres à condition de faire la demande d’une carte auprès de la Ville.
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/le-casse-tete-des-ex-bornes-autolib-en-banlieue-15-05-2019-8072502.php
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MessageSujet: Re: Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole   Autolib et autres autos en libre service - Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole EmptyJeu 16 Mai 2019, 07:12

Illustration de l'action conjuguée des écolos et de la gauche parisienne...
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