Le dynamisme de l'emploi

Messages : 3412 Date d'inscription : 06/07/2010

Rappel du premier message :

Patrice Bedouret a écrit:: Très attaché à ce modèle économique alternatif, coopératif, qui respecte et donne une vraie place au salarié, je me félicite de la présentation par Benoit Hamon en conseil des ministres ce matin, du projet de loi sur l’économie sociale et solidaire.

Ce projet sera un levier pour développer sur nos territoires des projets d’Economie sociale et solidaire porteurs de lien social mais également créateurs d’emplois. A Fontenay des projets existent déjà ou sont en gestation comme la ressourcerie…

Je suis également un défenseur de l’ouverture des marchés publics à ces entreprises, le projet de loi devrait avoir également un effet accélérateur en la matière.

Voici le communiqué de presse publié ce soir par mes amis du secrétariat national à l’économie sociale et solidaire du parti Socialiste :

Le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire présenté aujourd’hui en Conseil des Ministres constitue une étape essentielle de la reconnaissance de l’importance de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour la croissance et la création d’emplois en France.

L’ESS représente déjà plus de 10% du PIB et de l’emploi. Dans la tourmente économique de ces dernières années, l’emploi, dans ce secteur, a fait mieux que résister : il a progressé de 23% en dix ans.

Les marges de progression sont encore très importantes : 600 000 personnes partant à la retraite devront être remplacées d’ici à 2020 et le projet de loi, qui vise à favoriser le développement du secteur, devrait permettre de créer 100 000 emplois supplémentaires. Ces créations d’emplois non-délocalisables et utiles socialement sont essentielles à l’heure où toutes les énergies sont mobilisées dans la lutte contre le chômage.

Attendu de longue date par les acteurs du secteur, le projet de loi définit précisément le périmètre de l’économie sociale et solidaire et modernise la législation relative aux différentes familles de l’ESS (associations, mutuelles, coopératives, fondations). Il comprend plusieurs mesures pour accélérer le développement de l’ESS en France. Il vise à mieux répondre aux besoins de financement des entreprises de l’ESS, en proposant des produits adaptés dans le cadre de la Banque Publique d’Investissement, qui consacrera 500 000 euros de crédits à l’ESS, en facilitant l’accès de ces entreprises aux marchés publics, et en encourageant les banques à mieux prendre en compte ce secteur.

Le projet de loi facilitera aussi la transmission d’entreprises aux salariés, notamment sous la forme de sociétés coopératives et participatives (SCOP). Il s’agit d’éviter que 50 000 emplois disparaissent chaque année en France suite à la fermeture d’entreprises, pourtant en bonne santé, dont les dirigeants n’ont pas trouvé de repreneur.

Le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire permettra de développer une autre économie : une économie qui propose une alternative au court-termisme financier, qui place l’humain au centre de ses préoccupations, qui promeut une gouvernance démocratique dans l’entreprise et qui crée des emplois durables.

Le Parti Socialiste salue ce nouvel élan donné à un modèle économique plus juste et plus soutenable.

Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011

Loïc a écrit:

Marion Legouy-Desaulle a écrit:

Patrice Bedouret a écrit:: Dans un contexte économique difficile et alors que le point d’indice est gelé

Excellent constat.

On se demande d'ailleurs pourquoi le point d'indice, gelé sous une majorité parlementaire UMP, est toujours gelé plus d'un an après l'arrivée au affaire d'une nouvelle majorité.

Le changement c'est pour quand ?

Je rappellerais juste que les fonctionnaires qui pleurent sur leur point d'indice ne sont aujourd'hui pas les plus malheureux car ils ont la garantie de l'emploi...

Dans le privé il n'y pas de gel du point d'indice mais des palanqués de plans sociaux avec des emplois qui partent en Roumanie, en Tchéquie, au Maroc, en Inde, en Chine, ...

Messages : 3412 Date d'inscription : 06/07/2010

a.nonymous a écrit:: Je rappellerais juste que les fonctionnaires qui pleurent sur leur point d'indice ne sont aujourd'hui pas les plus malheureux car ils ont la garantie de l'emploi...

Dans le privé il n'y pas de gel du point d'indice mais des palanqués de plans sociaux avec des emplois qui partent en Roumanie, en Tchéquie, au Maroc, en Inde, en Chine, ...

Il est vrai que la tranquillité d'esprit d'être assuré de son revenu tous les mois n'a pas de prix pour qui, et nous sommes nombreux, a connu le privé puis le public.

à cet égard, les acquis, l'expérience et le salaire du privé n'ont aucune espèce d'impact sur les revenus du public. Et nous aurons l'occasion d'en reparler au moment des discussions sur les retraites. Je suis pour la retraite à 60 ans à condition que l'on n'empêche pas les gens de plus en plus nombreux qui ne PEUVENT PAS prendre leur retraite à 60 ans de continuer de travailler si leur santé le leur permet.

Je n'ose croire que la formule peut aimable de a.nonymous "des fonctionnaires qui pleurent sur leur point d'indice" s'adresse aux travailleurs pauvres de la fonction publique .

Un rectificatif de votre part a.nonymous, serait le bienvenu.

Personnellement, ayant connu le même parcours que Marion (mais pas dans la même formation), ce qui m' a le plus choqué ce n'est pas la garantie du salaire mais l'incapacité (ou le manque de volonté) des agents de direction du public à prendre et assumer des responsabilités.

Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011

Marion Legouy-Desaulle a écrit:: Je suis pour la retraite à 60 ans à condition que l'on n'empêche pas les gens de plus en plus nombreux qui ne PEUVENT PAS prendre leur retraite à 60 ans de continuer de travailler si leur santé le leur permet.

Il ne faut pas oublier que la France appartient à une Union avec un marché unique basé sur "une concurrence libre et non faussée (sic)" ...

Si en France la retraite est à 60 ans alors que dans les autres pays de cette Union elle est à des âges plus avancés, elle est par exemple à 65 ans en Roumanie, cela crée des distorsions importantes au niveau de la compétitivité au sein de l'Union...

C'est tout le problème de cette Union qui s'est faite sans harmonisation salariale, sociale et fiscale et dont nombre de salariés français font aujourd'hui les frais...

Voir: http://www.euractiv.fr/social/ue-recherche-solution-age-retraite-13238.html

Si aujourd'hui vous donniez le choix à nombre de salariés de plus de 55 ans en instance d'être licenciés entre partir crever à Pôle emploi avec tout ce que cela comporte au niveau familiale, social, ... ou bien travailler jusque à 65 ans, il ne fait aucun doute que nombre de ceux-ci préféreraient poursuivre jusqu'à 65 ans...

Marion Legouy-Desaulle a écrit:: Je n'ose croire que la formule peut aimable de a.nonymous "des fonctionnaires qui pleurent sur leur point d'indice" s'adresse aux travailleurs pauvres de la fonction publique.

Un rectificatif de votre part a.nonymous, serait le bienvenu.

Elle ne s'adresse non pas aux travailleurs pauvres de la fonction publique en tant que tels mais à ceux qui prétendent s'en faire les porte-paroles tout en ignorant volontairement ou non la réalité de la situation économique dans laquelle nous nous trouvons...

Il y a aujourd'hui dans notre pays des personnes qui après avoir travailler dix, vingt voir même parfois trente ans se retrouvent hélas dans une situation matérielle bien moins enviable que celle des travailleurs pauvres de la fonction publique et qui plus est sans réelle perspective d'avenir...

Messages : 3412 Date d'inscription : 06/07/2010

a.nonymous a écrit:: 1 - Si aujourd'hui vous donniez le choix à nombre de salariés de plus de 55 ans en instance d'être licenciés entre partir crever à Pôle emploi avec tout ce que cela comporte au niveau familiale, social, ... ou bien travailler jusque à 65 ans, il ne fait aucun doute que nombre de ceux-ci préféreraient poursuivre jusqu'à 65 ans...

2 -Il y a aujourd'hui dans notre pays des personnes qui après avoir travailler dix, vingt voir même parfois trente ans se retrouvent hélas dans une situation matérielle bien moins enviable que celle des travailleurs pauvres de la fonction publique et qui plus est sans réelle perspective d'avenir...

Sur ces deux points nous partageons le même constat.

Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble,son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général.

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