Succession de JL BORLOO. Rama Yade conteste

Parti radical: Rama Yade conteste sa défaite
22/06/2014 | Mise à jour 22:06
Rama Yade, candidate malheureuse à la présidence du Parti radical, a dénoncé dimanche soir "l'illégitimité" de Laurent Hénart tout juste élu et a demandé que des vérifications "approfondies" soient faites, dans un communiqué à l'AFP. Laurent Hénart a été élu dimanche soir président du Parti radical pour succéder à Jean-Louis Borloo par 61% des suffrages contre 39% à l'ex-secrétaire d'Etat. "Je prends seulement acte de ce qui a été annoncé. Et constate l'illégitimité de celui qui vient d'être présenté comme nouveau président du parti radical", écrit l'ancienne secrétaire d'Etat.

"Je regrette les conditions dans lesquelles cette élection s'est déroulée", a-t-elle poursuivi. "Tout le monde est témoin des révélations de la presse d'investigation. J'ai soulevé de nombreux problèmes non résolus. J'ai présenté des requêtes restées sans réponse", a-t-elle encore ajouté. Plusieurs articles de presse, notamment du Canard Enchainé, ont fait état ces dernières semaines de fichiers d'adhérents gonflés à l'approche de l'élection.

"Dans un contexte de défiance généralisée vis-à-vis des partis politiques, Laurent Henart a manqué d'exemplarité. Sa campagne est entachée de graves irrégularités qui méritent des vérifications approfondies", a-t-elle dit. "Bien que nous soyons le parti le plus ancien de France, nous sommes encore très jeunes dans la pratique de la démocratie interne", a-t-elle encore déploré.

De quoi mettre un peu à mal cette perspective que faisait sienne Gildas Lecoq enreproduisant fin 2012 un interview de son mentor qui commençait ainsi :
mercredi 12 décembre 2012

Gildas LECOQ à 00:37

Interview : Dîtes-nous Jean-Louis Borloo...

Q : Vous avez créé l’UDI. Pourquoi ce nouveau parti politique ? JLB : En créant l’UDI, nous avons réuni des sensibilités politiques dispersées pour bâtir ensemble une nouvelle force centrale de la vie politique qui soit capable de rassembler largement et prête à gouverner.
Rama Yade faisant partie de ses soutiens par ailleurs.

À suivre.

Chaque pays a les femmes politiques qu'il mérite :
Les teutons ont Angela
Les briton Maggie
Les franchouillards ont récolté Ségo et Rama
sans oublier la meilleure : Duflot
 
Tout s'explique !

Vous vous gaussez Libellule, des contestations d'après vote au sein d'un parti politique qui n'est pas le vôtre.
Comme vous n'avez pas la mémoire courte, d'autres situations analogues voire plus violentes doivent vous revenir à l'esprit, dans tous les partis.
On assiste à une déstructuration des appareils politiques et syndicalistes, soit la base déborde les instances, soit les courants divisent les majorités, soit les intérêts et avantages personnels piétinent tout, soit les alliances ou unions de circonstances tout de suite rivales conduisent à des divorces.
Le résultat de toutes ces manoeuvres se mesure en pourcentages d'abstentions, ou en votes extrêmes.
Moi cela ne me fait pas rire du tout.
à suivre comme vous dites.

Gérard a écrit:

---/---
On assiste à une déstructuration des appareils politiques et syndicalistes, soit la base déborde les instances, soit les courants divisent les majorités, soit les intérêts et avantages personnels piétinent tout, soit les alliances ou unions de circonstances tout de suite rivales conduisent à des divorces.
Le résultat de toutes ces manoeuvres se mesure en pourcentages d'abstentions, ou en votes extrêmes.
Moi cela ne me fait pas rire du tout.
---/---

Très bonne analyse...

Qui vous dit que cela fasse rire quiconque. La quête du pouvoir modifie la comportement des gens qui de raisonnables et supposés défenseurs de l'intérêt général deviennent des guerriers défenseurs de leur intérêt particulier.
Tout ce que j'exercre. Quelque soit le parti concerné. Les guerres fratricides décrédibisent toujours leurs auteurs. Personne, jamais, ne voulant assumer leur part de responsabilité. La liste des personnes qui pourraient être citées etant effectivement très très longues.

La technique est récurrente : à défaut de pouvoir se réjouir de la réussite de la gauche et des ses alliés pour gouverner le pays on tente par tous les moyens de discréditer les adversaires... qui eux depuis deux ans ne sont pas comptables de la gestion actuelle des affaires.

Si cela n'arrange pas les bidons on tente de noyer le poisson en bref on se console comme on peut...

Entre votre approche très féminisée (restons correct dans le propos) du sujet et votre droitisme bon teint bien centré (correct, je vous dis) c'est sûr qu'avec vous le bocal à poissons frétille de bon sentiments.

La prochaine étape pour la succession de Jean-Louis Borloo à l'UDI sera l'élection du président du rassemblement centriste, à l'automne, pour laquelle trois députés, Yves Jego, Hervé Morin et Jean-Christophe Fromantin sont déjà candidats. Laurent Hénart va-t-il se mettre sur les rangs?

Pourvu qu'une femme ne vienne pas troubler tout cela. Je le redis l'objectif de ce conglomérat de partis restant que ses sensibilités politiques dispersées parviennent à bâtir ensemble une nouvelle force centrale de la vie politique qui soit capable de rassembler largement et prête à gouverner. Je ne vois vraiment pas en quoi le rappeler serait de mon côté noyer le poisson. Mais c'est sûr tonton n'aime pas que l'on cite Gildas Lecoq qui n'y est pour rien. C'est Lafon le patron val de marnais.

Gérard a écrit:

Parti radical: Rama Yade conteste sa défaite
--
Plusieurs articles de presse, notamment du Canard Enchainé, ont fait état ces dernières semaines de fichiers d'adhérents gonflés à l'approche de l'élection.

Dans le règlement du Parti radical pour l’élection de son Président,
http://www.partiradical.net/images/stories/re2014.pdf
on lit : « La liste des électeurs est arrêtée un mois avant le premier tour de scrutin. »
C’est léger comme filtre : pour limiter les inscrits ‘opportunistes’ de dernière minute mieux vaut prévoir une ancienneté minimale plus longue, 6 mois par exemple, en tout cas au moins 3 mois. Et cela laisse ainsi plus de temps pour vérifier la liste.

Mais l’entrisme est une menace sérieuse pour les partis comme pour des associations d’ailleurs. Un parti ne peut fermer la porte aux nouveaux. C’est surtout un nombre suffisant d’inscrits ‘sincères’ qui peut limiter le risque de fausser l’élection du fait d'un contingent d’inscriptions contestables. Exemple le PS : la primaire de 2011 fut considérée comme une réussite, alors que l’élection Aubry vs Royal de 2008 (par les adhérents) avait été une foire d’empoigne.

Moralité possible : pour éviter les élections faussée, inscrivez-vous en nombre à votre parti préféré – s’il existe

En nombre, c'est un peu l'idée en effet. Mais voilà les volontaires à s'engager dans un parti ne sont pas tant légions que cela. On assiste à une déstructuration des appareils politiques et syndicalistes Gérard a raison de le signaler.

Ce désamour des individus pour les organisations rejoint les clichés bien connus de l'individualisme des Français, de leur indisciplinarité chronique, mais dans le même temps on parle de bandes de jeunes, de communautarismes, de la vitalité du monde associatif avec plus de 500 associations à Fontenay.
Je citerai évidemment celle du Plateau, qui depuis des années compte 200 adhérents à jour de leur cotisation.
L'attente du messie politique ou économiste est dangereuse à mon avis.