Pour une rééducation des députés - La Révolution culturelle est désormais en marche

Les pensées du Grand Timonier se répandent dans notre pays et l'on s'achemine vers une rééducation des députés....  

La Révolution culturelle est donc désormais en marche même si 10 jours ou même trois semaines me paraissent bien peu pour découvrir la vraie vie d'une entreprise....

6Medias a écrit:

6Medias 16-07-2014 - 19:50
Des stages en entreprise pour les députés ?

Vingt-trois députés UMP et UDI veulent obliger leurs collègues à effectuer un stage en entreprise. A cette fin, la semaine dernière, ils ont déposé une proposition de résolution.

D'emblée, le constat de la proposition est sévère : sur 577 députés, 17 seraient recensés comme "chefs d'entreprise industrielle". Et 10% seulement auraient une expérience sérieuse en entreprise. Or, "la première mission du législateur doit être de protéger et développer l'économie de production, celle qui crée du pouvoir d'achat, du travail et donc des emplois en France", estime le député du Maine-et-Loire Jean-Charles Taugourdeau sur le site d'Angers !nfo.

"Dans un pays où les citoyens regardent avec méfiance les chefs d'entreprise, il est essentiel que l'institution de la République, qu'est l'Assemblée nationale, permette d'améliorer la perception et la compréhension du monde de l'entreprise. Et cette meilleure perception et cette meilleure compréhension du monde de l'entreprise doit commencer par la connaissance que les députés ont de l'entreprise", est-il écrit dans la proposition de résolution visant à modifier le Règlement de l'Assemblée nationale déposée par Jean-Charles Taugourdeau, Olivier Dassault, Bernard Brochand, Franck Riester, Catherine Vautrin ou encore Lionel Tardy, tous ayant ou ayant eu une activité dans une entreprise en parallèle de leur mandat.



Dix jours, voire trois semaines

Ainsi, ces députés réclament la réalisation d'un stage en entreprise de "dix jours minimum". Il devra être accompli "en début de mandat". Le stage terminé, une attestation de l'entreprise sera "remise au Président de l'Assemblée nationale". Il sera obligatoire et pourra être sanctionné le cas échéant d'une censure simple (suppression pendant un mois de la moitié de son indemnité de parlementaire).

Jean-Charles Taugourdeau, qui a dit au Lab avoir "froid dans le dos" lorsqu'il entend les députés parler des chefs d'entreprise, souhaite dans l'idéal une immersion de trois semaines : "une semaine chez un artisan, la suivante dans une PME et la dernière dans une grande entreprise". Si aucun élu de gauche ne fait partie des vingt-trois qui ont déposé cette proposition, le député UMP a certifié au site d'Europe 1 que certains d'entre eux la soutiendraient. (Djimmy Chatelain/6Médias)

Source: http://actu.orange.fr/politique/des-stages-en-entreprise-pour-les-deputes-magic_CNT00000038s0u.html

Comme pour la gym à l'école il va y avoir des dispenses médicales... Connaitre une entreprise de l'intérieur serait pour certains contraire à leur religion et pourrait bousculer les dogmes en vigueur.

Dix jours si on enlève le week end ce serait une immersion courte.
A peine un bain de pieds d'autant qu'ils ne seront chargés de balayer l'atelier...

Les élèves de troisième ont 1 semaine pour découvrir la vie en entreprise, pour les députés je pencherais pour 1 mois mini, juste le temps de découvrir l' entreprise du bas au haut de l' échelle.

On ne parle que de 23 députes et et vous parlez de révolutions! Et les autres deputes deja partis en vacances ... !?!?!?

mamiea 1 mois, oui, mais par an, sans que ce soit le député qui choisisse son entreprise de stage ni le service où il sera affecté. hors session parlementaire, comme pour les lycéens ou les étudiants qui font leur stage hors session scolaire ou universitaire.

Si les partis politiques présentaient d'avantage de candidats issus de l'entreprise il n'y aurait pas lieu de faire faire des stages bidons à nos chers députés.

Dans la vraie vie il n'y a pas pléthore de candidats venant du privé même à droite. Une anomalie réelle.

Lorsqu'il perd les élections suivantes,
. Un député fonctionnaire retrouve son emploi.
. Un député salarié du privé retourne à Pole emploi.
Pas la peine de chercher plus loin la disproportion des vocations.
On pourrait traiter l'anomalie avec un statut (de l'élu et de reconversion) qui couterait nettement moins que le régime spécial de retraite des parlementaires, à supprimer (le régime spécial)

L'idée d'une nécessaire rééducation de certains intellectuels semble progresser....

Après des UMP et UDI voulant obliger leurs collègues à effectuer un stage en entreprise, c'est maintenant au tour du .président de l'Assemblée de vouloir envoyer les énarques en stage en banlieue ou aux champs...



"Afin qu'ils côtoient "la vraie vie", Claude Bartolone propose d'envoyer les énarques en stage dans des banlieues ou des zones rurales en difficulté."

AFP a écrit:

AFP 12-04-2015 - 20:51
Bartolone veut envoyer les énarques en stage dans les banlieues

Afin qu'ils côtoient "la vraie vie", Claude Bartolone propose d'envoyer les énarques en stage dans des banlieues ou des zones rurales en difficulté.

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a proposé ce dimanche 12 avril d'envoyer les énarques effectuer des stages dans des banlieues ou zones rurales en difficulté pour qu'ils connaissent "la vraie vie".

Cette proposition figure dans le rapport que François Hollande lui a demandé sur "l'engagement citoyen" et qu'il remettra au chef de l'État mercredi matin, a indiqué Claude Bartolone lors de l'émission C' Politique sur "France 5".

"Si on n'habitue pas nos élites à connaitre la vraie vie des vrais gens, y compris dans les zones rurales en difficulté, y compris dans les quartiers de la politique de la ville, ils produiront la même politique", a-t-il justifié. "Que ce soit sur la fracture territoriale, sur la fracture sociale, sur l'ambition écologique, si on ne change pas la formation de nos élites, ils reproduiront la même politique", a-t-il insisté.

Claude Bartolone a aussi confirmé qu'une autre des "pistes" proposées sera de comptabiliser dans les points de retraite la participation à une association. "Ce que je veux proposer au président de la République, c'est qu'après avoir mis sur la table toutes ces mesures, l'Assemblée nationale puisse continuer ce travail", a-t-il indiqué.

Source: http://actu.orange.fr/france/bartolone-veut-envoyer-les-enarques-en-stage-dans-les-banlieues-afp-s_CNT0000008Zami.html

A voir aussi le blog de Michèle Delauney qui fut ministre délégué dans gouvernement Ayrault: http://www.michele-delaunay.net/delaunay/blog/le-tunnel-ou-comment-faire-carriere-sans-mettre-un-pied-dans-la-vraie-vie

Lors de mon activité professionnelle commencée sous De Gaulle et achevée sous Chirac j'ai fait une constatation régulièrement vérifiée concernant les élus, les élus énarques sont les plus redoutables, les énarque ou même les "technocrates" de moins haute volée sans distinction d'appartenance politique :

Il se ressemblent, ont le même vocabulaire souvent creux, ont fait les mêmes études (pour les uns sérieuses, pour les autres bidon) ont le même cursus professionnel, fréquentent les mêmes milieux et sont interchangeables.

On les retrouve dans les mêmes sphères de pouvoir parallèle... obséquieux avec les puissants et méprisants avec la piétaille.

Le niveau du désagrément de l'obligation de les fréquenter est directement proportionnel à leur envie de s'élever socialement ou politiquement.
Ils sont autoritaires mais se défilent lorsque leur responsabilité peut être engagée.
La politique du "fusible" leur sert de règle de vie, avec eux vous marchez en permanence au dessus du vide sur des planches pourries.


L'immobilisme est en marche, c'est ce qui est le moins risqué.
Le "sauve qui peut" en point de mire et la prévoyance de la "roue de secours"  érigés en mode de commandement.

Voila pourquoi avec de telles "élites" la France est au top !

Il y a aussi des énarques normaliens qui restent droits dans leurs bottes. Et les doubles diplômés sortis de l'IEP de Paris. L'un des deux, le meilleur d'entre eux aurait dit Chirac, ou le moins veau parmi les veaux aurait dit de Gaulle, finira à leurs places.

Droits dans les bottes énarque normalien ou politicien avec les années... ça n'existe pas ! (si on a un peu de mémoire)

les vrais "droits dans les bottes" ne font pas long feu en politique...

Juppé et Le Maire n'existent pas

Revoir le discours de Juppé des années 90 sur l'immigration... et son action actuelle.

https://www.youtube.com/watch?v=7J8rz1umPZ4&feature=player_embedded#t=26

Pour LEMAIRE il a écrit il y a quelques années un livre sur les "hommes d'état", à voir comme il maltraite ceux qu'il qualifiait ainsi il y a une dizaine d'années on constate l'évolution de l'auteur supposé "droit dans ses bottes" lorsque l'ambition personnelle se révèle. Les bottes se tortillent !

J'attendais avec gourmandise l'intervention du donneur de leçons et même la mention des deux noms cités... j'admets ne pas avoir de grand mérite a avoir deviné la suite tout en ayant quelque malice à tendre le piège.
Mais c'est si bon...
Une fois de plus vlan sur la courge !

Incorrigible !
ça devient habituel !

Vive l'énarchie. Piège à c... Excellent.
Un des derniers piégés http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Florian_Philippot

a.nonymous a écrit:

Après des UMP et UDI voulant obliger leurs collègues à effectuer un stage en entreprise, c'est maintenant au tour du .président de l'Assemblée de vouloir envoyer les énarques en stage en banlieue ou aux champs...

Il n’y a pas que les énarques…

Les architectes et urbanistes, par exemple, devraient venir se loger dans les banlieues qu’ils (ré)aménagent ou (re)construisent, un temps suffisant pour pouvoir évaluer leur oeuvre personnellement. En plus, j’ai été assez effaré d’apprendre, lors d’un séminaire, que les concepteurs/'constructeurs' des banlieues des années 50 et suivantes, dans l’Est parisien et ailleurs, ne se déplaçaient même pas sur le terrain avant ou pendant les travaux ! Tout était conçu sur plan. Parfait pour des cages à lapin, mais pour construire une ville ....

De même, je ne trouve toujours pas normal que des élus locaux n’habitent pas ou plus, pendant leur mandat, dans la ville ou le département où ils se sont présentés, particulièrement s'ils ont un pouvoir exécutif. Un élu local, ça garde son domicile et sa résidence en local ou ça démissionne, aurait pu dire Che (quoique.. élu de Belfort logé à Paris, non ?).

Un élu local ça peut vivre dans sa ville dans un logement social sous occupé sans payer de sur loyer...

Mais dans un logement social "nomenklatura" bien habité, pas dans le logement social ou les voisins jettent les ordures par la fenêtre.

tonton christobal a écrit:

Un élu local ça peut vivre dans sa ville dans un logement social sous occupé sans payer de sur loyer...

Mais dans un logement social "nomenklatura" bien habité, pas dans le logement social ou les voisins jettent les ordures par la fenêtre.

C'est exact, et peut l'être aussi pour les élus qui logent dans une autre ville. L'abus de logement social est un problème digne de considération (le problème, pas l'abus) en soi.

Tout pouvoir est porté à en abuser, et nécessite des contre-pouvoirs. Un des fondements du principe de séparation des pouvoirs (Montesquieu) n'est-ce pas ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Séparation_des_pouvoirs

Aux trois pouvoirs classiques (exécutif, législatif, judiciaire) a été ajouté comme quatrième pouvoir, la presse et les médias professionnels. Le cinquième pouvoir pourrait être celui des sites et medias citoyens, mais il y a plusieurs candidats ... Pluralisme. On vote quand ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quatrième_pouvoir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinquième_pouvoir

Citation :

Une députée LREM ignore le montant du SMIC et provoque la colère des "gilets jaunes"

Orange avec AFP, publié le lundi 03 décembre 2018 à 16h45

La députée LREM Elise Fajgeles s'est attirée les foudres des "gilets jaunes" en confessant qu'elle ignorait le montant du SMIC.

Invitée ce lundi matin sur Cnews, l'ex-avocate Elise Fajgeles a provoqué la colère de deux "gilets jaunes" présents sur le plateau, après avoir avoué ne pas connaître le montant du salaire minimum horaire.

L'élue de la majorité n'a pas su répondre. Confuse, elle a admis : "Vous me faites une colle, en effet je ne connais pas." Scandalisés, les "gilets jaunes" lui ont alors rétorqué : "Vous vous rendez compte ? Et après, vous dites que vous êtes représentatif du peuple." L'ex-avocate a alors tenté de se rattraper : "Je sais que c'est difficile de vivre avec ça...".

En colère, l'un des "gilets jaunes" a préféré quitter le plateau, avant de lâcher, dépité : "C'est hallucinant. On devrait vous faire passer un CAP pour devenir député". Le Smic, le salaire minimum en-dessous duquel aucun salarié ne peut être payé, est légèrement revalorisé tous les ans. En 2018, il était de 1.184,93 euros net mensuels. Selon les chiffres du gouvernement, en janvier 2017, 1,65 million de salariés soit 10,6% de la population active, touchaient le Smic.

https://actu.orange.fr/politique/une-deputee-lrem-ignore-le-montant-du-smic-et-provoque-la-colere-des-gilets-jaunes-magic-CNT000001aE5aX.html