Le fils d’une figure du grand banditisme écroué

"Les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui après la découverte de son camion-plateau, immatriculé en Pologne, stationné dans une rue de Fontenay-sous-Bois."

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Fontenay : le fils d’une figure du grand banditisme écroué
Stéphane Sellami | 14 Avril 2015, 19h12 | MAJ : 14 Avril 2015, 19h12

Le fils d’une « figure » du célèbre gang de braqueurs de la Banlieue sud (BS) vient de tomber dans les filets de la police judiciaire. Cyrille Segovia, un Fontenaysien de 40 ans, fils de Michel, - compère de hold-up des Michel Lepage, Daniel Cheval, Daniel Chemith ou bien encore Pierre Dieudonné au milieu des années 1970-1980 —, a été interpellé fin mars à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines), épaulés par leurs collègues de la PJ départementale.

Surpris au volant d’un véhicule à plateau de marque Volkswagen, le fils de celui qui était surnommé Poukite, n’a rien pu faire pour échapper aux policiers. Dans une cache aménagée à l’intérieur de son véhicule, les enquêteurs ont mis la main sur près de 200 kg de résine de cannabis.

Mis en examen, Cyrille Segovia, déjà connu pour des affaires de braquages, a été placé en détention provisoire. La drogue découverte en sa possession était destinée à plusieurs cités sensibles du Val-de-Marne.

Les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui après la découverte de son camion-plateau, immatriculé en Pologne, stationné dans une rue de Fontenay-sous-Bois.

« Les investigations ont permis d’apprendre que ce camion pouvait servir à une équipe de trafiquants de drogue afin d’acheminer de la résine de cannabis depuis l’Espagne jusqu’en région parisienne, indique une source proche de l’affaire. Plusieurs surveillances ont été effectuées qui ont confirmé les soupçons quant à l’utilisation de ce camion ».

Selon nos informations, Cyrille Segovia aurait joué le « simple » rôle de chauffeur.

Le même homme avait déjà été arrêté à l’été 2009 après le braquage d’un commerce de proximité en banlieue parisienne. Son père, Michel, lui, avait été froidement abattu, le 17 novembre 1998, dans son pavillon d’Athis-Mons (Essonne). Ce jour-là, Poukite, âgé de 48 ans, avait été surpris par un inconnu qui venait de sonner à la porte de son domicile. La victime avait été criblée de balles de calibre 9 mm. « Son fils, Cyrille, est fort connu des services de police depuis plusieurs années, surtout pour des affaires de vols à main armée, poursuit la même source. Le meurtrier de Michel Segovia n’a jamais été identifié. »

Source: http://www.leparisien.fr/fontenay-sous-bois-94120/fontenay-le-fils-d-une-figure-du-grand-banditisme-ecroue-14-04-2015-4692287.php

Citation :

Fontenay : le fils d’une figure du grand banditisme écroué
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Les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui après la découverte de son camion-plateau, immatriculé en Pologne, stationné dans une rue de Fontenay-sous-Bois.
« Les investigations ont permis d’apprendre que ce camion pouvait servir à une équipe de trafiquants de drogue afin d’acheminer de la résine de cannabis depuis l’Espagne jusqu’en région parisienne, indique une source proche de l’affaire. »

Pologne, France, Espagne sont citées : illustrations de la dimension européenne des réseaux, et donc de la nécessité d'améliorer toujours plus les coopérations policière et judiciaire en matière pénale, à l'échelle de l'Union européenne.
Elles existent. Mais, en matière financière, par exemple, des procureurs de plusieurs pays ont déjà déploré des freins et retards excessifs dans l'entraide judiciaire. Et l'aspect financier, c'est le nerf à atteindre pour les affaires pénales en général, qu'elles soient économiques, politiques, de trafics ou autres.
La question, dont je n'ai pas la réponse, est : peut-on optimiser en gardant séparés et nationaux l'intégralité des pouvoirs régaliens policiers et judiciaires, ou faut-il / vaut-il mieux une organisation supranationale européenne (pays à préciser, mais entre qui la confiance règne) pour : les trafics internationaux, le terrorisme, les fraudes fiscales internationales, ...

On ne peut pas tout faire : il faut traiter les priorités !
Les chasses d'eau, la couleur des phares, le lait du fromage qui pue, le cahier des charges des burons où se fabrique le fromage de montagne...

L'harmonisation des systèmes judiciaires, le fonctionnement de l'usine à gaz en panne Europol, l'harmonisation des codes du travail, de procédure pénale, des impôts, du contrôle de nos frontières, de la politique à l'égard des étrangers en situation irrégulière... ça viendra plus tard.

On se fait remonter les bretelles à cause des roms ce n'est pas le moment de se faire remarquer...

Curieusement il semblerait que de plus en plus de gens vomissent les institutions européennes... on se demande pourquoi.