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 Agro biologie quelles alternatives

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mamiea
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tonton christobal
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MessageSujet: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyVen 04 Sep 2015, 20:57

Pour ouvrir ce sujet ce lien

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/08/27/culture-entretien-jocelyne-porcher-sur-les-cochons-l-industrie-porcine-use-et-abuse-des-animaux-sans-rien-leur-offrir-en-contrepartie-l-elevage-a-ete-remplace-par-un-systeme_4738522_3244.html#HPGCtVQk4u46XbYK.99

Aujourd’hui, 95 % de la viande de porc consommée en France vient, non pas de fermes, mais de grandes structures industrielles qui sont en crise, comme vient de le montrer le conflit des éleveurs. Jocelyne Porcher, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), analyse cette nouvelle donne. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur l’élevage : Vivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIe siècle (La Découverte, 2011), ­Cochons d’or. L’industrie porcine en questions (Quae, 2010), Une vie de cochon (La Découverte, 2008, avec Christine Tribondeau).

Les grandes porcheries industrielles qui ont rationalisé la production du cochon ont aujourd’hui pris le pas sur l’élevage dit « traditionnel ». Comment cette mutation s’est-elle opérée  ?

Aujourd’hui, en France et dans la plupart des pays européens, ce qui domine, ce n’est plus l’élevage à proprement parler mais un système industriel qui organise la production animale. Le processus a commencé au milieu du XIXe siècle, avec la naissance de la zootechnie, cette discipline qui fait appel à la biologie, à l’économie et à l’art vétérinaire afin d’augmenter les rendements. A l’époque, elle définit un corpus conceptuel qui permet aux scientifiques et aux industriels de s’approprier légitimement les ressources que représentent la nature et les animaux : elle intègre l’élevage dans le processus d’industrialisation de la société. « C’est la première fois qu’il est question, à l’égard du bétail, des profits que son exploitation peut donner », écrit à l’époque le vétérinaire André Sanson (1826-1902), professeur à l’Institut national agronomique de Paris.

Lire aussi : La viande heureuse

Davantage qu’un corpus scientifique, la zootechnie diffuse de fait un corpus idéologique qui constitue une véritable rupture épistémologique dans les rapports entre les hommes et les animaux. Pour Emile Baudement (1816-1863), qui occupe la première chaire de zootechnie de l’Institut national agronomique de Versailles de 1849 à 1862, les animaux ne sont plus des êtres vivants mais des « machines au même titre que les locomotives de nos chemins de fer, les appareils de nos usines où l’on distille, où l’on fabrique du sucre, de la fécule, où l’on tisse, où l’on moud, où l’on transforme une matière quelconque ».

Quelles conséquences ce mouvement ­a-t-il sur l’élevage  ?

La zootechnie bouleverse complètement le système de pensée des paysans. Au nom de la science, elle modifie le statut des animaux et insiste sur le fait que l’affectivité, les traditions, les relations avec les bêtes entrent en contradiction avec les principes de rentabilité et de profit. Cette conception traverse la première moitié du XXe siècle et s’amplifie, après la seconde guerre mondiale, avec le mouvement des « modernisateurs » qui, eux aussi, ont une foi inébranlable dans le progrès scientifique.

A quoi les grandes porcheries indus­trielles d’aujourd’hui ressemblent-elles  ?

Alors que les pratiques d’élevage varient beaucoup d’un pays à l’autre, le système de production industriel est identique dans tous les pays développés : en France, en Italie, au Québec, en Chine ou en Roumanie, il s’agit de sites comprenant de grands bâtiments avec 500,  1 000, 3 000, 5 000 truies ou bien davantage, où l’on retrouve quasiment les mêmes types génétiques de truies et de porcelets. Pour augmenter les profits, la concentration est extrême : les truies sont encagées, les porcs entassés. Les animaux ne sortent jamais de leur box obscur. Ils vivent non pas dans la paille – il faudrait la changer, ce qui supposerait une perte de temps, et donc de rentabilité – mais sur des caillebotis inconfortables en béton qui laissent passer leurs déjections dans la fosse à lisier.

Quels sont les principes qui gouvernent ce système de production  ?

Ce qui compte, dans ce système de production, c’est d’augmenter la marge par kilo produit. Les truies sont donc sommées de produire le plus vite possible le plus de porcelets possibles. Grâce à la génétique, mais aussi grâce au raccourcissement des cycles de production, par exemple des délais entre le sevrage et la réinsémination, les truies, qui avaient en moyenne 16 porcelets par an en 1970, en ont aujourd’hui 31. La moyenne est de 15 à 18 porcelets par portée, mais j’ai vu, dans certaines exploitations, des portées de 20, voire 25 porcelets, alors qu’elles n’ont que 14 ou 16 tétines : il faut donc confier les porcelets à d’autres truies et tuer les plus chétifs. Jusqu’à récemment, les salariés appliquaient la « cloisonthérapie » : ils balançaient les porcelets contre les murs.

Lire aussi : « J’en ai marre de tes cochons ! »

Aujourd’hui, les exploitations sont tellement grandes et le nombre d’animaux improductifs ou malades tellement élevé que la filière porcine industrielle a développé des outils d’abattage in situ : des équipements pour électrocuter les porcs et des boîtes pour gazer les porcelets au CO2, ainsi que des outils d’électrocution pour les truies qui ne sont plus assez productives, car elles ont des problèmes d’aplomb, par exemple – elles ne sont pas acceptées par l’abattoir.

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/08/27/534x0/4738521_6_f0a5_jocelyne-porcher-sociologue-a-l-institut_5241c7bced6c11d5978326be046fd649.jpg

Jocelyne Porcher, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Jocelyne Porcher, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). D.R.
Comment les salariés vivent-ils cette ­manière de traiter les animaux  ?

Ce système mortifère efface l’existence même des animaux. Les animaux improductifs, les «  non-valeurs  », comme disent les techniciens, sont des productions imparfaites qu’il faut jeter, comme on met au rebut les pièces mal usinées d’un site d’assemblage d’automobiles. Les hommes et les femmes, notamment les salariés, qui travaillent dans ces exploitations ont, pour beaucoup, conscience que ce travail est contraire à leur morale, leur éthique personnelle : ils vivent, du matin au soir, une extrême violence contre les animaux. Ce ne sont pas des coups, ce n’est pas une violence ouverte comme c’était encore le cas il y a une quinzaine d’années, c’est une violence policée, caractérisée par une organisation du travail sans pitié. En tant que sociologue, j’ai mené des entretiens avec des salariés qui se sont terminés dans les larmes.

Pour mettre au jour, comprendre et analyser cette souffrance, je me suis appuyée sur la théorie de la psychodynamique du travail développée par le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours et son équipe. Chacun construit, bien sûr, des défenses contre la souffrance au travail, mais ces défenses ont l’immense inconvénient d’arrêter la pensée. Le sens du travail, la relation aux animaux, tout ce qui est du ressort de la vie, tout ce qui est de l’ordre de la subjectivité, de l’intersubjectivité, de l’affectivité, est gommé au profit d’un rapport uniquement technique, instrumental au travail.

Quelles sont les pratiques de l’élevage ­traditionnel  ?

Né au néolithique, l’élevage est un rapport de travail avec les animaux qui a créé, entre les hommes et les bêtes, des relations affectives articulées autour du travail. Il ne s’agit pas de s’approprier les moutons pour prendre leur laine, les vaches pour prendre leur lait, les chevaux pour en faire des montures : il s’agit de vivre ensemble, de produire ­ensemble et d’en tirer un bénéfice commun. Il faut donc construire dans la durée un lien autour du triptyque défini par l’anthropologue Marcel Mauss dans son Essai sur le don [1923-1924] : donner, recevoir, rendre.

Les éleveurs travaillent avec les animaux mais ils savent qu’au bout de ce travail, à plus ou moins long terme, ils vont les tuer. La mort des animaux est l’aboutissement du travail bien qu’elle n’en soit aucunement le but. Ils ont donc une dette envers eux et cette dette, ils s’en acquittent en leur ­offrant une bonne existence : c’est la moindre des choses puisqu’ils vont leur prendre la chose la plus précieuse qui soit, c’est-à-dire leur vie.

Après Fukushima, certains éleveurs ont mis leur santé et même leur vie en danger pour nourrir leurs animaux dans les zones contaminées
Les éleveurs ont pleinement conscience de cette terrible dette morale : quand je faisais mes enquêtes, beaucoup me disaient que les êtres humains, dans les pays industrialisés, n’étaient pas à la hauteur des animaux. Quelle exigence dans le travail, en effet, pour parvenir à être à la hauteur d’un animal qui vous offre sa vie ! L’élevage a une dimension éthique très importante : après l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima, certains éleveurs ont mis leur santé et même leur vie en danger pour nourrir leurs animaux dans les zones contaminées.

Cette dette envers l’animal et le troupeau crée un lien entre l’éleveur et les bêtes : si on rompt le cycle du don et de la dette, on rompt le lien. C’est cela qui est tragique dans le système industriel : comme il nie l’existence des animaux, il nie toute forme de don et de dette. Il use et abuse des animaux sans rien leur offrir en contrepartie.

Vous êtes très critique envers les végétariens, mais aussi les «  vegans  », ces gens qui ne consomment aucun produit venant du monde animal – la viande, le cuir, les œufs, la fourrure ou la laine. Pourquoi  ?

Les végétariens critiquent l’alimentation carnée mais ils dépendent de l’élevage : pour qu’ils puissent consommer des œufs, du lait ou des fromages, il faut bien que d’autres mangent la viande qu’ils ne mangent pas… Les vegans, eux, affirment s’opposer à l’exploitation des animaux mais ils passent à côté de ce système de dette et de don : ils se débarrassent du débat moral en « libérant » les animaux, c’est-à-dire en annulant purement et simplement notre dette, et donc en abolissant du même coup toute relation avec les animaux domestiques. Il vaut mieux, au contraire, rembourser la dette que nous avons envers les animaux en perpétuant ce rapport de don qui caractérise l’élevage et les relations de domestication.

Face à l’industrialisation de l’élevage, que préconisez-vous ?

Je ne souhaite pas du tout qu’on revienne à l’élevage d’antan. Ma proposition est que l’on réinvente, collectivement, un élevage respectueux de cette relation de don et de dette entre les hommes et les animaux. Ce sera difficile : l’arrivée des biotechnologies, de la robotique, des multinationales et des fonds d’investissement dans les problématiques alimentaires crée évidemment un rapport de force très défavorable. Les start-up qui proposent des alternatives à l’alimentation carnée – la viande in vitro ou le poulet sans poulet – visent à rendre l’élevage obsolète et à prendre directement en main la production alimentaire.

C’est un point de rupture anthropologique dont on ne mesure pas encore les conséquences. On a remplacé jadis la force de travail des animaux par des machines et l’on se prépare aujourd’hui à supprimer les produits animaux grâce aux biotechnologies : cette évolution signerait la fin de nos relations de travail avec les animaux – et donc la fin d’un compagnonnage multimillénaire.

Anne Chemin (Propos recueillis par)
Journaliste au supplément Culture-Idées
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyVen 04 Sep 2015, 21:23

Les socialistes avec leurs initiatives loufoques vont bien réussir à faire couler les boites françaises paralysées par la fiscalité, le prix de revient de la main d'œuvre et les normes nationales... nous avons les notres bien à nous car les règles européennes ne suffisent pas !

Nous aurons la charcuterie italienne, espagnole, corse (qui sera indépendante) le bœuf argentin, le mouton de N-Z, le goret teuton ou polonais... (encore que sous peu le goret et la charcuterie seront interdits)

On creusera un peu plus le déficit mais ils inventerons des taxes pour compenser...

La viande française qui ne correspond pas aux normes nationales est interdite à la vente mais celle que nous importons et que nous consommons n'y est pas soumise... ils sont forts les écolos !



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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyVen 04 Sep 2015, 21:24

Libellule a écrit:
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Aujourd’hui, en France et dans la plupart des pays européens, ce qui domine, ce n’est plus l’élevage à proprement parler mais un système industriel qui organise la production animale.
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Alors que les pratiques d’élevage varient beaucoup d’un pays à l’autre, le système de production industriel est identique dans tous les pays développés : en France, en Italie, au Québec, en Chine ou en Roumanie, il s’agit de sites comprenant de grands bâtiments avec 500,  1 000, 3 000, 5 000 truies ou bien davantage, où l’on retrouve quasiment les mêmes types génétiques de truies et de porcelets. Pour augmenter les profits, la concentration est extrême : les truies sont encagées, les porcs entassés. Les animaux ne sortent jamais de leur box obscur.
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En admettant que la France mène une politique volontariste pour améliorer le sort des animaux d'élevage, que va-t-il se passer dès lors que notre pays appartient à une Union basée sur le libre échange qui s'est faite sans harmonisation ?

Il ne faut pas rêver, sans protectionnisme la grande distribution et les les grands groupes agro-alimentaires continueront à se fournir au meilleur prix auprès des producteurs roumains, polonais, allemands, .... Le circuit de la viande de cheval qui a fini en ravioli est un bon exemple...
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyVen 04 Sep 2015, 21:32

N'oublions pas que les consommateurs dont les revenus sont limités ne sont pas toujours disposés à payer un surcout pour un produit français dont rien ne prouve qu'il sera meilleur que celui moins cher en provenance de l'étranger.

La preuve :
le PS qui veut que l'on consomme français devient, pour monter son barnum annuel, client d'une boite étrangère low cost.
Le ridicule ne tue pas sinon il y aurait des places libres dans le staff du parti !
Comment ses élus ne comprennent ils pas que les acheteurs dont on pompe les revenus à grands coups d'impôts et de taxes aillent au moins cher... lorsqu'ils le peuvent.
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyDim 06 Sep 2015, 08:41

Deux modes d'élevage se côtoient l' intensif et l' extensif ; c' est aujourd'hui le premier qui a imposé sa loi. Il a dans u cyclops n premier temps permis l' accès en masse à des produits alimentaire avant d'être source d'un sur production qui asphyxie tout.

Alors que les pays en développement souffrent de la faim, les pays développés profitent d’une surconsommation et d’un gaspillage qui accroissent les inégalités. Ainsi, sur 4500 kcal produites par jour et par habitant, 600 sont perdues à la récolte ou juste après (chiffre encore plus important dans les pays en développement pour des raisons techniques). 42% de cette production est destinée aux animaux. Cependant, 1700 kcal ne permettent d’obtenir que 500 kcal d’origine animale. Or la consommation de produits carnés n’a cessé d’augmenter dans les pays développés. Ensuite, au stade de la distribution et de la consommation finale, ce sont 800 kcal qui sont perdues ou gaspillées, souvent en raison de normes sanitaires drastiques destinées à éviter toute prise de responsabilité aux firmes de l’agro-alimentaire. En fin de compte, il ne reste plus que 2000 kcal pour la consommation humaine.
Il va sans dire que la surconsommation en vient à poser des problèmes sanitaires dans les pays développés, notamment en ce qui concerne l’obésité, le cholestérol et le diabète. Aux États-Unis, 65% de la population est en surpoids et 30% atteinte d’obésité . Ces chiffres sont en France respectivement de 37,5% et 9,4%, ce qui paraît un résultat plutôt faible par rapport aux pays de l’OCDE.
On voit donc des inégalités se creuser entre des pays en développement qui peinent à assurer la sécurité alimentaire de leur population et d’autre part, des pays développés pour lesquels la nourriture ne pose généralement pas de problème si ce n’est des problèmes sanitaires liés à la surconsommation ou à la malnutrition, combinées avec un manque d’activité physique dû à des modes de vie sédentaires.

Mamiea dit dans un autre sujet que la régulation nécessaire doit passer par une révision de nos normes de consommation qui doit précéder l'arrêt de la sur production. Je ne crois guère pour ma part à cette solution. Moins produire doit précéder au moins consommer. A+ pour de plus amples réflexions
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mamiea

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyDim 06 Sep 2015, 11:44

@Libellule :
Il serait peut-être bon de se rappeler quelques éléments par exemple qui promulgue les règles encadrant l' agriculture ? L' ETAT.
Qui distribue des primes pour augmenter (ou diminuer) la production de tel ou tel produit : l' ETAT.
Met-on un fusil dans le dos du consommateur pour qu' il mange plus de viande? NON.
Qui achète cette même viande (et autres produits) que l' on retrouve dans les poubelles?

Il y a une règle très simple dans le commerce : l' offre se cale sur la demande et non le contraire.
Citation :
Moins produire doit précéder au moins consommer
C' est bien là un mauvais calcul et surtout, encore une fois, un refus d' assumer ses responsabilités en désignant l' autre comme responsable.
Par exemple si sur un linéaire il y a des yaourts au camembert, êtes vous obligé de les acheter? Et si ces yaourt reste sur le linéaire le gérant en reprendra-t-il et par extension le fabricant continuera-t-il de les produire? Bien sûr que non.
Il serai aussi important de ne pas oublier que certaines filières ont été développées et encouragées pour l' export (cochon, poulet...) jusqu' au moment où les importateurs s' en sont détournés.
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyDim 06 Sep 2015, 14:11

Produire en prenant en compte la régulation des marchés n' est pas une fonction régalienne de l'État certes, mais il fixe la nature des aides qu'' il consent qui elles mêmes peuvent provoquer de la production artificielle. Pour faire très très court, il faut produire pour toucher des subventions ...et donc on produit selon des quotas quitte à 1) jeter, 2) vendre à perte, 3) ne pas se poser les bonnes questions.
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mamiea

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyDim 06 Sep 2015, 16:28

Libellule a écrit:
Produire en prenant en compte la régulation des marchés n' est pas une fonction régalienne de l'État certes, mais il fixe la nature des aides qu'' il consent qui elles mêmes peuvent provoquer de la production artificielle. Pour faire très très court, il faut produire pour toucher des subventions ...et donc on produit selon des quotas quitte à 1) jeter, 2) vendre à perte, 3) ne pas se poser les bonnes questions.

Pour ce poser les bonnes questions voir ci dessous
http://agriculture.gouv.fr/alimentation/les-chiffres-du-gaspillage-alimentaire

Qui sont les gaspilleurs ?
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyDim 06 Sep 2015, 16:29

Oui cela en est une excellente.
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyDim 06 Sep 2015, 23:49

Libellule *** COPIANT Ségolène Marchal *** a écrit:
Alors que les pays en développement souffrent de la faim, les pays développés profitent d’une surconsommation et d’un gaspillage qui accroissent les inégalités. Ainsi, sur 4500 kcal produites par jour et par habitant, 600 sont perdues à la récolte ou juste après (chiffre encore plus important dans les pays en développement pour des raisons techniques). 42% de cette production est destinée aux animaux. Cependant, 1700 kcal ne permettent d’obtenir que 500 kcal d’origine animale. Or la consommation de produits carnés n’a cessé d’augmenter dans les pays développés. Ensuite, au stade de la distribution et de la consommation finale, ce sont 800 kcal qui sont perdues ou gaspillées, souvent en raison de normes sanitaires drastiques destinées à éviter toute prise de responsabilité aux firmes de l’agro-alimentaire. En fin de compte, il ne reste plus que 2000 kcal pour la consommation humaine.
Il va sans dire que la surconsommation en vient à poser des problèmes sanitaires dans les pays développés, notamment en ce qui concerne l’obésité, le cholestérol et le diabète. Aux États-Unis, 65% de la population est en surpoids et 30% atteinte d’obésité . Ces chiffres sont en France respectivement de 37,5% et 9,4%, ce qui paraît un résultat plutôt faible par rapport aux pays de l’OCDE.
On voit donc des inégalités se creuser entre des pays en développement qui peinent à assurer la sécurité alimentaire de leur population et d’autre part, des pays développés pour lesquels la nourriture ne pose généralement pas de problème si ce n’est des problèmes sanitaires liés à la surconsommation ou à la malnutrition, combinées avec un manque d’activité physique dû à des modes de vie sédentaires.



Ca ne vous gène pas de recopier un texte de Ségolène Marchal sans même la citer ? Je ne trouve pas ça très honnête intellectuellement...

http://www.environnement.ens.fr/ressources/resultats-des-ateliers/nourrir-le-monde/limites-actuelles/un-systeme-inegalitaire/article/entre-famine-et-surconsommation
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 00:05

Non. Un oubli. Merci d' avoir mis le lien qui donne accès à l' ensemble de son analyse.
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 00:21

Libellule a écrit:
Non. Un oubli. Merci d' avoir mis le lien qui donne accès à l' ensemble de son analyse.

Ce n'est hélas pas la première fois que vous nous gratifiez de copier-coller sans citer l'auteur original...
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Libellule

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 03:25

Vous etes là pour y remédier et ç' est très bien ainsi. C'Est en général lorsque j'écris de mon smartphone et non de mon ordi. Comme en ce moment par exemple.

Pour ne pas être revenu pour rien cet autre lien sans copier coller ni extrait
http://eelv.fr/2012/11/22/animaux-et-societe/
Un autre texte que j'approuve à 100% et qui a motivé l" ouverture de ce sujet.
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thierry

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 14:44

Nos productions sont en train de mourir sous le poids de la législation et des impôts;

Que nous dit EELV: continuons ainsi.

C'est vrai que Libellule et consorts de gauche ne risquent pas de voir leur emploi disparaitre sous la pression économique. D'ailleurs ça leur donne tout le temps de donner des leçons - on est pas tous bousculer par l'impératif de compétitivité.

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hilarian




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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 14:59

tout à fait en ligne avec Thierry, d'ailleurs le président hollande le reconnait, il n'aurait pas du supprimer la TVA sarko (mais que ne ferait t on pas pour être en haut du cocotier) qui aurait injecté 50 milliards dans l'économie française et ainsi contribuer baisser le prix des produits franco français et redonner de la compétivité à nos entreprises, mais voila faire aujourd hui un mea culpa c'est un peu tard, plus de 50% d'entre nous sont exonérés d IR, 10% de la population paie 70 % de cette IR, les retraités foutent le camp au Portugal, les jeunes diplômés se barrent, il restera bientôt que  les chômeurs , les immigrés et les socialos virés des conseils régionaux en décembre!!!!
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 15:12

thierry a écrit:
Nos productions sont en train de mourir sous le poids de la législation et des impôts;

Que nous dit EELV: continuons ainsi.

C'est vrai que Libellule et consorts de gauche ne risquent pas de voir leur emploi disparaitre sous la pression économique. D'ailleurs ça leur donne tout le temps de donner des leçons - on est pas tous bousculer par l'impératif de compétitivité.



La recette est connue et appliquée.


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tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes socialiste possible... On crève mais "socialistement" !

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matmut

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 17:03

Nos agriculteurs se plaignent de l'excès de normes. Pourtant la pollution du littoral breton par l'algue verte du fait du déversement des lisiers des porcheries et autres engrais azotés ne cesse d'augmenter depuis 1970, année ou le gouvernement a commencé à règlementé. 45 ans après ou en sommes nous, les algues vertes ont-elles disparues? Que nenni c'est même le contraire car les normes successives n'ont pas été appliquées du moins pas à la lettre car cela revient trop cher. Si l'on a cessé d' épendre le lisier sur les terrains agricoles l'on a pas retraité les lisiers des porcheries. Il est vrai que vue la petite tailles de nos porcheries bretonnes l'investissement par exploitation est important. Alors pourquoi ne pas regrouper les exploitations comme dans les pays nordiques et en Allemagne. Sous couvert de produire de la qualité, qu'il ne peuvent plus vendre, nos petits éleveurs préfèrent rester indépendants et continué de polluer leur propre littoral en réclamant moins de normes.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 17:06

matmut a écrit:
Nos agriculteurs se plaignent de l'excès de normes. Pourtant la pollution du littoral breton par l'algue verte du fait du déversement des lisiers des porcheries et autres engrais azotés ne cesse d'augmenter depuis 1970, année ou le gouvernement a commencé à règlementé. 45 ans après ou en sommes nous, les algues vertes ont-elles disparues? Que nenni c'est même le contraire car les normes successives n'ont pas été appliquées du moins pas à la lettre car cela revient trop cher. Si l'on a cessé d' épendre le lisier sur les terrains agricoles l'on a pas retraité les lisiers des porcheries. Il est vrai que vue la petite tailles de nos porcheries bretonnes l'investissement par exploitation est important. Alors pourquoi ne pas regrouper les exploitations comme dans les pays nordiques et en Allemagne. Sous couvert de produire de la qualité, qu'il ne peuvent plus vendre, nos petits éleveurs préfèrent rester indépendants et continué de polluer leur propre littoral en réclamant moins de normes.

et lorsque l'on fait la "ferme aux 1000 vaches" en France tout le monde est unanime pour la faire fermer...

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/la-ferme-des-mille-vaches-mise-en-demeure-de-reduire-son-cheptel_1696067.html

pendant ce temps là en Allemagne : http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/les-fermes-geantes-sont-devenues-la-norme-en-allemagne_894405.html

curieux n'est ce pas ?
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matmut

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 17:15

Citation :
et lorsque l'on fait la "ferme aux 1000 vaches" tout le monde est unanime pour la faire fermer...
Et oui on en est là et dans une dizaine d'année l'élevage français du moins ce qu'il en restera produira de la qualité pour Fauchon ou alors l'on en sera revenu au protectionnisme pour continuer de produire chez nous une viande que nous n'aurons pas les moyens d'acheter.
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyLun 07 Sep 2015, 18:42

En plus d'avoir (ou pas) les moyens d'acheter, il y a le fait que la part des dépenses alimentaires (dans le budget des ménages) est passée de 25% en 1960 à 15% en 2005. Et n'a pas du remonter depuis.
"Par ailleurs, depuis 1985, l’écart de la part du budget consacré à l’alimentation s’est beaucoup réduit chez les ménages les plus modestes et les plus aisés."
"Au sein de l’Union européenne, la part des dépenses en produits alimentaires est d’autant plus faible que le niveau de vie du pays est élevé."
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/budget-des-menages-la-part-de-l-alimentation-a-baisse-de-10-points-entre-1960-et-2005-17470.html

Plus que des prix trop hauts pour acheter, le problème viendrait alors d'un arbitrage en faveur d'autres dépenses que l'alimentation, même si la course aux prix alimentaires les plus bas est rarement synonyme de qualité. Il faudrait aussi justifier les marges des intermédiaires, la différence entre le prix au producteur et le prix au consommateur étant souvent impressionnante. L'avenir aux circuits courts ?
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mamiea

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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyMer 09 Sep 2015, 08:47

matmut a écrit:

Et oui on en est là et dans une dizaine d'année l'élevage français du moins ce qu'il en restera produira de la qualité pour Fauchon ou alors l'on en sera revenu au protectionnisme pour continuer de produire chez nous une viande que nous n'aurons pas les moyens d'acheter.
Ou bien il n' y aura plus de "petits éleveurs" et nous aurons des fermes à 1000 vaches ou plus avec des animaux en stabulation (qui ne verrons jamais l' herbe des prairies), ou pire plus d' élevage en France.
Cela ouvrira en grand l' arrivée des viandes américaines élevées au antibiotiques et anabolisants.
Manger de la viande de qualité n' est pas obligatoirement via Fauchon (qui n' est pas le mieux placé) mais par de petits industriels (de gros artisans soucieux de la qualité) et dont les prix ne sont pas exorbitants (un peu plus cher que le supermarché).
Si vous voulez des exemples j' en ai à votre disposition.
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyMer 09 Sep 2015, 11:34

Spring a écrit:
quid des livraisons de la viande quand on travaille?

les transporteurs ont bien compris le problème et ont créés des point relais dans lequel vous pouvez récupérer les colis en rentrant du travail.
Vous pouvez être averti de l' arrivée par sms.
Les produits étant en emballage réfrigérant, il n' y a pas de risque à le récupérer dans la journée (pas huit jours après).
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyMer 09 Sep 2015, 12:02

mamiea écrit:
Citation :
Manger de la viande de qualité n' est pas obligatoirement via Fauchon (qui n' est pas le mieux placé) mais par de petits industriels (de gros artisans soucieux de la qualité) et dont les prix ne sont pas exorbitants (un peu plus cher que le supermarché).
Fauchon était simplement utiliser pour faire référence au luxe. Maintenant pour ce qui est des petits exploitants et petits industriel de la transformation certes il en restera toujours mais pour rassasier une petite partie de la population aisée, bobos ou éventuellement locale. L'objectif étant pour un gouvernement de permettre au plus grand nombre l'accès aux protéines au prix accessible au plus grand nombre.Enfin n'oublions pas que les producteurs ne se doivent pas seulement d'approvisionner nos boucheries mais aussi les tripiers et charcuteries et la aussi nous sommes en retrait. Je regardait récemment à la télé un reportage sur le saucisson lequel ne contient en moyenne que 40% de viande d'origine française.
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MessageSujet: Re: Agro biologie quelles alternatives   Agro biologie quelles alternatives EmptyMer 09 Sep 2015, 13:24

Quelques exemples :
Saucisse fraîche au couteau les 500 grammes 7,10 euros (sous vide)
Entrecôte de bœuf de l' Aubrac 320 grammes environ 9,80 euros

http://www.maison-conquet-boutique.fr/miseenavant.awp?P1=0&P2=&P3=&P4=oui&P5=0

Le reportage que vous avez regardé, tout comme moi, présentait de saucisson industriel ce qui n' est pas le cas d' un artisan qui achète sur place et privilégie la qualité pour garder sa clientèle.
S' il agissait comme l' industriel, le client se dirigerait vers la grande diffusion.
Le boucher charcutier dont je vous ai mis le lien achète lui-même ses bêtes sur pied aux producteurs locaux, sa clientèle va du restaurant étoilé aux retraités du département sans oublier les clients internet, loin très loin des seules populations aisées.

Il n' est pas le seul dans son cas.
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