La France dérive vers la Grèce

Citation :

Le tour de passe-passe de Hollande pour maquiller la dette
Pour contenir la dette publique avant la présidentielle, l'exécutif a recours à un stratagème fructueux à court terme, mais très coûteux à long terme.
Mathieu Lehot

Reporter l'addition à demain pour embellir la photo dès aujourd'hui. Voilà en résumé le stratagème utilisé par l'exécutif pour contenir l'augmentation de la dette publique. Selon le rapport sur l'exécution budgétaire que la Cour des comptes a publié le 25 mai, Bercy a recours depuis quatre ans à un artifice comptable qui lui permet de sauver les apparences sur l'évolution de la dette.

Le stratagème est décrit dans Le Canard enchaîné du 15 juin. Pour combler le trou laissé par le déficit du budget, Bercy émet chaque année des obligations du Trésor (OAT) comportant des taux de rémunération de 5 ou 6 %, sur lesquels se ruent les investisseurs. Appâtés par la bonne occasion, ceux-ci n'hésitent pas à acheter ces obligations au-dessus de la valeur officielle d'émission, par exemple le double.
Tour de magie

« Résultat : quand l'État vend pour 1 milliard (valeur officielle) d'OAT dopées, il encaisse 2 milliards – un pour la valeur faciale, un autre pour la prime », constate Le Canard enchaîné. L'opération a permis, rien qu'en 2015, de raboter la dette de 22,5 milliards. « Un nouveau record », estime la Cour des comptes.

Et surtout un tour de magie qui a permis de contenir la dette à 95,7 % du PIB. Sinon, elle aurait atteint 98 % du PIB en 2015 et devrait dépasser les 100 % en 2017. Mais l'opération a un coût : ce que l'État gagne au moment de la vente, il le perd en servant des intérêts plus élevés. Pour une émission de février 2015, citée par la Cour, chaque milliard emprunté à 6 % coûtera, pendant dix ans, 60 millions d'intérêt par an, contre 5 millions pour l'emprunt au taux normal émis le même jour. Mais sauver les apparences à un an de l'élections présidentielle, cela n'a sans doute pas de prix.

http://www.lepoint.fr/politique/le-tour-de-passe-passe-de-hollande-pour-maquiller-la-dette-15-06-2016-2046939_20.php

C'est bien la peine de nous dire que les taux sont si bas que la France peut emprunter sans risque...
Sans oublier les milliards qui se multiplient pour des dépenses (et des électeurs) surement prioritaires, depuis le début de l'année 2016.
Sauf que les économies annoncées, elles, n'existent toujours pas nous dit la Cour des comptes.

Au niveau national, fin de la récréation prévue en juin 2017. La suite s'annonce virile.
A Fontenay, la majorité des électeurs qui votent (sinon des lecteurs du Forum qui s'expriment) ne parait pas très sensible aux questions de dette municipale ; ça va venir.
Mais pas d'inquiétude : grâce à la CGT, qui n'est jamais responsable des dégâts et même carrément irresponsable, la grève va sauver le prolétariat quand il n'y aura plus d'entreprise ...

Salamandre a écrit:

A Fontenay, la majorité des électeurs qui votent (sinon des lecteurs du Forum qui s'expriment) ne parait pas très sensible aux questions de dette municipale ; ça va venir.

si si on s'en préoccupe !

Tout à fait, Gérard. En fait, mon intention était d'utiliser "sinon" pour introduire une exception, une restriction (= en dehors de, excepté ...).
En allusion (et contraste) aussi à une affirmation récente sur les "intervenants" du Forum. Mais bon, l'écriture est un art difficile et le sens des mots parfois plus ambiguë que souhaité..

salamandre a écrit:

Tout à fait, Gérard. En fait, mon intention était d'utiliser "sinon" pour introduire une exception, une restriction (= en dehors de, excepté ...).
En allusion (et contraste) aussi à une affirmation récente sur les "intervenants" du Forum. Mais bon, l'écriture est un art difficile et le sens des mots parfois plus ambiguë que souhaité..

un peu mon neveu que nous sommes intéressés... en fait plutôt cerné comme un c.n par les divagations financières des dirigeants locaux...
La gestion erratique nous conduit droit dans le mur mais ce n'est pas grave on augmentera les impôts tout en clamant que l'on les fait diminuer... et de toute façon tout sera comme d'habitude de la faute de sarko.

Le fin du fin étant de mettre ne cause les dirigeants nationaux que l'on a fait élire ! le masochisme en guise de programme électoral il fallait le faire !