Circulation : Gérard Collomb invite Anne Hidalgo à la concertation

Lors du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», le ministre de l'Intérieur a annoncé un budget de la police en hausse de 1,9% en 2018.

Bien conscient que la question de la circulation dans Paris enflamme les esprits et ulcère les automobilistes, Gérard Collomb entre dans l'arène. Et invite Anne Hidalgo à la concertation. «Moi, je ne veux me fâcher avec personne mais quand même…», a lancé le ministre de l'Intérieur interrogé à propos de cette polémique dimanche au «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». Soutenant le préfet de police Michel Delpuech, qui a écrit cet été à l'ex-dauphine de Bertrand Delanoë pour tirer le signal d'alarme face au réaménagement programmé de la rue de Rivoli avec une piste cyclable à double sens, contraignant les voitures à circuler à la file indienne sur une seule voie quitte à gêner la progression des véhicules de police et de secours (nos éditions du 5 septembre 2017), le ministre de l'Intérieur est sans ambiguïté: «Il faut sans doute faire en sorte que ces derniers puissent circuler.»
Dans la perspective des Jeux olympiques de 2024 et des «millions de touristes qui vont venir dans Paris», Gérard Collomb propose donc, plutôt que des «mesures partielles» au «coup par coup», qu'une réflexion s'engage «entre le préfet de police et la maire de Paris sur un plan global de circulation qui permette de prendre en compte les préoccupations des uns et des autres». «Même sur les sujets les plus difficiles, je suis toujours pour la concertation», a martelé le ministre d'État avant d'appeler Anne Hidalgo au «réalisme». Il est vrai que l'élue parisienne joue jusqu'ici sa partition en solitaire, faisant fi des philippiques dont elle et son très contesté plan vélos font l'objet.


http://www.lefigaro.fr/politique/2017/09/17/01002-20170917ARTFIG00146-circulation-gerard-collomb-invite-anne-hidalgo-a-la-concertation.php

Les médecins Diafoirus, chez Molière, préconisaient de purger et saigner toujours plus le malade qui dépérit. De façon similaire A. Hidalgo s'obstine, avec un acharnement remarquable, à aggraver les problèmes qu'elle prétend résoudre. Son traitement (plus de bouchons pour moins de voitures dans Paris) ne peut marcher parce que son diagnostic est erroné : les questions de circulation ne concernent évidemment pas que les parisiens. Elles impliquent des solutions à l'échelle de l'agglomération, y compris pour disposer d'alternatives (aux trajets en voiture). Car les trajets domicile-travail se moquent bien des limites communales et départementales.

Or, où sont les instances de concertation démocratiques ? Et de décisions coordonnées à l'échelle de la métropole ?
Pour les transports en commun, ce serait plutôt la région (et la RATP et la SNCF aussi) ; et pour le Grand Paris Express ? L’État et chaque maire et bien d'autres a son avis sur les priorités. Mais pourquoi des transports publics si concentrés dans Paris intra muros et beaucoup moins en proche banlieue (92, 93, 94) qui a près de trois fois plus d'habitants ? Hidalgo ne doit pas se poser la question...
Pour les routes et les ponts, c'est encore plus "décentralisé" pour un résultat de plus en plus déplorable.
Pour l'urbanisme en général (répartition des logements, des emplois, des services, etc), entre les plans ou 'schéma directeur' théoriques et les réalisations pratiques de chaque maire, il y aurait à débattre.

La concertation et la logique chez une doctrinaire vaste programme !

En plus hidalgo remet un peu de vie dans la capitale !



on se sent fier d'habiter une "ville monde" c'est de la novlangue !






Pour l'air pur c'est moins évident encore que les voitures qui sont bloquées moteur tournant contribuent à la pureté de l'air... et ne parlons pas de la circulation tout va bien !
A noter que depuis l'arrivée de macron les fumées des centrales au charbon qui remplacent les centrales nucléaires teutonnes sont arrêtées à la frontière.