Affaire Maurras : dix membres du comité des commémorations nationales démissionnent

Affaire Maurras : dix membres du comité des commémorations nationales démissionnent

Histoire. Suite à la décision du ministère de la Culture de retirer Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018, des membres du Haut comité des commémorations nationales ont annoncé leur démission collective.

Fin janvier, Françoise Nyssen avait décidé de retirer le nom de Charles Maurras du livre des commémorations nationales après des protestations d'associations antiracistes. La réaction du Haut comité des commémorations nationales ne s’est pas fait attendre. Comme le révèle Europe 1 ce mercredi 21 mars, dix des douze membres de l’institution ont annoncé leur démission collective à la ministre de la Culture. « La décision que vous avez prise de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut-Comité au titre de l'année 2018 - après l'avoir d'abord ratifiée par une préface élogieuse- et d'interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance », indiquent les démissionnaires dans une lettre ouverte à la ministre dont des extraits sont diffusés sur Europe 1.

« La menace de la censure soit de l’autocensure »

L’historien et ancien ministre Jean-Noël Jeanneney, l'historien Pascal Ory, spécialiste de la collaboration durant l'Occupation, l'historienne Claude Gauvard ou bien encore Nicole Garnier, conservateur général du patrimoine chargée du Musée Condé, font partie des membres démissionnaires. « Vous comprendrez que, dans ces conditions, nous ne puissions continuer à siéger avec, en permanence, la menace soit de la censure soit de l'autocensure », précise la lettre. Le 150e anniversaire de Charles Maurras était initialement inscrit dans la liste des dates marquantes de l’histoire de France publiées dans le Livre des commémorations nationales.

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On commence à prendre conscience de l'avancée du despotisme macronien...

Le gendre idéal, gentil propre sur lui et ses sbires montrent comment ils conçoivent la démocratie : pas d'amendements aux lois, contrôle de l'information, frontières ouvertes, essorage des revenus de la classe moyenne, électeurs insultés, escamotage des projets dangereux qui passent en catimini... les plus crédules vont enfin découvrir l'étendue des dégâts.

Pour ma part je ne suis pas surpris il est bien tel que je l'avais prévu... et ce n'est que le début.