Croissance : le prodige Macron, 1,7%. Le taré Trump, 4,1%. Et si les tarés étaient plus doués que les surdoués ?

Croissance : le prodige Macron, 1,7%. Le taré Trump, 4,1%. Et si les tarés étaient plus doués que les surdoués ?

PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 27 JUILLET 2018

Les médias appellent cela un « trou d’air ». Les erreurs économiques de celui que les médias surnommaient le « surdoué Macron » se confirment, avec une hausse de seulement 0,2% du PIB d’un trimestre sur l’autre, qui rend irréaliste l’objectif des 2% prévu par les élites sur lequel la politique a été calculée.

En France, toute l’année 2017 plonge. Aux Etats-Unis, les chiffres s’envolent, et affichent une santé insolente, jamais connue depuis des décennies.

En France sous la présidence du brillant Macron
• Le 0,2% qui vient de tomber est inférieur à la dernière prévision publiée le 19 juin, 0,3%.
• Le premier trimestre n’avait atteint également que 0,2%.
• L’Insee prévoit maintenant 1,7% de croissance pour l’ensemble de l’année, à condition qu’il se produise une accélération forte au 2e semestre, ce qui veut dire que même le médiocre 1,7% n’est pas certain.
• Le pouvoir d’achat s’est détérioré en raison de la hausse de la CSG et des taxes sur l’essence. Vous savez, je suppose, que la baisse du pouvoir d’achat est le terme propre sur lui pour expliquer que l’Etat vous a appauvri ?
• Et pour boucler la boucle, le chômage est reparti à la hausse.
• Au total, avec ou sans activité, il y avait 5,94 millions de demandeurs d’emploi en moyenne au 2e trimestre (+0,2%). Sur un an, ce chiffre est en nette augmentation de +1,5%.
Avec la croissance et le pouvoir d’achat, le chômage est le 3e indice qui confirme que votre gouvernement et votre président ne savent pas faire leur travail, et entraînent la France dans la longue tradition des erreurs qui la font régresser. Ce qui ne les empêche pas d’être tout fiers d’eux, et de se récompenser de petits cadeaux et hausses de salaire.
Je vais vous expliquer en une phrase ce qui vous arrive, car je ne crois pas que les médias vous l’expliquent:
Les élites prennent des décisions débiles, et vous, vous vous tuez au travail en gagnant moins pour compenser leurs erreurs. Si eux sont les élites, alors vous êtes des super élites. Parce que c’est votre sueur et votre dur labeur qui permet au gouvernement de se tirer – ou pas – du mauvais pas dans lequel ses mauvaises décisions vous ont conduit.

Au pays dirigé par le débile Trump, les Américains sont gagnants

Voyons voir ce qui se passe du côté de celui que les journalistes qualifient de débile.
Blomberg (qui n’aime pas Trump) vient de titrer : « La croissance américaine atteint 4,1 %, la plus rapide depuis 2014, une victoire pour Trump. » (1)
• Les dépenses de consommation ont augmenté de 4 %.
• Le taux annualisé de croissance est juste en deçà de 4,2 % prévu par Blomberg.
• Les investissements des entreprises ont grimpé de 7,3 %.
« L’économie se porte plutôt bien », a déclaré Michael Feroli, économiste en chef de JPMorgan Chase & Co.
• Les prévisions au deuxième trimestre varient de 3 % à 5 %.
• Le ministère du Commerce a publié des révisions du PIB qui dépasse celui de plusieurs décennies.
• Le taux d’épargne des ménages est plus élevé qu’auparavant.
• L’achat de voitures neuves a progressé, de même que les dépenses en soins de santé, en logement et en services publics, ainsi qu’en services de restauration et d’hébergement.
• Outre la baisse des impôts, le pouvoir d’achat des consommateurs bénéficie d’une embauche régulière, d’un taux de chômage proche du plus bas depuis 1969, d’une amélioration des finances, de coûts d’emprunt relativement bas et d’une inflation contenue.
• Les exportations ont progressé de 9,3 %, et les importations de 0,5 %.
• Les dépenses publiques ont augmenté de 2,1 %, ajoutant 0,37 point de pourcentage à la croissance.

Conclusion :
J’ai quitté la France quand j’ai compris que je vivais dans un pays de fous. Einstein disait que « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».
Les baisses des impôts améliorent toujours l’économie et la situation d’un pays. Trump l’a comprit parce que c’est un homme intelligent. La France non, elle ne sait qu’augmenter les impôts pour régler les problèmes et réduire le chômage, et cela produit depuis 40 ans tout l’inverse. Oui, les dirigeants français, formés par l’ENA sont fous. Ils n’ont pas encore compris qu’en faisant toujours la même chose, il y aura toujours les mêmes effets.
Les journalistes ne comprennent pas grand-chose non plus. Ils encensent Macron le perdant, et insultent Trump qui fait gagner les Américains.
Si les dirigeants sont des élites, alors vous êtes des super-élites.


Sources :
(1) https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-07-27/u-s-gdp-growth-hits-4-1-fastest-since-2014-in-win-for-trump
http://www.europe1.fr/economie/croissance-le-trou-dair-se-poursuit-au-2eme-trimestre-3720407
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-ralentissement-de-la-croissance-a-0-2-confirme-au-1er-trimestre-e204436f41a0096a700ed14e168f33f7

Il me semble que l'économie américaine se portait déjà bien à la fin de la présidence Obama. Comme il y a plusieurs facteurs en économie, on ne peut attribuer toute la responsabilité au président en place.
Un facteur de différence est que les États Unis sont producteurs de pétrole et gaz et la France ou l'Allemagne importateurs massifs. Et le prix du pétrole à fortement monté, ces derniers mois.

Il faudrait comparer les grands pays européens zone euro : France et Allemagne ont des pronostics de croissance 2018 proches selon FMI, quid d'Italie et d'Espagne ? Et aussi du Royaume Uni ?
Quelques remarques qui ne prétendent pas suffire à faire le tour du sujet

Surtout ne pas évoquer la manière dont les USA produisent leur énergie... un coup à faire claquer de crise cardiaque la moitié du monde écolo.

En ne le mentionnant pas, j'evitais un choc (pétrolier ?) aux héritiers de Libellule.
Mais aussi, question croissance durable, les économies d'énergie (isolation thermique, efficacité du rendement des moteurs, ...) restent pertinentes : l'énergie la plus propre etant celle que l'on peut épargner.

Citation :

Le chômage américain au plus bas depuis 1969

LE MONDE | 05.10.2018 à 18h35 • Mis à jour le 05.10.2018 à 20h47 | Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant)

Donald Trump s’en est réjoui, et il aurait eu tort de ne pas le faire : « Ça vient de sortir : 3,7 %. Le chômage est au plus bas depuis 1969 ! », s’est réjoui le président des Etats-Unis juste après la publication des chiffres de l’emploi, vendredi 5 octobre. Le taux de chômage a reculé en août plus que prévu, de 0,2 point par rapport au mois de juillet, et a retrouvé pour la première fois ses niveaux du temps de la guerre du Vietnam.

Sur les neuf premiers mois de l’année, 211 000 emplois ont été créés en moyenne, en net progrès par rapport aux 182 000 de 2017. La participation à l’emploi est stable, au niveau de 62,7 %, chiffre qui est bas mais qui est jugé de manière plutôt positive en raison du vieillissement de la population. Enfin, les salaires ont augmenté de 2,8 % sur un an — ce chiffre était de 2,9 % en août —, ce qui confirme une hausse modeste mais régulière.

Dans ce contexte, les opérateurs s’attendent à ce que la Fed — qui a remonté en septembre ses taux dans une fourchette comprise entre 2 % et 2,25 % — poursuive sa politique de resserrement monétaire. Cette anticipation avait d’ailleurs conduit la veille à des ventes de bons du Trésor, entraînant une hausse des taux d’intérêt à dix ans. Vendredi, après la publication des chiffres de l’emploi, ils atteignaient 3,22 %, leur plus haut niveau depuis mai 2011.

La conjoncture est clairement dopée par le double programme de réduction d’impôt et d’augmentation des dépenses de Donald Trump, qui a conduit à des déficits de l’ordre de 5 % du produit intérieur brut, mais à une croissance qui devrait dépasser 3,1 % cette année. Cette politique risque de se poursuivre, s’est inquiété Adam Posen, président du Peterson Institute for International Economics, à Washington, lors de la présentation des prévisions semestrielles de ce think tank jeudi 4 octobre : si les démocrates remportent la Chambre, un programme de grands travaux pourrait être décidé ; si les républicains la conservent, de nouvelles baisses d’impôt pourraient être annoncées.

Pourtant, selon des économistes comme Karen Dynan, professeure à Harvard et invitée du Peterson Institute, le stimulus aura des effets négatifs à partir de 2020, faisant retomber la croissance sous son rythme normal, estimé à 1,8 %. Les Etats-Unis connaissent leur plus longue période de croissance historique sans récession (9,3 ans), après celle des années 1990. Mme Dynan a toutefois brossé un tableau très positif de l’économie américaine : le patrimoine des ménages est remonté à sept fois leur revenu annuel ; leurs intérêts d’emprunt ne représentent que 10 % de leur revenu disponible — contre 13 % au moment de la grande crise financière — ; tandis que leur taux d’épargne est beaucoup plus élevé qu’attendu, d’environ 6,5 %.

Sur le front de l’emploi, Jason Furman, professeur à Harvard et associé du Peterson Institute, a essayé d’expliquer la faible progression des salaires. Cet ancien conseiller de Barack Obama a démonté une idée reçue, celle des inégalités croissantes. En réalité, les salaires du premier quintile de revenus — les plus pauvres — croissent aujourd’hui plus qu’ils ne le faisaient à la fin des années 1990, comme en attestent la hausse du salaire minimal dans de nombreux Etats ou la remontée de salaires dans les entreprises à forte intensité de main-d’œuvre peu qualifiée, comme Amazon. De même, la tendance sur la participation à l’emploi est comparable à celle de l’époque qui était déjà mauvaise, l’inflation est plus élevée que sous l’ère Clinton. Reste donc la faiblesse des gains de productivité pour expliquer cette relative faiblesse des salaires.

https://abonnes.lemonde.fr/international/article/2018/10/05/le-chomage-americain-au-plus-bas-depuis-1969_5365425_3210.html

Conclusion :

Macron est un saint homme visionnaire et on doit construire un monde selon ses vues et celles de juncker.... lorsqu'il a bu deux verres de flotte dixit le dirigeant italien.

Il convient par tous les moyens y compris les plus tordus de virer trump.

Dans tous les cas de figure il est du devoir international de mettre hors d'état de nuire les "mal pensants !"