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 Pourquoi le peuple français n'a-t-il plus confiance en ses présidents ?

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tonton christobal

tonton christobal


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MessageSujet: Pourquoi le peuple français n'a-t-il plus confiance en ses présidents ?   Pourquoi le peuple français n'a-t-il plus confiance en ses présidents ? EmptyVen 07 Sep 2018, 07:42

Pourquoi le peuple français n'a-t-il plus confiance en ses présidents ?
Par  Maxime Tandonnet   Publié le 04/09/2018 à 17:44

FIGAROVOX/CHRONIQUE - Alors qu'Emmanuel Macron est devenu plus impopulaire que François Hollande au même stade de son mandat, Maxime Tandonnet interroge la défiance systématique des Français à l'égard de leurs présidents de la République.


«Si je suis désavoué par une majorité d'entre vous, ma tâche deviendra évidemment impossible et j'en tirerai aussitôt les conséquences». Cette déclaration du général de Gaulle à la veille du référendum de 1969 est emblématique de sa conception de la République, fondée sur le respect des Français. Chez lui, une impopularité présidentielle est inconcevable. La mission du chef de l'État repose exclusivement sur la confiance du peuple. Par le recours fréquent au référendum, le président de la République pose périodiquement la question de confiance à la Nation et il se retire si celle-ci est rompue. La Constitution de 1958 confie des prérogatives importantes au chef de l'État. Mais, selon un principe, qui est le socle de toute démocratie, ce pouvoir a une contrepartie: la responsabilité permanente devant le peuple.


Or depuis 1970, il existe une constante: les présidents de la République sont toujours plus impopulaires les uns que les autres. L'institution présidentielle est prise dans l'engrenage d'une rupture toujours plus profonde avec la Nation. La chute est vertigineuse si l'on prend en compte la cote de confiance des chefs de l'État après un an de mandat: de Gaulle 69%, Pompidou 59%, Valéry Giscard d'Estaing 59%, Mitterrand 57%, Chirac 42%, Sarkozy 33% (Kantar-tns-Sofres). Un sondage Ifop Paris Match de septembre 2018 donne le président Macron encore plus impopulaire que son prédécesseur avec 31% de satisfaits (contre 32%) au même stade de leur mandat.

La médiatisation à outrance sert à masquer ou à faire oublier la défaite du politique sur le terrain de la réalité.


Les causes profondes de cette déchéance sont multiples. Depuis le tournant des années 1980, le politique échoue face aux grands problèmes de fond des Français: dette publique, déficits, violence et insécurité, chômage de masse, pauvreté, déclin industriel, maîtrise des frontières, situation des banlieues, déclin de l'Éducation nationale. Pour couvrir les échecs, les chefs d'État modernes s'exposent dans une surcommunication. La médiatisation à outrance sert à masquer ou à faire oublier la défaite du politique sur le terrain de la réalité. Cependant, ce faux remède ne fait qu'aggraver le mal. Par cette surexposition, en prétendant incarner à eux seuls le pouvoir politique, dans une logique qui écrase le Parlement et le Gouvernement, les présidents se posent involontairement en boucs émissaires naturels de la Nation, incarnation de ses maux et de ses angoisses. Par le plus tragique des paradoxes, le chef de l'État, censé incarner le prestige national, finit par incarner de facto la déchirure, les souffrances et les angoisses de la Nation.

La question de la responsabilité présidentielle face à la Nation, au cœur de la République gaullienne, est annihilée, comme incongrue. Au contraire, les occupants de l'Élysée se placent dans une posture de rupture avec le peuple. Ils se persuadent de leur vocation à diriger le pays sans le soutien de la population, en ne comptant que sur eux-mêmes (voire une coterie de courtisans). Tel est le paroxysme en politique de la société narcissique et nihiliste décrite par Gilles Lipovetsky dans l'Ère du vide.

Cette erreur fondamentale est une source des malheurs politiques de la France contemporaine. Aucune démocratie ne peut être gouvernée sans la confiance durable de la Nation. Le général de Gaulle a sorti la France de la guerre d'Algérie, son plus grand défi depuis 1945, en s'appuyant sur la confiance du pays. Oui, la France est gouvernable, oui elle est réformable, mais sous réserve de la confiance du peuple en ses dirigeants. Le principe de l'autorité verticale, du haut vers le bas, l'autocratie, est absurde et illusoire dans le monde moderne. Il est inutile d'édicter des normes si la confiance n'est pas au rendez-vous, à tous les niveaux pour relayer les choix de société et les faire vivre.

Un président de la République sans la confiance populaire est condamné à l'isolement et à l'impuissance.

Un président de la République sans la confiance populaire, qui est la courroie de transmission entre l'Élysée et le monde des réalités, est condamné à l'isolement et à l'impuissance. La confiance du peuple permet seule de légitimer l'action publique et de surmonter les intérêts particuliers et les obstacles intermédiaires. Il n'existe pas d'autorité, en démocratie, ni de réforme possible, en dehors de la confiance populaire. Comment peut renaître la confiance? Autour de valeurs comme la vérité, la modestie (contraire de la vanité stérile), l'action authentique, l'intérêt général, les responsabilités partagées avec le Premier ministre, les ministres et le parlement, la simplicité, le respect, l'honnêteté, la sincérité, l'écoute, la vision de l'avenir, la volonté unique de servir la France.

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Les imposteurs ont l'avenir devant eux !
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Pourquoi le peuple français n'a-t-il plus confiance en ses présidents ?   Pourquoi le peuple français n'a-t-il plus confiance en ses présidents ? EmptyVen 07 Sep 2018, 07:53

QUAND LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE DEVIENT UNE MONARCHIE EN PANNE…
(Jean Goychman)
Le terme « En Marche », soigneusement choisi par les communicants d’Emmanuel Macron pour donner l’impression d’un irrésistible mouvement vers un avenir radieux, n’a guère porté longtemps les espoirs qu’il suscitait. La République en marche, c’était Valmy. On remarquera que le terme « république » a été préféré à celui de « nation ». Élémentaire, Mon Cher Watson. Le mot nation était à proscrire en raison de tout ce qui s’y rattachait et devait s’effacer. D’autant plus que la vision du futur président se portait davantage vers la « ligne bleue du fédéralisme européen » que sur celle d’une « Europe des patries et des nations » pourtant plus simple à réaliser et plus efficace. Bien sûr, cette dernière ne plaisait pas à ceux que de Gaulle appelait « la Finance Internationale ».

Rien ne s’est passé comme prévu
Pourtant, les choses avaient bien commencé. Notre jeune président avait soigné la mise en scène de sa victoire électorale. Tout y était ; le présent allait balayer tout le système vermoulu, la nouvelle France allait enterrer l’ancienne. Une nouvelle méthode de recrutement des candidats-députés allait asseoir un pouvoir législatif ultra-majoritaire tuant dans l’œuf toute velléité d’opposition. Bref, « l’air était pur et la route large » et il ne restait au clairon qu’à sonner la charge. Et la charge vint ! D’abord la « rénovation du modèle social ». Grand mot pour cacher la réalité d’un recul social annoncé portant d’abord sur une interprétation restrictive du Droit du Travail, naturellement présentée comme une avancée. Reste à savoir pour qui… Ensuite, dès le 1er janvier 2018, nous avons eu droit à l’augmentation de la CSG, (compensée paraît-il par une baisse des cotisations salariales, ce qui a dû réjouir les retraités !)
Puis la réforme de la formation et de l’apprentissage, annoncée là-encore au son de la trompette victorieuse.
Mais ce qui aurait dû emporter l’adhésion populaire grâce aux résultats qui ne devaient pas manquer d’arriver ne se produisit pas. La croissance, la sacro-crainte croissance attendue comme la mousson en Inde, ne vint pas. Au contraire. Pas de croissance, pas de baisse du chômage, donc un « coup d’épée dans l’eau ».

La charge européenne a fait long-feu
Persuadé que les voies menant à l’Europe fédérale allaient s’ouvrir devant lui, telles les eaux de la Mer Rouge devant Moïse, Macron pensait terrasser l’immonde bête populo-souverainiste grâce au soutien qu’Angela ne pouvait manquer de lui apporter. Mais les Cieux ne lui furent guère cléments, pas plus que urnes européennes qui, élection après élection, témoignent d’un réveil des Peuples ne voulant plus être menés en bateau par les « diseurs de bonne aventure » qui, depuis plus de soixante ans, leur promettent une félicité qui s’éloigne chaque jour un peu plus.
Passé le regain d’espoir, la morosité revient.
Emmanuel Macron savait pourtant – et il l’a déclaré de nombreuses fois – qu’il incarnait « l’ultime chance avant le chaos européen ».

A-t-il présumé de ses forces et de son influence ?
Emmanuel Macron est un impétueux qui n’aime pas qu’on lui résiste. Probablement dopé par une carrière fulgurante, il pense que son influence sur la réalité des choses lui permet de les orienter, voire de les dominer. Sa personnalité – plus complexe qu’il n’y paraît – lui interdit d’envisager qu’il puisse commettre une erreur. Lorsque les astres ne lui sont plus favorables, il accuse les astres. Ce côté « jupitérien » avait été pressenti par beaucoup de ceux qui l’avaient approché.
Habitué à se sortir avec une certaine désinvolture des ornières difficiles, il a cependant visiblement un peu de mal à comprendre la situation actuelle. Il se retrouve quasiment le seul à défendre encore une conception de l’Europe qui ne séduit plus personne. Il préfère se heurter de front à la multitude.

L’invective et le mensonge deviennent alors les armes avec lesquelles il espère partir à la reconquête d’un projet sans avenir. Il préfère personnaliser ses adversaires, qu’il traite en ennemis, plutôt que de faire un constat objectif. L’enjeu des prochaines élections européennes est clair et sera déterminant pour le futur de l’Europe. Alors qu’il devrait recentrer son action sur la France, qui ne va pas bien, il va faire du vélo à Copenhague pour montrer combien il est écologiste. Cela deviendrait risible si ce n’était le contexte actuel.

La fin du « Bismarck »
Emmanuel Macron me fait penser au cuirassé Bismarck, le plus puissant des navires en 1941, qui naviguait seul, sans escorte ou presque. Ce sont des avions anglais complètement dépassés, des vieux Swordfish, qui ont pourtant eu raison de lui. Orgueil de la marine allemande, une torpille, la seule qui l’ait jamais atteint, a bloqué le gouvernail. Condamné à tourner en rond indéfiniment, la flotte anglaise le désempara et il dut se saborder en plein Atlantique.
C’est là tout le problème d’Emmanuel Macron. C’est un monarque solitaire qui semble condamné à tourner en rond, trop seul pour avancer vers ses objectifs et probablement trop orgueilleux pour envisager de reculer. Il arrive trop tard pour imposer une Europe intégrée dans la lignée du Nouvel Ordre Mondial des années Bush ou Clinton. Ce Nouvel Ordre Mondial, basé sur un monde unipolaire et multilatéral, s’efface déjà progressivement, remplacé par un nouveau monde remettant les peuples et les nations qu’ils ont su constituer au centre du jeu.

Le retour des nations

Le général de Gaulle, certes disparu il y a presque cinquante ans avait, encore une fois, vu juste lorsqu’il s’efforçait de faire comprendre à ses auditoires que « les seules réalités internationales, ce sont les nations ». Tous les efforts fournis par Macron pour nous persuader qu’il se pose aujourd’hui en ardent défenseur des nations afin de nous faire croire à l’existence d’une pseudo « nation européenne » qui pourrait à terme disposer d’une sorte de souveraineté qui se substituerait alors à celles de nos nations, séculaires pour certaines d’entre elles. Ces propos lénifiants se briseront sur la volonté des Peuples à reprendre en main leur destinée. Ils se sont trop longtemps sentis ignorés par cette machine technocratique et distante qu’est devenue l’Union Européenne, dont plus personne ne perçoit la nécessité, incapable qu’elle est de protéger ne serait-ce que leur propre identité

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attendons le résultat des européennes... peut être nos "z'élites" sentiront elles le vent du boulet.
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