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 L’héritage menacé du communisme municipal

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thierry
a.nonymous
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MessageSujet: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 10 Fév 2020, 15:40

Citation :
L’héritage menacé du communisme municipal

Par Abel Mestre et Sylvia Zappi Publié 10.02.2020

On les appelait « Stalingrad-sur-Seine » ou « petite Russie ». C’étaient les terres de Maurice Thorez et Georges Marchais, secrétaires généraux qui ont marqué un Parti communiste français (PCF) à son apogée politique, entre l’après-guerre et le début des années 1980. Le Val-de-Marne comptait plusieurs bastions rouges d’autant plus chéris par la Place du Colonel-Fabien que ses élus sont restés de tout temps dans la ligne, au contraire des « rénovateurs » de Seine-Saint-Denis. Ces villes ont longtemps été jugées imprenables dans ce département. Elles sont désormais fragilisées.

Avec leurs taux inégalés de logements sociaux, leur théâtre et cinéma municipal, leurs colonies de vacances et leur solidarité internationale affichée, les municipalités du Val-de-Marne ont été le cœur du « communisme municipal », une marque de fabrique encore revendiquée et qui a de beaux restes. Concurrencé par les autres forces de gauche (socialistes, écologistes et chevènementistes), le PCF a dû apprendre à cogérer le département avec des partenaires. Des compromis rendus encore plus obligatoires au vu de l’érosion électorale. « Il y a une rétractation générale de l’implantation communiste dans le milieu urbain et métropolitain. Ça s’est fait par vagues. A son apogée en 1977, le parti gérait 1 500 villes représentant 8 millions d’habitants », rappelle l’historien et ancien membre de la direction du PCF Roger Martelli.

La première grosse baisse s’est produite en 1984, quand les communistes étaient au gouvernement : les élections municipales sont une catastrophe pour toute la gauche. Et si le PCF conserve le même nombre de villes, il perd du terrain dans les grandes. « Le mouvement s’est poursuivi avec des accalmies mais en décrochant dans la France urbaine, ajoute M. Martelli. Ce qui faisait leur force était un modèle original de gestion locale, un équilibre entre la modernité et la prise en compte des catégories populaires et du monde ouvrier. » Avec la désindustrialisation et la tertiarisation de la petite couronne, le modèle a été atteint.

Dans ce département où le Rassemblement national (RN) est quasiment inexistant, l’affaiblissement de la forteresse rouge a permis toutes les audaces aux adversaires du PCF. Les socialistes s’y sont longtemps essayés sans grand succès. La droite a réussi dans quelques villes. La chute de Villejuif en 2014 est un exemple parfait. Une alliance inédite entre les écologistes et la droite avait fait basculer cette ville réputée imprenable depuis 1945. Cela a ouvert des appétits : aujourd’hui, c’est Ivry-sur-Seine qui est dans la ligne de mire avec une liste rassemblant Europe Ecologie-Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS). « Depuis que je suis adhérent, en 1987, on dit que le communisme est mort. C’est une fausse idée. Aujourd’hui pour les villes de la première couronne, il se traduit, notamment, par une résistance à la spéculation immobilière grâce à la construction de logements sociaux », se rassure Philippe Bouyssou, maire d’Ivry-sur-Seine. Une alliance équivalente a également vu le jour dans la ville de Gentilly.

Les maires sortants apparaissent encore comme des élus protecteurs pour l’électorat populaire et peuvent se targuer d’avoir su conserver une attention particulière à leurs administrés grâce à des services publics préservés. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, souligne que les mairies ont su se moderniser : « Il y a tout ce que l’on faisait avant, les politiques innovantes sur la culture, la santé, l’accès au logement. Aujourd’hui, on est à la pointe sur les cantines bio, les crèches et surtout le tarif des services pour rendre la ville accessible. »
---/---


Dernière édition par a.nonymous le Lun 10 Fév 2020, 15:47, édité 1 fois
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 10 Fév 2020, 15:40

Citation :
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Le trésor de guerre du PCF reste important : il dirige le conseil départemental – le dernier en France – et les communes d’Ivry-sur-Seine ; Vitry-sur-Seine ; Gentilly ; Champigny-sur-Marne ; Bonneuil-sur-Marne ; Chevilly-la-Rue ; Choisy-le-Roi ; Fontenay-sous-Bois ; Valenton et Villeneuve-Saint-Georges. Les communistes sont bien partis pour conserver la majorité de ces municipalités en raison de la faiblesse générale de la gauche. Même les frères ennemis de La France insoumise en ont rabattu.

Dans les négociations nationales engagées depuis des mois entre le PS et le PCF, on a tout fait pour atténuer les points de friction. Pour ne pas donner trop d’importance à la division qui perdure à Ivry-sur-Seine, on a sorti la ville de l’accord national d’union. « Ça se passe bien partout », souligne Pierre Jouvet, secrétaire national aux relations extérieures du PS. Place du Colonel-Fabien, on feint la sérénité totale. « Je ne suis pas inquiet mais je regrette les canailleries que certaines forces politiques nous font comme à Ivry. Ils n’ont pas joué la carte du rassemblement à un moment où il faut que l’on soit unis pour résister à la politique d’Emmanuel Macron », regrette Fabien Roussel.

Abel Mestre et Sylvia Zappi
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/02/10/le-val-de-marne-butin-menace-du-communisme-municipal_6028998_823448.html
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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 10 Fév 2020, 18:43

Citation :
Elections municipales : « Le modèle de sociabilité communiste s’est transmis de génération en génération »

Propos recueillis par Sylvia Zappi Publié 10.02.2020

Emmanuel Bellanger est historien à l’université de Panthéon-Sorbonne, directeur du Centre d’histoire sociale du XXe siècle. Spécialiste du communisme municipal, il estime que les communes PCF sont encore marquées par le « patriotisme de clocher à base de classes ».


Qu’est ce qui a fait la spécificité des villes communistes ?

Ce fut ce qu’on a appelé le « communisme municipal », cette entreprise de valorisation du monde ouvrier ou plus précisément de renversement des stigmates qui ont accompagné l’histoire de la relégation de ces territoires suburbains. Cela a produit une forme d’orgueil populaire qui a permis l’intégration successive de vagues d’immigration. Une fonction sociale qu’Annie Fourcaut a appelée le patriotisme de clocher à base de classes : les fiertés ouvrières se transforment en sentiment d’appartenance à un territoire.


C’est-à-dire ?

Il s’agit d’un besoin de s’enraciner qu’on sent fortement parmi les jeunes de Seine-Saint-Denis ou du Val-de-Marne. On est fier d’être de Saint-Denis ou d’Ivry. Cette autochtonie permet de préserver un entre-soi, une solidarité de voisinage importante dans les banlieues populaires. On voit donc que le modèle de sociabilité communiste s’est transmis de génération en génération. Certaines villes ont mieux résisté grâce à ce communisme familial : elles ont réussi à renouveler ces relations militantes dans des liens de quartier ou associatifs.


Y a-t-il une spécificité du Val-de-Marne dans ces « banlieues rouges » ?

A la différence de la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne n’a jamais été un territoire d’hégémonie politique communiste. Il a été créé en 1964, à la faveur d’un découpage géopolitique, par le pouvoir gaullien qui démembre le département de la Seine pour créer un isolat rouge en Seine-Saint-Denis et préserver les Hauts-de-Seine de l’emprise du Parti communiste. Les terres communistes se limitent au bord de la vallée de la Seine, là où se concentrent les industries et s’opposent à des communes résidentielles et bourgeoises ou d’autres sous influence rurale.

Ces villes rouges vont connaître le choc de la désindustrialisation, entamée dès les années 1960 et qui s’accentue au tournant des années 1980 : c’est la fin de la matrice « habiter et travailler dans la ville » qui a fait leur force. Ils ont dû se convertir à la tertiarisation et ils ont vu les couches ouvrières s’affaiblir tandis que les zones pavillonnaires ont arrêté de voter pour eux.


Ces villes ont-elles gardé une spécificité ?

Cela reste indubitablement des villes de maires bâtisseurs, notamment de logements sociaux. Mais il y a un rendez-vous manqué pour ces maires de communes populaires : c’est leur échec à se renouveler et à faire accéder les enfants de l’immigration postcoloniale aux magistratures municipales. Une partie de la population ne se reconnaît plus dans ces notables qui ne ressemblent plus au corps social et qui n’habitent plus les mêmes cités populaires qu’eux. C’est particulièrement vrai dans le Val-de-Marne.

Ce qui a longtemps fait la force de ce communisme, c’est que ceux qui dirigeaient la ville, ceux qui étaient promus par le parti et formés dans des coopératives ouvrières étaient des métallos, des ouvriers, des employés des services publics, perçus comme « quelqu’un de chez nous ». Si ce modèle veut se renouveler, il lui faut retrouver cette connexion, des élus ressemblant au corps social.


Que reste-t-il aujourd’hui de ces banlieues rouges ?

Ce qui fait aussi la différence avec d’autres banlieues, c’est le parti pris politique de donner la priorité aux services publics, le logement social comme protection contre la relégation, et les politiques culturelles comme moyen de mise en valeur. Depuis les années 2000, avec l’arrivée d’une partie de familles évincées de Paris, ces communes sont confrontées à un profond renouvellement de la population qui va s’accélérer avec les nouvelles gares du Grand Paris Express. Il faut voir comment les nouveaux gentrificateurs – je parle de ceux qui ont connu un parcours d’exclusion de Paris, pas des investisseurs – s’approprient cet héritage.

Le peuplement en cours n’est pas le même que celui de la « banlieue bleue », à l’entre-soi bourgeois et résidentiel. Dans ces villes rouges, il persiste un imaginaire de tradition ouvrière et de mixité populaire. Ces nouvelles populations, plus jeunes, peuvent y être sensibles. Les élections municipales seront éclairantes sur la capacité des mairies communistes à le faire partager par les nouvelles couches qui sont venues s’installer.

Sylvia Zappi
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/02/10/le-modele-de-sociabilite-communiste-s-est-transmis-de-generation-en-generation_6029078_823448.html
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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 10 Fév 2020, 18:58

Citation :
A Ivry-sur-Seine, le PCF pourrait perdre sa vitrine historique

Par Abel Mestre Publié 10.02.2020

A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), cela fait quatre-vingt-quinze ans que le Parti communiste français (PCF) est à la mairie. S’il fallait résumer, en une image, l’importance du fief de Maurice Thorez (qui en fut l’indéboulonnable député et par ailleurs secrétaire général du PCF entre 1930 et 1964) dans l’imaginaire communiste, il faudrait revoir la visite triomphale du cosmonaute soviétique Youri Gagarine qui avait fait le tour de la ville en juin 1963, flanqué des époux Thorez. Ivry-sur-Seine a toujours été conçu comme la vitrine du communisme municipal.

Pourtant, cette histoire pourrait prendre fin lors des élections des 15 et 22 mars. Une alliance s’est constituée pour faire tomber le bastion rouge tenu par Philippe Bouyssou. Derrière Sabrina Sebaihi (Europe Ecologie-Les Verts, EELV), se retrouvent le Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI). Une sorte d’union de la gauche non communiste qui, si l’on se fie aux résultats des élections européennes, pourrait remporter la ville : en mai 2018, le cumul des listes EELV, PS et LFI rassemblait près de 40 % des suffrages, contre 13,36 % pour la liste PCF.

C’est en tout cas le calcul que font les adversaires de M. Bouyssou. Ce dernier ne « comprend pas » ce « rassemblement un peu étrange pour déboulonner une mairie communiste ». « Cela fait deux mandats que EELV est dans la majorité municipale. Ils avaient de fortes responsabilités, des délégations importantes comme les finances, la sécurité, la santé, la propreté, estime l’édile. Ce qui est triste c’est que sur le plan national, nous sommes dans un contexte de lutte, avec une opposition massive au libéralisme d’Emmanuel Macron. »

Pour Sabrina Sebaihi, son opposante de 38 ans, le tournant a été la question de l’incinérateur d’Ivry. Le maire est favorable à la construction d’un nouvel incinérateur. EELV est fondamentalement contre. « Ce débat a été le tournant du mandat. Cela a été une fracture avec le PCF, reconnaît Mme Sebaihi. Il y a une opposition massive à ce projet. La mairie a bétonné, n’a pas créé d’espaces verts. Les communistes ont mis de côté l’aspect écologique. » Elle souligne également un manque de « démocratie locale, de transparence dans les attributions de logements ou sur les avantages en nature octroyés aux associations ». Son allié Mourad Tagzout, de LFI, partage toutes ces critiques : « Le problème démocratique est assez fort avec le maire, notamment sur le débat autour de l’incinérateur. Il y a des lacunes sur le social, la démocratie, la question environnementale… »

C’est d’ailleurs cette « méthode » qui a poussé les socialistes, selon leur chef de file, Sandrine Bernard, à entrer dans l’opposition il y a six ans, en 2014. « Il y avait des différences de fond, mais pas insurmontables. C’est l’hégémonisme qui nous posait problème. Les alliés sont traités en supplétifs, ils sont surveillés, affirme Mme Bernard. On veut maintenant construire une alternative sociale, écologique, démocratique en rompant avec cette logique hégémonique, une union de la gauche respectueuse des identités de chacun. »

Tous ces griefs, le maire les balaye d’un revers de main. « L’histoire de l’incinérateur, c’est pipeau ! On a un désaccord, mais j’ai fait une partie du chemin en m’opposant au deuxième volet du projet, l’unité de revalorisation organique qui demandait une trop grande consommation d’eau. » Il ajoute : « On m’accuse d’hégémonisme, mais j’ai donné plusieurs délégations à EELV, j’ai toujours bien travaillé avec eux. Ce faux procès frôle l’insulte. »
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 10 Fév 2020, 18:58

Citation :
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Le socialiste Antoine Spire – passé par le PCF pendant les années 1970 – égrène volontiers ses altercations avec les communistes locaux. Il a créé, à la fin des années 1990, l’association Ivry y vivre, regroupant des administrés et la gauche non communiste. En plus des problèmes de démocratie locale et du dossier de l’incinérateur, il accuse également la mairie d’être « clientéliste » et communautariste.

En cause : l’allié de M. Bouyssou – en plus de Génération. s et d’Ensemble ! –, Convergence citoyenne ivryenne (CCI), et son leader, Atef Rhouma. Ce dernier avait déclaré, après les attentats de novembre 2015, que « Daech n’attaque pas nos valeurs, notre culture ou notre goût de la fête. Il attaque la France parce que la France l’attaque et participe à la mort de centaines de milliers de civils ». Une sortie inqualifiable pour les socialistes, qui reprochent à Philippe Bouyssou de ne pas s’être désolidarisé. L’« insoumis » Mourad Tagzout insiste : « La mairie est indigéniste. Même les mots “République” et “laïcité”, faut chercher longtemps pour les trouver ! » Sandrine Bernard abonde : « Ils mettent en cause la police, les institutions républicaines, le passé colonialiste, le racisme institutionnel… C’est de la déstabilisation des autorités françaises et républicaines. »

Des accusations qui font s’étrangler Philippe Bouyssou. « Il n’y avait rien à condamner dans les propos d’Atef Rhouma. Il dit la même chose que Dominique de Villepin. Mais quand c’est un môme de banlieue, d’origine tunisienne, c’est de l’apologie du terrorisme. C’est une opération montée de toutes pièces. Je suis homo et athée, je n’en ai rien à branler des problèmes religieux. » M. Rhouma, quant à lui, « ne comprend pas ces accusations de communautarisme », il les juge « scandaleuses, absolument fausses et aux relents racistes ». Il continue : « Si c’était vrai, je l’assumerais. Rien dans mes propos ne renvoie à cela. Je suis essentialisé, renvoyé constamment à mes origines. Ces attaques sont faites pour nous ostraciser. » A un mois des échéances, une chose est sûre : la bataille d’Ivry promet d’être âpre et sans retenue.

Abel Mestre
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/02/10/a-ivry-sur-seine-le-pcf-pourrait-perdre-sa-vitrine-historique_6029084_823448.html
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thierry

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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyDim 05 Juil 2020, 09:57

En guise de résumé du clientélisme fontenaisien: les communistes n'ont besoin que des pauvres.

- avec une éducation nationale dégradée pour les rendre naïf,
- des logements sociaux pour les parquer, gérés par des sociétés corrompues proches du pouvoir municipal
- et pas d'emplois pour les rendre dépendants aux aides dispensées par les services communaux
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Salamandre

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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyDim 05 Juil 2020, 11:56

Le budget de la ville de Fontenay-sous-Bois est riche, bien plus que les villes alentours, des contributions des entreprises (capitalistes, notamment banques et assurances) qui y sont installées. Grâce à la présence de terrains disponibles, mais aussi (décisions du pouvoir national de droite à l'époque) de deux gares RER depuis les années 70 et en prime de l'A86. Une aubaine, ces dessertes en transports près de Paris, que Louis Bayeurte a su saisir. La part de l'immobilier d'affaires et d'entreprises (à Val, Alouettes) a depuis atteint la démesure aux dépends du logement.

Mais malgré ses ressources (taxes sur entreprises) bien supérieures aux autres villes alentours, Fontenay a des impôts locaux (taxes sur les particuliers) non pas plus faibles mais au niveau des autres villes. Avec une particularité à Fontenay : une partie notable de la population vote mais ne paie pas. Mais au total les moyens sont bien supérieurs, où va tout cet argent ? Pour quel résultat ? On peut se le demander. Pas forcément dans les services publics (ouverts à toute la population sans discrimination) alors dans les aides particulières ?

Son budget a permis à la mairie de Fontenay bien des générosités pour les catégories locales bien votantes. Mais on sent bien que l'idéologie municipale est d'assister, bien plus que d'émanciper. Pour rejoindre Thierry, former et émanciper, c'est rendre indépendant ; certains préfèrent garder leurs électeurs dépendants. Y compris en répandant, lors des campagnes électorales, les plus fausses rumeurs pour faire peur du changement.
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scola




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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyDim 05 Juil 2020, 21:18

Salamandre a écrit:
...
Son budget a permis à la mairie de Fontenay bien des générosités pour les catégories locales bien votantes. Mais on sent bien que l'idéologie municipale est d'assister, bien plus que d'émanciper. Pour rejoindre Thierry, former et émanciper, c'est rendre indépendant ; certains préfèrent garder leurs électeurs dépendants. Y compris en répandant, lors des campagnes électorales, les plus fausses rumeurs pour faire peur du changement.

On comprend mieux pourquoi la municipalité impose désormais un minimum de 40% de logements sociaux dans tout nouveau programme immobilier sur la ville car des nouveaux résidents et propriétaires sources de nouvelles rentrées fiscales c'est bien mais se garder un vivier de 40% de nouveaux électeurs dépendants via les logements sociaux c'est s'assurer que les nouveaux propriétaires ne viennent pas déstabiliser aux prochaines élections municipales ce bastion communiste désormais pluriel (EELV, LFI, PS) qu'est fontenay.
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Clovis




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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 06 Juil 2020, 09:53

Mais il y a risque de revers de la médaille : il faut observer les villes à fortes densités de cas sociaux, c'est ma ruine, la violence, les zones de non droits, la drogue et autres fléaux de la misère provoquée.
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Smile




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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyLun 06 Juil 2020, 11:14

thierry a écrit:
En guise de résumé du clientélisme fontenaisien: les communistes n'ont besoin que des pauvres.

- avec une éducation nationale dégradée pour les rendre naïf,
- des logements sociaux pour les parquer, gérés par des sociétés corrompues proches du pouvoir municipal
- et pas d'emplois pour les rendre dépendants aux aides dispensées par les services communaux

C'est tellement vrai!
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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyMar 07 Juil 2020, 09:36

Laurent Jeanne élu maire de Champigny sous les huées des communistes
L’ex-opposant (Libres !) a été intronisé maire de Champigny ce samedi, signant la fin de 70 ans de communisme municipal du bastion rouge du Val-de-Marne.
(..)
« Nous allons conserver ce qui fonctionne et mettre à plat ce qui ne fonctionne pas, avec dès la semaine prochaine un nouveau projet pour le centre-ville, et d'autres projets immobiliers seront revus », a annoncé le nouveau maire.
Qui mettra en place dans le cadre d'un processus de plusieurs mois « une police municipale très attendue par les habitants ».
(..)
https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/laurent-jeanne-elu-maire-de-champigny-sous-les-huees-des-communistes-04-07-2020-8347341.php

Pour mémoire, au 2e tour, Laurent Jeanne (Champigny Alternance) : 54%. Christian Fautré (Ensemble pour Champigny, ville écologique et solidaire) : 46%
Pas de quoi huer, crier au vol, brailler au CM. Mais ça doit être une habitude ...
Et puis, la séance à venir dans un an, serait-ce "l'héritage menacé du communisme départemental" ... La majorité au département Val-de-Marne tient à 1 ou 2 cantons dont Champigny.

thierry aime ce message

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MessageSujet: Re: L’héritage menacé du communisme municipal   L’héritage menacé du communisme municipal EmptyMar 08 Sep 2020, 16:55

"L'objectif inavoué du communisme municipal (et départemental) : accroître la dépendance des électeurs".
Sauf que ça marche de moins en moins, les expériences de sevrage se multiplient dans les villes du 94.
Et Fontenay ne va pas pouvoir accueillir tous les réfugiés expulsés de leur bureau ailleurs
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