47 millions de vélos électriques vendus en 2018

Une piste pour nos déplacements dans les prochaines décennies ?
La question mérite d'être posée.

Dominique Pialot
La Tribune, 27/03/2012, 18:32

Une étude de l'institut Pike Research estime à 30 millions le nombre de bicyclettes électriques qui seront vendues dans le monde en 2012, un volume qui atteindrait 47 millions en 2018, dont 42 millions en Chine.

Loin des atermoiements, qui handicapent le décollage de la voiture électrique, les bicyclettes électriques, elles, se vendront déjà à 30 millions d'unités cette année. C'est ce qui ressort du rapport que vient de publier Pike Research. L'institut de recherche attribue notamment ce succès à l'urbanisation et au besoin de modes de transport à bas coût dans les pays émergents.

Il estime la croissance annuelle du marché à 7,5 % de 2012 à 2018, pour atteindre le volume de 47 millions d'unités vendues en 2018. En valeur, le marché passerait de 6,9 milliards de dollars (5,19 milliards d'euros) en 2012 à 11,9 milliards (8,95 milliards d'euros)

La Chine, principal débouché

La Chine, qui pèse aujourd'hui 92 % du marché mondial, en représenterait encore 89 % à cette date, avec 42 millions de vélos vendus. Et encore, cela n'est que le scénario intermédiaire. Un autre, plus optimiste encore, table sur 51 millions ventes, pour un chiffre d'affaires de 13,2 milliards de dollars (9,94 milliards d'euros).

Pike Research estime qu'une fois levé les freins liés à un réseau de distribution défaillant en Amérique du Nord et du Sud, accompagné de nombreuses faillites et d'un fort mouvement de concentration parmi les fabricants, les ventes décolleront. Les experts de Pike évaluent leur croissance à 22 % par an pour la période 2012/2018 en Amérique du Nord.

Batteries au plomb

Concernant les batteries, la technologie aujourd'hui la plus répandue (parce que la moins onéreuse) est à base de plomb, ce qui provoque des problèmes en matière d'environnement en cas de fuite et s'accompagne du non respect du poids et des limites de vitesse imposées aux bicyclettes.

Pour des raisons de coût, cette technologie va continuer de dominer le marché asiatique pendant les dix prochaines années, avant que les batteries au lithium ne prennent le relais. Globalement, Pike Research estime que leur pénétration va passer de 6 à 12 % du marché.

source, http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120327trib000690568/47-millions-de-velos-electriques-vendus-en-2018.html

Après le désengagement de l'Etat des « aides au maintien » des agriculteurs biologiques - http://www.plateaufontenay.net/t2085-bulles-de-vie#98497 -, celui-ci annonce maintenant la fin de la prime à l’achat d’un vélo électrique....

Visiblement le gouvernement à compris qu'il y avait des économies qui ne feront pas grincer beaucoup de dents à faire dans ces secteurs...

Citation :

Fin de la prime à l’achat pour l’achat d’un vélo électrique

La mesure faisait partie des dispositions prises par le précédent gouvernement pour avantager « la mobilité électrique ».

Le Monde.fr avec AFP | 28.09.2017 à 09h39 • Mis à jour le 28.09.2017 à 11h30

Gérald Darmanin, le ministre des comptes publics, a annoncé, jeudi 28 septembre, que la prime de 200 euros pour l’achat d’un vélo électrique, entrée en vigueur au début de 2017, serait supprimée dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2018.

« Nous avons considéré que ce n’était pas à l’Etat de continuer à subventionner le vélo électrique, dans la mesure où, quand il l’avait fait, les collectivités locales ne le faisaient pas », a justifié le ministre, sur RTL. « Maintenant, beaucoup de collectivités locales le font », a expliqué le ministre, précisant qu’un « travail » avait été engagé par le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, « avec les collectivités locales sur ce sujet ».

La mesure, introduite le 19 février, fait partie des dispositions prises par le gouvernement pour avantager « la mobilité électrique », selon une expression de Ségolène Royal. Les acheteurs en bénéficient, sur présentation de leur facture, pour les achats réalisés entre le 19 février et le 31 janvier 2018. Son montant peut aller jusqu’à 200 euros, soit 20 % du prix d’achat moyen d’un vélo à assistance électrique (VAE), qui s’élève à 1 018 euros, selon l’Union sport et cycle.

Concernant les autres bonus, le projet de budget 2018 prévoit aussi de supprimer celui de 1 000 euros accordé à l’achat d’un véhicule hybride rechargeable neuf. Le bonus de 6 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique neuf sera, lui, maintenu, tandis que celui pour les scooters électriques sera ramené de 1 000 à 900 euros.

Les bonus sont financés par le malus sanctionnant l’achat de véhicules les plus polluants. Ce malus a été renforcé dans le projet de budget. Le seuil à partir duquel il s’applique a ainsi été abaissé pour concerner les véhicules émettant au moins 120 grammes de CO2 par kilomètre contre 127 g CO2/km dans le précédent barème.

http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2017/09/28/fin-de-la-prime-a-l-achat-pour-l-achat-d-un-velo-electrique_5192706_1656968.html

L’incendie de vélo électrique, ça existe

Citation :

Hauts-de-Seine : un vélo électrique prend feu, un pavillon détruit
Les flammes ont atteint une bouteille de gaz, ce qui a propagé l'incendie à toute une maison d'Antony, dans les Hauts-de-Seine.
Ils vont devoir trouver un nouveau toit. Deux habitants ont perdu mercredi matin leur maison à Antony, dans les Hauts-de-Seine. La cause ? Un modeste feu parti d'un vélo électrique a en effet ravagé le pavillon.

Bouteille de gaz. C'est vers 6h30 du matin que le feu a pris sur un vélo électrique alors en charge. Alors que les deux habitants du lieu dormaient, des éboueurs ont donné l'alerte. À raison. Les flammes ont en effet atteint une bouteille de gaz qui a explosé. L'incendie a fait rage pendant deux heures, détruisant le pavillon mais aussi deux véhicules et une caravane. Le toit d'un pavillon voisin a aussi été endommagé.

En état de choc. Les deux occupants des lieux, âges de 67 et 83 ans, ont heureusement été évacués à temps. En état de choc, ils ont été pris en charge par des membres de leur famille, a précisé la police.
http://www.europe1.fr/faits-divers/hauts-de-seine-un-velo-electrique-prend-feu-un-pavillon-detruit-2793274

Les batteries (lithium-ion ?) de voitures électriques, en charge toutes ensemble au parking sous-sol des immeubles, je le sens mal…
Sans parler des risques d’électrocution

Citation :

Ça se passe en Europe : aux Pays-Bas, les smartphones responsables de la moitié des incendies domestiques
Placés sur leur chargeur toute la nuit, les portables et les tablettes chauffent et embrasent les objets environnants.

Les téléphones portables sont à nouveau dans le collimateur aux Pays-Bas. Déjà  responsables de 10 % des accidents de vélos du fait de cyclistes qui pianotent sur leur clavier en pédalant, les smartphones sont aussi montrés du doigt par les assureurs néerlandais pour être à l'origine d'une forte proportion des incendies domestiques.

Une tendance à la hausse
Au global, la moitié des déclenchements de feux chez les particuliers proviennent d'un appareil électronique, dont les portables au premier chef, selon une analyse de risques de la fédération des assureurs (VVV). « Cette tendance s'affiche même légèrement à la hausse », s'alarme Richard Weurding, son secrétaire général.

D'après les données des compagnies d'assurances, la majeure partie des incendies se produisent la nuit lorsque l'appareil est rechargé des heures durant. La batterie finit par chauffer. L'incendie se déclenche sur le coussin où est posé l'appareil ou en embrasant le rideau à proximité.

Problème de la contrefaçon
Les chargeurs bon marché ou contrefaits sont directement incriminés, malgré la vigilance des autorités du royaume à ce sujet. L'été dernier, sur les 41 modèles de chargeurs disponibles dans le royaume, la commercialisation de 24 d'entre eux a été interdite par le ministère de l'Economie. Les uns pour leur caractère dangereux, les autres parce que leur sécurité n'était pas démontrée.
En 2016, les incendies domestiques ont causé la mort de 47 personnes aux Pays-Bas. Plus de 75.000 personnes en ont réchappé, avec des brûlures à différents degrés.

Correspondant à Amsterdam
https://www.lesechos.fr/monde/europe/030841715538-ca-se-passe-en-europe-aux-pays-bas-les-smartphones-responsables-de-la-moitie-des-incendies-domestiques-2128423.php

Les carburants (essence et diesel) ont sans doute bien des défauts, mais ils permettent un stockage de beaucoup d'énergie dans peu de volume, sous une forme stable - et non pas auto-inflammable.
Le GPL, carburant "propre", a beaucoup souffert de risques d'incendie non maitrisés, au point d'être partiellement interdit de parking.
http://gpl.paris/index.php/dossier-gpl/parking-et-stationnement/

Le roi de la voiture électrique, Tesla, a déjà connu lui aussi quelques déboires imprévus de type incendie.
"Les batteries lithium-ion, technologie retenue par Tesla pour ses voitures, sont susceptibles de s'enflammer quand elles sont endommagées."
http://www.lefigaro.fr/societes/2016/08/16/20005-20160816ARTFIG00305-une-voiture-tesla-prend-feu-lors-d-un-essai-a-bayonne.php

Après les téléphones Samsung S7 qui explosent, après les voitures Tesla qui s'embrasent, c'est maintenant un simple vélo électrique qui s'enflamment...

Quand on sait que nombre de personnes rechargent ce genre d'équipement pendant leur sommeil, ça pose une sérieuse question de sécurité.....

S7 ou note 7?

Citation :

A Saint-Lô, les premiers vélos électriques à hydrogène en France

Le Monde.fr avec AFP | 11.12.2017

Les premiers vélos électriques à hydrogène en France ont été mis en service, lundi 11 décembre, à Saint-Lô, dans la Manche. Selon Christophe Bruniau, directeur des ventes de Pragma Industries, la PME de Biarritz qui a conçu ces vélos, il s’agit même d’une première mondiale.

« Nous en livrons vingt aujourd’hui dans la Manche, dix pour Saint-Lô et dix pour Cherbourg. Quarante autres seront livrés dans les prochains jours à la communauté d’agglomération Pays basque, à celle de Chambéry et en Ariège », a précisé M. Bruniau, qui affiche cent commandes fermes au total. « On a des perspectives pour plusieurs centaines de vélos pour 2018 dans toute la France et à l’export, où nous sommes assaillis de demandes », a-t-il ajouté, citant le Danemark et l’Allemagne.

Ces vélos, qui pèsent 25 kilogrammes, soit le poids d’un vélo électrique classique, se rechargent en hydrogène « en moins de deux minutes, contre trois heures pour un vélo à assistance électrique classique proposant moitié moins d’énergie », selon l’entreprise.

Il faut pour cela se rendre à la « station de recharge pour vélo à hydrogène », telle celle mise en service à Saint-Lô – « une grosse boîte » de deux mètres sur un mètre qui transforme l’eau de la ville en hydrogène. Le vélo électrique à hydrogène, carburant non polluant, a une autonomie de cent kilomètres, au lieu de cinquante en moyenne pour un vélo électrique classique, précise Pragma.

Le coût du vélo est aujourd’hui de 7 500 euros, mais l’entreprise vise un prix public d’environ 3 500 euros à l’horizon 2020.

Les premiers vélos à hydrogène seront utilisés à Saint-Lô par des employés de l’hôpital et d’une entreprise de huit cents salariés, Lecapitaine. Ils seront ensuite proposés d’avril à octobre aux touristes. La mise en service des vélos et de la station d’hydrogène de Cherbourg est prévue quant à elle pour le printemps.

Le coût de cette expérimentation sur trente-neuf mois dans la Manche est de 723 048 euros, dont 337 981 euros payés par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le reste par les collectivités locales.

En janvier 2015, déjà, le département avait inauguré la première station publique d’hydrogène pour voiture de France à Saint-Lô. La collectivité possède aujourd’hui une flotte de dix-sept véhicules à hydrogène.
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http://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/12/11/a-saint-lo-les-premiers-velos-electriques-a-hydrogene-en-france_5228161_4811534.html

Poids de ce vélo?

25 Kg si j'en crois l'insertion de a.nonymous

Citation :

Il faut pour cela se rendre à la « station de recharge pour vélo à hydrogène », telle celle mise en service à Saint-Lô – « une grosse boîte » de deux mètres sur un mètre qui transforme l’eau de la ville en hydrogène. Le vélo électrique à hydrogène, carburant non polluant, a une autonomie de cent kilomètres, au lieu de cinquante en moyenne pour un vélo électrique classique, précise Pragma.

Ce qu'il serait intéressant de savoir c'est la provenance de l'énergie utiliser pour faire le cracking de l'eau ?

Ne serions nous pas dans un schéma:

Uranium > Electricité > Hydrogène > Ecolo sur son vélo ?

Les dirigeables ont été gonflés à l'hydrogène (atome le plus léger de l'univers) puis à l'hélium, presque aussi léger mais surtout ininflammable. Voir Zeppelin ("Hindenburg", modèle tout feu tout flamme).
Le réservoir du vélo hydrogéné est surement bien plus solide que l'enveloppe d'un dirigeable/zeppelin, ce qui peut expliquer que ces vélos pèsent "25 kg, soit le poids d’un vélo électrique classique" qui porte, lui, le poids des batteries.

Pour la production d'hydrogène, souligne a.nonymous, il faut de l'énergie. Comme pour l'électricité, il faut une source d'énergie primaire.
Sachant que l'objectif moyen ou long terme est disposer d'énergies renouvelables (et pas seulement renouvelables intermittentes)
Peut-être devrait-on en effet distinguer les travaux sur :
. utilisation de l'énergie (dans les transports) ;
. production permanente d'énergies (renouvelables) pour les transports et autres usages ;
. stockage massif pour pallier aux périodes basse production d'énergies intermittentes.

Ce vélo présenterait de nombreux avantages, selon le constructeur, par rapport à un vélo électrique à batterie ordinaire : temps de recharge considérablement réduit (3 minutes à la « pompe » à hydrogène, contre 2 ou 3 heures pour un vélo) et autonomie accrue (100 contre 50 km).

Dans tous les cas, c’est zéro émission polluante au point d’usage, et des émissions faibles globalement, selon le mode de production de l’électricité choisi.

Les vélos nécessitent l’installation de bornes de recharge en hydrogène, compliquant le déploiement d’une telle solution à plus grande échelle. Enfin pour l'instant.

Après six semaines de présence sur le site Wiseed : Pragma a récolté 830 000 euros, versés par 900 investisseurs.

Les 300 000 euros espérés ont été dépassés en trois semaines. Pierre Forte, son PDG, a décidé de poursuivre l’aventure, quitte à diluer le capital.

"Cet argent que nous n’attendions pas va nous permettre de renforcer les dépôts de brevets : nous allons pouvoir en déposer davantage et nous serons mieux protégés. Nous allons aussi pouvoir travailler la communication et le marketing, notamment à l’export.

Cela nous ouvre la possibilité d’aller dans des salons très pointus au Japon et en Allemagne pour présenter notre vélo. Bien sûr, cela doit aussi accélérer le développement technique du vélo électrique à hydrogène autonome".