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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| La propriété de son logement peut être SOCIALE | |
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Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: La propriété de son logement peut être SOCIALE Dim 14 Nov 2010, 23:06 | |
| Je reprends un débat qui a été lancé dans la rubrique "commerce" on se demande d'ailleurs pourquoi. Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de le dire et de l'écrire, l'opposition entre logement social "loué" et logement prétendument "riche" de "propriétaires" est , de mon point de vue, une erreur, voire une tromperie. Dans mon quartier la plupart des pavillons ont un caractère de logement social, souvent moins confortables que les appartements de la ZUP d'ailleurs. Les gens qui les habitent consacrent parfois un pourcentage de leurs revenus beaucoup plus important en valeur absolue et en valeur relative pour loger leur famille que les locataires de logements sociaux. Leur effort, en général pas aidé, s'explique par un choix de vie, un choix d'environnement et d'indépendance. Il n'est pas juste, Loïc, de considérer que lorsqu'un "travailleur" quitte un HLM, emprunte sur 20 ou 30 ans pour s'installer dans un petit pavillon entouré de 200m² de jardin, il quitte le "social" pour tomber dans le "nanti". Il a le mérite de chercher son chemin, de vouloir léguer un patrimoine auquel, souvent il consacrera des centaines d'heures de travail, de bricolage, d'améliorations de toutes sortes. Il libère, par cette démarche, un appartement de bailleur, à des gens plus démunis ou plus jeunes que lui. Mais il reste, et j'insiste sur ce point, occupant-propriétaire d'une habitation à caractère social. Il convient donc dans vos calculs de ne pas bloquer votre compteur de pourcentages de logements sociaux à 35% en n'intégrant QUE les HLM, mais d'intégrer le vrai tissu d'habitat social de notre ville, ce qui nous conduit à une bien plus grande proportion de SOCIAL comme vous dites. En plus ces petits propriétaires, souvent âgés, paient des impôts fonciers très lourds compte tenu de leurs revenus. Vous n'en parlez pas parce qu'ils sont propriétaires. C'est regrettable.
Dernière édition par Gerard le Lun 15 Nov 2010, 09:46, édité 1 fois | |
| | | TE
Messages : 348 Date d'inscription : 12/06/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Lun 15 Nov 2010, 02:45 | |
| - Gerard a écrit:
- Je reprends un débat qui a été lancé dans la rubrique "commerce" on se demande d'ailleurs pourquoi.
Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de le dire et de l'écrire, l'opposition entre logement social "loué" et logement prétendument "riche" de "propriétaires" est , de mon point de vue, une erreur, voire une tromperie. Bonjour Gérard, les choses ne sont pas aussi simple, les propriétaires ne sont pas forcément riches et n'habitent pas forcément en pavillons, de la même manière les locataires ne sont pas tous en HLM et ne sont pas forcément pauvres. Je ne suis pas partisane d'une opposition entre propriétaire et locataire qui me semble être un débat inutile et archaïque. - Gerard a écrit:
- Dans mon quartier la plupart des pavillons ont un caractère de logement social, souvent moins confortables que les appartements de la ZUP d'ailleurs. Les gens qui les habitent consacrent parfois un pourcentage de leurs revenus beaucoup plus important en valeur absolue et en valeur relative pour loger leur famille que les locataires de logements sociaux. Leur effort, en général pas aidé, s'explique par un choix de vie, un choix d'environnement et d'indépendance. Il n'est pas juste, Loïc, de considérer que lorsqu'un "travailleur" quitte un HLM, emprunte sur 20 ou 30 ans pour s'installer dans un petit pavillon entouré de 200m² de jardin, il quitte le "social" pour tomber dans le "nanti".
Il a le mérite de chercher son chemin, de vouloir léguer un patrimoine auquel, souvent il consacrera des centaines d'heures de travail, de bricolage, d'améliorations de toutes sortes. Il libère, par cette démarche, un appartement de bailleur, à des gens plus démunis ou plus jeunes que lui. Mais il reste, et j'insiste sur ce point, occupant-propriétaire d'une habitation à caractère social. En effet, devenir propriétaire d'un pavillon ou d'un appartement est un choix, celui-ci peut être aidé par des prêts à taux réduit ou bonifié par l'état, il y a plein d'aide pour les personnes souhaitant devenir propriétaire. Pour devenir propriétaire, il ne suffit pas de le vouloir, il faut pour pouvoir emprunter, ne pas dépasser 35% de ces revenus et être un emprunteur fiable pour les organismes de crédit, ainsi les personnes de plus de 50 ans sont rarement accessible au crédit, les personnes handicapées ou malades en sont souvent exclus, il est également très difficile, voir même impossible pour les personnes qui n'ont pas un travail stable d'emprunter pour devenir propriétaire. Toutes ces limitations du crédit immobilier et le prix très élevé des locations dans le privé, poussent de nombreux citoyens à demander un logement HLM, nos villes de proche banlieue débordent de demandes, les listes d'attentes s'allongent, il nous faut donc construire de plus en plus de logements sociaux. Malheureusement certaines villes ne respecte pas leurs obligations en matière de logement sociaux, la gauche souhaite que l'on oblige toute les collectivités locales à respecter la loi SRU, la droite préfère s'attaquer aux locataires en place dans les HLM, le résultat c'est que de nombreux locataires vont se retrouver dans des difficultés (trop riche pour les HLM, trop pauvre pour la location dans le privé), dans le logement comme dans plein d'autres domaine, une autre politique est possible. - Gerard a écrit:
- Il convient donc dans vos calculs de ne pas bloquer votre compteur de pourcentages de logements sociaux à 35% en n'intégrant QUE les HLM, mais d'intégrer le vrai tissu d'habitat social de notre ville, ce qui nous conduit à une bien plus grande proportion de SOCIAL comme vous dites.
En plus ces petits propriétaires, souvent âgés, paient des impôts fonciers très lourds compte tenu de leurs revenus. Vous n'en parlez pas parce qu'ils sont propriétaires. C'est regrettable. Il faut savoir que les impôts locaux sont souvent moins élevé en pavillon, qu'en appartement. Les propriétaires doivent en effet payer des impôt fonciers (cependant les habitations neuves peuvent être exonérés pendant 2, 15 ou 25 années de la taxe foncière si elle remplissent les conditions de l'un des articles 1383, 1384, 1385, 1386, 1387 du code général des impôts), ils doivent également supporter les frais d'entretiens de leur habitation, les locataires eux retrouvent la plupart de ces frais d'entretiens dans leurs charges. Les propriétaires peuvent déduire de leurs impôt sur le revenu, les intérêts de leurs prêts et quant ils ont fini de payer leurs crédits, il n'ont plus de loyer à payer et peuvent alors pleinement profiter de leur propriété. | |
| | | clara2
Messages : 140 Date d'inscription : 31/08/2010
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Lun 15 Nov 2010, 09:48 | |
| Donc en synthèse, TE nous propriétaires de pavillon nous sommes des nantis même si nous nous sommes endettés pour 25 ans, même si nous nous serrons la ceinture pour payer nos traites, même si nous consacrons pendant des années nos loisirs pour aménager notre demeure. Bravo pour votre analyse totalement à côté de la plaque ! | |
| | | TE
Messages : 348 Date d'inscription : 12/06/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Lun 15 Nov 2010, 12:19 | |
| - clara2 a écrit:
- Donc en synthèse, TE nous propriétaires de pavillon nous sommes des nantis même si nous nous sommes endettés pour 25 ans, même si nous nous serrons la ceinture pour payer nos traites, même si nous consacrons pendant des années nos loisirs pour aménager notre demeure. Bravo pour votre analyse totalement à côté de la plaque !
Vous avez des raccourcis bizarres, relisez mes écrits, je vous met au défi de voir un mot correspondant à votre affirmation, cela dit je persiste en revanche sur le fait que c'est un choix d'acheter un pavillon plutôt qu'un appartement et je connais des personnes pour qui c'est une passion de passer des week-end à bricoler ou jardiner. Maintenant je dirais aussi que tout le monde se serre la ceinture actuellement, sauf une minorité de très riche. | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Lun 15 Nov 2010, 22:41 | |
| - Gerard a écrit:
- Leur effort, en général pas aidé, s'explique par un choix de vie, un choix d'environnement et d'indépendance. Il n'est pas juste, Loïc, de considérer que lorsqu'un "travailleur" quitte un HLM, emprunte sur 20 ou 30 ans pour s'installer dans un petit pavillon entouré de 200m² de jardin, il quitte le "social" pour tomber dans le "nanti".
Mon bon Gérard vous me faites un bien mauvais procès. Ai-je jamais parlé de "nanti" à propos de propriétaires dont je sais très qu'ils sont, pour reprendre une formule chère à notre Sénateur-maire, propriétaires de pavillons qui sont bien souvent " fruit du travail et de l'épargne"? A aucun moment. Là pour le coup, vous vous trompez d'adversaire ou plutôt, vous me faites défendre un combat qui n'est pas le mien. Je ne suis pas adepete d'opposer les habitants entre eux. Je ne fais pas partie de ces tribuns de la révolution permanente, prolétatienne, mondiale, nouvelle et anticapitaliste qui déclarent que "la propriété c'est le vol" et utilisent de leur pupitre d'éternels opposants d'autres slogans à couper au couteau. Comment dire, ceux là se situent politiquement à ma gauche sur l'échiquier politique municipal ou national. - Gerard a écrit:
- Il convient donc dans vos calculs de ne pas bloquer votre compteur de pourcentages de logements sociaux à 35% en n'intégrant QUE les HLM, mais d'intégrer le vrai tissu d'habitat social de notre ville, ce qui nous conduit à une bien plus grande proportion de SOCIAL comme vous dites.
En plus ces petits propriétaires, souvent âgés, paient des impôts fonciers très lourds compte tenu de leurs revenus. Vous n'en parlez pas parce qu'ils sont propriétaires. C'est regrettable. Ce ne sont pas "mes" calculs, ce sont les modes de calcul officiels sur lesquels je n'ai aucune prise. Mais par contre, je connais bien ce type de problème, voyant nombre de retraités pauvres aidés par la commune ou le Conseil général lors des journées de la solidarité qui ont lieu en décembre. Etre propriétaire de son habitation ne protège malheureusement pas de la précarité ni de la pauvreté. Etre favorable à ce que tout un chacun puisse continuer d'habiter dans notre ville (et donc favorable à ce que l'on réponde, par le construction de logements accessibles uax besoins de logement des habitants moyens et modestes) ne veut en aucun cas rejeter ou stigmatiser ceux qui ont pu acheter leur logement. Ce serait contraire à la conception d'une ville mixte et ce serait de ma part personnelle être proche de la schizophrénie. La réalité de notre ville, vous faites bien de le souligner, est infiniment plus complexe que l'on ne peut l'imaginer souvent de l'extérieur... Et je finirais par rajouter en tant qu'historien que je sais combien ceux qui ont construit le quartier du plateau dans les années 1920-1930 étaient de modestes ouvriers. C'est aussi cela la mémoire de notre ville à laquelle je suis aussi attaché que vous. | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Mar 16 Nov 2010, 19:23 | |
| "le bon Gérard" répond au non moins bon Loïc que l'expression "nantis" en nom ou en qualificatif a été utilisée à plusieurs reprises dans des réunions publiques par des élues de son groupe politique dans la mandature précédente pour désigner les habitants des zones pavillonnaires. D'autres appréciations du même genre complétaient le tableau. Je ne citais donc pas "le bon Loïc" mais certaines de ses camarades, sans doute encore imprégnées de scories de la lutte des classes désormais d'un autre âge en ce qui nous concerne. Vous me rassurez lorsque vous écrivez - Citation :
- Je ne suis pas adepete d'opposer les habitants entre eux. Je ne fais pas partie de ces tribuns de la révolution permanente, prolétatienne, mondiale, nouvelle et anticapitaliste qui déclarent que "la propriété c'est le vol" et utilisent de leur pupitre d'éternels opposants d'autres slogans à couper au couteau. Comment dire, ceux là se situent politiquement à ma gauche sur l'échiquier politique municipal ou national.
et j'essaie d'imaginer ce que ces divergences fondamentales sur la structure de la société vaudront au moment des alliances électorales. Nous en reparlerons le moment venu. | |
| | | Marion Legouy-Desaulle
Messages : 3412 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Mar 16 Nov 2010, 22:21 | |
| - Gerard a écrit:
Vous me rassurez lorsque vous écrivez - Citation :
- Je ne suis pas adepete d'opposer les habitants entre eux. Je ne fais pas partie de ces tribuns de la révolution permanente, prolétatienne, mondiale, nouvelle et anticapitaliste qui déclarent que "la propriété c'est le vol" et utilisent de leur pupitre d'éternels opposants d'autres slogans à couper au couteau. Comment dire, ceux là se situent politiquement à ma gauche sur l'échiquier politique municipal ou national.
et j'essaie d'imaginer ce que ces divergences fondamentales sur la structure de la société vaudront au moment des alliances électorales. Nous en reparlerons le moment venu.
Ah bon? Parce que ce n'est jamais le moment de parler des alliances passées et présentes? | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: La propriété de son logement peut être SOCIALE Mer 17 Nov 2010, 07:30 | |
| 1) Le temps de parole des élus, y compris de l'opposition n'est pas limité au Conseil municipal. Ce n'est pas le cas partout. A Issy-Les-Moulineaux par exemple, siège du forum mondial de la e democratie le temps de parole des élus est minuté selon leur nombre. Si l'on appliquait cette règle à Fontenay, M. Alarcon aurait 2 minutes par conseil pour s'exprimer, ce qui convenant-en est insuffisant.
2) Le maire organise des interrupetions de séances afin que les citoyens puissent parler et interpeller les élus sur un sujet qui les préoccupe (aussi varité que la réforme des retraites ou l'extension du complexe éducatif Emile Zola). Ce n'est pas obligatoire et cela ne se fait pas partout. Pas à Saint Mandé par exemple pour prendre une ville voisine et néanmoins amie.
3) Nos conseil municipaux sont retransmis en direct et en intégralité en vidéo sur le site de la ville et consultables à volonté. C'est de la transparence totale. Un haut responsable adminsitratif de la mairie de Vincennes que j'ai rencontré il y a peu me disait "Mais vous êtes fous, pourquoi vous mettez ces vidéos en lignes ?" Il ne comprennait pas que l'on donne à voir (et à revoir) des débats pourtant publics.
4) Enfin la ville de Fontenay, en plus de la vidéo, met en ligne les compte-rendus intégraux du Conseil ainsi que des documents annexes. On est dans la transparence totale. Allez-donc lire les compte-rendus des conseils municipaux (bien moins nombreux) de Vincennes. Ils sont, comme le permet la loi, pour le moins synthétiques. http://www.vincennes.fr/Democratie-locale/Conseil-municipal/Au-dernier-conseil-municipal
Le débat démocratique passe par l'internvention citoyenne et aussi par la mise à disposition d'informations complètes et accessibles. Je trouve que notre ville (et en particulier notre maire) fait des efforts en ce sens. Ce n'est pas forcément la priorité ailleurs ni tout près.
Loïc Damiani-Aboulkheir Conseiller délégué à la ville numérique. | |
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