Les renégats du 9 avril

Alors que tant de salariés du privé et de chômeurs sont victimes de l'absence de compétitivité des entreprises françaises face à leurs concurrents étrangers, les renégats des syndicats qui refusent l'accord pour l'emploi voulu par le gouvernement et signé par la majorité des partenaires sociaux appellent à une nouvelle manifestation le 9 avril...

Chômeurs ouvrent les yeux, certains politiques que tu considères encore comme tes amis te bernent !

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26/03/2013 à 14:47
CGT et FO appellent à des manifestations le 9 avril contre l'accord sur l'emploi
La CGT et FO appellent à des manifestations et des rassemblements contre l'accord sur la sécurisation de l'emploi le 9 avril, jour du vote de ce projet de loi en séance publique à l'Assemblée nationale.

Les deux centrales avaient déjà organisé le 5 mars des manifestations contre ce projet de loi issu d'un accord interprofessionnel signé le 11 janvier par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC).

"Après la forte mobilisation du 5 mars qui a réuni 200.000 manifestants, la CGT appelle l'ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d'emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 9 avril" pour "empêcher la transposition dans la loi du contenu de l'accord du 11 janvier", indique la centrale dans un communiqué.

La CGT "va poursuivre les rencontres avec les parlementaires dans les tout prochains jours afin de leur démontrer la nocivité de l'accord pour les salariés et son inefficacité en matière économique", ajoute-t-elle.

Dans un communiqué, Force ouvrière "appelle ses structures et militants à participer aux rassemblements et actions qui auront lieu le 9 avril" et estime que "l'accord du 11 janvier, comme le projet de loi actuel, constituent une régression des droits sociaux".

FO poursuivra aussi ses "démarches auprès des parlementaires".

L'union syndicale Solidaires appelle également salariés et chômeurs à "participer massivement" à la journée d'action du 9 avril : "Il s'agit d'amplifier et d'élargir la mobilisation après la réussite de la première étape du 5 mars pour montrer notre détermination au gouvernement", indique Solidaires dans un communiqué.

Lors du 50e congrès de la CGT à Toulouse la semaine dernière, son nouveau leader Thierry Lepaon avait annoncé une mobilisation début avril pour coïncider avec l'ouverture de l'examen du projet de loi par l'Assemblée nationale le 2 avril. Mais des fédérations de la CGT lui ont fait remarquer que le délai était trop court pour déposer des préavis de grève.

Le projet de loi est examiné au Parlement en procédure d'urgence -une seule lecture dans chaque chambre- et après le vote de l'Assemblée, il sera en débat au Sénat.

Source: http://actu.orange.fr/france/cgt-et-fo-appellent-a-des-manifestations-le-9-avril-contre-l-accord-sur-l-emploi-afp_1429416.html

Moi je serai vous je ferai un renégat du... tous les jours, cela améliorerait votre présence frontale sur ce forum.

tout de même ce sarko qui "clivait " les Français heureusement nous en sommes débarrassés... c'est l'union nationale, nous tirons tous dans le même sens !

A gauche ils s'amusent si bien entre eux qu'il n'est pas nécessaire de s'en occuper... la droite va se refaire, encore qu' ils sont capables de planter l'opération.

Le "F Haine nauséabond" sic va ramasser la mise.

Alors que les renégats préparent une nouvelle manifestation contre l'accord pour l'emploi pour le 9 avril, les chiffres du chômages viennent de tomber.

Il est intéressant de noter que le chômage augmente depuis 2008 alors les deux derniers élargissements de l'Union se sont fait sans harmonisation salariale, sociale et fiscale en 2004 et 2007... Il est facile de comprendre que puisque les politiques ont offert aux entreprises un marché unique avec libre concurrence et libre circulation, ces entreprises ont bien évidement profité de l'aubaine pour délocaliser vers les pays où les coûts du travail sont les moins élevés...

Chômeur ouvre les yeux : certains politiques que tu penses à tes cotés ne sont que des renégats qui te bernent !


Guerre pour l'emploi: ni libre concurrence ni libre circulation professionnelle à l'intérieur de l'Union sans un minimum d'harmonisation salariale, sociale et fiscale...

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26/03/2013 à 20:48
Emploi: le nombre de chômeurs frôle le record de 1997

Avec 18.400 de chômeurs supplémentaires en un mois, le nombre de demandeurs d'emplois sans activité, recensés fin février en métropole, frôle sans le dépasser le pic de janvier 1997, et le Premier ministre a appelé mardi à une nouvelle "mobilisation générale" pour l'emploi.

"Comme vous, je suis préoccupé", et "j'appelle à une mobilisation générale pour l'emploi", a lancé Jean-Marc Ayrault devant les députés, en soulignant que "le chômage augmente dans notre pays depuis juillet 2008" tendanciellement.

Le Premier ministre a invité les entreprises, les collectivités locales et les associations à user des différents dispositifs gouvernementaux sur les rails: contrats d'avenir (15.000 signés à ce jour pour un objectif de 100.000 en fin d'année), contrats de génération (jeunes-seniors) ou encore les mesures en faveur de la compétitivité des entreprises, comme le crédit d'impôt.

Avec 3.187.700 d'inscrits sans activité fin février en métropole (+0,6% en un mois, +10,8% sur un an), il s'agit du plus haut niveau depuis 16 ans (février 1997) et du 22e mois consécutif de hausse. Le record de janvier 1997 (3,195 millions) est tout proche.

Aucune région n'est épargnée, à commencer par la Franche-Comté (+18,8% en un an). Les plus de 50 ans ont été particulièrement frappés (+0,9% en un mois, +16,6% en un an).

Si l'on tient compte des personnes ayant une activité réduite, chaque mois marque un nouveau record: Pôle emploi dénombrait ainsi 4,7 millions de demandeurs d'emploi en métropole fin février (4,9 millions avec l'Outre-mer).

Parmi eux, ceux de longue durée (plus d'un an), 40% des inscrits, n'ont jamais été aussi nombreux: plus de 2 millions dans la France entière, "c'est une tendance préoccupante car elle risque de conduire à une augmentation du chômage structurel", souligne l'économiste Hervé Boulhol, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Chaque mois 90.000 chômeurs épuisent leurs droits à une indemnisation. La mort par le feu le 13 février de l'un eux devant son agence Pôle emploi de Nantes a été suivie par une série de menaces de suicide.

Pôle Emploi, en première ligne, va bénéficier du renfort de 2.000 agents en CDI d'ici septembre.

Ces recrutements, venant appuyer Pôle emploi dans sa refonte du suivi des chômeurs, vont "permettre à des jeunes, à des moins jeunes, à des chômeurs de retrouver un emploi... parce que chacun a besoin d'un accompagnement personnalisé", a assuré Michel Sapin, en reprochant à l'ex-majorité d'avoir "supprimé des postes alors que le chômage augmentait".

"L'ensemble des mesures vont dans le bon sens à court terme pour amortir le choc, néanmoins elles n'en amortiront qu'une partie", estime M. Boulhol.

Ainsi, souligne l'économiste, "l'Insee prévoit 44.000 emplois d'avenir sur le premier semestre, ce n'est pas négligeable mais ce ne sera pas suffisant pour inverser la tendance".

L'OCDE entrevoit une "stabilisation fin 2013" du taux de chômage, rappelle-t-il, autour de 10,9% de la population active (11,25% DOM compris). Si cette prévision se vérifiait, le record en métropole (10,8%), enregistré en 1994 et 1997, serait dépassé.

De son côté, l'Insee prédit aussi une poursuite, sur fond de croissance quasi nulle, avec un taux de chômage de 10,6% en métropole mi-2013 (11% avec les départements d'outre-mer).

Jeudi, ce sera au président de la République de tenter de convaincre que les moyens nouveaux accordés à Pôle emploi, les outils mis en place par son gouvernement et la réforme du marché du travail, examinée à partir du 2 avril à l'Assemblée, pourront permettre d'inverser la courbe du chômage avant fin 2013.

Pour la CGT, "seul un changement radical des politiques économiques et sociales permettra d'inverser la tendance", a réagi le syndicat dans un communiqué.

"Il faut de toute urgence une rupture avec la politique désastreuse menée depuis 10 mois", a également estimé le président de l'UMP Jean-François Copé.

Source: http://actu.orange.fr/economie/emploi-le-nombre-de-chomeurs-frole-le-record-de-1997-afp_1429856.html

A propos de cette manifestation des renégats de la CGT le 9 avril, il faut regarder le communiqué de ce syndicat... Celui-ci dit:

"la CGT appelle l’ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d’emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’ANI du 11 janvier."

On le voit, il ne s'agit pas de manifester pour obtenir une amélioration du contenu d'un accord qui, résultant d'une négociation entre partenaire sociaux, peut toujours faire l'objet d'améliorations mais bel et bien comme c'est écrit "d'empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’ANI du 11 janvier"...

Si EELV conditionne son vote à des amendements de l'accord, PCF, PG et CGT refusent eux tout accord...

Citation :

Pour le progrès social
Ensemble dans l’action le 9 avril
mardi 26 mars 2013

L’annonce de chiffres record du chômage et l’hémorragie des emplois industriels vont continuer de plonger des millions de salariés dans la précarité et l’incertitude, mettant en première ligne les jeunes, les femmes et les séniors.

Alors que la période de crise appelle des mesures de protection des droits des salariés et une réorientation de la stratégie des entreprises en faveur de l’emploi et des salaires, les dispositions contenues dans l’ANI du 11 janvier 2013 vont aggraver la situation déjà créée, en offrant encore plus de flexibilité aux employeurs.

Pour la CGT, le changement de cap en matière de politique d’emploi et de garanties sociales pour les salariés est d’une absolue nécessité.

C’est pourquoi, après la forte mobilisation du 5 mars qui a réuni 200 000 manifestants dans 175 cortèges et rassemblements, la CGT appelle l’ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d’emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’ANI du 11 janvier. La parole de la CGT, portée dans l’opinion publique et auprès des parlementaires, perturbe déjà la stratégie du MEDEF.

La CGT invite ses organisations à tout mettre en œuvre pour continuer d’informer, et débattre le plus largement possible d’ici le 9 avril avec tous les salariés du contenu de l’accord et des propositions alternatives de la CGT en faveur d’une sécurité sociale professionnelle. La CGT et ses militants vont poursuivre les rencontres avec les parlementaires dans les tous prochains jours afin de leur démontrer la nocivité de l’accord pour les salariés et son inefficacité en matière économique.

La CGT invite toutes ses organisations à créer les conditions du rassemblement le plus large.

Montreuil, le 26 mars 2013

Source: http://www.cgt.fr/Ensemble-dans-l-action-le-9-avril.html

Tous des renégats, sauf anonymous, ke sympathique social démocrate qui ne veut plus de liberté d'opinion parlementaire et syndicale.

Libellule a écrit:

Tous des renégats, sauf anonymous, ke sympathique social démocrate qui ne veut plus de liberté d'opinion parlementaire et syndicale.

Ceux qui se battent je cite "pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’ANI du 11 janvier" pourtant par le gouvernement sociale-démocrate agissent clairement contre les intérêts des 3.187.700 chômeurs....

Ceux qui parlent d'une Loi Medef en ignorant les partenaires sociaux représentants des salariés qui ont négocié cet accord insultent ceux-ci...

Ce que je veux ce n'est pas "plus [pas] de liberté d'opinion parlementaire et syndicale" mais que l'on crée dans le pays des conditions pour que les emplois y restent et ne soient pas délocalisés vers la Roumanie ou ailleurs parce que le coût du travail y est moins cher...


Chômeur ouvre les yeux : certains politiques que tu penses à tes cotés ne sont que des renégats qui te bernent !

a.nonymous écrit:

Citation :

Chômeur ouvre les yeux : certains politiques que tu penses à tes cotés ne sont que des renégats qui te bernent !

C'est bien vrai ça mon brave monsieur.

a.nonymous a écrit:

Chômeurs ouvrent les yeux, certains politiques que tu considères encore comme tes amis te bernent !

Malheureusement c'est déjà fait, comme le montre le résultat calamiteux de l'élection législative partielle de l'Oise où les électeurs de gauche ont largement déserté le vote socialiste.

Ce devrait être un rappel à l'ordre pour que la politique du gouvernement s'oriente bel et bien vers le changement au lieu de vouloir faire passer à toute force des reculs des droits des travailleurs pour des lanternes !


Ce n'est une bonne nouvelle pour personne. Ni pour les habitants de l'Oise, ni pour la gauche, ni pour le Changement.

Alors comme dirait l'autre, il serait temps de ramener la barre à gauche !

Oui Loïc rappelez nous le résultat du FDG au premier tour.

Pour ceux que sont intéressés le FDG perd 31 % de ses électeurs entre juin 2012 et dimanche dernier.

Si les socialistes ont été désavoués il faut également dire que la stratégie de JL Mélenchon est désavouée.

C'est le problème avec les chiffres c'est qu'il est facile de leur faire dire ce que l'on veut. La science, et plus particulièrement la sociologie, politique est bien plus complexe.

Enfin dans cette circonscription où le Front de gauche perd en voix, comme tous les candidats, mais progresse légèrement en pourcentage, le fait marquant c'est le recul, bien plus considérable de la candidate socialiste qui en juin 2012 n'avait manqué l'élection que de 63 voix.

C'est un vrai coup de semonce envoyé par les électeurs qui avaient voté pour le changement et qui pour beaucoup se sont abstenus ou ont changé de vote. Et je ne crois pas que ce soit très réjouissant. C'est même plutôt alarmant.

Après le PS peut ne pas vouloir entendre ce message mais ce serait dommage pour le pays.

Comment Loic qui d'un côté est l'adversaire du PS, puis d'un autre en fonction des alliances appelle à voter pour lui, ne se réjouit pas du succès de ce parti, en devient le critique systématique, appelle à la révolution et approuve les insultes des dirigeants de l'extrême gauche à laquelle il s'est rallié, comment Loic espère-t-il convaincre qui que ce soit.
le changement se fera, mais pas avec ces extrémistes là.

Je ne suis nullement "l'adversaire du PS" comme vous dites.

Je fais partie de cette majorité qui a voté pour le Changement. Et qui rappelle que le changement ce n'est pas "l'austérité" que certains socialistes (pas tous, il reste des Gérard Filoche) entendent mettre en place à tous les niveau.

Et bien non le changement ce n'est pas cela. C'est mon avis et je le partage.

source AFP Un changement qui a lieu maintenant.

Le ministère du Travail a dévoilé l'audience nationale des syndicats. La CGT (26,7 %) et la CFDT (26 %) sont au coude-à-coude, FO complète le podium (15,94 %). La CFTC (9,3 %) et la CGC (9,3 %, 18 % chez les cadres) sauvent leur place à la table des négociations. Les signataires de l'accord sur l'emploi sont majoritaires.


Pas de quoi faire le Paon. (bon d'accord je n'aurais pas dû, je sors).

et ceux qui ne sont pas syndiqués parce qu'ils estiment que les syndicats sont une plaie et les permanents des embusqués qui se la coulent douce... combien sont ils ?


en % on ne sait pas trop mais sur la population globale : MAJORITAIRES ! tout simplement

conclusion : les apparatchiks un peu de modestie SVP. Vous vous beurrez la tartine des deux cotés alors ne poussez pas !

Libellule a écrit:

source AFP Un changement qui a lieu maintenant.

Le ministère du Travail a dévoilé l'audience nationale des syndicats. La CGT (26,7 %) et la CFDT (26 %) sont au coude-à-coude, FO complète le podium (15,94 %). La CFTC (9,3 %) et la CGC (9,3 %, 18 % chez les cadres) sauvent leur place à la table des négociations. Les signataires de l'accord sur l'emploi sont majoritaires.


Pas de quoi faire le Paon. (bon d'accord je n'aurais pas dû, je sors).

L'argument qui consistait à dire que les signataires étaient minoritaires tombe à l'eau, qui reste dans le bateau?

Le droit du travail et le droit au travail.

Il y a du pain sur la planche, fasse le ciel que les contradicteurs s'écoutent.

Les non syndiqués dégoutés des magouilles ne peuvent plus cautionner les partis ni les syndicats !

papy Mougeot a écrit:

Les non syndiqués dégoutés des magouilles ne peuvent plus cautionner les partis ni les syndicats !

Et les syndiquées appartenant à des syndicats défenseurs du dialogue social ne peuvent accepter que celui-ci échoue à cause de l'attitude jusqu'au-boutiste de syndiqués antilibéraux...

Quand les amis politiques de Jean-François Voguet collent sur les murs de notre ville des affiches résumant l'accord pour l'emploi à une "Loi Medef" ils insultent juste les partenaires sociaux...

On peut craindre que le futur MEDEF ne soit pas plus réceptif à la condition des salariés que Mme Parisot

on parle de deux renégats au sein des élus PS de Fontenay. De qui s'agit-il?

a.nonymous a écrit:

Quand les amis politiques de Jean-François Voguet collent sur les murs de notre ville des affiches résumant l'accord pour l'emploi à une "Loi Medef" ils insultent juste les partenaires sociaux...

Qui traduit surtout une triste réalité !

La preuve en dessin :

Emile a écrit:

on parle de deux renégats au sein des élus PS de Fontenay. De qui s'agit-il?

dans le Parisien sont cités 3 élus du PS qui se sont désolidarisés de la décision votée en groupe. Ils ont fait bande à part et ont joint leurs voies à celles du PC.
Mmes Avognon-Zonon, Garcia et M.Tabanou.
S'ils ne sont pas exclus du PS je ne voterai certainement pas pour ce parti moi non plus.

Pourquoi seraient-ils exclus ?

Il n'y a aucun risque statutairement. Aucun.

La preuve, Mme Garcia qui avait voté le PLU dans les mêmes circonstances à la fin du précédent mandat est toujours membre du PS et élue...

Loïc a écrit:

Pourquoi seraient-ils exclus ?

Il n'y a aucun risque statutairement. Aucun.

La preuve, Mme Garcia qui avait voté le PLU dans les mêmes circonstances à la fin du précédent mandat est toujours membre du PS et élue...

Rappelle toi de cette phrase Loic, car l'avenir risque sérieusement de te donner tord.

Pourquoi Loïc fait-il l'impasse sur l'hypothèse que ces élus pourraient souhaiter rejoindre les rangs du Front de Gauche?

Aucune raison de les exclure s'ils rejoignent les rangs du Front de Gauche, n'est-ce pas Loïc?

Il me semble qu'il s'agirait d'une sortie honorable pour tout le monde.

On en a viré du PC pour moins que ça.

Loïc a écrit:

Qui traduit surtout une triste réalité !

La preuve en dessin :

Le seul problème c'est que notre pays est englué dans une Union où libre concurrence et libre circulation sont de règle...

Comme cette Union s'est faite sans harmonisation salariale, sociale et fiscale et que certains pays pratique un dumping social, je me répète, aujourd'hui les entreprises peuvent tout à fait légalement licencier en France pour délocaliser en Roumanie ou ailleurs...

Face à ce problème il n'y a que deux solutions possibles: harmonisation ou protectionnisme...

Marion Legouy-Desaulle a écrit:

Pourquoi Loïc fait-il l'impasse sur l'hypothèse que ces élus pourraient souhaiter rejoindre les rangs du Front de Gauche?

Je n'y crois pas un instant. Michel Tabanou et Françoise Garcia étaient socialistes bien avant vous madame Legouy et ils sont aussi légitimes que vous. Mme Garcia était candidate socialiste en 2001 lorsque vous étiez candidate sur la liste des Verts...

Et je le répète, le fait de voter le budget, comme autrefois le PLU pour Mme Garcia dans le mandat précédent, ne me semble pas

Hé oui, il y a bien une chose que l'on ne peut pas retirer au PS c'est qu'il a aussi une aile gauche qui est, elle aussi légitime. Et ce n'est pas nouveau. Mon propre grand-père était avant guerre responsable d'une grosse section socialiste (alors SFIO) et membre de la direction d'une de ces tendances.

Pour le coup Loïc il faut un finir ses phrases et deux mieux connaître le PS.

Si madame Garcia apparaît bien comme à l'aile gauche du PS
Monsieur Tabanou lui est un hollandais déclaré et il a soutenu la candidature de Harlem Désir

Si il est à l'aile gauche du PS, je vous conseille immédiatement de coller des affiches avec les portraits de comment dites vous déjà au FDG Hollandreou ?

Un parti qui se respecte éjecté ceux de ses membres qui font bande à part.
Des militants qui se respectent jettent leur carte s'ils ne sont pas d'accord en tant qu'élus sur un sujet aussi important que le vote du budget d'une ville de plus de 50000 habitants. Allez Bedouret, Carrier, du courage, de l'énergie.

Chômeurs, salariés, fonctionnaires et tous les autres, suivez le conseil d'anonymous et effectivement ouvrez les yeux

Voilà comment cela se passe dans la vraie vie

Christophe Cavard et le groupe de députés écologistes ont déposé 40 amendements vendredi 22 mars sur le projet de loi de « sécurisation de l’emploi », après plusieurs semaines d’auditions.

Ces auditions ont été menées dans différents cadres. Christophe Cavard, en tant que référent sur ce texte pour le groupe écologiste, les députés et des responsables nationaux d’EELV ont reçu la CFDT, la CGT, FO, l’association « génération précaire », le cabinet d’expertise SYNDEX, le MEDEF, et le Ministre du travail.

L’ensemble des parties prenantes a également été auditionné dans le cadre de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale (en ligne sur le site Internet).

Les amendements déposés sont le fruits d’un travail commun avec la commission économie d’EELV, entamé depuis plusieurs semaines à l’occasion d’échanges individuels et de réunions de travail.

Ils ont été débattus à partir de mardi 26 mars en commission des affaires sociales, et le texte sera en discussion dans l’hémicycle à partir du 2 avril prochain.

On peut même rappeler la génèse de tout cela

Une conférence sociale a été convoquée par le gouvernement en juillet 2012 à Paris. A son issue deux priorités ont été fixées: le développement de l’emploi et la lutte contre le chômage et la précarité.

De plus, l’ensemble des partenaires sociaux demandent la modernisation du dialogue social en France. Ils s’engagent donc à travailler sur les propositions issues de cette conférence.

Un document d’orientation élaboré par le gouvernement sur la base des conclusions de la conférence sociale invite les partenaires sociaux à la négociation d’un accord national interprofessionnel (ANI). Ce document d’orientation a été le support de 4 mois de discussions auxquelles ont participé les syndicats représentants de salariés (CGT, FO, CFDT, CFTC et CFE-CGC) et les représentants des chefs d’entreprises MEDEF, CGPME (petites et moyennes entreprises), UPA (pour les artisans).

L’ANI a été signé par la CFDT, CFTC, et CFE-CGC pour les représentants de salariés et l’ensemble des repésentants d’employeurs. FO et CGT, qui sont restés à la table de négociation jusqu’au bout n’ont pas souhaité le signer dénonçant un accord déséquilibré selon eux.

Conformément à son engagement, le gouvernement a transcrit l’ANI dans l’avant projet de loi dit de « sécurisation de l’emploi » qui a été déposé en Conseil d’Etat le 11 février, qui en a vérifié la régularité juridique. Il a rendu un avis favorable, en y apportant quelques précisions (délais, convention 158 de l’organisation international du tavail).

Le gouvernement à fait évoluer le projet de loi avant sa présentation en Conseil des Ministres du 6 mars 2013, qui prend en compte certaines remarques des organisations non-signataires (amélioration de l’intervention de l’administration du travail, références des normes d’hygiène et de santé (CHSCT), cadrage de la désignation des complémentaires santé, requalification de la rupture du contrat en cas de refus de mobilité interne…).

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi de « sécurisation de l’emploi », et a été déposé le 10 mars à l’Assemblée Nationale.

Pour avoir une vue d'ensemble des enjeux ce lien se laisse lire

http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20130402.OBS6389/securisation-de-l-emploi-le-projet-de-loi-qui-change-tout.html

Libellule a écrit:

Pour avoir une vue d'ensemble des enjeux ce lien se laisse lire

http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20130402.OBS6389/securisation-de-l-emploi-le-projet-de-loi-qui-change-tout.html

Effectivement cet article résume bien le contenu de l'accord qui on le voit est loin de n'être que négatif pour les salariés comme essaient de nous le faire certains qui veulent juste nous berner...

Parce que comme nombre d'articles de presse celui-ci risque de disparaitre je le copie ici...

Citation :

Sécurisation de l'emploi : le projet de loi qui change tout
Créé le 02-04-2013 à 11h54 - Mis à jour à 14h24

Par Donald Hebert

Quels seront les nouveaux droits des salariés ? Quelles mesures de souplesse pour les employeurs ?

La flexi-sécurité à la française entre à l'Assemblée nationale mardi 2 avril. Les députés doivent discuter du projet de loi traduisant "l'accord sur la sécurisation de l'emploi" signé le 11 janvier par le patronat et trois syndicats. Ce texte, arraché après des mois de négociations entre le Medef, la CGPME, l'UPA d'un côté, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, Force ouvrière et la CGT de l'autre, réforme le droit du travail de fond en comble. Il a été appelé à être traduit fidèlement en loi par François Hollande. Mais il ne fait pas l'unanimité : la CGT et FO ont même mobilisé les salariés dans la rue pour s'y opposer. Le principe : en échange de nouveaux droits pour les salariés, il donne plus de souplesse aux employeurs pour s'adapter à la conjoncture économique.

Pour les salariés : plus de protection

Une mutuelle pour tous. La complémentaire santé collective, financée à moitié par l'employeur, devient obligatoire dans toutes les entreprises d'ici janvier 2016. Elle doit inclure un minimum de remboursement pour les consultations chez le médecin, les frais dentaires et l'optique.

Des droits supplémentaires à l'assurance chômage. Désormais, un chômeur reprenant un emploi ne perd pas ses droits en cas de retour au chômage. Les modalités doivent être négociées entre syndicats et patronat en 2013.

Un minimum par semaine pour les temps partiel. Les salariés à temps partiel ne peuvent être employés moins de 24 heures par semaine en moyenne, sauf cas particuliers.

Une mobilité sécurisée. Les salariés des entreprises de plus de 300 personnes, avec deux ans d'ancienneté, peuvent "découvrir un emploi dans une autre entreprise", avec l'assurance du retour s'ils ont l'accord de leur employeur.

Plus de formation. Un compte individuel de formation est créé, et il est conservé par le salarié lors de ses périodes de chômage ou au passage d'une entreprise à une autre.

Les CDD surtaxés. Les entreprises devront s'acquitter d'une cotisation chômage supérieure pour les contrats à durée déterminée pour "surcroît d'activité" de moins de trois mois et pour les CDD "d'usage". Par ailleurs, elles bénéficient d'une exonération lors des trois ou quatre premiers mois d'embauche d'un jeune de moins de 26 ans en CDI.

Pour les représentants des salariés : plus de responsabilités

Un siège au conseil d'administration. Dans les grands groupes, un à deux salariés siégeront. Ils seront choisis par les salariés ou leurs représentants.

Plus d'informations. Les représentants du personnel auront accès aux comptes de l'entreprise (investissements, rémunérations, flux financiers, sous-traitance) et seront associés aux prises de décisions qui concernent les salariés. Ils seront de plus amenés à se prononcer sur d'éventuels accords de compétitivité, de mobilités et des plans sociaux.

Pour les employeurs : plus de flexibilité

Les accords "de maintien dans l'emploi". L'employeur peut baisser les salaires et augmenter le temps de travail des salariés pour une période de deux ans renouvelable. En échange, il ne peut supprimer aucun emploi. Cet accord doit être signé par les syndicats. Si un salarié refuse, il est licencié pour motif économique.

La mobilité sans plan social. L'employeur peut changer le lieu de travail des salariés sans passer par un plan social. Il doit pour cela signer un accord avec les syndicats.

Les plans sociaux simplifiés. Les plans de sauvegarde de l'emploi doivent désormais être validés par les syndicats, ou à défaut par l'administration, qui se prononcent sur la forme et le fond. En échange, les délais de recours sont réduits. L'employeur peut privilégier la compétence professionnelle dans l'ordre des motifs de licenciements.

Les licenciements individuels simplifiés. Les délais de contestation d'un licenciement devant la justice sont réduits à deux ou trois ans selon les cas. Aux Prud'hommes, l'employeur peut désormais proposer une indemnité forfaitaire pour régler le conflit, mais le salarié peut refuser.

Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20130402.OBS6389/securisation-de-l-emploi-le-projet-de-loi-qui-change-tout.html

Le FDG, la CGT, FO et certains élus PS et EELV ont trouvé leur gourou fonctionnaire trosko-lenino-staliniste G.Filoche pour anéantir les espoirs des employés du privé.

Les espoirs des employés du privé pour se faire virer plus facilement ? Oui alors pour être obligés de travailler 40 heures payées 35 sans rien dire sous peine d'être licencié pour "convenance personnelle".

Quelles belles avancées sociales. On n'arrête décidément pas le progrès !

Mais de là à faire passer ces reculs des droits de tous pour un progrès résultat d'une politique de gauche il y a un pas pour ne pas parler d'un "gap" infranchissable.

Loïc a écrit:

Les espoirs des employés du privé pour se faire virer plus facilement ? Oui alors pour être obligés de travailler 40 heures payées 35 sans rien dire sous peine d'être licencié pour "convenance personnelle".

Je n'ai aucun doute sur le fait que parmi les 3 200 000 chômeurs certains seraient prêts à travailler 40 heures payées 35 juste pour avoir un job...

L'enjeu de cet accord n'est pas là.

Justement il va permettre de licencier plus facilement...

Il faut arrêter de raconter n'importe quoi, il est déjà aujourd'hui très facile de licencier....

Il suffit juste à l'entreprise de payer des indemnités suffisantes c'est à dire supérieures au minimum légal mais aussi supérieures à celle que fixeraient les prudhommes pour un licenciement abusif...

Vu les distorsions salariales entre pays de l'Union, ces indemnités même élevées sont très vites amorties par les sociétés qui délocalisent vers un pays de l'Est "low cost"...

Après puisque l'on parle d'indemnités élevées il faut quand même ajouter que depuis le 1er janvier 2013 si celles-ci dépassent un certain seuil elles sont soumises aux charges sociales et à l'imposition à partir du premier euro... Jusqu'au 31 décembre 2012 seule la partie des indemnités au dessus du seuil, qui était plus élevé, était chargeable et imposable...

Ce changement qui n'a pas été médiatisé pénalise grandement certains salariés licenciés après le 1er janvier 2013 en particulier ceux qui ont des indemnités relativement élevées du fait de leur ancienneté, ancienneté signifiant âge élevé et donc difficultés de reclassement...

Pour ma part je connais des "licenciés heureux"

Tout comme je connais des chômeurs qui profitent de "leurs droits" pour retarder le moment retrouver un travail... y compris ceux qui arrivent à l'entretien d'embauche et expliquent sincèrement qu'ils ont disposés à saboter le job si on tient à les faire bosser...

La formule "j'ai droit à mon chômage" n'est pas un vain mot !

Malheusement cette conduite pénalise les gens sérieux et décourage les employeurs de s'adresser aux structures officielles. Le bouche à oreille devient la règle.

Alors là, non, Papy, je ne peux pas vous laisser dire ça:

Citation :

Le bouche à oreille devient la règle

De quelle planète vous débarquez?

"Devient", non mais là franchement...

Marion Legouy-Desaulle a écrit:

Alors là, non, Papy, je ne peux pas vous laisser dire ça:

Citation :

Le bouche à oreille devient la règle

De quelle planète vous débarquez?

"Devient", non mais là franchement...

D'abord je n'ai que faire de votre autorisation ! pour qui vous prenez vous ? le fait d'avoir un président socialiste vous monte à la tête !

Désolé mais je débarque d'une planète qui n'est certainement pas la votre et je n'en suis pas mécontent !
Je ne vis pas en "utopie" entouré de bisounours.

Les chefs d'entreprises que je connais (ils sont assez nombreux) qui recherchent de la main d'œuvre qualifiée n'en peuvent plus des chômeurs envoyés par l'ANPE rebaptisée pole emploi qui s'ils ne sont pas inadaptés au cahier des charges ne sont en plus souvent pas motivés.
Ils font donc appel au bouche à oreille des pros... C'est l'assurance d'être compris et de ne pas perdre de temps en vains parlottes. Ils ne doivent pas être socialistes sans doute.

Il est vrai que je parle d'entreprises et non de vagues associations où l'on fait semblant de s'occuper (lorsque l'on a rien d'autre à faire) en vivant de subventions.

A croire que vous ne connaissez pas ce genre de boutique... nombreuses à Fontenay.

Le bouche à oreille fonctionne effectivement dès lors qu'il y a des postes ouverts dans notre pays....

Force est de constater qu'aujourd'hui tous les grands groupes multinationaux licencient en France soit pour délocaliser dans des pays "low cost" pratiquant le dumping social soit pour faire venir en mission des salariés de ces mêmes pays comme les y autorise la directive Bolkestein que bizarrement les opposants à l'ANI passent sous silence (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_Services )...

A partir de là même le bouche à oreille ne donne guère de résultat...

Comme, me semble-t-il, Papy, nous vivons dans la même planête peut-on échanger quelques mots autour de cette notion si importante qu'est l'adéquation de l'offre et de la demande quand on parle travail en entreprises, autour d'un cahier des charges correspondant à la main d'oeuvre qualifiée recherchée (et non celle inscrite en recherche d'emploi), et parler de l'insertion des gens motivés par le bouche à oreilles ?

Plutôt que de le faire sans un référent commun je vous propose celui là :
http://www.connexion-emploi.com/fr/a/lapprentissage-en-allemagne-une-voie-de-formation-a-part-entiere

Si vous souhaitez partir sur une autre base, n'hésitez-pas à en changer.

Si c'est rédibitoire, et que vous ne voulez pas de toute façon ouvrir de dialogue, dites-le moi aussi.

Pour ma part j'ai bien l'intention de persévérer à tenter de l'instaurer.

Cordialement.

Libellule a écrit:

Comme, me semble-t-il, Papy, nous vivons dans la même planête peut-on échanger quelques mots autour de cette notion si importante qu'est l'adéquation de l'offre et de la demande quand on parle travail en entreprises, autour d'un cahier des charges correspondant à la main d'oeuvre qualifiée recherchée (et non celle inscrite en recherche d'emploi), et parler de l'insertion des gens motivés par le bouche à oreilles ?

Plutôt que de le faire sans un référent commun je vous propose celui là :
http://www.connexion-emploi.com/fr/a/lapprentissage-en-allemagne-une-voie-de-formation-a-part-entiere

Si vous souhaitez partir sur une autre base, n'hésitez-pas à en changer.

Si c'est rédibitoire, et que vous ne voulez pas de toute façon ouvrir de dialogue, dites-le moi aussi.

Pour ma part j'ai bien l'intention de persévérer à tenter de l'instaurer.

Cordialement.

Il se trouve que malheureusement ou heureusement nous vivons en France et que l'on s'est acharné à déglinguer l'apprentissage.
Les employeurs que je connais n'ont pas le temps d'attendre que les choses changent, ils font avec les moyens du bord.

Un des seuls succès que nous connaissons en France en matière d'apprentissage pratique reste l'alternance... ce n'est peut être pas ce qui convient aux brillants théoriciens de l'éducation nationale mais c'est ce qui est le plus apprécié par les employeurs.

Reste à savoir si le but de la manœuvre est de satisfaire l'égo des cadres de l'éducation nationale ou de répondre aux besoins des entreprises et de trouver un emploi convenable aux gens.
Lorsque le but proclamé est d'amener 80% des gens au niveau du bachot quitte à en faire des nullos plutôt que de les aider à entrer dans la vie active on gagne sur le long terme.

Pour aller encore plus loin, je constate que les jeunes qui suivent une formation parmi les compagnons sont rarement au chômage et gagne fort bien leur vie... mais la voie est étroite et peu aisée.

NB il ne faudrait pas oublier que l'artisanat et les PME sont les plus grands employeurs de France... et eux ils ne cherchent ni à délocaliser ni la main d'œuvre exotique.

Il y a, me semble-t-il une volonté de revaloriser les voies technologiques qui est en train de se mettre en place.

je ne suis pas sûr pour ma part que le problème ne soit pas les parents. Qui font tout pour que leurs enfants empruntent la voie royale du bac S (ex bac C pour les plus anciens). Lorsque Chevènement a poussé vers l'obtention du bac à 80%, l'intention était bonne, il s'agissait précisément d'ouvrir plus le champ du bac mais pour le professionnaliser.

Il serait bien que l'on en revienne à des fondamentaux de mon point de vue ; à l'heure actuelle il ne suffit pas de mettre en adéquation l'enseignement avec le marché du travail, il faut que l'égo des familles (plus que des enseignements de mon point de vue) change sachant que toutes ne peuvent pas faire de leurs enfants des bac + +, les plus plus étant désormais autant d'années de non insertion dans l'univers du travail. Je crois que la formation tout au long de la vie est restée trop un slogan de campagne de part et d'autre, et pas encore devenue une réalité à même de donner la qualification à nos élèves, puis à ceux qui vont devoir à un moment ou à un autre de leur vie, subir un "accident de parcours" comme on dit.

L'absence de motivaiton à reprendre un travail même dur est réelle en France ; qu'il y ait du coup des plus courageux qui franchissent les frontières est un fait qu'il faut analyser pour ce qu'il est.

Je comprends les parents, de voir leurs enfants faire le plus possible d'études, un bon bagage de départ leur permettra de pouvoir s'adapter à d'autres professions que celle choisie car il est évident que l'on ne peut plus faire toute sa carrière avec un seul métier. Il faut donc un bon bagage pour envisager sans trop de difficulté d'apprendre à nouveau. Dans beaucoup de métier maintenant il faut aussi sans cesse se mettre à niveau.

papy Mougeot a écrit:

Pour ma part je connais des "licenciés heureux"

Oui, et moi je connais des pauvres qui rien à pleines dents.

Comment ? Ils n'ont plus de dents et pas les moyens de se les faire remplacer ?

Ah pardon.

+ 1

Désolé ce n'est pas parce que vous ignorez une situation que cette situation n'existe pas...

L'infaillibilité existe pour le pape en tout cas les cathos le croient mais pas pour les militants du PC... en tout cas jusqu'à présent.