Les renégats du 9 avril

Rappel du premier message :

Alors que tant de salariés du privé et de chômeurs sont victimes de l'absence de compétitivité des entreprises françaises face à leurs concurrents étrangers, les renégats des syndicats qui refusent l'accord pour l'emploi voulu par le gouvernement et signé par la majorité des partenaires sociaux appellent à une nouvelle manifestation le 9 avril...

Chômeurs ouvrent les yeux, certains politiques que tu considères encore comme tes amis te bernent !

Citation :

26/03/2013 à 14:47
CGT et FO appellent à des manifestations le 9 avril contre l'accord sur l'emploi
La CGT et FO appellent à des manifestations et des rassemblements contre l'accord sur la sécurisation de l'emploi le 9 avril, jour du vote de ce projet de loi en séance publique à l'Assemblée nationale.

Les deux centrales avaient déjà organisé le 5 mars des manifestations contre ce projet de loi issu d'un accord interprofessionnel signé le 11 janvier par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC).

"Après la forte mobilisation du 5 mars qui a réuni 200.000 manifestants, la CGT appelle l'ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d'emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 9 avril" pour "empêcher la transposition dans la loi du contenu de l'accord du 11 janvier", indique la centrale dans un communiqué.

La CGT "va poursuivre les rencontres avec les parlementaires dans les tout prochains jours afin de leur démontrer la nocivité de l'accord pour les salariés et son inefficacité en matière économique", ajoute-t-elle.

Dans un communiqué, Force ouvrière "appelle ses structures et militants à participer aux rassemblements et actions qui auront lieu le 9 avril" et estime que "l'accord du 11 janvier, comme le projet de loi actuel, constituent une régression des droits sociaux".

FO poursuivra aussi ses "démarches auprès des parlementaires".

L'union syndicale Solidaires appelle également salariés et chômeurs à "participer massivement" à la journée d'action du 9 avril : "Il s'agit d'amplifier et d'élargir la mobilisation après la réussite de la première étape du 5 mars pour montrer notre détermination au gouvernement", indique Solidaires dans un communiqué.

Lors du 50e congrès de la CGT à Toulouse la semaine dernière, son nouveau leader Thierry Lepaon avait annoncé une mobilisation début avril pour coïncider avec l'ouverture de l'examen du projet de loi par l'Assemblée nationale le 2 avril. Mais des fédérations de la CGT lui ont fait remarquer que le délai était trop court pour déposer des préavis de grève.

Le projet de loi est examiné au Parlement en procédure d'urgence -une seule lecture dans chaque chambre- et après le vote de l'Assemblée, il sera en débat au Sénat.

Source: http://actu.orange.fr/france/cgt-et-fo-appellent-a-des-manifestations-le-9-avril-contre-l-accord-sur-l-emploi-afp_1429416.html

Désolé ce n'est pas parce que vous ignorez une situation que cette situation n'existe pas...

L'infaillibilité existe pour le pape en tout cas les cathos le croient mais pas pour les militants du PC... en tout cas jusqu'à présent.

Papy parlant du Pape Papillon Libellule arrive.

Le concile Vatican I réserve au pape l'infaillibilité en matière de dogme. Avec une nuance toutefois : ses décisions n'ont de valeur que si elles sont prononcées de façon solennelle, devant le peuple, ex cathedra, ce qui est une manière de respecter la démocratie des origines. À noter que l'infaillibilité ne s'applique pas aux décisions ordinaires du souverain pontife, en matière de discipline, de morale ou de gestion des affaires courantes.

Libellule a écrit:

Papy parlant du Pape Papillon Libellule arrive.

Le concile Vatican I réserve au pape l'infaillibilité en matière de dogme. Avec une nuance toutefois : ses décisions n'ont de valeur que si elles sont prononcées de façon solennelle, devant le peuple, ex cathedra, ce qui est une manière de respecter la démocratie des origines. À noter que l'infaillibilité ne s'applique pas aux décisions ordinaires du souverain pontife, en matière de discipline, de morale ou de gestion des affaires courantes.

Mais en tous domaines et en cela il est supérieur au pape, le PC lui sait et ne se trompe jamais...

Libellule a écrit:

Chômeurs, salariés, fonctionnaires et tous les autres, suivez le conseil d'anonymous et effectivement ouvrez les yeux

Voilà comment cela se passe dans la vraie vie

Christophe Cavard et le groupe de députés écologistes ont déposé 40 amendements vendredi 22 mars sur le projet de loi de « sécurisation de l’emploi », après plusieurs semaines d’auditions.

Ces auditions ont été menées dans différents cadres. Christophe Cavard, en tant que référent sur ce texte pour le groupe écologiste, les députés et des responsables nationaux d’EELV ont reçu la CFDT, la CGT, FO, l’association « génération précaire », le cabinet d’expertise SYNDEX, le MEDEF, et le Ministre du travail.

L’ensemble des parties prenantes a également été auditionné dans le cadre de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale (en ligne sur le site Internet).

Les amendements déposés sont le fruits d’un travail commun avec la commission économie d’EELV, entamé depuis plusieurs semaines à l’occasion d’échanges individuels et de réunions de travail.

Ils ont été débattus à partir de mardi 26 mars en commission des affaires sociales, et le texte sera en discussion dans l’hémicycle à partir du 2 avril prochain.

On peut même rappeler la génèse de tout cela

Une conférence sociale a été convoquée par le gouvernement en juillet 2012 à Paris. A son issue deux priorités ont été fixées: le développement de l’emploi et la lutte contre le chômage et la précarité.

De plus, l’ensemble des partenaires sociaux demandent la modernisation du dialogue social en France. Ils s’engagent donc à travailler sur les propositions issues de cette conférence.

Un document d’orientation élaboré par le gouvernement sur la base des conclusions de la conférence sociale invite les partenaires sociaux à la négociation d’un accord national interprofessionnel (ANI). Ce document d’orientation a été le support de 4 mois de discussions auxquelles ont participé les syndicats représentants de salariés (CGT, FO, CFDT, CFTC et CFE-CGC) et les représentants des chefs d’entreprises MEDEF, CGPME (petites et moyennes entreprises), UPA (pour les artisans).

L’ANI a été signé par la CFDT, CFTC, et CFE-CGC pour les représentants de salariés et l’ensemble des repésentants d’employeurs. FO et CGT, qui sont restés à la table de négociation jusqu’au bout n’ont pas souhaité le signer dénonçant un accord déséquilibré selon eux.

Conformément à son engagement, le gouvernement a transcrit l’ANI dans l’avant projet de loi dit de « sécurisation de l’emploi » qui a été déposé en Conseil d’Etat le 11 février, qui en a vérifié la régularité juridique. Il a rendu un avis favorable, en y apportant quelques précisions (délais, convention 158 de l’organisation international du tavail).

Le gouvernement à fait évoluer le projet de loi avant sa présentation en Conseil des Ministres du 6 mars 2013, qui prend en compte certaines remarques des organisations non-signataires (amélioration de l’intervention de l’administration du travail, références des normes d’hygiène et de santé (CHSCT), cadrage de la désignation des complémentaires santé, requalification de la rupture du contrat en cas de refus de mobilité interne…).

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi de « sécurisation de l’emploi », et a été déposé le 10 mars à l’Assemblée Nationale.

Et voilà comment cela se poursuit avec une vidéo

http://eelv.fr/2013/04/03/ani-notre-responsabilite-est-de-trouver-un-equilibre-social/

Lorsque je mets cote à cote le code du travail français et celui de quelques pays étrangers aussi évolués que le notre, je comprends que nous ayons des problèmes avec les entrepreneurs, les employés et les ouvriers... Ne parlons même pas des administrations nous sommes dans l'irrationnel !

Pourquoi faire simple alors que la parlotte est reine ? une petite commission ? un petit bureau d'étude ? et c'est reparti pour un tour.

Prendre en compte les évidences n'est pas au programme.

papy Mougeot a écrit:

Lorsque je mets cote à cote le code du travail français et celui de quelques pays étrangers aussi évolués que le notre, je comprends que nous ayons des problèmes avec les entrepreneurs, les employés et les ouvriers... Ne parlons même pas des administrations nous sommes dans l'irrationnel !

Il ne faut pas se contenter de "mettre cote à cote le code du travail français et celui de quelques pays étrangers aussi évolués que le notre", il faut comparer le code du travail de l'ensemble des pays de l'Union puisque les politiques ont décidés la libre concurrence et la libre circulation au niveau de cette Union...

Quand aujourd'hui des emplois sont délocalisés,ils ne partent pas vers l'Allemagne ou les Pays-Bas...

Ces emplois partent vers la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Tchéquie, ... pays "low cost" appartenant certes à l'Union mais n'appartenant pas à la zone Euro et pratiquant le dumping social...

Et il faut ajouter que ces emplois partent vers ces pays tout à fait légalement puisque les politiques ont signé les traités européens qui l'autorisent...

Et donc il faut fermer les frontières ? Sortir de l'UE ? S'isoler comme l'Albanie d'Enver Hoxha ?

Charmante perspective.

Il serait peut-être plus simple et plus réaliste de légiférer pour limiter la rapacité des patrons voyous ?

Mais les politiques ont déjà légiféré que ce soit en établissant les règles de libre concurrence et de libre circulation ou en élargissant l'Union en 2004 et en 2007...

A partir de là il est difficile de parler de '"patrons voyous" déjà parce que "patrons" ça ne veut plus dire grand chose et ensuite parce que les sociétés qui délocalisent ou qui font venir des travailleurs en mission dans le carde de la directive Bolkestein respectent à la lettre les règles du droit qui leur donnent ces possibilités...

Il serait donc plus judicieux de se poser des questions sur cet article 3 de la Constitution européenne:

"L'Union offre à ses citoyennes et à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, et un marché unique où la concurrence est libre et non faussée"

Peut-on parler de "concurrence non faussée" entre les salariés de droit français, pays où le salaire minimum est de 1450 Euros et les salariés de droit roumain, pays ou le salaire minimum est de 175 Euros ?

Dès lors qu'il n'y a plus ni frontière ni droit de douane la concurrence est frontale et directe... Les sociétés, je le répète, ne font qu'utiliser les possibilités qui leur ont été données par les politiques signataires des traités européens...

Loïc qui parle d'une mauvaise solution en citant l'Albanie d'Enver Hoxa.

Là bravo, je dis bravo, je n'aurais pas osé la référence si j'étais membre du PC/FDGauchisant

l'imprecateur a écrit:

Là bravo, je dis bravo, je n'aurais pas osé la référence si j'étais membre du PC/FDGauchisant

Vos propos me rappellent une réplique culte de Lino Ventura dans les Tontons flingueurs...

Très bonne référence les tontons.

Il y a parfois certaines répliques de cet excellent film qui mériteraient de s'appliquer à certains de nos forumeurs

La réplique que je préfère et qui s'adapte le mieux à l'actualité est celle de F Blanche dans la cuisine lorsqu'il fait des toasts et qu'une gamine regarde avec intérêt le fric sur la table :

"touche pas au grisbi salope" presque un programme de gouvernement ! à tous les niveaux et pour tous les partis...

Je sais je suis désespérant mais c'est si agréable.

De la pomme, ça pour sûr, y'en a!

A propose pour ceux qui ne le saurait pas (je ne pense pas à vous Papy, je fais gaffe) la scène du booling a été tourné à la materne.

Pour tout dire j'aime bien

"les cons ça osent tout c'est même à ça qu'on les reconnaît "

l'imprecateur a écrit:

Pour tout dire j'aime bien

"les cons ça osent tout c'est même à ça qu'on les reconnaît "

Vous n'allez pas me croire mais.... c'est à cette réplique culte que je pensais aussi...

a.nonymous a écrit:

l'imprecateur a écrit:

Pour tout dire j'aime bien

"les cons ça osent tout c'est même à ça qu'on les reconnaît "

Vous n'allez pas me croire mais.... c'est à cette réplique culte que je pensais aussi...

la preuve il semble que Cahuzac tienne à garder son siège de député... il n'y a pas de petits profits

Libellule a écrit:

la scène du booling a été tourné à la materne.

Loïc a écrit:

Il serait peut-être plus simple et plus réaliste de légiférer pour limiter la rapacité des patrons voyous ?

Oui parce que se contenter de leur parler personnellement je ne suis pas sûre que ça va le faire.

l'imprecateur a écrit:

Loïc qui parle d'une mauvaise solution en citant l'Albanie d'Enver Hoxa.

Là bravo, je dis bravo, je n'aurais pas osé la référence si j'étais membre du PC/FDGauchisant

C'est l'anonyme qui veut du protectionnisme !

Personnellement je constate que l'Union européenne est depuis sa création un système dans lequel la libre circulation des biens et des personnes est un principe fondateur...

Loïc a écrit:

C'est l'anonyme qui veut du protectionnisme !

Personnellement je constate que l'Union européenne est depuis sa création un système dans lequel la libre circulation des biens et des personnes est un principe fondateur...

Je ne veux pas du protectionnisme je voudrais du travail pour tous c'est juste différent... Je ne suis pas opposé à la libre circulation en tant que telle mais à la libre circulation professionnelle dès lors qu'il n'y a pas d'harmonisation salariale, sociale et fiscale entre les pays de l'Union...

Aujourd'hui un nouveau sondage, encore un, indique:

Citation :

06/04/2013 à 10:09
Lutte contre le chômage: priorité des priorités pour 4 Français sur 5

La lutte contre le chômage apparaît plus que jamais comme la priorité des priorités pour les Français, 79% d'entre eux la considérant comme "tout à fait prioritaire", loin devant la réduction de la dette publique, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
---/---

Source: http://actu.orange.fr/france/lutte-contre-le-chomage-priorite-des-priorites-pour-4-francais-sur-5-afp_1497032.html

A partir de là peut-on accepter que certaines entreprises profitent des facilités que leur ont donné par les politiques pour délocaliser au sein de l'Union vers des pays "low cost" pratiquant un dumping social ?

A partir de là peut-on accepter que dans le cadre de la directive Bolkestein des salariés venant de pays "low cost" pratiquant un dumping social viennent travailler en mission en France ?

Dès lors que deux pays distant de seulement 2500 km comme la France et la Roumanie, l'un avec un salaire minimum de 1450 Euros et l'autre avec un salaire minimum de seulement 175 Euros, sont dans un espace économique unique sans frontière ni droit de douane peut-on parler de concurrence libre et non faussée entre ces deux pays ?

En disant cela je me répète une nouvelle fois mais je pense que ce n'est pas inutile car tant que cette situation perdurera la situation de l'emploi ne pourra pas s'améliorer notablement dans notre pays...