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 Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie...

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a.nonymous




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MessageSujet: Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie...   Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie... EmptyMer 17 Avr 2013, 11:44

Alors que dans quelques jours les derniers haut-fourneaux de notre pays vont être éteints sans doute définitivement à Florange, voici un extrait d'un discours prononcé par Valérie Giscard d'Estaing, président de la République, à Dunkerque le 9 octobre 1980...

Il y a parle de sidérurgie et ça laisse songeur même si la situation actuelle n'est pas le résultat de la politique d'un président mais de tous les présidents qui se sont succédé...

Valérie Giscard d'Estaing le 9 octobre 1980 a écrit:
---/---
Le problème de l'emploi est au-centre des préoccupations à Dunkerque comme dans le reste de la région, et vous savez que lorsqu'on parle du problème de l'emploi, on a toujours l'idée simpliste de dire : "Mais vous êtes là, vous nous parlez, qu'est-ce que vous faites pour l'emploi ?" Comme si l'Etat, comme si un ministre avait la possibilité de créer par décret ici 2000, là 5000 emplois |Ï La création d'emplois, cela résulte d'une politique accompagnant un effort national. Et pour bien comprendre quelle est la politique de l'emploi en France, j'emploierai la comparaison du triangle magique. Un triangle a trois côtés. Quels sont ces trois côtés ? Le premier côté, c'est de rendre les entreprises françaises plus compétitives vis-à-vis des autres. Le deuxième côté, c'est de gagner ainsi de nouveaux marchés, et le troisième côté, c'est de créer alors de nouveaux emplois.Ï A-partir de ce simple triangle, vous voyez parfaitement que si le premier côté consiste à affaiblir la compétitivité de l'économie française par des mesures de mollesse, de facilité ou d'illusions, ce ne sont pas des parts de marchés que nous gagnerons, ce sont des parts de marchés que nous perdrons dans les différentes industries. Et le troisième côté, le résultat, ce ne sera pas des créations d'emplois, ce sera des suppressions d'emplois.Ï C'est pourquoi nous devons poursuivre une politique active d'augmentation de la compétitivité de l'économie française dans toutes les branches. Et ici, bien qu'il faille développer d'autres activités, je pense que c'est de l'industrie, de l'industrie ancienne comme des industries nouvelles que dépendra le niveau de l'emploi.

La France n'est pas un pays sur-industrialisé. La France est encore, à beaucoup d'égards, un pays sous-industrialisé. Vis-à-vis de nos grands concurrents qui sont l'Allemagne fédérale 'RFA', le Japon et les Etats-Unis d'Amérique, l'industrie française ne doit pas devenir plus faible. Elle doit devenir plus puissante. Il faut donc assurément poursuivre le développement de ce Nord - Pas-de-Calais, une des quatre grandes régions industrielles françaises.Ï Dans les secteurs traditionnels comme dans les technologies du futur, l'industrie dunkerquoise est remarquable par ses progrès de productivité qui sont la clé de notre avenir, et dont les dirigeants du port me donnaient tout à l'heure la mesure.Ï Les orientations de la politique industrielle de l'Etat renforceront encore ce potentiel.

Je vous parlerai d'abord de la sidérurgie. Vous vous souvenez que l'année dernière le Gouvernement a adopté, et les entreprises mis en-oeuvre, un plan de réorganisation de notre sidérurgie. On a voulu faire croire, à l'époque, que c'était un plan de renoncement à l'activité sidérurgique. C'était au contraire un programme qui avait pour objectif précis de doter la France d'un outil sidérurgique qui soit compétitif dans l'avenir vis-à-vis des meilleurs et qui puisse donc continuer à travailler et à se développer.Ï Des résultats importants ont été obtenus puisque pendant les six premiers mois de cette année, la principale entreprise sidérurgique présente à Dunkerque avait pu rétablir à la fois son niveau d'activité et ses résultats financiers. Elle était donc sur le bon chemin.Ï Au-cours des derniers mois, il y a eu une aggravation de la situation sidérurgique dans l'ensemble de l'Europe. Il faut bien que l'on sache, que s'il devait y avoir une situation de désordre dans ce secteur en Europe, la sidérurgie française serait désormais une de celles qui résisteraient le mieux. Que ceux qui sont en-faveur du désordre ne fassent donc pas d'erreurs de calcul, notre outil industriel sidérurgique est désormais modernisé. Nous continuerons à faire en sorte que cet outil puisse continuer à développer son activité. Vous le savez, une proposition a été établie par la Communauté européenne 'CEE'. On en a débattu avant hier. Huit pays sur neuf se sont prononcés en-faveur de ce programme. Un seul ne l'a pas approuvé, c'est l'Allemagne fédérale 'RFA'. On s'est inquiété de savoir si celle-ci ne bloquerait pas éventuellement l'application de cette politique. Sur ce point auquel j'attache beaucoup d'importance et à la veille de venir vous voir, j'ai eu un entretien au téléphone avec le Chancelier SCHMIDT qui m'a dit que l'Allemagne fédérale ne bloquerait pas le programme de rétablissement de la situation de la sidérurgie européenne. La crainte que certains ont pu avoir peut donc être aujourd'hui dissipée.
---/---
Source: http://discours.vie-publique.fr/notices/807020200.html
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a.nonymous




Messages : 14980
Date d'inscription : 30/05/2011

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MessageSujet: Re: Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie...   Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie... EmptyVen 27 Sep 2013, 12:25

33 ans séparent ces deux discours présidentiels...

Entre les deux combien d'emplois détruits, combien de salariés poussés au chômage ?


François Hollande le 26 septembre 2013 a écrit:
Intervention du président de la République lors de son déplacement en Lorraine

Mesdames, Messieurs,

Je tenais à revenir à Florange comme président de la République pour avoir une discussion, les yeux dans les yeux, avec les représentants des salariés qui ont mené ici un combat de plus de deux ans.

Je tenais à revenir ici à Florange parce que je m’étais adressé à ses salariés pendant la campagne présidentielle et qu’il ne peut pas y avoir d’écart entre ce qui est dit le temps d’une confrontation électorale et ce qui est fait au moment où la décision relève du chef de l’Etat.

Je suis venu ici à Florange pour justifier les choix que j’ai faits. Ils peuvent ne pas être acceptés, ils peuvent ne pas être compris. Ces choix ont été faits dans l’intérêt de Florange.

D’abord faire en sorte qu’il n’y ait pas de plan social, aucun licenciement, qu’il y ait des départs en pré-retraite, des reclassements, mais qu’aucun salarié de Florange n’ait à quitter le bassin d’emploi.

Je tenais à venir à Florange pour justifier aussi les 180 millions d’investissements que le groupe MITTAL a fini par consentir et également ce projet important pour la recherche. Ici dans le groupe MITTAL, ce qu’on appelle LIS et qui s’est substitué à Ulcos.

Je voulais aussi être à Florange pour rappeler que j’avais évoqué une loi qui devrait normalement éviter que des sites puissent être abandonnés, délaissés alors même qu’il peut y avoir un repreneur. C’est ce qu’on a appelé la loi Florange qui en définitive ne s’appliquera pas à Florange et ne pouvait sans doute pas s’appliquer à Florange.

Cette proposition de loi est en ce moment en débat à l’Assemblée nationale et elle deviendra la loi de la République. Là encore le combat des salariés de Florange aura été utile.

Enfin je voulais venir ici à Florange pour parler de la sidérurgie lorraine, pour évoquer cette filière d’excellence, pour dire qu’elle a un avenir et un avenir qui peut être aussi prometteur que son passé a été glorieux.

Il y a, c’est vrai, des recherches qui sont menées dans le groupe MITTAL, j’ai évoqué le projet LIS, que nous suivons. L’Etat s’est engagé à mettre 15 millions d’euros et il y aura dans quelques mois, deux feuilles de routes possibles pour des développements au sein du groupe MITTAL.

Aujourd’hui je suis venu faire une annonce qui est celle de la création d’une plateforme publique de recherche et de développement industriel pour la sidérurgie lorraine. Cette plateforme est publique parce qu’elle vise à garantir l’indépendance de la sidérurgie française. Elle est également soucieuse de maintenir les savoir-faire, l’expérience, ce qui fait que la sidérurgie lorraine a pu avoir ce développement. Cette plateforme n’est pas un centre de recherche de plus, c’est un centre de recherche qui a vocation à avoir des conséquences industrielles, à prendre tous les projets qui seront présentés pour assurer l’acier de demain.

Il y aura un comité de pilotage pour ce centre de recherche et de développement industriel, permettant d’associer non seulement les industriels du bassin de Lorraine mais également de toute la France, voire même du monde entier, parce que c’est dans ce centre de recherche que seront développées les productions de demain et d’après-demain.

Il y aura aussi une association des partenaires sociaux qui pourront juger précisément de la réalité de cette recherche publique et de ce développement. 20 à 50 millions d’euros seront dégagés, 20 millions d’euros dès 2014.

Ce centre de recherche sera installé à Florange. Il pourra mobiliser jusqu’à 50 millions d’euros dès lors qu’il y aura des projets qui seront portés par les industriels.

Je crois en la sidérurgie comme filière d’avenir.

Je crois en la Lorraine. La meilleure preuve c’est qu’il y a eu un pacte qui a été signé entre l’Etat et la région Lorraine, qui associe d’ailleurs l’ensemble des acteurs économiques et des acteurs locaux.

Je crois à la sidérurgie dans la Lorraine, à condition qu’on lui apporte tout le soutien nécessaire. Il y a ce qui relève des entreprises et nous sommes ici dans un dialogue qui doit être sans concession, où chacun doit respecter ses engagements. Il y a ce qui relève de la responsabilité de l’Etat à travers cette plateforme de recherche publique et de développement industriel.

Pour être certain qu’une annonce ne vient pas s’ajouter à une autre, je viendrai chaque année ici à Florange pour veiller au respect des engagements qui ont été pris et pour m’assurer que ce centre de recherche et de développement industriel, ce centre public produise les résultats escomptés.

Je m’en expliquerai à chaque fois avec les acteurs économiques comme avec les organisations syndicales car on ne construit rien sans assumer à chaque étape la responsabilité de la décision. Je suis venu comme candidat il y a maintenant un an et demi, je reviens comme Président et durant tout ce mandat j’aurai à cœur chaque année d’être à Florange pour évaluer et apprécier les engagements que j’ai pris devant vous.

Merci.
Source: http://www.elysee.fr/declarations/article/intervention-du-president-de-la-republique-lors-de-son-deplacement-en-lorraine/
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MessageSujet: Re: Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie...   Quand Giscard s'adressait aux français pour parler sidérurgie... EmptyVen 27 Sep 2013, 13:37

33 ans séparent ces deux discours présidentiels...

Entre les deux combien d'emplois détruits, combien de salariés poussés au chômage ?


Oui, c'est vrai ça, combien? tiens? Et pourquoi, (en autres si oui ou non il y eu un tout petit peu de surproduction au fil du temps avec plein de cash disponible et des marges de fonctionnement correctes) ? On va réviser notre page d'histoire des hauts fourneaux, et sur qui a fait quoi dans la vie pour aider à ce que ce secteur ne sombre pas. Je mets même le point de vue de Mittal pour ce qu'il a de pragmatique ;

tiens une petite base de départ http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_production_de_l'acier

et celui là http://www.arcelormittalinfrance.com/history-of-steelmaking.aspx?sc_lang=fr-FR
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