Forum du Plateau à Fontenay sous bois
Bienvenue sur le Forum du Plateau, libre et non partisan.
Vous pourrez désormais lire et écrire à condition de vous inscrire en quelques secondes sous le pseudo de votre choix. Vous serez ainsi membre du forum.
Forum du Plateau à Fontenay sous bois
Bienvenue sur le Forum du Plateau, libre et non partisan.
Vous pourrez désormais lire et écrire à condition de vous inscrire en quelques secondes sous le pseudo de votre choix. Vous serez ainsi membre du forum.
Forum du Plateau à Fontenay sous bois
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de
Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble,
son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général.


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  PublicationsPublications  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

 

 Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre

Aller en bas 
AuteurMessage
a.nonymous




Messages : 14980
Date d'inscription : 30/05/2011

Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre Empty
MessageSujet: Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre   Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre EmptyJeu 09 Mai 2013, 18:02

Dans l'Express, un article intéressant sur la ville voisine de Montreuil qui permet de réfléchir d'ors et déjà à "l'après Voguet" qui se profile pour 2014 et ce quel que soit la couleur politique de son successeur....

"Sur 18 chefs de service, 17 ont quitté le navire"

L'Express a écrit:
Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre

Par Sylvain Morvan, publié le 23/04/2013 à 12:00, mis à jour à 19:25

Cinq ans après son élection à la mairie de Montreuil, l'ancienne ministre écologiste Dominique Voynet dirige une majorité très diminuée, au sein d'un conseil municipal qui vire systématiquement à la foire d'empoigne.

Eric Garault/Pasco and Co pour L'Express

Sur le réseau social Twitter, certains Montreuil­lois écrivent "l'amère" pour désigner la maire de leur ville. D'autres, en privé, s'amusent à comparer Dominique Voynet au hérisson, pour sa faculté de piquer qui oserait l'approcher. Le mot "antivoynétisme" a intégré le vocabulaire local, aussi vite que s'était répandue l'expression "antisarkozysme" il y a quelques années, à l'échelle du pays. Comment a-t-on pu en arriver là?

Il y a cinq ans, en ravissant la mairie à l'indéboulonnable Jean-Pierre Brard, Dominique Voynet a vite pu jauger l'ampleur de la tâche qui l'attendait. Lors du conseil municipal inaugural, elle fut accueillie sous les sifflets, après que son prédécesseur eut été acclamé. "Le premier jour de mon mandat, une amie a appelé à l'hôtel de ville pour me féliciter, se souvient l'édile. "Voynet? On n'a personne à ce nom", lui a-t-on répondu au standard!" C'est dire si une frange de la population de Montreuil, ville de tradition communiste, avait mal digéré la victoire des écologistes... Mais l'ancienne ministre de l'Environnement, personnalité de notoriété nationale, aurait pu rassembler. Après tout, la France est parsemée de cités gouvernées par des majorités tricolores, vert-rouge-rose (par exemple, Toulouse et Brest, pour ne citer qu'elles). Pourquoi pas la deuxième ville du "9-3"?

La majorité ne cesse de s'effriter depuis 2010

A vrai dire, la gauche montreuilloise était déjà rongée par les rivalités du temps de Brard. L'ancien maire, réputé autocrate, avait soigneusement attisé les concurrences et suivait à la lettre la maxime "diviser pour mieux régner". "Je vais tout faire pour que le climat politique change dans cette ville", avait clamé, un peu vite, Dominique Voynet à son arrivée. C'est l'inverse qui s'est produit: chaque mois, le conseil municipal, où ne siège pourtant aucun élu de droite, est le théâtre d'un affligeant spectacle de chamailleries politiciennes. "On a tous une part de responsabilité dans ce climat délétère", concède Frédéric Molossi (PS). Le niveau du caniveau a été atteint en décembre dernier quand un élu de la majorité (chargé de la petite enfance) a tenté de s'en prendre physiquement à un opposant socialiste.

La majorité de Voynet n'a cessé de s'effriter depuis 2010 et le renoncement à sa principale promesse de campagne: ne pas augmenter les impôts. Mouna Viprey? Hostile à la hausse de la fiscalité locale, la vice-présidente d'Est Ensemble, ex première adjointe, est partie grossir les rangs de l'opposition avec ses neuf alliés du mouvement Renouveau socialiste à Montreuil (RSM), dont quatre adjoints. Elle a récemment annoncé sa candidature aux prochaines municipales. Bruno Saunier? L'ex-trotskiste qui avait remplacé Viprey au poste de premier adjoint en 2010, a claqué la porte un an plus tard en dénonçant l'absence de cohérence politique de la majorité et le manque d'écoute de la population! Hafid Bendada? Si l'adjoint à la jeunesse siège toujours dans les rangs de la majorité, il se fend régulièrement de diatribes anti-Voynet en séance. Pour ces élus, les tracts de campagne de 2008, où l'ex-ministre pose tout sourire entourée d'une équipe jeune et métissée, ont le goût amer de l'espoir déçu. Dans l'entourage de la maire verte, on n'hésite pas à faire passer pour fous ces élus partis en dissidence. Argument un peu léger...

La logique aurait voulu que le PS local, contraint de soutenir le communiste apparenté Brard par un accord national en 2008, rejoigne la majorité en cours de mandat. Il n'en fut rien, malgré d'alléchantes propositions de poste, comme cette vice-présidence de l'agglomération proposée à Alexie Lorca, la présidente du groupe PS au conseil municipal. Voynet a beau affirmer être "tout sauf seule", elle est de moins en moins entourée. Sa principale perte est peut-être le départ, en 2011, de son brillant bras droit, Jacques Archimbaud, directeur de cabinet de la maire, désormais conseiller de Cécile Duflot au ministère du Logement. Ne subsiste autour d'elle qu'une équipe assez peu expérimentée et mal préparée à ces querelles permanentes.

La ville n'est pas devenue le modèle d'une mairie verte

Plus important, Dominique Voynet aurait pu prouver à Montreuil la viabilité du projet de société défendu par Europe Ecologie-les Verts, basé sur le "mieux-vivre" et la "mise en place d'une démocratie locale plus participative". Première écologiste à gouverner une ville de plus de 100 000 habitants, elle savait que sa réussite -ou son échec- aurait valeur de symbole pour son parti. Or Montreuil n'est pas devenu le laboratoire grand format qu'il aurait pu être. Sur la forme, on prête à la méthode Voynet les mêmes tares que celles attribuées à Brard en son temps -autoritarisme et absence de concertation- malgré quelques avancées (la mise à disposition de micros pour l'ensemble du conseil municipal, une tribune accordée dans le journal communal aux listes candidates mais sans élus...).

Dominique Voynet refuse d'entendre ces reproches et joue la victimisation: "On me décrit avec des mots empreints d'un sexisme pénible. Oui, j'ai du caractère. Comme je suis une femme, on dit que j'ai mauvais caractère. Les mêmes reproches étaient faits à Martine Aubry à son arrivée à Lille!" Ecologiste fidèle, Patrick Petitjean, conseiller délégué à la démocratie locale, la défend jusqu'au bout: "C'est vrai qu'elle est parfois peu diplomate et qu'elle parle aux habitants sans la dose de paternalisme à laquelle Jean-Pierre Brard les avait habitués. Elle peut paraître "pète-sec", mais son parler-vrai est une qualité."

Beaucoup, y compris dans les rangs de l'opposition, ont salué le courage avec lequel elle a ouvert l'épineux dossier des Roms mais l'accusent d'être passée en force sans attendre la décision du tribunal administratif pour installer les logements préfabriqués destinés à les accueillir, rue Paul-Bert. L'image des compagnies de CRS envoyées sur place pour déloger la poignée de riverains opposés au projet n'a pas contribué à adoucir son image.

17 chefs de service sur 18 ont quitté la mairie

La cote de popularité de Dominique Voynet a aussi beaucoup pâti de l'évacuation musclée, en mars, du cinéma municipal le Méliès. La justice tranchera sur le fond de l'affaire -une plainte de la mairie pour détournement de fonds publics. Mais les rapports exécrables qu'elle entretient avec le directeur, Stéphane Goudet, licencié à la suite de cette affaire (et déjà accusé, par le passé, de maltraitance) accréditent aux yeux de ses opposants la thèse de la chasse aux sorcières dans les effectifs municipaux. Sur 18 chefs de service, 17 ont quitté le navire.

Les élections approchant, Voynet a mis de l'eau dans son vin. Dans l'épineux dossier de la protection du site naturel des murs à pêches, elle a fini par bâtir un compromis avec les associations qu'elle s'était d'abord mises à dos. En février dernier, la municipalité, consciente de l'urgence, a édité une grande plaquette de communication de 28 pages pour défendre son bilan, juste avant l'ouverture de la période pendant laquelle les dépenses pourraient être considérées comme des frais de campagne... L'heure est à la pédagogie: les journalistes sont longuement reçus par l'édile, qui met beaucoup d'application à expliquer son action, non dépourvue de points positifs. Ces efforts de séduction n'arrivent-ils pas trop tard? Un sondage commandé fin 2012 par EELV, dont les résultats n'ont pas été rendus publics, la donnerait battue par le PS en 2014.

Il ne reste donc que quelques mois à Dominique Voynet pour redresser la barre. D'autant plus que les prétendants au trône sont légion et affûtés: Patrice Bessac, porte-parole national du PCF; l'ancien maire, Jean-Pierre Brard, qui n'a jamais vraiment quitté le costume; Gaylord Le Chequer, ancien brardiste affranchi; et les socialistes Frédéric Molossi, Razzy Hammadi et Mouna Viprey, qui ont déjà tous annoncé leur intérêt pour le poste.

L'UMP locale, à côté, fait figure de crevette dans un panier de crabes. Elle devrait investir Thomas Stoeckle, un professeur de lettres de 36 ans. La droite n'a aucune chance de l'emporter à Montreuil (où Nicolas Sarkozy n'a recueilli que 24% des voix au second tour de la présidentielle). Mais elle devrait, à la faveur d'un contexte national favorable, obtenir assez de suffrages pour siéger au conseil municipal. "Notre retour dans l'assemblée est une nécessité de salubrité démocratique, tant ce lieu de débat sur la vie de la cité est devenu une arène grand-guignolesque", plaide le jeune militant UMP. Et si l'émergence d'une droite montreuilloise était la seule façon de forcer la gauche locale à se serrer les coudes?
Source: http://www.lexpress.fr/region/montreuil-la-greffe-voynet-peine-a-prendre_1243114.html
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre Empty
MessageSujet: Re: Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre   Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre EmptyJeu 09 Mai 2013, 18:31

On peut faire pas mal de remarques sur cet article communiqué par a.nonymous.
Les fameuses convergences écolo dont nous parle Libellule à longueur de pages, montrent bien que lorsque les EELV sont aux manettes, plus rien ne fonctionne car ce mouvement n'est pas un organe de gouvernement ni de gestion, mais simplement une idéologie transverse aux partis, avec son lot d'illuminés, de rétrogrades et de petits chefs qui ne savent que taxer ou interdire.
...
On apprend que le brillant directeur de cabinet de la maire est parti chez Duflot. Donc il existe des directeurs de cabinet brillants. Qu'on se le dise.
...

L'espoir faible de la droite d'avoir quelques représentants au conseil municipal de Montreuil est sans doute à la source de bien des désillusions pour ces gens et leurs électeurs. Voyez l'influence proche du zéro de la droite élue à Fontenay.

........

la dernière phrase

Et si l'émergence d'une droite montreuilloise était la seule façon de forcer la gauche locale à se serrer les coudes?

me semble déplacée, la lutte des classes est parait-il terminée, il faudrait sans doute que celle de la partition binaire de la classe politique s'achève aussi. Une ville de 100000 habitants (au moins) a besoin de gens très compétents, possédant des qualités humaines et relationnelles fortes, surtout dans une ville si complexe avec de très nombreuses minorités ethniques, des finances à ras des pâquerettes, un bâti vieillissant, des structures insuffisantes.
Gauche, droite ce n'est plus la question, ni à Montreuil ni à Fontenay, ni ailleurs.
Revenir en haut Aller en bas
a.nonymous




Messages : 14980
Date d'inscription : 30/05/2011

Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre Empty
MessageSujet: Re: Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre   Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre EmptyJeu 09 Mai 2013, 18:49

Quidam a écrit:
la dernière phrase

Et si l'émergence d'une droite montreuilloise était la seule façon de forcer la gauche locale à se serrer les coudes?

me semble déplacée
A voir la mise en forme du texte, cette phrase qui n'est pas entre guillemets me parait être une question du journaliste de l'Express...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre Empty
MessageSujet: Re: Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre   Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre EmptyJeu 09 Mai 2013, 19:44

La gauche est majoritaire en totalité à Montreuil, on voit bien que cela ne fonctionne pas.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre Empty
MessageSujet: Re: Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre   Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Montreuil: la greffe Voynet peine à prendre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Montreuil - Gestion des ressources humaines
» Le marché de la transmission de fonds de commerce à la peine
» La Russie peine à renvoyer les supporters africains chez eux
» A Montreuil un budget participatif
» Montreuil : battu à mort en pleine rue

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum du Plateau à Fontenay sous bois :: Expression citoyenne locale :: Tribune libre-
Sauter vers: