la supercherie perdure

et ensuite nous serons étonnés d'avoir des ânes diplômés...

http://actu.orange.fr/une/bac-des-professeurs-invites-a-gonfler-des-notes-de-francais-afp_2415440.html

On notera le français sur 24 / 20... espérons que les parents et les élèves ne manifesteront pas pour le bachot d'office au berceau.
A défaut de faire monter le niveau de vie et de faire baisser le chômage, flamby aura une réussite à son actif : en faisant monter les notes la France socialiste aura un pourcentage record de bacheliers...

Il est évident que l'école, anciennement instruction publique maintenant éducation nationale, ne peut pas remplir la fonction qui lui est attribuée : éduquer ET instruire les enfants.

En effet la notion d'égalité qui découle de la fonction d’Éducation requiert énormément de moyen pour parfaire ce noble objectif.

Le parfait exemple est la notion de culture générale. Progressivement il est apparu que l'école ne pouvait transmettre cette culture générale, qui appartient finalement plus à la famille et l'environnement qu'à une institution comme l'école. Au lieu de mettre en place une structure pour amener à résoudre ce problème, les institutions supprime progressivement les épreuves de cultures générales...Est-ce une volonté politique et idéologique ?

Nous pourrions nous demander ce que vaut la culture générale, finalement, dans la vie de tous les jours ? La compétence ne suffirait-elle pas ? La culture générale c'est la capacité à faire la jonction entre toutes les informations pour faire des élèves des hommes libres.

Richard Descoings, fervent défenseur de l'égalité, a défendu la suppression de l'épreuve de culture générale à Sciences Po...Il aurait été plus intelligent de défendre la diffusion de la culture générale dans les ZEP. Mais les municipalité "populaire" préfère promouvoir la création d'un dictionnaire d'argot, ou, les gouvernements d’organiser un séjour à Eurodisney (pour "Espoir banlieue" 2009)...


Aujourd'hui "il faut continuer" cet objectif sur les matières comme le Français...A défaut d'élever le niveau ou de le maintenir on abaisse les notations. J'en veux pour preuve les résultats entre Privé/Public. On parle anglais dans les universités et on n'écrit plus "français" dans les lycées, collèges et écoles...mais ce n'est pas grave, l'essentiel c'est...de fournir une masse d'incultes et spécialisés (dans le meilleur des cas) qui travailleront docilement pour le système. Du pain et des jeux suffiront (est-ce déjà le cas ??) pour satisfaire les besoins essentiels de ces consommateurs peu éclairés.



La "démocrature" a de beau jour devant elle...