|
Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
|
| Le déclin de la high-tech européenne | |
| | Auteur | Message |
---|
a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Le déclin de la high-tech européenne Jeu 05 Sep 2013, 01:16 | |
| Suite au rachat de l'européen Nokia par l'américain Microsoft, voici une analyse intéressante mais aussi inquiétante publiée dans le journal le Monde... La conclusion de cet article est que la solution au niveau de l'Europe passerait par une concentration des acteurs européens... Quand on voit que pour le cloud-computing et au niveau franco-français, Bull, Orange, SFR et Thalles n'ont pas réussi à s'entendre et que ces société ont donc créé deux sociétés concurrentes spécialisées dans le cloud, Cloudwatt pour Orange et Thalles et Nurmergy pour SFR et Bull, on peut se poser la question d'une éventuelle entente des opérateurs européens.... Il y a tout lieu de penser que pour que cette entente en opérateurs européens se fasse, il faudrait une volonté politique forte et contraignante sans pour autant tomber dans l'absurde des alliances contre nature comme celle voulue par Nicolas Sarkozy entre les moteurs d'avions SNECMA et les téléphones SAGEM... - Le Monde a écrit:
- La chute de Nokia confirme le déclin de la high-tech européenne
LE MONDE | 04.09.2013 à 12h41 | Par Philippe Escande
Peu propices aux effusions, les Finlandais cultivent un certain goût pour l'euphémisme. "C'est naturellement un jour de grand changement pour l'industrie finlandaise", s'est contenté d'affirmer le premier ministre, Jyrki Katainen, à l'annonce, mardi 3 septembre, du rachat de Nokia, la plus célèbre entreprise de son pays, par l'américain Microsoft pour 5,4 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros). Quinze fois moins cher que ce que valait la société en 2000. Il aurait pu ajouter qu'il s'agissait également d'un jour particulier pour l'Europe, qui perd avec Nokia son dernier fleuron dans le domaine de l'électronique grand public.
Siemens, Thomson, Philips, Alcatel, Ericsson, l'un après l'autre tous les grands de l'électronique européens ont sonné la retraite d'un secteur maudit qui ne leur a valu que des déconvenues. Et à l'exception de quelques pépites comme l'allemand SAP dans les logiciels ou le franco-italien STMicroelectronics dans les composants électroniques, on pourrait dresser le même constat pour l'ensemble de l'industrie du numérique.
Seule surnage encore une filière télécoms, longtemps protégée des agressions extérieures par le statut monopolistique des grands opérateurs téléphoniques comme Orange (France Télécom), Deutsche Telekom ou Telefonica. Ces derniers ont en retour soutenu une industrie du bien d'équipement dont il ne reste plus aujourd'hui que trois acteurs majeurs, le français Alcatel-Lucent, ce qui restera de Nokia et le suédois Ericsson. Seul ce dernier, leader mondial de l'équipement mobile, affiche une relative bonne santé. Les deux autres restent abonnés aux pertes.
DÉCLIN DES INVESTISSEMENTS
Ce tableau n'est pas très réjouissant, et bien loin de l'objectif affiché en 2000 lors du sommet européen de Lisbonne qui promettait "une économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010". Bien sûr, les industries du numérique, qu'il s'agisse de l'électronique grand public, des télécommunications ou de l'informatique, ne constituent pas à elles seules cette fameuse économie de la connaissance, mais elles en sont l'ossature.
Ainsi, l'accès à l'Internet rapide, qui est probablement l'élément le plus important de cette nouvelle ère, est-il aujourd'hui, selon le cabinet d'étude Idate, vingt fois plus développé en Asie et Amérique du Nord qu'en Europe. Selon les consultants du BCG, si le déclin des investissements dans les télécommunications, de 2 % par an depuis cinq ans, se poursuit (contre 2 % de hausse ailleurs), le manque à gagner pour le Vieux Continent s'élèvera à 750 milliards d'euros de produit intérieur brut (PIB) en 2020 et 5,5 millions d'emplois non créés.
La raison première de ce déclin est connue : avec la révolution du numérique et de l'Internet, l'Europe s'est retrouvée prise en tenaille entre la vitalité entrepreneuriale des Etats-Unis, capables d'inventer un leader mondial tous les dix ans, et la compétitivité industrielle des Asiatiques. Résultat, sur les dix premières capitalisations boursières de la high-tech mondiale, hors opérateurs télécoms, neuf sont américains et un est coréen (Samsung).
LA BATAILLE DE L'INTERNET
Un autre aspect est moins souvent mis en avant : il s'agit de l'hégémonie américaine dans le domaine du logiciel. "Le logiciel mange le monde ", avait averti, il y a deux ans, l'investisseur et entrepreneur californien Marc Andreessen. Il voulait dire que la valeur des objets qui nous entourent, du téléphone à l'automobile, est de plus en plus captée par le logiciel qui y est enfermé. Quand les autocommutateurs télécoms ont commencé à ressembler de plus en plus à des ordinateurs, ce sont de nouveaux acteurs qui sont apparus dans l'espace d'Alcatel ou de Siemens. Idem quand le téléphone est devenu une interface informatique destinée avant tout à accéder à Internet. L'américain Cisco a alors remplacé Alcatel, et Apple a fait de même avec Nokia.
Les nouveaux acteurs du Net, qui, de Google à Amazon, sont peu ou prou des sociétés de logiciel, sont en train de pomper l'oxygène qui assurait la rente des opérateurs téléphoniques condamnés à ne devenir que des transporteurs de données. L'Amérique gagne la bataille de l'Internet, et donc du numérique, car elle est imbattable dans les logiciels. D'autant qu'il s'agit d'une industrie construite sur l'initiative individuelle et le darwinisme entrepreneurial. Pas sur l'infrastructure, plus liée à des politiques publiques comme on les aime en France.
L'Europe peut-elle sortir de cette ornière ou doit-elle se résoudre à regarder passer les trains ? Son principal atout réside dans la puissance de ses opérateurs téléphoniques, qui figurent parmi les premiers mondiaux. Mais le paysage reste très émietté. Aux Etats-Unis, quatre acteurs se partagent l'essentiel du marché de la téléphonie mobile quand ils sont encore plus d'une dizaine en Europe. Egalement pénalisés par la crise, ils sont affaiblis au moment où il faut investir lourdement dans les nouveaux réseaux mobiles haut débit 4G.
La solution passera par une concentration des acteurs, comme l'ont fait les Américains durant les années 2000. Le britannique Vodafone dispose, depuis son retrait des Etats-Unis, de 38 milliards d'euros à investir et l'espagnol Telefonica, déjà présent en Allemagne, tente de racheter le troisième opérateur du pays. La France n'échappera pas à ce mouvement puisque SFR est à vendre et que l'on prête au géant américain ATT un fort intérêt pour l'Europe... Source: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/09/04/la-chute-de-nokia-confirme-le-declin-de-la-high-tech-europeenne_3470945_651865.html | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 07:34 | |
| Et voici la suite du rachat de Nokia par Microsoft avec 18 000 suppression d'emplois... " Le plan de licenciement touche principalement la filiale Nokia, avec 12 500 emplois supprimés dans cette branche et la fermeture de l'usine de Komaron en Hongrie. Cette coupe représente près de la moitié des effectifs du fabricant de téléphone avant son acquisition en avril par Microsoft, comme le souligne le journaliste du Monde Jérôme Marin." " Dans le secteur informatique, Microsoft n'est pas le seul à tailler dans ses effectifs pour s'adapter à l'évolution du marché. Hewlett-Packard est en train de supprimer 50 000 de ses 250 000 postes, tandis qu'IBM entreprend un « rééquilibrage des effectifs » qui, de l'avis des analystes, induirait 13 000 pertes d'emploi, l'équivalent de 3 % environ des effectifs. Intel et Cisco Systems prévoient quant à eux de supprimer 5 % de leurs postes." - Le Monde a écrit:
- Microsoft va supprimer 18 000 emplois d'ici un an
Le Monde.fr avec AFP | 17.07.2014 à 08h48 • Mis à jour le 17.07.2014 à 18h17
La décision, officialisée jeudi 17 juillet, est aussi énorme que les attentes le suggéraient. Le géant de l'informatique Microsoft va supprimer 18 000 emplois d'ici à un an, soit 14 % de ses effectifs mondiaux. C'est la plus importante réduction d'effectifs engagée par l'Américain depuis sa création, il y a trente-neuf ans.
Le plan de licenciement touche principalement la filiale Nokia, avec 12 500 emplois supprimés dans cette branche et la fermeture de l'usine de Komaron en Hongrie. Cette coupe représente près de la moitié des effectifs du fabricant de téléphone avant son acquisition en avril par Microsoft, comme le souligne le journaliste du Monde Jérôme Marin.
L'acquisition de Nokia avait augmenté les effectifs d'un quart, pour les porter à 127 104 personnes. Microsoft avait alors déclaré qu'il réduirait les coûts de 600 millions de dollars (443 millions d'euros) par an dans les dix-huit mois suivant l'achat. En 2009, avant le rachat de Nokia, Microsoft avait déjà supprimé 5 800 emplois.
SE CONCENTRER SUR WINDOWS PHONE...
Pour son nouveau PDG Satya Nadella, en place depuis à peine 5 mois, il s'agit « d'une première étape pour construire une bonne organisation afin de satisfaire nos ambitions est de réaligner nos effectifs ».
D'après Stephen Elop, l'ex-patron de Nokia désormais chargé des activités dans les appareils de Microsoft, le groupe veut se concentrer sur « la constitution d'un marché pour Windows Phone », le système d'exploitation mobile de Microsoft, qui a du mal à se faire une place sur un marché dominé par Apple et le système Android de Google.
Selon la presse américaine, Nokia ne devrait pas être la seule branche à subir une telle purge. La division jeux vidéo, qui conçoit la console Xbox, devrait également être victime de ces départs. Toute cette restructuration va se traduire par des charges avant impôts de 1,1 milliard à 1,6 milliard de dollars, qui seront étalées sur les quatre prochains trimestres.
A la suite de à ces annonces, l'action de Microsoft a gagné 3 % à la Bourse de New York, pour atteindre 45,43 dollars, son plus haut niveau depuis quatorze ans.
... ET SE RECENTRER SUR LE « CLOUD »
Ce plan social marque une réorientation stratégique du groupe. L'entreprise de Seattle veut se recentrer sur le cloud et les logiciels destinés aux applications mobiles. M. Nadella avait lui-même fait part de son intention d'« alléger » l'organisation du groupe dans une note au personnel la semaine dernière.
Dans le secteur informatique, Microsoft n'est pas le seul à tailler dans ses effectifs pour s'adapter à l'évolution du marché. Hewlett-Packard est en train de supprimer 50 000 de ses 250 000 postes, tandis qu'IBM entreprend un « rééquilibrage des effectifs » qui, de l'avis des analystes, induirait 13 000 pertes d'emploi, l'équivalent de 3 % environ des effectifs. Intel et Cisco Systems prévoient quant à eux de supprimer 5 % de leurs postes. Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/07/17/microsoft-s-apprete-a-annoncer-le-plus-grand-plan-social-de-son-histoire_4458461_3234.html | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 08:39 | |
| Quand dans un secteur donné la surproduction devient chronique c'est toujours ce qui arrive, on concentre.... Une des facettes de la crise économique actuelle, effet. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 10:22 | |
| - Libellule a écrit:
- Quand dans un secteur donné la surproduction devient chronique c'est toujours ce qui arrive, on concentre.... Une des facettes de la crise économique actuelle, effet.
Si il y a surproduction c'est parce que certaines entreprises occidentales toujours avides de plus de profits ont permis aux chinois d'acquérir la technicité nécessaire pour que ceux-ci deviennent des concurrents... C'est le revers du "fabless" que certains prônaient il y a trois décennies... Après le vrai problème qui va déboucher sur des troubles sociaux importants d'ici peu c'est le chômage avec 5 millions de chômeurs qui crèvent sans avenir à Pôle emploi... Qu'il s'agisse d'immigration, de travailleurs détachés, de délocalisations, d'importations, ..... il va falloir prendre des mesures drastiques pour qu'une part importante de ces chômeurs reprennent le chemin du travail... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 10:40 | |
| Oui c'est certainement un des parce que, mais pas que, pas que, ... c'est aussi parce que chacun croit que son produit va être mieux que celui de son voisin et va durer éternellement ... cela crée temporairement de la sur production (gain de part de marchés escompté) et du sur effectif (embauche), et un jour la sentence tombe, il faut adapter la production aux volumes réels, et la variable d'ajustement s'appelle la réduction concomitante des effectifs (chômage).
Quand les flux des entrées et des sorties se régule correctement , le solde reste stable, sinon, c'est imparable, le chômage augmente, même si au fil des années les chômeurs ne sont pas les mêmes.
Cette variable d'ajustement n'existant pas pour les emplois protégés de la fonction publique. Heureusement peut-être, pour toutes les familles qui vivant de deux salaires, l'un du privé l'autre du public, arrivent à résister mieux que celles qui ne comptent que des salariés du privé, en cas de mise au chômage de l'un ou des deux en même temps parfois. Les couples de fonctionnaires participant quant à eux au maintien d'une certaine activité, s'ils ne sont pas payés trop bas.
Les chômeurs ne reprendront le chemin du travail que si les marchés s'adaptent au mieux aux besoins réels, ou si, et c'est l'hypothèse la plus optimiste, d'importants moyens sont mis dans le développement de nouvelles activités (recyclage, énergies nouvelles, produits innovants, etc...). En bref, si des nouvelles high tech viennent compenser le déclin des anciennes.
Les plans de relance ont toujours fonctionné comme cela. Un vinyle >>> un CD >>> un DVD >>> une clef USB >>>> un smartphone >>>> des smartphones >>>>> trop de smartphones >>>>> des tablettes numériques >>>> trop de tablettes.... Un peu caricatural, mais tellement vrai : fini les tourne disques à saphir, fini les magnétophones, fini les lecteurs de CD, fini les caméscopes, fini les tubes cathodiques, fini les téléphones à unique fonction que d'appeler... etc... etc... Un seul achat, et vous avez en plus un appareil photo, un accès internet, de la musique en ligne, de la presse gratuite sans papier ni journaux, un téléviseur ambulant... avec son levier indispensable, la fameuse obsolescence programmée. Pour garder une production à un certain niveau, il faut que les appareils deviennent de mauvaise qualité. Nokia leader sur un marché, -le téléphone avec clavier- est devenu un has been. Il n'est en rien représentatif des high tech actuelles. Idem pour les autres entreprises citées Hewlett Packard et IBM... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 11:13 | |
| Vous n'oubliez qu'une chose, la mondialisation avec des pays disposant de compétences qui n'ont rien à envier aux nôtres mais qui ont des salaires beaucoup plus bas.....
Regardez ce qui s'est passé avec l'industrie naissante des panneaux solaires.... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 11:19 | |
| Non je ne l'oublie pas et vous le savez, mais comme je ne pense pas que notre échange va influer le fonctionnement de l'économie mondiale, je me contente de souligner ce qui a cloché chez Nokia, Hewlett Packard et IBM : elles ne sont plus les sociétes high tech qu'elles ont été par leur seule faute.
Au hasard Moulinex, Thomson, Peugeot outillage, Indesit ont subi le même sort en leur temps ... pour ces mêmes raisons bien avant que ... (vos propos). | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 11:35 | |
| - Libellule a écrit:
- Non je ne l'oublie pas et vous le savez, mais comme je ne pense pas que notre échange va influer le fonctionnement de l'économie mondiale, je me contente de souligner ce qui a cloché chez Nokia, Hewlett Packard et IBM : elles ne sont plus les sociétes high tech qu'elles ont été par leur seule faute.
Au hasard Moulinex, Thomson, Peugeot outillage, Indesit ont subi le même sort en leur temps ... pour ces mêmes raisons bien avant que ... (vos propos). Désolé mais IBM est et reste une société high tech.... C'est juste la société qui a déposé le plus de brevets aux US en 2013 et elle n'arrête pas de revendre des brevets à Facebook, Google, Twitter, .... Il ne faut pas confondre marketing et technologie... - Citation :
- IBM atteint un nombre record de brevets délivrés aux Etats-Unis et reste le numéro un dans ce domaine pour la 21e année consécutive
En 2013, plus de 6 800 brevets ont été délivrés aux inventeurs d’IBM aux Etats-Unis
Paris, France - 14 janv. 2014: IBM (NYSE: IBM) annonce aujourd’hui que pas moins de 6 809 brevets ont été obtenus par ses inventeurs en 2013. Un nouveau record pour la compagnie qui reste, pour la 21e année consécutive, le numéro un au classement annuel des détenteurs de brevets aux Etats-Unis. ---/---
Source: http://www-03.ibm.com/press/fr/fr/pressrelease/42936.wss | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 12:10 | |
| Pour la petite histoire : IBM faisait tourner son système d'exploitation sous DOS avec des disquettes flopi à mettre dans le lecteur des PC leaders mondiaux en terme d'implantation, dans les années 1960 1970 -tout cela étant protégé- et IBM avait même un progiciel bureautique qui s'appelait Lotus123 ou suite. -également déposé et protégé- connaissez-vous la suite de l'histoire? Moi oui, ceci pour dire que le fait de déposer un brevet ne garantit en rien que l'on est protégé d'une concurrence mieux organisée partie d'un simple hangar au départ. Cela fait plus de 40 ans qu'IBM dépose des brevets à tire larigot ; et se fait régulièrement dépecer de ses trouvailles. Certains dans leur vie n'ont déposé qu'un seul brevet (le pense ici à l'inventeur de la carte à puce) faute d'être soutenu par leur employeur ; du coup ce n'est pas l'employeur qui a touché le jack pot. Alors oui, c'est vrai je ne confonds pas dépôt de brevet et maintien d'un haut niveau de high tech. Le monde change, IBM aussi, c'est certain. Mais pas dans ces méthodes (21 ans premier vous vous rendez compte du truc...) Vingt ans qu'il licencie au compte goutte ou plus violemment en gardant 8 000 chercheurs en capacité de déposer des brevets, c'est exact. Une manière d'essayer de rattraper le coche des combats perdus des années 1980. Comment vous le dire autrement ? Comme pour d'autres marchés le cloud computing et le big data vont peut-être effectivement ouvrir une nouvelle ère où des acteurs vont devoir s'allier. Mais comme le train de l'innovation va désormais excessivement vite, comme pour la bulle internet, il y aura une bulle big data dans les années à venir. Toujours pareil, plein de candidats, peu d'élus, un risque de surproduction possible, avec un cycle embauches destruction d'emplois qu'il m'est personnellement impossible d'écrire à l'avance, même si le scénario lui même va être immuable. Désormais, il se crée tous les deux ans autant de données que depuis le début de l’humanité, par une grande variété de sources et de formats (les données issues des réseaux sociaux sont généralement non-structurées, au contraire de celles issues des bases de données de l’entreprise, ce qui complique leur analyse et par un besoin d’accéder très rapidement aux informations ou de les interpréter en temps réel (ce qu’illustre par exemple le trading haute fréquence ou la santé connectée). Qu'IBM protège les siens, tant mieux, les brevets deviennent accessibles et les concurrents peuvent s'y servir. Les Big Data appellent les spécialistes de la donnée à reconsidérer leurs mode de prise en charge, de stockage et de traitement de leurs données. Ibm s'est lancé dans l'aventure, on peut lui souhaiter bonne chance. Qu'IBM cherche à rester dans la course, cela se comprend; De là à dire que ce sont ses brevets qui vont "scorer" en terme de "business" et de remplissage des caisses, pour ma part, je ne parierai pas formellement sur ce seul cheval. Les applications d’exploitation des big data se multiplient dans tous les secteurs et tous les domaines : exploration pétrolière, maintenance préventive, connaissance client et CRM, santé et recherche, gestion des performances, etc. Et au-delà des programmes d’optimisation, vecteurs d’optimisation et de création de valeur, elles contribuent également au développement de nouveaux business models. Mais je suis d'accord pour dire que le 21ème siècle sera définitivement le siècle de la donnée sous réserve qu'au delà du dépôt de brevets, les autres barrières technologiques soient franchies, ce qui n'est pas formellement le cas aujourd'hui. Les datawarehouses mis en place par les entreprises dans les années 90 ont toutes les peines du monde à répondre à leurs nouveaux besoins analytiques : de plus en plus sollicités, ils n’arrivent plus à fournir les performances nécessaires au stockage et au traitement de données de plus en plus nombreuses. Cet accroissement des volumes de données requiert une extension des frontières des infrastructures physiques, avec en corollaire une augmentation de leur consommation énergétique et de leurs capacités de refroidissement ; ainsi que des besoins croissants en termes de continuité de service, de sécurité et de sauvegarde. Cette évolution s’accompagne d’un contexte réglementaire de plus en plus strict, ce qui ajoute un niveau supplémentaire de complexité. Parallèlement, en termes techniques, le réseau par lequel transitent toutes ces données est également sur-sollicité, les temps de latence s’allongent et la qualité de service diminue. Au final, une nouvelle infrastructure est nécessaire pour répondre à tous ces défis, mais les délais liés à sa conception, son développement, son déploiement et sa mise en œuvre sont tels que l’entreprise court le risque de mettre en place une infrastructure déjà obsolète… De nombreuses entreprises ont vu dans le Cloud Computing une réponse efficace à ces défis. C’est le phénomène de la « gravité des données » où le centre de gravité des données bascule des systèmes informatiques d’entreprise vers les infrastructures en mode cloud. Mais pour des raisons de performances et d’administration du système d’information, elles se rendent compte aujourd’hui qu’elles ne peuvent résoudre toutes les problématiques par une migration totale vers le Cloud. Restons optimistes néanmoins ; sans pour autant présumer des vainqueurs finaux de ce nouvel eldorado qui se dessine. http://www.data-business.fr/guide-du-big-data-pour-les-nuls/ http://franceblog.emc.com/les-3-v-du-big-data-3e-plateforme-208/ http://future.arte.tv/fr/sujet/bigdata http://business-analytics-info.fr/archives/5664/%C2%AB-benefices-et-freins-de-la-monetisation-des-donnees-%C2%BB/ http://www.datacenter-mag.fr/data-centers-et-leurs-utilisateurs-la-proximite-reste-cruciale http://www.equinix.com/solutions/partner-solutions/netapp/ | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 13:26 | |
| - Libellule a écrit:
- Pour la petite histoire : IBM faisait tourner son système d'exploitation sous DOS avec des disquettes flopi à mettre dans le lecteur des PC leaders mondiaux en terme d'implantation, dans les années 1960 1970 -tout cela étant protégé- et IBM avait même un progiciel bureautique qui s'appelait Lotus123 ou suite. -également déposé et protégé- connaissez-vous la suite de l'histoire? Moi oui, ceci pour dire que le fait de déposer un brevet ne garantit en rien que l'on est protégé d'une concurrence mieux organisée partie d'un simple hangar au départ.
Cela fait plus de 40 ans qu'IBM dépose des brevets à tire larigot ; et se fait régulièrement dépecer de ses trouvailles. Certains dans leur vie n'ont déposé qu'un seul brevet (le pense ici à l'inventeur de la carte à puce) faute d'être soutenu par leur employeur ; du coup ce n'est pas l'employeur qui a touché le jack pot. ---/---
Excusez-moi d'avoir à vous dire cela mais vous n'êtes qu'un guignol car vous parlez doctement de sujets que vous ne maitrisez absolument pas... Parlez d'IBM en se limitant au PC et à Lotus 1-2-3 est juste risible alors que cette société a développer une multitude de produits et de systèmes d'exploitation... Je vous laisse donc à vos élucubrations et à vos copier-coller sur IBM et le big data, ...
Dernière édition par a.nonymous le Ven 18 Juil 2014, 13:35, édité 1 fois | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 13:34 | |
| Interlude juste pour vous. De Dos à MS DOS, et de Lotus123 à Excel. http://www.princeton.edu/~achaney/tmve/wiki100k/docs/MS-DOS.html http://www.zdnet.com/goodbye-lotus-1-2-3-7000015385/
Pour le reste et le récent, l'article d'au dessus donne les éléments liée à la concurrence et aux paliers technologiques qui restent à franchir ; je ne suis pas dans un discours technique mais comme souvent dans le simple informatif. des tenants et aboutissants d'un dossier. Je n'ai pas d'autre informations que de participer au débat que vous lancez, en prétendant toujours que j'oublierai ceci ou cela, que je ne comprendrai rien à rien et que seule votre vision des enjeux serait la bonne ;
Pour ma part je n'ai aucune prétention de ce type, j'informe et laisse à chacun le soin de prendre ces informations pour ce qu'elles sont, des contributions mises sur ce forum.
a+ donc
Dernière édition par Libellule le Ven 18 Juil 2014, 13:43, édité 1 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 13:42 | |
| - Libellule a écrit:
- Interlude juste pour vous. De Dos à MS DOS, et de Lotus123 à Excel.
http://www.princeton.edu/~achaney/tmve/wiki100k/docs/MS-DOS.html http://www.zdnet.com/goodbye-lotus-1-2-3-7000015385/ Mais oui, mais oui, vous avez raison.... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 13:44 | |
| Disons que vous n'avez aucun monopole sur le fait d'avoir raison ou tort sur cette partition. Nos visions d'un dossier et de l'évolution des high tech sont différentes et encore heureux qu'il en soit ainsi. Et comme su rce forum le monologue n'a pas à être de mise, vous m'avez comme débatteur permanent. Tonton étant le troisième plus gros posteur de messages actuellement avec nous deux.
Je vous parle des licenciements mentionnés en bas de votre article, vous me répondez nombre de brevets... comme si ... vous avez droit par conséquent à un peu de lectures autour de votre propre argumentaire.
Au cas où vous n'auriez pas fait le lien Nokia appartient aussi à Microsoft, alors même si cela vous dérange qu'il y a eu des liens entre Ibm et Microsoft pendant de longues années, je n'y peux rien. Les deux licencient. Et à bien y regarder, ce sont les salariés de Nokia et d'Ibm qui ont trinqué plus que ceux de l'hyper puissant Microsoft.
Il y a eu d'autres victimes co-latérales dont on ne parle plus aujourd'hui comme les salariés de Netscape qui a l'époque avait un portail internet bien supérieur à celui qui l'a renversé (Internet Explorer).
Quant au petit dernier Hewlett Packard, qu'est ce que je fais? ... Bon et bien d'accord je laisse tomber l'aspect partenariat avec le mastodonte.
Dernière édition par Libellule le Ven 18 Juil 2014, 14:07, édité 1 fois | |
| | | Robin
Messages : 1374 Date d'inscription : 13/02/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 14:06 | |
| Libellule, preuve que vous n'y connaissez rien car la suite Lotus 1-2-3 couvrait bien au delà de Excel qui n'est qu'un tableur de Office Home ou Pro. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 14:12 | |
| Si vous vous voulez que je confirme, je le fais bien volontiers lotus "suite", (voir mon texte en entier) signifiant ce qu'aujourd'hui Microsoft appelle son "pack" office (excel, word, office ...). Ibm n'a pas vraiment su s'y prendre pour devenir à lui seul le puissant Microsoft d'aujourd'hui. Côté ordi (PC) il s'est fait doublé conceptuellement par Dell. Nokia s'est fait bouffer mais Microsoft va conserver les brevets (cqfd), Netscape y a perdu son navigateur et HP semble tenté par l'aventure mais doit d'abord se rendre présentable en faisant fondre ses effectifs.... Tout va très bien dans le meilleur des mondes dans l'univers de la high tech. Il ne s'agit pas de s'y connaître en informatique mais de dénombrer les victimes dans ce secteur et de voir si par hasard il n'y aurait pas de sérieux liens de causes à effets. Sur production de moyens d'un côté, concentration de ceux-ci de l'autre et à la clef le cycle embauche, chômage dont les flux ne s'équilibrent plus.
Que j'aille me documenter sur google n'y change rien... A.nonymous en fait aussi sa source documentaire (avec copier coller, oui oui). Or, un jour c'est peut-être google qui rachètera Microsoft.
Et pour ceux qui penseraient que j'élucubre :
http://www.challenges.fr/high-tech/20140717.CHA6236/microsoft-se-saigne-a-blanc-pour-gagner-sa-bataille-contre-google.html | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 19:02 | |
| Que de méconnaissance, avant de racconter autant de "co......ies", renseignez-vous. IBM n' a rien inventé en micro-informatique, elle s' est lancée dans cette voie bien après les autres( particulièrement Apple 1976). Le système DOS existait dans les années 70 et ne s' est appelé CP-DOS que lorsque IBM s' est lancé dans l' aventure en 1981. - wiki a écrit:
- Lotus 1-2-3 est un logiciel tableur de la société Lotus Software (maintenant filiale d'IBM).
et non développé par IBM. Le système d' exploitation est celui de Bill Gates alias Microsoft. IBM a fait une erreur de cible en ne visant que les entreprises alors que les concurrents visaient le marché "grand public" et en présentant un matériel de très bonne qualité mais beaucoup trop cher. Là je vous parle des débuts de l' informatique (grand public) car actuellement il n' y a plus de constructeur capable de produire un PC de A à Z, il n' y a plus que des assembleurs, et encore! Les développements de logiciels coûtent de plus en plus cher et c' est la revente par appartement des sociétés de software. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 19:29 | |
| Et j'ai donc travaillé avec quoi? La doc est là. Les licenciés aussi. Bill gates était un malin. Et son groupe l'est resté. Je n'ai aucune envie de polémiquer. À chacun ses sources. Et sa compréhension sur la manière qu'a eu et qu'a encore une société d'entourlouper tout le monde. | |
| | | Robin
Messages : 1374 Date d'inscription : 13/02/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 20:17 | |
| Mamiea a parfaitement raison, il est de notoriété publique que Bill Gate créateur du MS-OS en question a eu l'idée géniale d'en faire le standard des PC fabriqués par IBM. Mais où est le bon temps de l'Algol et autres Cobol ? | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 20:29 | |
| Et des cartes perforées... j'ai connu aussi. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 20:49 | |
| - mamiea a écrit:
- Que de méconnaissance, avant de racconter autant de "co......ies", renseignez-vous.
IBM n' a rien inventé en micro-informatique, elle s' est lancée dans cette voie bien après les autres( particulièrement Apple 1976). Le système DOS existait dans les années 70 et ne s' est appelé CP-DOS que lorsque IBM s' est lancé dans l' aventure en 1981. Le système d' exploitation est celui de Bill Gates alias Microsoft. Si PC-DOS n'est que la déclinaison IBM de MS-DOS développé par Microsoft, IBM a développé nombre de systèmes d'exploitation pour ses systèmes 360, 370, XA, ESA, 3x, AS, P Series, .... On peut citer entre autres DOS (360 et 370 rien à voir avec x86), DOS-VSE, VM, OS/VS, MVS, Z/OS , OS400, AIX , TPF, .... Aujourd'hui Z/OS, successeur de de OS/VS et MVS, est le seul système d'exploitation de classe mainframe dans le monde de la gestion répondant aux besoins des grosses sociétés telles que banques et assurances... De son coté AIX, commrecialisé par IBM mais aussi par Bull, est le système ouvert de prédilection toujours dans le monde de la gestion... La grande force d'IBM a été de toujours permettre à ses clients de migrer en douceur d'une version à la version ultérieure ce qui préserve l'investissement logiciel... - mamiea a écrit:
- IBM a fait une erreur de cible en ne visant que les entreprises alors que les concurrents visaient le marché "grand public" et en présentant un matériel de très bonne qualité mais beaucoup trop cher.
En 1983 IBM a visé la clientèle professionnelle parce que celle-ci, qui utilisait déjà les mainframes et les minis IBM, était demandeuse d'ordinateurs personnels et prête à payer pour tout en voulant la garantie d'un garnd constructeur... Quand la concurrence s'est intensifiée et que les marges ont baissé, IBM a revendu cette activité au chinois Lenovo... - mamiea a écrit:
- ILà je vous parle des débuts de l' informatique (grand public) car actuellement il n' y a plus de constructeur capable de produire un PC de A à Z, il n' y a plus que des assembleurs, et encore!
Aujourd'hui les concepteurs de processeurs multi-usages restant sont effectivement peu nombreux: Intel, AMD, Oracle et.... IBM..... - mamiea a écrit:
- Les développements de logiciels coûtent de plus en plus cher et c' est la revente par appartement des sociétés de software.
Les développements de logiciels "spécifiques" coûtent de plus en plus cher et c'est pour cela que de plus en plus de sociétés s'orientent vers des "progiciels".... Ceux-ci répondent à de plus en plus de besoins et ils sont de plus en plus paramétrables mais ils sont hélas souvent développés "ailleurs", là où la main d’œuvre est moins chère... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Ven 18 Juil 2014, 21:13 | |
| pour continuer sur le sujet des marges et d'IBM le plus sagement possible, juste un lien qui indique bien que le cloud n'est pas encore... enfin bref, lisez. http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0PS6WW20140717 | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 07:54 | |
| @a.nonymous : Je n' ai parlé que de micro-informatique, sans dire quoi que ce soit sur le "mainframe" car c' est un sujet qui n' intéresse que très peu la majorité des personnes. Sur ce sujet, 40 ans d' expérience sur ces machines me permette de connaitre son évolution. @Libellule - Citation :
- Pour la petite histoire : IBM faisait tourner son système d'exploitation sous DOS avec des disquettes flopi à mettre dans le lecteur des PC leaders mondiaux en terme d'implantation, dans les années 1960 1970 -tout cela étant protégé- et IBM avait même un progiciel bureautique qui s'appelait Lotus123 ou suite. -également déposé et protégé- connaissez-vous la suite de l'histoire? Moi oui, ceci pour dire que le fait de déposer un brevet ne garantit en rien que l'on est protégé d'une concurrence mieux organisée partie d'un simple hangar au départ.
Ce n' est pas moi qui est écrit cela, n' est-ce pas? Or c' est bien ce que je vous reproche, et j' ai donc replacé les choses en ordre. Pour votre information, avant les floppy, il y a eu, dans l' ordre, les Micro-ordinateurs non programmables (sans entrée/sortie), les ordinateurs avec cassettes, puis les floppy et enfin les disques durs. Ils étaient programmables en assembleur, en basic et quelques autres langages. C' est là le début de la micro-informatique. Pour conclure IBM a fait ce qu' il savait le mieux faire : du matériel, pour le reste il a eu l' intelligence de prendre un système d' exploitation le mieux adapté (après avoir tenté de le faire lui-même en association avec le petit Microsoft) et une suite bureautique celle de Lotus. | |
| | | matmut
Messages : 2081 Date d'inscription : 10/07/2010
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 09:42 | |
| a.nonymous écrit: - Citation :
- Après le vrai problème qui va déboucher sur des troubles sociaux importants d'ici peu c'est le chômage avec 5 millions de chômeurs qui crèvent sans avenir à Pôle emploi...
Cette révolte de rue qu'a.nonymous appelle de ses voeux à longueur de post pourquoi n'a-t-elle pas encore eu lieu.Parce que les chômeurs ne crèvent pas à Pole emploi ils sont en difficulté certes mais bénéficient encore d'allocations qui contrairement a d'autres pays européens comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie et même la grande Allemagne, n'ont pas été rabotées. Même l'extrême gauche hormis les trotskystes ne prônent pas la révolte puisque qu'ils savent bien que cela ne peut en aucun cas aider à résoudre les problèmes de la France. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 13:33 | |
| @ Matmut, Je ne souhaite pas de révolte de rue mais, si notre pays continue à s'enfoncer économiquement, celle-ci ou une autre forme de troubles sociaux pourrait bien se produire.... En disant cela je ne dis pas autre chose que ce qu'on dit récemment des personnes comme DSK ou Michel Rocard... Pour ce qui est des allocations de Pôle emploi qui permettent d'acheter la paix sociale, on a déjà échangé sur le sujet, celles-ci ne sont pas éternelles mais limitées dans le temps: 2 ans pour les moins de 50 ans, 3 ans pour les plus de 50 ans... Après ce sont le RSA et l'ASS qui prennent le relais.... Dans une situation où le chômage n'empire pas en permanence, les chômeurs peuvent retrouver un emploi temporaire qui leur permet de "recharger" leurs droits... Ce n'est plus le cas dans une situation où le chômage ne fait que progresser de mois en mois... Pour ce qui est des indemnités en elles-même, si l'on a beaucoup entendu parler des effets de la convention Unédic 2014 pour les intermittents du spectacle, les autres salariés ont aussi été touchés... - Capital a écrit:
- Licenciement, rupture conventionnelle : les nouvelles règles d'indemnisation chômage
17/07/2014 à 17:54 / Mis à jour le 17/07/2014 à 18:10
La nouvelle convention d'assurance-chômage, entrée en vigueur le 1er juillet, a modifié les règles en matière de différé d'indemnisation suite à la rupture du contrat de travail. Le délai de carence maximum avant de toucher des allocations est en effet passé à 180 jours, contre 75 auparavant. Le point en 5 questions-réponses.
> Qu'est-ce qui change ?
Lorsqu'un salarié perçoit des indemnités liées à la rupture de son contrat, le versement des allocations chômage est décalé d'un certain nombre de jours. Celui-ci est fixé en fonction du montant qui dépasse les indemnités légales (1/5 du salaire par ancienneté + 2/15 par année au-delà de 10 ans). Ce différé peut désormais atteindre au maximum 180 jours (soit près de 6 mois), contre 75 auparavant.
Par ailleurs, la formule de calcul est modifiée : le nombre de jours de différé dépend désormais uniquement du montant des indemnités, alors qu'il était auparavant aussi modulé selon le salaire de l'intéressé. Ce qui va pénaliser les personnes touchant plus de 2.700 euros brut par mois.
Concrètement, le plafond de 180 jours est atteint dès que le salarié touche 16.200 euros en plus des indemnités légales.
A noter : à ce plafond de 180 jours s'ajoutent les 7 jours de différé forfaitaire appliqué par Pôle Emploi ainsi que des jours découlant de l'indemnité compensatrice de congés payés.
> Qui cela va-t-il concerner ?
Ces modifications vont toucher ceux qui négocient une rupture conventionnelle, ce système qui permet au salarié et à l'employeur de se séparer d'un commun accord, mais aussi les licenciements classiques. "D'autant que les entreprises sont souvent obligées de verser des indemnités supérieures au minimum légal, en vertu des conventions collectives. Un supplément qui est considéré de fait comme des indemnités supra-légales", souligne l'avocate Delphine Robinet, du cabinet Fromont Briens.
En revanche, les licenciements économiques bénéficient d'un traitement de faveur. Pour eux, le plafond de différé d'indemnisation est maintenu à 75 jours. Evidemment, ceux qui démissionnent ne sont pas du tout concernés par ces modifications puisqu'ils n'ont pas droit au chômage. ---/--- Source: http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/licenciement-rupture-conventionnelle-les-nouvelles-regles-d-indemnisation-chomage-949216 | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 13:56 | |
| - mamiea a écrit:
- @a.nonymous :
Je n' ai parlé que de micro-informatique, sans dire quoi que ce soit sur le "mainframe" car c' est un sujet qui n' intéresse que très peu la majorité des personnes. Sur ce sujet, 40 ans d' expérience sur ces machines me permette de connaitre son évolution. Le monde des mainframes est effectivement inconnu du grand public mais la stratégie d'IBM s'explique en partie par les marges importantes réalisés dans ce domaine comparées aux marges très faibles réalisées dans le monde de la micro.... | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 13:59 | |
| - Robin a écrit:
- Libellule, preuve que vous n'y connaissez rien car la suite Lotus 1-2-3 couvrait bien au delà de Excel qui n'est qu'un tableur de Office Home ou Pro.
Qui se souvient du tableur très précurseur qui s'appelait Visicalc? _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
| |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 14:07 | |
| - Gérard a écrit:
- Qui se souvient du tableur très précurseur qui s'appelait Visicalc?
Il s'agit sans aucun doute du logiciel qui a fait sortir la micro-informatique du monde des hobbyistes pour rejoindre l'entreprise.... Je l'ai utilisé sur un Tandy TRS80 Model 3..... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 14:15 | |
| Mon premier "tableur" à des fins de reporting passait par telex... On ne savait que le lendemain Si les nombres étaient justes. Le traitement de contrôle se faisant la nuit. On recevait une liste d'anomalies Si les données verticales n'étaient pas en phase avec les contrôles horizontaux. L'ordinateur qui recevait les données occupait la surface d'une pièce. Sinon pour anonymous qui persiste et signe... Après ce sont le RSA et l'ASS qui prennent le relais...... Il voudrait quoi... Rien,à la place, c'est ça? | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 19:19 | |
| visicalq pour apple http://fr.wikipedia.org/wiki/VisiCalc Qui se souvient de Quatro-pro ? Paradox et Wordperfect logiciel "borland" ayant souvent changé de nom et de propriétaire qui ont longtemps concurrencés les suites microsoft. Pour ma part j' ai commencé ma carrière avec des interclasseuses puis toute la série des mainframes IBM du 1401 au 3090, Mon premier micro était un TRS 80 a cassette . A cette époque là IBM vendait du matériel et un logiciel d' exploitation, les sociétés développaient les application, l' époque où l' on engageait des programmeurs a tour de bras, ou les machines tournaient 24/24, 7/7, 365 jours par an, puis l' évolution faisant on n' a plus touché au système d' exploitation, les sociétés de service (cap Gémini GSI et autres) ont fait leur apparition proposant aux entreprises des solutions clef en main (solutions comptable, payes, gestion des stocks et de fabrication) et des ateliers logiciels dédiés au applications spécifiques (l4g). Cette évolution a entraîné la diminution des équipes de développement et tout comme les équipes devenaient de plus en plus restreintes, les mainframes devenaient de plus en plus petits et de plus en plus puissants. En parallèle la micro-informatique poursuivait son ascension, les deux profitaient de l' évolution foudroyante de la technique, avec un effet particulier plus on avance plus le prix du matériel se réduit, parallèlement plus on avance plus les suites bureautique se complexifient et plus leur prix augmente sans que nous ne soyons capable d' utiliser toutes leurs fonctions. Par exemple qui connait toutes les fonctions de Word ? Que faites vous avec ce traitement de texte par rapport à ses possibilités ? Bien entendu l' arrivée d' internet "facile" des liaisons rapides ont fait exploser la micro, qui se rappelle ou a utilisé l' internet sans moteur de recherche, sans le logiciel permettant le codage et l' envoi de la demande?
Si vous m' avez suivi vous avez compris que les sociétés telle que Ibm ou Microsoft ont depuis longtemps laissées tomber le Hard pour le Soft, autrement dit se sont orientées vers les solutions les plus rentables, celle qui offrent le plus de bénéfices. Un autre exemple, votre micro ne fonctionne pas vous le ramenez au vendeur; Votre Word ou excel plante que faites vous ? rien vous faites comme tous, vous attendez les correctifs. Ainsi le producteur de logiciel vous fait tester ses produit après vous les avoir vendus. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Sam 19 Juil 2014, 20:21 | |
| Je crois avoir installé l'un des tous premiers cd pour accéder gratuitement à internet, venu des US, j'ai du le garder cinq ou six ans ; j'utilisais comme moteur de recherche copernic rattaché aux universités de là bas avant de s'ouvrir plus largement quelques années plus tard. Il est devenu depuis l'un des rares méta moteur de recherche ayant survécu à l'explosion d'internet. De toute cette aventure, je retiens que ce n'est pas les meilleurs produits et les plus intéressants qui ont survécu, mais uniquement ceux qui ont su s'adresser au grand public avec des produits plus médiocres que les autres. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne Dim 20 Juil 2014, 09:01 | |
| - Libellule a écrit:
- Je crois avoir installé l'un des tous premiers cd pour accéder gratuitement à internet, venu des US, j'ai du le garder cinq ou six ans ; j'utilisais comme moteur de recherche copernic rattaché aux universités de là bas avant de s'ouvrir plus largement quelques années plus tard. Il est devenu depuis l'un des rares méta moteur de recherche ayant survécu à l'explosion d'internet. De toute cette aventure, je retiens que ce n'est pas les meilleurs produits et les plus intéressants qui ont survécu, mais uniquement ceux qui ont su s'adresser au grand public avec des produits plus médiocres que les autres.
Des sociétés avec un très bon département marketing, maîtrisant la communication et ayant les moyens d' acheter la concurrence et ainsi de la faire disparaitre. Maintenant, ces société voient arriver une nouvelle source d' approvisionnement en logiciels, l' open-source qui permet d' avoir des logiciels gratuits, ouvert et de très bonne facture. Une nouvelle façon de voir l' informatique et de ne plus payer pour des fonctions inutiles, et pour les plus pointus de customiser ces logiciels (ou de les faire évoluer pour l 'ensemble des utilisateurs). | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le déclin de la high-tech européenne | |
| |
| | | | Le déclin de la high-tech européenne | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|