SP baisse la note de la France

L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a abaissé vendredi d'un cran la note souveraine de la France à AA contre AA+, estimant les réformes engagées insuffisantes pour améliorer le potentiel de croissance et consolider le redressement des finances publiques,


Moi Président j'abaisserais la note de la France sur les marches financiers...

C'est certain, le pays n'a pas encore cassé assez de services publics…

Mais les agences ne désespèrent pas, on est sur la bonne voie !  

Avec un million de fonctionnaires en plus au cours des 20 dernieres annees il fudra me dire ou on detruit le service publique.

 Pour sortir du debat du debat de fonds sur le role et les missions du service publique, je comprends parfaitement l'interet des partis de gauche de defendre leur dernier pre carre electoral qu est devenu la fonction publique.

Le pire dans cette histoire c'est que le clientelisme de la gauche vis a vis de la fonction publique menne a une debauche fiscale pour la financer, et par voie de consequence la disparition des entreprises privees et l'augmentation du chomage qui va avec.

Ce phenomene les agence de notations tout comme les francais l'ont tres bien compris.

http://actu.orange.fr/une/et-si-la-france-etait-le-nouvel-homme-malade-de-l-europe-afp_2660360.html

La réponse à la question se trouve dans cet article...

Loïc a écrit:

C'est certain, le pays n'a pas encore cassé assez de services publics…

Mais les agences ne désespèrent pas, on est sur la bonne voie !  

Le problème aujourd'hui ce n'est pas vraiment les services publics et ses fonctionnaires bénéficiant de la garantie de l'emploi....

Le vrai problème ce sont ces 5 millions de chômeurs qui crèvent sans avenir à Pôle emploi parce que nous sommes dans une Union qui s'est faite sans harmonisation salariale, sociale et fiscale...

Le problème pour les agences de notation c'est que le service public est présent et ne laisse pas toute la place au privé...

Y compris à l'hôpital, à l'école et même dans la sécurité !

Loïc a écrit:

Le problème pour les agences de notation c'est que le service public est présent et ne laisse pas toute la place au privé...

Y compris à l'hôpital, à l'école et même dans la sécurité !

Il y a vraiment un antagonisme flagrant entre les fonctionnaires qui mettent en avant une soit disant défense des services publics pour défendre leurs acquis sociaux et les salariés du privé qui eux perdent leur emploi parce qu'ils coutent au bas mot trois fois plus cher que les salariés de certains pays "low cost" de l'Union...

Guerre pour l'emploi, exigeons haut et fort:

- une harmonisation salariale, sociale et fiscale au niveau de l'Union avec un salaire minimum pour un nombre d'heures maximum
- un moratoire sur la libre circulation des salariés des pays "low cost" tant que les conditions ci-dessus ne sont pas remplies
- un moratoire sur les appels d'offres européens se matérialisant par le droit d'insérer une clause de "préférence nationale" dans tous les appels d'offres financés par des fonds publics tant que les conditions ci-dessus ne sont pas remplies

Loïc a écrit:

Le problème pour les agences de notation c'est que le service public est présent et ne laisse pas toute la place au privé...

Y compris à l'hôpital, à l'école et même dans la sécurité !

je suis content d'apprendre que les services publiques se limitent a l'ecole, l'hopital et la police.
Le reste n'existe pas...

Ce sont des exemples qui ont beaucoup souffert de la RGPP de Sarkozy…

Mais vous avez raison il y en a beaucoup d'autres qui ont été sabrés par cette politique désastreuse de "non remplacement d'un agent sur deux partant à la retraite".

a.nonymous écrit:

Citation :

- un moratoire sur les appels d'offres européens se matérialisant par le droit d'insérer une clause de "préférence nationale" dans tous les appels d'offres financés par des fonds publics tant que les conditions ci-dessus ne sont pas remplies

Difficile car un grand nombre de projets comportant en partie d'un financement publique bénéficient aussi d'un financement européen.

matmut a écrit:

a.nonymous écrit:

Citation :

- un moratoire sur les appels d'offres européens se matérialisant par le droit d'insérer une clause de "préférence nationale" dans tous les appels d'offres financés par des fonds publics tant que les conditions ci-dessus ne sont pas remplies

Difficile car un grand nombre de projets comportant en partie d'un financement publique bénéficient aussi d'un financement européen.

Sauf que la Constitution de l'Union dit: "L'Union offre à ses citoyennes et à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, et un marché unique où la concurrence est libre et non faussée"

Dès lors que la concurrence est faussée parce que faute d'harmonisation salariale, sociale et fiscale certains pays pratiquent un dumping social, la liberté de concurrence doit être remise en question...

Les salariés de droit français ne vont pas indéfiniment se laisser tondre la laine sur le dos parce que des salariés de droit roumain ou autres coûtant trois fois moins cher prennent leur travail... Il faut quand même garder un peu de bon sens...

Loïc a écrit:

Ce sont des exemples qui ont beaucoup souffert de la RGPP de Sarkozy…

Mais vous avez raison il y en a beaucoup d'autres qui ont été sabrés par cette politique désastreuse de "non remplacement d'un agent sur deux partant à la retraite".

Lorsque la cour des comptes dirigée par un socialiste, nommé par sarko tout de même et ex président de la commission des finances sous un gouvernement de droite (il faut le faire et on l'oublie) fait une enquête de laquelle il ressort que 40 000 (si mes souvenirs sont exacts) professeurs payés par l'éducation nationale n'enseignent pas on ne se pose pas de question... on réclame des embauches !

De mauvais esprits se posent d'ailleurs des questions sur l'emploi du temps d'un enseignant de notre ville...


http://www.ifrap.org/200-000-personnels-de-l-Enseignement-sous-employes,13388.html


http://www.slate.fr/story/62319/60.000-recrutements-enseignants-detaches


La lecture de ces deux documents est édifiante...

a.nonymous a écrit:

Sauf que la Constitution de l'Union dit: "L'Union offre à ses citoyennes et à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, et un marché unique où la concurrence est libre et non faussée"

Les électeurs ont donc bien fait de dire non à ce texte par referendum en 2005.

Attendons que les spécialistes du "détricotage" se réveillent...

Lorsque l'on est capable de marier les homos à défaut de changer les femmes en hommes (pour les hommes en femmes c'est fait) on doit bien pouvoir modifier une loi ou rediscuter un accord.

No comments.

Standard & Poor's a annoncé vendredi qu'elle ramenait sa note à long terme de l'Union européenne de AAA à AA+, évoquant une montée des tensions autour des négociations budgétaires. Cet abaissement d'un cran de la note est assorti d'une perspective stable. La note à court terme A-1+ est elle confirmée. Cette décision fait également suite aux abaissements de notes de certains Etats membres intervenus ces derniers mois.

"A notre avis, la qualité de la signature d'ensemble des 28 membres de l'UE a baissé", explique S&P dans un communiqué. "A notre avis, les négociations budgétaires de l'UE sont devenues plus tendues, attestant, de notre point de vue, d'une montée des risques concernant le soutien à l'UE de la part de certains Etats membres".

Certains Etats membres risquent de rechigner à financer le budget de l'UE
L'agence de notation estime que la cohésion parmi les Vingt-Huit est moins prégnante et que certains Etats membres risquent de rechigner à financer le budget de l'UE au prorata.

"La Commission conteste que les obligations des Etats membres envers le budget en cas de situation tendue soient contestables, comme le pense S&P", a réagi Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaire.

"Tous les Etats membres ont toujours apporté leur contribution attendue au budget dans les temps et totalement, et ce également pendant la crise financière".

S&P avait une perspective négative pour l'UE depuis janvier 2012 et a depuis lors réduit ses notes sur la France, l'Italie, l'Espagne, Malte, la Slovénie, Chypre et les Pays-Bas.

L'agence ajoute que le déclassement des Pays-Bas intervenu le mois dernier fait que l'UE compte à présent six Etats encore notés AAA. Depuis 2007, la contribution des Etats notés AAA au budget de l'UE a pratiquement diminué de moitié à 31,6%, dit-elle encore.

"La perspective stable reflète notre opinion suivant laquelle la capacité et la volonté des Etats membres les mieux notés compense les risques à un niveau AA+", commente l'agence, à propos de la perspective.

Une autre agence de notation s'exprime (je ne mets que le lien)
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/02/11/hopitaux-prisons-retraites-la-cour-des-comptes-fustige-les-derives-budgetaires_4364029_823448.html

Dernières nouvelles du front, silencieux jusqu'à l'élection municipale sans doute, mais qui s'imposera bientôt :
le déficit ne se réduit pas. après les hausses d'impôts, économies sur les dépenses à suivre. Et dans les dépenses de l'Etat, il y a les dotations et subventions aux collectivités locales.

Citation :

François Hollande a beau dire, son ministre de l’économie, Pierre Moscovici, a beau plaider, ils ne convainquent personne. Ni en France ni en Europe. Et pour cause : les résultats ne sont pas au rendez-vous des engagements.
Ainsi du redressement des comptes publics. Ce n’est pas faute, depuis deux ans, d’avoir martelé que la réduction des déficits et l’inversion de la courbe de la dette constituaient un impératif catégorique. A deux reprises, pourtant, le chef de l’Etat vient d’être démenti par les faits.

Voilà quinze jours, c’était le premier président de la Cour des comptes qui dressait un diagnostic sévère : « Le redressement a été amorcé, mais les résultats de 2013 ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés », ni en 2013 ni en 2014. Avec, à la clef, cette sombre prévision : à la fin de 2014, la dette publique devrait franchir la barre des 2 000 milliards d’euros.
Les prévisions de la Commission européenne, rendues publiques le 25 février, sont tout aussi alarmantes. Le gouvernement français avait obtenu, l’an dernier, un délai pour rentrer dans les clous du pacte de stabilité : le déficit public devait être ramené à 3,6 % du PIB en 2014 et repasser sous les 3 % en 2015. Les experts de Bruxelles n’y croient pas : à leurs yeux, le déficit public sera encore de 4 % cette année et de 3,9 % en 2015.

Même s’il s’en défend, le gouvernement français peut chercher à obtenir un nouveau délai de grâce pour tenir ses engagements. Ce serait faire le pari de plus en plus improbable que la patience de ses partenaires européens, notamment allemands, est illimitée. Et c’est, surtout, reculer pour mieux sauter.

De même, comme tous ses prédécesseurs, le gouvernement peut s’en remettre à l’espoir d’un retour à une croissance soutenue qui réglerait, comme par miracle, ses équations budgétaires. On en est loin. Certes, l’économie française sort de l’atonie des deux dernières années, mais la reprise annoncée reste timide en 2014 et à peine suffisante en 2015 pour faire décroître le chômage. Quant au pacte de responsabilité, censé doper le dynamisme des entreprises, il est encore dans les limbes.

Reste le plus douloureux. La lourde ponction fiscale opérée depuis trois ans a atteint, voire dépassé, ses limites : elle a conduit à un « ras-le-bol » généralisé et est devenue contre-productive, les recettes étant désormais sensiblement inférieures aux prévisions.

Le levier déterminant est donc bien celui des dépenses. Le chef de l’Etat ne cesse d’affirmer sa détermination à les réduire : 50 milliards d’économies supplémentaires d’ici à 2017, a-t-il proclamé. Mais la Cour des comptes et la Commission de Bruxelles ne croient que ce qu’elles voient. Et elles ne voient pas, au-delà des coups de rabot déjà effectués, les réformes de structure capables de réaliser cet objectif et d’assainir, en profondeur, nos comptes publics.

La question, lancinante, reste donc posée : au-delà des mots, quelles sont vos priorités, monsieur le Président ?

La courbe du chômage s'inverse à l'envers. D'où la notation de SP.