au secours ! vite les pompiers !

Le nombre des pompiers volontaires en net recul
Le nombre de pompiers volontaires était en chute libre en 2012. Les rangs des combattants du feu comptaient 2.232 volontaires en moins que l'année précédente.  
Leur recrutement a été érigé en "priorité" par les autorités, et les chiffres que vient de publier le ministère de l'Intérieur prouvent que les équipes de pompiers volontaires sont en net recul dans l'Hexagone.
Les pompiers volontaires étaient 192.986 en France en 2012, soit 2.232 de moins que l'année précédente, selon les données publiées ce vendredi 22 novembre.
En octobre, François Hollande avait annoncé un "plan national" pour enrayer la chute continue des effectifs depuis 2010. Plus largement, la France a perdu près de 15.000 pompiers volontaires depuis 2004.
Ces hommes et femmes qui assurent la sécurité civile tout en occupant souvent un autre métier à côté représentent 78% des pompiers.
En France, les pompiers interviennent en moyenne toutes les 7,4 secondes, avec 4,2 millions d'interventions en 2012, un chiffre en hausse continue depuis 2010.


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En continuant à leur envoyer des pierres sur la tête nul doute que la situation va s'améliorer...

On va sans doute leur fournir une aide psychologique ! on prétend que c'est de nature à guérir les cranes fendus.

non pas 2 000 mais 12 000
http://www.planet.fr/revue-du-web-devant-la-baisse-des-vocations-hollande-en-sapeur-pompier.472023.1912.html

Comme l'avaient fait ses prédécesseurs Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, François Hollande a participé samedi 12 octobre à un congrès national des pompiers volontaires, dans un contexte de recul flagrant des vocations. Pour y remédier, le président de la République, qui s'est offert un long bain de foule à cette occasion, a annoncé la mise en oeuvre d'"un plan national" pour enrayer le phénomène.

Un exemple de moins en moins suivi

A Chambéry où se tenait le 120e Congrès des pompiers volontaires, le chef de l'Etat a d'abord salué en eux "un exemple pour la jeunesse de notre pays". Dans l'assemblée au garde-à-vous, comme ses aînés arborant casque orange et uniforme bleu foncé, le cadet n'avait pas plus de douze ans. Un exemple donc, selon les mots de François Hollande.

Le fait est cependant qu'en huit ans, de 2004 à 2012, le nombre de volontaires a chuté de 12.000. Ils n'étaient ainsi plus que 195.200 au 1er janvier de l'an dernier, soit tout de même toujours 79% du total des effectifs, le reste du personnel étant professionnalisé ou militaire. Dans ce contexte, "notre modèle de secours est menacé" a déclaré le colonel Eric Faure, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). "De grâce, ne faisons pas du volontariat la variable d'ajustement budgétaire" a-t-il imploré devant le président Hollande, avant de lancer un "appel solennel" à une réaction rapide, notamment pour mettre un terme aux fermetures de casernes. En cinq ans, 571 d'entre elles ont fermé leur porte, sur un total qui s'élève à présent à 7.300.

Mieux indemnisés, plus valorisés...

A la même tribune, le chef de l'Etat a exposé son plan. Pour commencer, il s'agit de lancer une "campagne de communication nationale pour encourager les jeunes à se porter volontaires". En coulisse, il s'agit surtout de défendre à Bruxelles le principe d'exception pour le volontariat, à ne pas confondre avec un emploi salarié, sous peine de le rendre ingérable financièrement et de le condamner.

Concrètement, M. Hollande a évoqué la mise en place "d'un service citoyen de sécurité civile dont la durée pourrait aller jusqu'à un an". Il s'y est dit "personnellement favorable" mais n'a rien promis. Cela lui a cependant valu un tonnerre d'applaudissements. Son idée est aussi d'"améliorer les conditions de vie des volontaires", notamment financièrement. Il s'agit de faire évoluer l'indemnité horaire des volontaires "pour garantir leur pouvoir d'achat". Le problème, précise un cadre de la FNSPF, est que "depuis 2003, l'inflation a augmenté de 23% alors que l'indemnité des volontaires n'augmentait que de 14%". D'où notamment l'idée avancée par le chef de l'Etat d'un accès privilégié aux logements sociaux voisins des casernes.

Par ailleurs, M. Hollande a plaidé, sans préciser comment, pour que la formation des volontaires soit plus adaptée à leur contrainte et pour qu'ils montent plus facilement en grade, là où actuellement, la plupart des responsables sont des professionnels. Comme un signe qui sera donné dès la fin de cette année, il a promis de doubler le "nombre de sapeurs-pompiers nommés ou promus dans l'ordre de la Légion d'honneur et dans l'ordre national du Mérite". Enfin, a-t-il ajouté, il convient de "féminiser et diversifier" davantage le volontariat. On verra dans les mois et les années qui viennent ce qu'il en est.

Plus de 2000 pour cette année...

si on manipule les chiffres et que l'on confond la perte d'effectif en un an et la perte d'effectif entre 2004 et maintenant on trouve des données différentes.

Voler dans les plumes des autres intervenants en se plantant pareillement ne mérite pas que l'on fasse d'observation.

Eteindre des incendies ou travailler dans d'autres conditions périlleuses est assez dangereux sans que des imbéciles multi récidivistes compliquent la mission en s'attaquant aux pompiers.

Ce n'est pas en se bouchant les yeux et les oreilles que la situation va s'améliorer.  Se prendre un parpaing sur la tête alors que l'on porte des secours aucune formation permet de s'en tirer sans mal. C'est si facile que dans beaucoup d'endroits les pompiers ne se déplacent qu'accompagnés de la police...

Mais si flambi à des recettes pour guérir les lésions, faire en sorte que l'on soit heureux de recevoir des crachats... et s'épanouir en étant menacé lorsque l'on travaille... nous sommes sauvés.
Quelques gentils "inciviques" ont même trouvé le moyen de voler le véhicule des pompiers alors qu'ils intervenaient.
Curieusement dans un tel contexte les volontaires se font plus rares et ceux qui sont en place ne renouvellent pas leur contrat.
C'est une simple question de formation rassurez vous ! tout va se remettre en place sans douleur.

Pareil pour l'éducation nationale : on ouvre des concours on a des postes à pourvoir mais pas de candidats... on va faire des stages et améliorer la formation de gens qui ne sont pas volontaires pour ce type de travail et qui n'existent pas.

C'est ma manière d'attirer l'attention du lecteur sur le fait que la chute du volontariat n'a pas commencé sous l'ère Hollande mais dès 2004.
Vous avez souligné ce fait. Histoire de, je vous en remercie. Maintenant Si cela vous amuse de me voir réagir comme vous le faites sur mes messages, nous sommes deux à en rire.

La désaffection des candidats pour certaines professions alors qu'il y a de millions de chômeurs devrait interpeller...

Comment un chef d'état peut il penser qu'une profession comme pompier n'attire pas des vocations alors que souvent c'est le rêve des enfants ?
Comment s'imaginer qu'en "formant mieux" on va se précipiter dans des professions qui font l'objet de la vindicte d'une partie de la population ?
Comment peut on penser que des gens vont se dévouer pour la communauté en ajoutant quelques euros sur une feuille de paye (vu l'état de nos finances cela n'ira pas loin) alors que l'on risque sa santé et parfois sa vie ?
Qui va croire à des promesses à long terme alors que la question demande des réponses urgentes ?
Hollande devient napoléonien avec le hochet de la légion d'honneur... il ne tient pas compte que chaque homme surtout lorsqu'il prend des risques physiques personnel pour la collectivité à sans doute un sens de l'état et de la solidarité autrement plus profond que celui des pantins qui prétendent nous représenter.

Nous avons une fois de plus une nouvelle preuve du décrochage de nos supposées élites avec les réalités du terrain.
Qu'ils soient "à coté de leurs pompes" c'est une évidence, mais en plus ils se foutent des gens concernés. Le pire étant que cette attitude devient habituelle voire une méthode de gouvernement.

Constatation valable pour nombre de nos dirigeants de tous partis... pas de jaloux au moins en ce domaine.

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En revanche pour les journalistes no problem !

On a vite fait pour "détricoter" les imposition mises en place par la droite. Là on sait faire !

Et il serait question de trouver une astuce pour exonérer la taxe à 75% , tout à fait scandaleuse pour tous, les sportifs, ils sont plus méritants que les autres taxés vu leur contribution apportée à la société.
Si ils sont exonérés, j'espère que ceux qui ne le seront pas vont aussi s'agiter. Hélas je n'en fait pas partie !