Tentative de suicide à La Redoute

Notre ville est hélas aujourd'hui encore dans la presse toujours à la rubrique faits divers...

Après dix ans de gouvernance par le maire-sortant, une réflexion sérieuse autour du triptyque prévention, dissuasion et répression doit vraiment être menée d'urgence et sans démagogie dans notre ville pour garantir à chacun le droit de vivre en sécurité...

Le Parisien a écrit:

Val-de-Marne | Fontenay-sous-bois (Val-de-Marne)
Ses agresseurs rôdent, elle tente de se suicider

Traumatisée par le retour dans son quartier de ceux qui l’avaient violemment attaquée, une retraitée a voulu en finir.
Laure Parny | Publié le 4 déc. 2013, 07h00



« J’ai peur qu’ils reviennent. Je ne dors plus. Ce que j’ai vécu, c’est un tel traumatisme, je ne sais pas comment le gérer. » Ces mots sont ceux de Yasmina*, victime le 31 octobre d’une agression à son domicile du quartier de la Redoute, à Fontenay-sous-Bois. Cette retraitée de 58 ans a tenté de mettre fin à ses jours, dans la nuit de lundi à mardi, en menaçant de se jeter par-dessus son balcon. « Savoir que ses agresseurs sont de retour dans la ville lui est insupportable », explique sa fille Sally*, encore tremblante après la nuit passée au chevet de sa mère. La famille n’en revient pas de savoir que les trois agresseurs présumés de Yasmina, interpellés moins de deux semaines après les faits, aient simplement été placés sous contrôle judiciaire. « Deux d’entre eux ont été vus à Fontenay ces derniers jours, l’un d’eux est même avec moi aux leçons de code à l’auto-école à deux pas de là, comment est-ce possible? »

Le 31 octobre, il est 10 heures quand Yasmina, alors en ligne avec sa fille, entend sonner à sa porte. C’est le facteur, lui répond-on. Elle ouvre en laissant la petite chaîne de protection. « Mes trois agresseurs ont alors défoncé la porte. Ils m’ont jetée au sol, frappée, bâillonnée, mis un couteau de boucher sous la gorge et m’ont cassé un doigt en m’arrachant le téléphone des mains », raconte Yasmina, allongée sur le canapé et blottie sous une couverture.


Menacée de mort

Alertée par les cris de sa mère dans le combiné, Sally traverse la cité en courant pour lui venir en aide. « Ils ont pris la fuite quand je suis arrivée, nous menaçant mon fils et moi avec le couteau utilisé pour arracher ses bijoux à ma mère. »

La retraitée a été déelestée de tous ses bijoux et menacée de mort. Ses agresseurs seront interpellés rapidement, confondus notamment grâce à l’ADN laissé sur le scotch ayant servi à bâillonner leur victime.

Le parquet de Créteil confirme avoir ouvert une information judiciaire. Contrairement aux réquisitions du procureur, les trois agresseurs n’ont pas été écroués, mais placés sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, avec l’interdiction de se rendre dans le Val-de-Marne pour deux d’entre eux et dans le quartier de la Redoute pour le troisième. « Nous avons fait appel de cette décision », indique le parquet. La fille de la victime a, quant à elle, été reçue hier après-midi par le maire de Fontenay, qui a immédiatement écrit au procureur et au juge d’instruction. Une proposition de relogement pour Yasmina lui a été faite dans la soirée.

* Les prénoms de la victime et de sa fille ont été changés.

Source: http://www.leparisien.fr/espace-premium/offrenumerique.php


Voir aussi: http://www.bfmtv.com/societe/elle-tente-se-suicider-apres-remise-liberte-agresseurs-659722.html

Cette affaire a même eu ce soir les honneurs du 20 heures de TF1...

http://videos.tf1.fr/jt-20h/2013/ses-agresseurs-remis-en-liberte-une-femme-tente-de-suicider-a-8324831.html

http://www.liberation.fr/societe/2013/12/04/elle-tente-de-se-suicider-apres-la-liberation-de-ses-agresseurs_964147

http://www.rtl.fr/actualites/info/article/val-de-marne-elle-tente-de-se-suicider-en-voyant-ses-agresseurs-7767577996

Il est aussi possible d'imaginer que dans un pays civilisé disposant d'une justice efficace les malfaisants ne seraient pas revenus (contrairement à la décision de justice) séjourner dans le quartier où réside leur victime et où ils sont indésirables.

Nous sommes en pleine logique décalée : la victime est effrayée, son état psychique est dégradé et elle va déménager... pour ses agresseurs pas de problème ils continuent à vivre normalement. J'espère donc que les électeurs sont contents, les victimes sont un peu plus désespérées et les truands se portent bien, on ne les stigmatise pas trop j'espère, il ne faudrait pas que des décisions trop lourdes soient pénalisantes.

Plutôt que de mettre les voyous hors d'état de nuire on préfère que les victimes se cachent et se calfeutrent. Elles ne sont d'ailleurs même pas en sécurité chez elles comme le prouve cette attaque à domicile. Le problème sera bientôt traité, il n'y aura plus d'attaque, les habitants se barricaderont et la rue sera aux mains des loubards.

Vous vous interrogez encore sur l'absence des victimes de viols collectifs lors du récent procès ? Pensez vous encore que les malfaisants n'oseraient pas faire pression sur les victimes, leurs familles et les témoins éventuels ?

Nos politiciens de tous partis, englués dans le politiquement convenable ne savent plus quoi faire ou dire : vouloir un minimum de rigueur dans les décisions de justice, souhaiter que les gens soient protégés et les truands mis hors d'état de nuire leur vaudrait sans doute d'être désignés à la vindicte publique comme des "fachos"... alors en période électorale on ne peut pas se permettre de prendre ce risque.

Il ne faudrait surtout pas que la montée de la violence conduisent les victimes à se défendre... un truand victime d'un "accident du travail" causé par une victime qui ne se laisse pas dévaliser c'est intolérable ! on ne va pas transformer Fontenay en far west ! une "bonne victime" ne doit pas sortir de son rôle... les truands eux sont dans le leur...

La société se dérègle, et les tentatives de suicide se multiplient. On parle de 150.000 par an. Pour plus de 10000 décès en France. Les motifs sont nombreux et variés. Ils marquent d'une certaine façon le niveau de désespérance des gens concernés. Il est certain que l'on devrait éviter que l'un de ces motifs soit celui du retour d'un agresseur sur le lieu de son précédent forfait. Comment faire dans un monde où la libre circulation des personnes est la règle?

une hsitoire pareille fait froid dans le dos .
combien de femmes vivent seules dans notre ville et risquent ce type d' agression

decidement "fontenay n'est plus une ville a vivre "
les journeaux ne parlent de nous que pour ce genre de faits divers , c'est desolant et cela m'attriste parce que j'aimais beaucoup cette ville .

La libre circulation n'est précisément pas la règle lorsque l'on fait l'objet d'une interdiction de séjourner dans un département ou une ville.
Ces conditions restrictives de vie sont notifiées aux concernés lors de leur remise en liberté. On voit comment ils obéissent aux décisions de justice...

Si la décision de justice qui prévoit ces limitations de déplacement n'est pas respectée il appartient à la justice de remédier aux dysfonctionnements en mettant fin au régime de liberté des délinquants.
Je suis conscient qu'il est plus simple de se lamenter sans prendre les mesures prévues par la loi et de faire déménager les victimes...  Il y a du progrès on avait laissé sur place les filles victimes de tournantes.
Prendre acte des anomalies, se lamenter... c'est à peu près tout ce que nos moralistes à la mie de pain savent faire mais agir et faire cesser l'infraction c'est au dessus de leur niveau de compréhension, ce n'est pas politiquement correct et c'est impensable ! Pensez donc enfermer des sauvages... enfermons les gens vulnérables ce sera plus simple..

Les victimes touchées dans leur vie qui sont en désespérance attendent autre chose que de la compassion plus ou moins sincère. Elles veulent vivre libre et en sécurité ! Ce qui passe par des actes et non du blabla.  

Étonnons nous et surtout soyons révoltés lorsque les gens pratiqueront systématiquement l'auto défense avec les risques qui en découlent.

Libellule a écrit:

La société se dérègle, et les tentatives de suicide se multiplient. On parle de 150.000 par an. Pour plus de 10000 décès en France. Les motifs sont nombreux et variés. Ils marquent d'une certaine façon le niveau de désespérance des gens concernés. Il est certain que l'on devrait éviter que l'un de ces motifs soit celui du retour d'un agresseur sur le lieu de son précédent forfait. Comment faire dans un monde où la libre circulation des personnes est la règle?

Réponse facile : lorsqu' il y a eu violence sur personne, pas de conditionnelle, vous allez directement en prison sans passer par toute autre case.
Un peu de fermeté ne nuit pas et évite soit des tentatives de suicide soit des règlement de compte. Laisser des individus de cet acabit en liberté et narguer leurs victimes, c 'est aussi prendre le risque de voir la même victime utiliser une arme contre ses agresseurs donc de faire une coupable supplémentaire et une autre victime (chose que l' on peut facilement éviter).

Etant 100% d'accord avec votre analyse je ne comprends pas pourquoi vous parlez de réponse facile.

Justement je n'en ai pas de facile puisque je demande comment faire?

Un bracelet électronique? Le problème est complexe car tout condamné (avec ou sans sursis) un jour a purgé sa peine, et il lui reste peut-être des décennies à vivre hors des murs de la prison qui l'a accueilli.
Et le retour dudit accusé sur les lieux du crime ou du délit ou de la faute commise aussi grave soient-ils, est imprévisible, sans mesure spécifique. Regardez le gugusse des champs élysées, qui resurgit des années après l'affaire Rey Maupin après avoir passé pas mal d'années en Angleterre pour se faire oublier. Qui pouvait prévoir? Aurait-on pu éviter? Même filmé le gars a sévi.

Elle est facile (à mettre en oeuvre) parce qu' elle existe et qu' il suffit aux magistrats de l' appliquer et de l'expliquer au coupable (vous avez été violent envers votre victime, la société par mon intermédiaire vous rend cette violence en vous privant de liberté). Par contre elle n'est pas définitive comme vous le soulignez si bien.
Après il y a le problème de la réinsertion qui est un autre problème que nous n' avons pas réussi à développer ou à mettre en place.

A partir du moment où on s'interdit certains moyens il est vrai que la situation devient impossible à gérer...

Exemple : Depuis quelques mois la fouille systématique après les "parloirs" a été supprimée simultanément on constate que les détenus disposent d'armes, d'explosifs, de cutters, de téléphones... et arrivent même à faire des films.

Il n'y a bien sur aucun lien de cause à effet.

La suite ce soir dans le Parisien...

On peut juste se demander pourquoi il a fallut que le parquet fasse appel....

Le Parisien a écrit:

Fontenay : placés en détention après la tentative de suicide de leur victime

Laure Parny | Publié le 10.12.2013, 18h24 | Mise à jour : 18h37

Parce qu’ils rodaient dans son quartier, une retraitée de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) avait tenté de mettre fin à ses jours, en début de semaine dernière. Ce mardi, deux des trois agresseurs de Yasmina* ont finalement été placés en détention, sur décision de la chambre de l’instruction.

Alors que les trois auteurs présumés de cette violente agression à domicile du 31 octobre dernier avaient été interpellés, le juge des libertés et de la détention du tribunal de Créteil avait décidé de les laisser libres, sous contrôle judiciaire. Yasmina et sa fille les savaient de retour à Fontenay et n’en dormaient plus. Le parquet de Créteil, qui avait dès le départ demandé le placement en détention des agresseurs, un majeur et deux mineurs, a fait appel et obtenu ainsi gain de cause ce mardi. Le sort du troisième agresseur présumé doit être réétudié mardi prochain.

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Ce mardi, c’est le soulagement pour la fille de Yasmina. « Maman ne réalise pas encore trop, elle est tellement choquée, souffle-t-elle. Mais c’est un premier pas vers un redémarrage. Ça ira mieux quand on aura quitté la cité. » Yasmina et sa fille attendent une nouvelle proposition de relogement. La première qui leur a été faite était située trop près de la cité de la Redoute.

* Le prénom de la victime a été changé.

Source: http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fontenay-places-en-detention-apres-la-tentative-de-suicide-de-leur-victime-10-12-2013-3396161.php

Mettre plus de policiers ne servira à rien si les truands ne sont pas enfermés...

Les policiers et les gendarmes passent leur temps à arrêter les mêmes loubards qui se foutent d'eux assurés qu'ils sont de leur impunité...

Pour les victimes c'est un tel calvaire qu'à la fin elles sont terrorisées et ne déposent même plus plainte.

Conclusion : il n'y a pas d'insécurité en ville !

Il faut.en dire un mot aux magistrats. Sans se tromper de cible.

Se tromper de cible ce serait de mettre les victimes au trou sans doute...

On pourrait aussi demander aux élus de se pencher sur les réalités avant de pondre des lois stupides...