Chômage: un nouvel espoir

Rappel du premier message :

Cette nouvelle discussion fait suite à la longue discussion:

https://fontenayplateau.forum-actif.eu/t1152-chomage-une-deception-a-la-hauteur-des-espoirs

Le Monde a écrit:

François Hollande demande à Manuel Valls de succéder à Jean-Marc Ayrault

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 31.03.2014 à 17h09 • Mis à jour le 31.03.2014 à 18h59

Au lendemain de la cuisante défaite de la gauche aux élections municipales, François Hollande a demandé à l'actuel ministre de l'intérieur, Manuel Valls, de former un nouveau gouvernement, en remplacement de Jean-Marc Ayrault, selon les informations obtenues à Matignon par Le Monde.
Jean-Marc Ayrault a présenté lundi après-midi à François Hollande sa démission et celle de son gouvernement, a annoncé Matignon dans un communiqué.

Le chef de l'Etat, très impopulaire, était sous pression ces dernières semaines jusque dans son camp pour changer de gouvernement et de politique. Pour la gauche, la débâcle est en effet sans précédent : perte de 151 villes de plus de 10 000 habitants ; basculement à droite de métropoles de plus de 100 000 habitants, comme Toulouse, Reims, Saint-Etienne, Angers ou Amiens ; chute de bastions historiques, comme Limoges…

Selon l'entourage de Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère, pourrait succéder à Manuel Valls au ministère de l'intérieur. Toujours selon la même source, Cécile Duflot ne retrouverait pas de portefeuille dans le nouveau gouvernement.

La journée de lundi a été rythmée par les rumeurs sur le sort qui pourrait être réservé à l'actuel premier ministre. MM Hollande et Ayrault se sont longuement entretenus à la mi-journée. Rien n'a fuité sur la teneur de leurs discussions.

C'est d'abord le nom de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, qui est revenu en force dans les premières heures de la matinée. Selon i-Télé, François Hollande a proposé Matignon à Jean-Yves Le Drian, lequel a refusé et a soutenu Manuel Valls.

Dimanche soir, Jean-Marc Ayrault avait déclaré que la responsabilité des mauvais résultats de la gauche était « collective » et qu'il y prenait « toute [s]a part ».

« Je pense que nous n'avons pas assez expliqué que l'action de redressement engagée depuis 2012 était essentielle pour notre pays », avait-t-il déclaré à Matignon, ajoutant « que la situation de nos finances publiques, de nos entreprises, et notamment de notre industrie, était particulièrement dégradée et exigeait beaucoup d'efforts sous peine de voir la politique de la France dictée par les marchés financiers ».

Source: http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/03/31/francois-hollande-s-adressera-aux-francais-a-20-heures_4393110_823448.html

A l'heure où nombre de salariés du privé ont en permanence  l'épée de Damoclès du chômage au dessus de la tête et se retrouvent donc en position de défense quasi permanente non seulement face à leur hiérarchie mais aussi face à leurs collègues locaux et étrangers, l'appel visant à faire du burn-out une maladie professionnelle reconnue fait sens...

Dans certaines entreprises connaissant "plan de sauvegarde l'emploi" sur "plan de sauvegarde de l'emploi", chaque décision, chaque mail, qu'il vienne du collègue d'à coté, de Roumanie, d'Inde, ... peut être versé à un dossier de licenciement... Veillez à ne pas commettre l'erreur fatale pour conserver son emploi devient alors la première préoccupation du salarié et cela devient vite épuisant....



"Faut-il s’étonner de la souffrance généralisée dans le monde du travail alors que le salariat est devenu une variable d’ajustement des politiques de gain de productivité et de rentabilité financière auxquelles s’astreignent les entreprises sous l’étreinte de la concurrence? C’est la raison pour laquelle la souffrance engendrée n’est pas un épiphénomène mais bien malheureusement destinée à s’accroitre."

Appel des députés pour la reconnaissance du burn out a écrit:

L’épuisement au travail : un vrai sujet de société

"Ce que l’on nomme souvent burn out est en train de devenir une question majeure dans notre société du 21e siècle. Il devient urgent d’en prendre la mesure et d’en tirer les conclusions. C’est à quoi nous appelons le gouvernement.

Le nombre des cas répertoriés est en augmentation constante depuis une vingtaine d’années. La réorganisation souvent brutale d’anciennes sociétés publiques, tels les Telecom ou la Poste, la forte pression sur le personnel exercée dans le secteur bancaire ainsi que dans la grande distribution, deux secteurs grands pourvoyeurs de burn out, ont attiré l’attention. Mais le phénomène va au-delà. Aujourd’hui un salarié sur quatre du secteur privé* déclare avoir eu un problème psychologique grave au travail et, selon la même source, 26% des salariés et 22% des manageurs  estiment que le travail a été directement à l’origine de leurs troubles, plus de 50% disant subir un stress régulier au travail. Ce sont 3,2 millions d’actifs qui, selon une étude du cabinet Technologia publiée en janvier 2014, seraient en situation de risque élevé d’épuisement nerveux. Cadres, médecins, ouvriers, agriculteurs isolés, enseignants, petits patrons, le même symptôme pour des  métiers sans rapport. Comment expliquer une telle généralisation? Sans doute 20 à 30 années de pression sur la rentabilité sous le coup de la mondialisation financière et des progrès de productivité qu’elle impose n’y sont-elles pas étrangères.

Faut-il s’étonner de la souffrance généralisée dans le monde du travail alors que le salariat est devenu une variable d’ajustement des politiques de gain de productivité et de rentabilité financière auxquelles s’astreignent les entreprises sous l’étreinte de la concurrence? C’est la raison pour laquelle la souffrance engendrée n’est pas un épiphénomène mais bien malheureusement destinée à s’accroitre. Voulons-nous que la génération qui nous suit, celle de nos enfants, continue d’en être la victime? Il suffit pour cela de continuer à fermer les yeux. La souffrance au travail est le symptôme de notre monde, comme l’exploitation des femmes et des enfants ou les conditions d’hygiène et de sécurité des travailleurs étaient le symptôme de l’économie réelle qui a dominé le XXème siècle.

Nous appelons donc  le gouvernement à une action énergique sur ce sujet central. Elle devrait dans un premier temps s’attaquer à l’épuisement nerveux dans le monde du salariat privé, celui dans lequel les symptômes sont les plus élevés et les plus constants.

Nous demandons la reconnaissance de l’épuisement comme maladie professionnelle. Aujourd’hui cette reconnaissance est rare et le chemin pour y parvenir en fait un parcours pour le moins difficile. Or cette reconnaissance est indispensable pour faire que les effets de l’épuisement nerveux au travail soient à la charge de ceux qui en sont responsables, c’est-à-dire les employeurs, alors qu’aujourd’hui ces effets, en premier lieu le congé maladie ou le temps partiel thérapeutique, sont supportés par le régime général de la Sécurité sociale et donc par la collectivité dans son ensemble. Faire ainsi basculer le financement des effets du burn out sur la branche Accident du travail et maladies professionnelles - financée par les cotisations patronales à 97% -mettrait fin à une situation inéquitable. Nous proposons donc que le tableau des maladies professionnelles intègre deux éléments supplémentaires, la dépression suite à un épuisement profond et le stress post traumatique au travail. Ces modifications peuvent résulter soit de la négociation avec les partenaires sociaux à travers les conventions collectives, soit d’une décision du gouvernement faisant suite à une concertation.

Il ne s’agit pas de définir un système punitif mais de s’engager dans la voie de la responsabilité partagée et ce pour le bien commun.En suscitant le dialogue entre les partenaires sociaux sur l’organisation du travail, nous basculerons en effet d’un modèle de réparation minimale à un modèle de prévention du burn out au sein des entreprises.

Il est de l’intérêt de tous, salariés et employeurs, que cette question soit enfin abordée sans tabou avec toutes ses implications et toutes ses conséquences. De même que l’on sait qu’une entreprise bien gérée faisant toute sa place à l’humain, sachant motiver ses salariés, est plus productive qu’une autre, de la même façon l’entreprise de demain qui aura su prendre la mesure du phénomène d’épuisement nerveux dans un système de protection sociale où celui-ci figure à sa juste place, gagnera en efficacité."

*Baromètre Cegos publié en novembre 2014 portant sur 1135 salariés d’entreprises de plus de 100 salariés

La liste des signataires :

- Marie-Françoise Bechtel, députée de l’Aisne (02)
- Jean-Luc Laurent, député du Val-de-Marne (94)
- Christian Hutin, député du Nord (59)
- Pouria Amirshahi, député des Français de l’étranger
- Patrice Prat, député du Gard (30)
- Colette Capdevielle, députée des Pyrénées-Atlantiques (64)
- Christophe Sirugue, député de Saône-et-Loire (71)
- Serge Bardy, député du Maine-et-Loire (49)
- Pascal Cherki, député de Paris (75)
- Chantal Guittet, députée du Finistère (29)
- Barbara Romagnan, députée du Doubs (25)
- Marie-Anne Chapdelaine, députée d’Ille-et-Vilaine (35)
- Fanélie Carrey-Conte, députée de Paris (75)
- Pierre-Yves Le Borgn’, député des Français de l’étranger
- Régis Juanico, député de la Loire (42)
- Cécile Untermaier, députée de Saône-et-Loire (71)
- Michel Pouzol, député de l’Essonne (91)
- Bernadette Laclais, députée de Savoie (73)
- Christophe Premat, député des Français de l’étranger
- Jean-René Marsac, député d’Ille-et-Vilaine (35)
- Sylviane Allaux, députée des Pyrénées-Atlantiques (64)
- Guy Delcourt, député du Pas-de-Calais (62)
- Michel Lesage, député des Côtes d’Armor (22)
- Fanny Dombre-Coste, députée de l’Hérault (34)
- Joël Aviragnet, député de Haute-Garonne (31)
- Annick le Loch, députée du Finistère (29)

Source: http://www.lejdd.fr/Economie/L-appel-des-deputes-pour-la-reconnaissance-du-burn-out-705116



On notera que la député fontenaysienne soucieuse du bien être des ânes, des baudets, des ours, des lapins, .... n'est pas signataire....

Alors que 200 salariés fontenaysiens de Cenexi, anciennement Roche, sont en grève, les laboratoires Fabre annoncent 551 suppressions d'emplois...

Le Parisien a écrit:

Fontenay-sous-Bois : grève dans l’entreprise pharmaceutique Cenexi
Fanny Delporte | 09 Déc. 2014, 12h08 | MAJ : 09 Déc. 2014, 12h08

Plus de 200 salariés étaient réunis dans l’enceinte de l’entreprise Cenexi ce mardi matin, à Fontenay-sous-Bois. Ils sont en grève depuis vendredi pour réclamer « une meilleure répartition » des richesses de l’entreprise. Cenexi a été créé le 1er janvier 2004 à Fontenay-sous-Bois.

Il s’agit de l’ancien site de production du groupe Roche, aujourd’hui entièrement dédié au façonnage pharmaceutique (production d’ampoules injectables, de comprimés, gélules, sirops…). « Il y a quatre ans, l’entreprise était en difficulté, a expliqué un des grévistes. On nous a demandé de redoubler d’effort, et maintenant que la situation s’est améliorée, ils ne nous donnent rien. » Les salariés demandent notamment à leur direction « des salaires plus élevés », un treizième mois ainsi qu’une prime semestrielle de 500 €.

Source: http://www.leparisien.fr/fontenay-sous-bois-94120/fontenay-sous-bois-greve-dans-l-entreprise-pharmaceutique-cenexi-09-12-2014-4360035.php

La Tribune a écrit:

Pharmaceutique : Pierre Fabre supprimera 551 postes en France d'ici 2016

latribune.fr (avec AFP)  |  09/12/2014, 15:28

Ces suppressions de postes concernent la recherche et développement ainsi que le réseau commercial, annonce la direction du groupe qui veut "sauvegarder la compétitivité de sa branche pharmaceutique".

Nouvelle restructuration dans le monde du médicament. Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre a annoncé ce mardi 8 décembre dans un communiqué un plan de restructuration comprenant la suppression de 551 postes en France d'ici 2016. Elles concernent la recherche et développement ainsi que le réseau commercial.


Reclassements internes

Dans le détail, ce plan baptisé "Trajectoire 2018" prévoit "un solde négatif en effectifs de 272 personnes, dont 255 en France", dans la R&D pharmaceutique ainsi qu'un "solde négatif en effectifs de 279 personnes" dans le réseau commercial France, d'ici 2016, selon le communiqué du groupe. Le groupe, qui vise "sauvegarder la compétitivité de (sa) branche pharmaceutique", cherche à alléger ses coûts dans le secteur du médicament pour réinvestir dans la recherche.

L'essentiel de la croissance de Pierre Fabre (+1,6% sur 2012, +5,4% à taux de change constant), qui dépasse les 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires, se concentre sur sa branche dermo-cosmétique (54% du total).
Pulbié à 15h33, mis à jour à 16h33.

Source: http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/20141209tribf476942c7/pharmaceutique-pierre-fabre-supprimerait-300-postes-en-france.html

Industrie pharmaceutique fontenaysienne suite avec grève, manifestation et rencontre avec le maire aujourd'hui...

Les revendications des salariés conduits par la CGT et FO sont..... salariales..... alors que d'autres groupes pharmaceutiques comme Sanofi ou Fabre diminuent leurs effectifs en France... Cela ne signifie pas qu'il faut tout accepter mais à minima qu'il faut raison garder...

94 Citoyens a écrit:

Grève et manif des salariés Cenexi à Fontenay
Le 10 décembre 2014 par C.Dubois

En grève depuis vendredi 5 décembre, des salariés du laboratoire pharmaceutique Cenexi de Fontenay-sous-Bois organisent ce mercredi 10 décembre une manifestation depuis leur entreprise jusqu’au parvis de la mairie où ils sont attendus par le maire à 11 heures.

La grève, lancée par les syndicats CGT et FO avec le soutien de la CFTC et CFE- CGC, s’inscrit dans le cadre des NAO (Négociations annuelles obligatoires). « Cela fait plusieurs années que nous ne demandons rien car l’entreprise a connu une période difficile en 2011 et 2012. Depuis, elle a renoué avec les bénéfices avec 2,9 millions € de résultat avant impôt, et nous voulons une redistribution des richesses aux salariés, explique Mathieu Villepeau, délégué syndical CGT de Fontenay-Sous-Bois. Nous avions demandé un treizième mois qui ne nous a pas été accordé mais nous sommes entendus sur une prime annuelle de 1000 euros versée en quatre fois, soit 250 euros par trimestre. Sauf que la direction veut critériser cette prime en fonction de plusieurs paramètres : l’Ebitda (ndlr: revenus d’une entreprise avant soustraction des intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations), la qualité, la sécurité, la satisfaction client et le présentéisme des employés, autant dire qu’avec  tous ces critères, nous ne verrons jamais notre prime« , poursuit le délégué syndical.

Mardi 9 décembre, le mouvement de grève s’est renforcé avec 200 des 680 salariés rassemblés le matin. « C’est la première fois que nous organisons un mouvement de ce type », indique le délégué syndical.

Dernière usine Roche en France jusqu’en 2008, l’entreprise Cenexi de Fontenay-sous-Bois, qui fabrique ampoules, sirops et encore suppositoires,  a été revendue à cette date par le laboratoire pharmaceutique suisse au fonds d’investissement Chequers Capital.

Source: http://94.citoyens.com/2014/greve-et-manif-des-salaries-cenexi-a-fontenay,10-12-2014.html

Pas grave ! les uns luttent pour que la boite vive
D'autres pour que la boite donne des sous...

Le syndicat s'en fout ! il est là pour que les chômeurs aient des indemnités... pas pour que la boite continue à fonctionner et à fournir du boulot... le boulot ce n'est pas le problème du syndicat !

Lorsque l'entreprise est coulées, que les indemnités sont dépensées on se retrouve à pôle emploi.

On prend le drapeau de la GCT et on manifeste !

En fait le but est atteint...

Oui ça a un rapport avec le chômage....

Alors qu'il y a dans notre pays 3,5 millions de chômeurs qui crèvent sans avenir à Pôle emploi et alors que ce nombre ne fait qu'augmenter depuis l'arrivée de Hollande aux affaires, certains envoient des arbres en Chine pour qu'ils nous reviennent sous forme de parquet ou des coquilles Saint Jacques pour qu'elles nous reviennent nettoyées....  

Il va y avoir de l'agitation sociale, du sang et des larmes.... C'est inéluctable....



"Pour justifier l'envoi en Chine, le vice-président de la coopérative Cobrenord, qui possède 40 % de l'usine de décorticage Celtarmor, évoque auprès du Télégramme "une question de coût", rappelant l'importance de baisser les coûts à toutes les échelles"

Le Point a écrit:

Le Point - Publié le 13/12/2014 à 16:49
L'aller-retour France-Chine incongru des coquilles Saint-Jacques bretonnes

Selon "Le Télégramme", les coquilles Saint-Jacques partent pour la Chine pour être nettoyées, avant d'être renvoyées en France afin d'être garnies de farce.

Un étrange tour du monde. Comme le dévoile Le Télégramme, des millions de coquilles Saint-Jacques pêchées en Bretagne sont envoyées en Chine avant de revenir dans l'Hexagone. La raison : l'Empire du Milieu se charge en fait de les nettoyer pour que les Français puissent ensuite les remplir. Une incongruité notamment dénoncée par la collectivité, qui réclame la relocalisation de l'activité de nettoyage en France.

Pour justifier l'envoi en Chine, le vice-président de la coopérative Cobrenord, qui possède 40 % de l'usine de décorticage Celtarmor, évoque auprès du Télégramme "une question de coût", rappelant l'importance de baisser les coûts à toutes les échelles.



Des aides européennes ?

Pour remédier à la situation, la communauté de communes du Sud-Goëlo cherche donc avec Celtarmor à rapatrier le nettoyage des coquilles, en installant notamment un atelier dans un bâtiment détenu par la collectivité. Le maire de Saint-Quay-Portrieux et vice-président de l'intercommunalité indique au Télégramme qu'afin de rendre l'opération viable, il pourrait faire appel à quatre travailleurs handicapés. Thierry Simelière assure par ailleurs que "par le biais de la Cobrenord", le projet "pourrait bénéficier d'aides européennes", indispensables puisque l'outil de nettoyage "avoisinerait les 150 000 euros".

Source: http://www.lepoint.fr/economie/l-aller-retour-france-chine-incongru-des-coquilles-saint-jacques-bretonnes-13-12-2014-1889478_28.php#xtor=CS3-194

Petit à petit tout le monde est touché par la mondialisation voulu par les élites UMPPS, qui d'ailleurs nous en vantaient (et le font encore) les bienfaits.

Stop ou Encore plus d'ouverture des marchés ? Il faudra que tout le monde soit touché par les méfaits de la mondialisation pour les électeurs comprennent que le système mis en place est discriminant pour les travailleurs et les employés. Qui demain sera encore épargné ??

La mondialisation est juste intenable et ça ne pourra hélas que finir par de l'agitation sociale avec du sang et des larmes...

Voici une comparaison simple entre la France et la Roumanie...



Celle-ci ne concerne que le salaire minimum brut, elle ne concerne pas tout le reste qui entre pourtant dans le coût de production: foncier, énergie, charges, impôts, communications, ....

En partant des salaires minimum bruts en Roumanie et en France en 2014, si la Roumanie augmente son salaire minimum de 20% chaque année et la France le sien de seulement 2%, ces salaires convergeront en 2026 soit dans 12 ans...

D'ici là combien de délocalisations, combien de travailleurs détachées, combien de licenciements, combien de drames personnels et familiaux, combien de suicides dans notre pays qui compte déjà beaucoup trop de chômeurs ?

Comme je l'ai dit, cette comparaison ne concerne que les salaires bruts....

Si la Roumanie se montre moins regardante sur les gaz de schiste par exemple,   elle en tirera aussi un avantage sur le coût de l'énergie.... Même chose pour les contraintes environnementales...

J'ai pris l'exemple de la Roumanie parce que c'est un pays de l'Union proche du notre dont on subit déjà de plein fouet la pression... La mondialisation étant mondiale (sic), on pourrait faire le même calcul avec d'autres pays comme le Bangladesh, le Vietnam, le Laos, l'Ethiopie, ..... Là ce ne serait plus 12 ans...

Je m'habille :
Sous vêtement "fruit of the loom" made in Honduras
Chaussures "Sebago" made in China
Pull "Tommy Hilfinger" made in Sri Lanka
Jean marque ignorée made in Mexico

la messe est dite...

les godasses de Romans, les lainages du Nord, les sous vêtements de Troyes et le reste c'est fini, mort...
En cherchant nous n'en trouverions pas ou si par hasard nous y arrivions à quel prix ?
Question subsidiaire : mes finances bien siphonnées par nos gouvernants seraient elles compatibles avec le prix demandé pour du "made in France" ?

Tout va bien nos "fonctionnaires économistes" , bénéficiant d'avantages fiscaux non négligeables, car installées dans les structures décisionnaires internationales qui eux ne craignent ni la concurrence, ni le chômage pensent qu'il suffit d'être patient et que d'ici 15 ou 20 ans la situation sera stabilisée.

en attendant : http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/12/10/09005-20141210ARTFIG00197-plus-fortes-destructions-d-emplois-depuis-2009.php

Trop facile de rejeter nos problèmes sur la mondialisation, c'est facile ça évite de se poser les vraies questions : pourquoi nos voisins s'en sortent avec 5% de chômage et pas nous?

En 2012 les français ont vote pour la facite et la démagogie : en faisant payer les riches et les entreprises on va tout résoudre.

Maintenant on paye encore plus fort cette erreur, enfin ceux qui payent c'est les salariés des classes moyennes

Au fait la notation de la France a baisse de nouveau: et pourquoi? Incapacité de revenir à l'équilibre budgétaire de l'état, pourtant on a bien augmente les recettes de l'état depuis 2 ans.

La crise internationale pour la France est un peu comme le nuage de Tchernobyl qui s’arrêtait à la frontière.

http://www.atlantico.fr/decryptage/prochaine-crise-mondiale-est-annoncee-pour-printemps-2015-atlantico-business-1666869.html
Même les Américains et les Britanniques qui ont affiché des performances remarquables depuis 2011 commencent à reconnaître que la bonne santé de leurs économies est très artificielle. Leur industrie financière est retombée dans les mêmes dérives qu’auparavant, alimentée par les même outrances monétaires. Les leçons n’ont pas été tirées. Les chiffres sur l’emploi qui sont utilisés dans la communication officielle sont évidemment biaisés et dissimulent des nouvelles beaucoup moins bonnes mais généralement pas reprises par la presse politique. N’empêche que les experts et les analystes, eux, savent qu’aux États-Unis les mises en chantiers, les permis de construire, les commandes de biens durables, les commandes à l’industrie, et la production industrielle, tous ces indicateurs sont à la baisse depuis Avril. Même phénomène inquiétant en UK où les ventes au détail, et les rentrées fiscales, sont à la baisse depuis deux mois …

Alors quand la Maison Blanche se félicite d’un taux de chômage tombé à 6,3% de la population active en juin, le US Bureau of Labor Statistiques précise que le taux des sans-emplois (l’indicateur U6), qui intègre ceux qui travaillent un peu (moins de 6 heures par semaine) mais qui voudraient bien travailler davantage, était de 12,4%... les démocrates et les républicains connaissent ces chiffres et savent bien que le Tea-party recrutent dans ces populations-là.

En Grande-Bretagne, le cabinet du Premier ministre peut se glorifier d’un taux de chômage ramené à 6,6%, mais s’abstient de donner des leçons aux Européens dans la mesure où il y a plus de 8 165 000 personnes à temps partiel (moins de 16H de travail par semaine) pour 22 000 000 qui travaillent à temps complet. Le tiers de la population active ne travaillent pas à temps complet alors qu’elle le voudrait.

Cette situation tempère singulièrement l’image de deux économies qui auraient trouvé la voie de la rédemption grâce à une politique monétaire ultra volontariste.

A la veille du week-end dernier, une convention de banquiers américains qui réagissaient aux prévisions pessimiste de l’institut de management suisse IMD, a convenu que la politique des QE (assouplissement quantitatif monétaire), conduite par les banques centrales, n’avaient pas généré grand-chose dans l’économie réelle, en dehors de la hausse spectaculaire du prix des actions dans les pays occidentaux et des prix de l’immobilier dans des régions comme le Brésil, le Canada , la Grande-Bretagne. Mais personne n’imagine pour autant un changement brutal qui aurait pour effet d’aggraver le risque de repliement.

Tout se passe comme si le monde avait été drogué pour surmonter le choc des subprimes et que l’addiction est telle qu’on ne peut guère débrancher les perfusions de morphine. Le risque d’overdose est donc évident sans parler des chocs politiques et sociaux aux États-Unis à l’approche de la présidentielle.

L’institut IMD s’attend donc à un effondrement des marchés financiers au printemps 2015. Cet effondrement entrainera un choc de confiance avec risque de blocage du marché du crédit … etc.

Ce scenario-là, qui est un peu la reproduction de celui de 2008 répondrait à trois séries de facteurs.

Première série de facteurs, la surchauffe des marchés financiers. Tout le monde trouve les hausses boursières normales, or elles ne correspondent à rien de tangible. Elles sont principalement spéculatives. Le Dow Jones touche actuellement les 17 000 points et le Nasdaq a encore progressé de 30 points en un an. Les autres marchés occidentaux ont plus ou moins suivi ce mouvement spéculatif avec beaucoup de volatilité. Or la valeur boursière est sans aucun rapport avec les performances économiques. Les résultats de l’an dernier comme ceux du 1er semestre sont décevants. C’est bien la preuve que la création monétaire n’a pas contribué à créer de la richesse réelle, mais a principalement servi à enrichir l’industrie financière de Wall Street ou de la City en donnant l’illusion d’un enrichissement. Mais tout le monde s’attend à une correction de ce phénomène d’ici à un an. Les investisseurs ne peuvent pas continuer à prendre autant de risque. Comme chacun espère être le dernier à sauter du train, la correction comme souvent peut être brutale. Quelques gérants commencent cependant à conseiller leurs clients pour qu’ils prennent leurs bénéfices.

Seconde série de facteurs, une correction identique des prix de l’immobilier dans les pays qui connaissent une hausse de prix inhabituelle. Au Brésil, au Canada, et surtout en Grande-Bretagne , la hausse des prix de l’immobilier ne correspond pas à une hausse de la demande (ce qui, après tout serait relativement sein) mais à une surabondance de crédit pas cher.

Troisième série de facteurs, un accroissement des risques de défaillance bancaire un peu partout dans le monde y compris en Chine (à cause de l’immobilier) et qui recycle une partie de ses excédents en Occident. Le risque bancaire aggravera le risque de la dette publique dans les pays qui n’ont pas restructuré assez rigoureusement leur gestion budgétaire. Ce qui est le cas de la France.

Ajoutons à ce scenario le fait que les crises liées à un déséquilibre de la création monétaire par rapport à la création de richesse surviennent environ tous les sept ans. L’amplitude du cycle est de 7 ans. En 1994, la bulle obligataire… En 2001, la bulle internet … en 2008 la crise des subprimes...En 2015, on pourrait donc connaitre l’éclatement d’une nouvelle bulle financière mais dont les répercussions économiques seraient d’autant plus graves que les structures n’ont pas été réformées.

Les premiers signes avant-coureurs de cette nouvelle crise montrent bien que le système bancaire américain n’a toujours pas amélioré ses conditions de sécurité et que la banque centrale ne peut pas exonérer l’appareil de production d’organiser une meilleure compétitivité de ses produits.

thierry a écrit:

Trop facile de rejeter nos problèmes sur la mondialisation (...).

C'est un sujet mille fois abordés. Ce n'est pas parce que nous sommes dirigées depuis des décennies par des incompétents que nous devons fermer les yeux sur les ravages de la mondialisation et croire que la solution passera par plus d'ouverture aux marchés de cette Europe Allemande.

Ceci dit maintenant que nous avons vendus toutes nos industries grâce à cette UE qui devait être salvatrice, maintenant que nous allons nous faire piller toutes nos compétences par les pays dits émergents, qu'allons nous faire ? Continuer à vivre dans un pays dans lequel les élites qui nous vantent l'ouverture de frontières vivent à Londres ou Shanghai ? Continuer à vire dans un pays où la seule alternative est de travailler 7 jours sur 7, 24 heure sur 24 pour réussir la construction d'un village-monde de consommateurs sans racine...

thierry a écrit:

Trop facile de rejeter nos problèmes sur la mondialisation, c'est facile ça évite de se poser les vraies questions : pourquoi nos voisins s'en sortent avec 5% de chômage et pas nous?

Si nos problèmes viennent aujourd'hui de la mondialisation c'est effectivement parce que nos politiques qui se sont succédé au cours des quatre dernières décennies n'ont su ni en tirer partie pour notre économie ni nous protéger de ses méfaits...

Alors que nous consommons toujours autant, le nombre d'emplois ne fait que décroître,  les jeunes ne trouvent pas d'emploi, les seniors  se font jeter, les salaires et les retraites ne suivent pas le coût de la vie, l'imposition ne fait que croître pour maintenir le même niveau de recette à l'Etat ...  Face à cette situation on fait quoi ? On tend la gauche ? On fournit la vaseline ?

Il y a un moment  où il faut redescendre sur terre et Tonton a tout fait raison de nous parler de ses vêtements et il pourrait nous parler aussi de son téléphone, de sa télé, de son ordinateur, de son appareil photo, des maçons, peintres, carreleurs, ... qu'il est appelé à faire travailler....

De toute façon il est difficile d'évoquer les produits français car nous produisons de moins en moins...

Nous avons quelques spécificités marginales en matière de produits de luxe que l'on met en vitrine mais en matière de biens courants soit nous sommes totalement absents de la compétition soit nous sommes trop chers.

Le meilleur exemple d'inadéquation entre nos supposées élites et la réalité est la position des cocologistes qui nous gouvernent et nous expliquent que nous vivons mal (alors que la durée de vie progresse) ...
Que nous nourrissons mal et qu'il faut consommer écologique alors qu'en raison des difficultés financières rencontrées par le plus grand nombre, les magasins hard discount et les chaines à prix cassés sont en plein boum...

Si vous avez du mal à boucler votre budget nourriture et si vous vous demandez comment finir votre mois achetez écolo à trois fois le prix normal et tout ira mieux...

Nul doute qu'en étant aussi décrochés des réalités il y aura raz de marée dans les bureaux de vote !

Depuis l'arrivée de flambi soyons surpris que les élections se terminent mal... pour tout arranger continuons le combat avec une réforme sociétale qui flanquera les moins agités dans la rue et ce sera complet.

Pour répondre à A.nonymous acheter un produit de marque française... certes oui mais fabriqué où ?

L'appareil photo Nikon soit Japon pour le haut de gamme soit Thaïlande ou Chine
La télé Sony comme tout le monde
La voiture de mon épouse Renault made in Spain, maintenant VW fabriquée dans un pays de l'est

Pour les problème de bâtiment : utilisation de personnel local sélectionné sur des critères personnels avérés. Je suis en ce domaine comme dans bien d'autres méfiant comme une taupe...

Matériel informatique comme tout le monde asiatique de provenance diverses, ordi monté sur mesure par des gens qualifiés et discrets.

Oracle, multinationale informatique déjà bien rodée aux délocalisations vers les pays à bas coûts accompagnées de licenciement en France ou ailleurs semble vouloir continuer sur sa lancée....

Et on voit que, quoi qu'en disent certains, ce n'est pas que la France mais bel et bien nombre de pays européens qui sont touchés par la concurrence des salariés low-cost roumains, indiens, égyptiens, ...



"L'éditeur de logiciel aurait ainsi déjà commencé à déplacer son support vers des centres implantés dans des pays à faible coût de main d'œuvre comme la Roumanie, l'Inde et l'Egypte."

ZDNet a écrit:

Oracle prévoirait de fermer ses centres de support en Europe

Business : Pour faire des économies, Oracle devrait réorganiser ses centres de support en Europe, fermés ou transférés vers des pays à bas coûts. 450 emplois pourraient ainsi être concernés. Dont la France ?


La rédaction de ZDNet.fr

Par La rédaction de ZDNet.fr | Vendredi 21 Novembre 2014

La prochaine réorganisation des activités d'Oracle en Europe est-elle en préparation ? Selon une information exclusive de nos confrères de The Register, l'éditeur de logiciel prépare en effet une restructuration en profondeur de ses centres européens de support.

Le projet d'Oracle serait de grande ampleur puisque la firme prévoirait ni plus ni moins de fermer l'ensemble de ses centres de support en Europe, à l'exception seulement du Royaume-Uni, de la Roumanie et des Pays-Bas. Or, Oracle compte actuellement, et officiellement, 40 centres de support sur l'Europe.


Des inquiétudes chez Oracle France

D'après une source interrogée par The Register, ce sont au total plus de 450 emplois qui devraient ainsi être affectés par cette réorganisation. Celle-ci précise par ailleurs qu'Oracle a déjà fermé en avril et mai les centres comptant moins de 10 salariés.

L'objectif d'Oracle serait de boucler son projet d'ici la fin de son année fiscale en cours, qui se termine ainsi le 31 mai 2015. Et l'article de nos confrères britannique est très sévère puisque selon eux la finalité n'est ici que de réduire les coûts, notamment en remplaçant des techniciens expérimentés par des emplois à moindre coûts - sans remise sur le prix du support facturé aux clients.

L'éditeur de logiciel aurait ainsi déjà commencé à déplacer son support vers des centres implantés dans des pays à faible coût de main d'œuvre comme la Roumanie, l'Inde et l'Egypte. Et si le Royaume- Uni échapperait (en partie) à cette restructuration, c'est car celui-ci constitue le premier marché européen de la firme fondée par Larry Ellison.

Si la restructuration se confirme, elle affectera vraisemblablement la France. Infomés depuis plusieurs jours de cette rumeur, les syndicats, dont la CGC et la CFDT d'Oracle France, ont interpellé la direction dès le 13 novembre. Ils rappellent aux salariés de l'éditeur que la GPEC actuellement en cours de discussion "n'induit pas le fait qu'il n'y aura pas de PSE".

Car "une volonté Corp peut à tout moment décider une délocalisation d'une partie de son activité. Nous savons aussi que la délocalisation de l'ensemble d'une activité peut prendre plusieurs années (rappelez-vous de la délocalisation de la paye)" écrit encore la CGC sur son blog.

Source: http://www.zdnet.fr/actualites/oracle-prevoirait-de-fermer-ses-centres-de-support-en-europe-39809937.htm

Il sembleraient que les instances européennes commencent à se sensibiliser aux questions de concurrence... avec Mosco et des équipes de gens ayant le même profil en charge des finances de l'Europe nous sommes sauvés !

Le problème de la concurrence, pour ne pas dire de la guerre pour l'emploi, entre salariés des différents pays est bien réel et  l'exemple de la multinationale américaine Oracle qui profite de toutes les facilités que lui ont donné les politiques est juste édifiant...

Les salariés de l'Ouest peuvent être instruits, formés, performants, courageux, dévoués, .... ils n'ont AUCUNE CHANCE et en finale un salarié roumain, indien, égyptien, .... captera leur job...

Quand vous lisez dans l'article "une volonté Corp peut à tout moment décider une délocalisation d'une partie de son activité" c'est une réalité...  Dans ce genre de multinationales les salariés, même si ils sont cadres dirigeants locaux, ne sont en fait que des marionnettes manipulés par la "Corp" qui déplace en toute légalité ses effectifs d'un pays à un autre en fonction des profits à réaliser...

Il va y avoir de l'agitation sociale, du sang et des larmes....

Pendant des années les Français et d'autres ont été bercés au son de la même musique :

Nous sommes détenteurs du savoir et des technologies, les pays plus pauvres accompliront les taches peu rentables demandant une main d'œuvre nombreuse peu spécialisée.
Moralité : on va conserver ce qui rapporte... et maitriser les évolution technologiques.

Durant des dizaines d'années on a donc organisé le monde selon ces paramètres

Manque de chance, nous avons chez nous des ignorant ayant été à l'école pendant plus de 10 ans qui sont infoutus de bosser voire même refusent et les "pauvres" ont des universités où des étudiants motivés font des études et bossent pour beaucoup moins cher...

Lorsque l'on pense mal il est logique qu'à terme ça foire.

tonton christobal a écrit:

Pendant des années les Français et d'autres ont été bercés au son de la même musique :

Nous sommes détenteurs du savoir et des technologies, les pays plus pauvres accompliront les taches peu rentables demandant une main d'œuvre nombreuse peu spécialisée.
Moralité : on va conserver ce qui rapporte... et maitriser les évolution technologiques.

Et ce discours n'a pas été tenu que par les tenants du capital.... Un militant communiste proche du maire, le parti censé est celui de la classe ouvrière, a ainsi écrit sur ce forum le Dimanche 21 Oct 2012 à 16:23:

Loïc a écrit:

Oui mais aujourd'hui l'usine du monde c'est la Chine et la France est passée largement à une économie largement post industrielle.

Il est évident que l'on ne peut rivaliser en terme de compétitivité avec les usines de Chine pour ce qui est de la production manufacturière de base.

La question n'est-elle pas plutôt de se centrer sur des productions à forte valeur ajoutée dans les domaines de la recherche, de l'innovation et des services en particulier ceux qui ne sont pas délocalisables ?

Il faut dire que c'est le même militant qui m'a traité de xénophobe quand j'ai commencé à dire que l'on était en concurrence pour l'emploi avec les travailleurs des pays low-cost...

Un message clair, net, précis de Manuel Valls : "« l’emploi doit rester de la prérogative de l’Etat : nous en parlons souvent avec le ministre du travail »"

Si l'emploi est la prérogative  de l'Etat, c'est donc François Hollande, le chef de celui-ci, qui endosse seul l'entière responsabilité du chômage dans notre pays...

Le Monde a écrit:

Lutte contre le chômage : Valls douche les ambitions des régions

Le Monde.fr | 15.12.2014 à 18h05 | Par Eric Nunès

Manuel Valls a rappelé, lundi 15 décembre, que la politique de l’emploi restait dans le giron de l’Etat, recadrant ainsi le secrétaire d’Etat chargé de la réforme territoriale, André Vallini, proche de François Hollande, qui s’était dit ouvert à un transfert.

Le gouvernement souhaite améliorer la concertation avec les régions, en tenant des réunions « très régulières » pour « mieux travailler sur les politiques économiques, de formation, d’emploi ou d’apprentissage », a expliqué le premier ministre dans un discours prononcé au conseil régional de Bourgogne, à Dijon, en présence du ministre du travail, François Rebsamen. Mais « l’emploi doit rester de la prérogative de l’Etat : nous en parlons souvent avec le ministre du travail », a ajouté M. Valls.


Mise au point

Cette mise au point du premier ministre fait suite à un entretien accordé par André Vallini à l’agence AEF début décembre. Le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale avait déclaré qu'« il y aurait une vraie cohérence à donner aux régions tout ce qui concerne l’emploi ». Ce transfert de compétences est défendu également par la présidence de l’Association des régions de France (ARF).

Dans une tribune publiée dans Les Echos le 12 décembre, Alain Rousset, président de l’ARF, et Hervé Chapron, ex-directeur général adjoint de Pôle emploi, critiquent vivement les moyens mis en œuvre par l’Etat pour lutter contre le chômage : « Notre système d’accompagnement vers l’emploi est à bout de souffle. Son émiettement entre Pôle emploi et les centaines d’organismes présents dans nos territoires entraîne une déperdition d’énergie et une explosion des coûts… La recherche d’emploi est devenue un parcours du combattant pour les demandeurs, rejetés tels des nomades de service en service, pour finir dans le bureau de l’élu local. »

En conclusion, le président socialiste de la région demande « de pouvoir expérimenter un nouveau service public d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Les régions seraient reconnues comme seules autorités. » Une supplique à laquelle Manuel Valls a clairement répondu par une fin de non-recevoir.
---/---

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/15/lutte-contre-le-chomage-valls-douche-les-ambitions-des-regions_4541000_823448.html#YWCUSoDzBaiTlwSg.99

Triste cadeau de Noël pour ces 600 salariés qui risquent de se retrouver bientôt à crever sans avenir à Pole emploi....


"Face à "une impasse de trésorerie", AIM ne pourra verser mercredi, veille de Noël, que la moitié des salaires de décembre, le solde devant être versé début janvier grâce à l'association de garantie des salaires, a-t-elle ajouté."

AFP a écrit:

AFP 23-12-2014 - 15:18
Abattoirs AIM (Manche): dépôt de bilan début janvier, près de 600 emplois menacés

Les abattoirs AIM vont déposer le bilan début janvier. L'entreprise, basée à Sainte-Cécile (Manche), compte près de 600 salariés.

"Il y a eu ce matin un comité central d'entreprise informel au cours duquel la direction a fait part des difficultés de l'entreprise, qui est confrontée depuis 2012 à des difficultés économiques et financières", a précisé une porte-parole de la société.

La société emploie au total 591 salariés, dont 373 dans la Manche, à Sainte-Cécile et à Villedieu-les-Poêles, et 179 à Antrain (Ille-et-Villaine).

Face à "une impasse de trésorerie", AIM ne pourra verser mercredi, veille de Noël, que la moitié des salaires de décembre, le solde devant être versé début janvier grâce à l'association de garantie des salaires, a-t-elle ajouté.

La prochaine étape sera d'informer le CCE le 2 janvier et de demander la protection du tribunal de commerce, a-t-elle expliqué. "Sous l'égide du tribunal de commerce, on pourra trouver des solutions pour la poursuite de l'activité, le but étant de s'adosser à des partenaires industriels ou financiers", a poursuivi la représentante de la direction.

AIM a abattu en 2013 81.000 têtes de bétail, des porcs à 81%. Le chiffre d'affaires s'élève à 246,7 millions d'euros.

Source: http://actu.orange.fr/une/abattoirs-aim-manche-depot-de-bilan-debut-janvier-pres-de-600-emplois-menaces-afp-s_CNT0000006zBbG.html

Le chiffres du chômage de novembre sont tombés et ils confirment hélas encore une fois l'échec du gouvernement...

Si ce gouvernement n'est pas seul responsable de la situation, ceux qui l'ont précédé y ont aussi largement contribué, il se montre incapable de redresser celle-ci et d'arrêter la progression inexorable du chômage: les empois continuent à disparaitre parce que les entreprises ferment ou délocalisent vers des pays low cost comme les politiques leur en ont donné la possibilité...

Quel échec et quelle déception pour ceux qui après un quinquennat de Sarkozy ont voulu un changement et ont mis un bulletin Hollande le 6 mai 2012 !

Tout cela risque fort de finir par de l'agitation sociale, du sang et des larmes...



"En deux ans et demi de mandat, le président François Hollande n'a connu que trois mois de baisse du chômage. "

AFP a écrit:

Chômage: nouveau record du nombre de demandeurs d'emploi en novembre

Par AFP | AFP – il y a 3 minutes 52 secondes

Encore un record pour le chômage: fin novembre 3,488 millions de demandeurs d'emploi sans activité étaient inscrits à Pôle emploi, un chiffre en augmentation de 27.400 ("0,8%) par rapport au mois précédent, a annoncé mercredi le ministère du Travail.

En un an, la hausse atteint 5,8%.

Outremer compris, 3,75 millions de chômeurs de catégorie A (sans aucune activité) étaient sur les listes de l'opérateur.

En comptant les demandeurs d'emploi ayant exercé une petite activité, le total atteint 5,176 millions en métropole et 5,478 millions avec l'outre-mer ("0,4%).

Aucune classe d'âge n'est épargnée: "0,5% chez les jeunes, et "1% chez les seniors. Sur un an, l'explosion se poursuit chez les plus de 50 ans (+11,1%) et la hausse atteint 1,5% chez les moins de 25 ans.

Le ministre du Travail François Rebsamen a toutefois relevé dans un communiqué que "la hausse est plus limitée pour les jeunes, soulignant à nouveau l'effet positif des emplois d'avenir", mais a reconnu en revanche qu'"elle est plus forte pour les seniors".

"L'amélioration de la conjoncture en 2015 s'accompagnera de la poursuite d'une politique de lutte contre le chômage offensive", assure le ministre.

Il met en avant la nouvelle convention Etat-Unedic-Pôle emploi qui doit permettre d'améliorer l'accompagnement des chômeurs, notamment ceux de longue durée (alors que 2,2 millions de demandeurs d'emploi - dont ceux ayant exercé une petite activité -sont inscrits depuis plus d'un an).

Il évoque aussi les mesures qui doivent être mises en oeuvre début 2015 pour favoriser le maintien ou l'insertion dans l'emploi, comme "445.000 contrats aidés" et la "mise en oeuvre du compte personnel de formation", ainsi que "la dynamique du Pacte de Responsabilité et de Solidarité".

En deux ans et demi de mandat, le président François Hollande n'a connu que trois mois de baisse du chômage. Le Premier ministre Manuel Valls avait dit mardi qu'il n'attendait pas de "bonnes nouvelles" de ces chiffres publiés à la veille de Noël.

Source: https://fr.news.yahoo.com/ch%C3%B4mage-nouveau-record-nombre-demandeurs-demploi-novembre-111547748.html

En principe on ne change pas un équipe qui gagne... comme visiblement rien ne change en matière de règles et que ceux qui sont là y restent on doit donc envisager que la stratégie actuelle est gagnante.

espoir a écrit:

On va aller jusqu'où dans cette tragique dégringolade?
Et le pire c'est que personne ne propose de plan B qui soit crédible.

Un plan B pour lutter contre le chômage passe nécessairement par la remise à plat du cadre actuel, Union et accords de l'OMC...

Dès lors que les politiques qui se sont succédé ont accepté de construire une Union sans aucune harmonisation salariale, sociale, fiscale et environnementale, dès lors que ces politiques ont accepté que l'on transfert nos technologies à des concurrents low-cost, il ne faut pas s'étonner si aujourd'hui les entreprises profitent de cette situation pour réaliser le maximum de bénéfices en supprimant des emplois dans notre pays...

J'ai voté François Hollande en croyant naïvement qu'il allait réellement essayer de faire bouger les choses dans l'intérêt du plus grand nombre... Deux ans et demi plus tard, le bilan de ce président si ordinaire est là: économie, chômage, impôts, retraites, ... c'est catastrophique et comme beaucoup je suis aujourd'hui plus que désabusé...

J'apprécie modérément nombre d'écologistes mais je pense que quand Daniel Cohn-Bendit a déclaré après avoir quitté EELV, un parti censé à la base être hors système: "les partis politiques entubent les électeurs" il était hélas dans le vrai... Ces partis quels qu'ils soient sont devenus aujourd'hui avant tout des sources d'emplois pour nombre de professionnels de la politique qui n'ont plus comme objectif le bien commun mais la défense de leurs intérêts personnels....

Après que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas pour cela que je me laisserai aller  à un quelconque vote extrême qui serait contraire à mes idées...

Alors que la France s'enfonce dans le chômage les USA ont connu une croissance de 5% au 3ème trimestre 2014.

Le plan B il existe: libéralisme, économie de marche, diminution des impôts, initiative individuelle, rentabite des entreprises, innovation

Il y a d'autres différences : USA, Etat fédéral. UE (union européenne) conglomérat autobloquant de pays petits et moyens.

Ce serait si simple si le plan B se résumait à ces quelques principes....

Le problème c'est que du fait de l'unionisation et de la mondialisation, entreprises et salariés sont désormais en concurrence au niveau mondial alors que les disparités salariales, sociales, fiscales, environnementales, ... sont énormes et ce pour encore des décennies...

Comment arriver à tirer son épingle du jeu dans ces conditions ?

Pensez-vous réellement qu'il suffirait de changer, dans des limites acceptables sans contestation populaire, un certain nombre de choses telles que temps de travail, durée de carrière, prestations  sociales, services publics, .... pour que nos entreprises et nos salariés redeviennent compétitifs vis à vis de leurs homologues roumains, indiens, chinois, égyptiens, bangladeshis, demain éthiopiens, ..... ?

a.nonymous a écrit:

Ce serait si simple si le plan B se résumait à ces quelques principes....

Le problème c'est que du fait de l'unionisation et de la mondialisation, entreprises et salariés sont désormais en concurrence au niveau mondial alors que les disparités salariales, sociales, fiscales, environnementales, ... sont énormes et ce pour encore des décennies...

Comment arriver à tirer son épingle du jeu dans ces conditions ?

Les Etats Unis tirent leur epingles, les allemands aussi, les hollandais (des pays bas), la mondialisation est la même chez eux que chez nous.

Mais si on reste bloqué avec les principes d'il y a 60 ans voir plus...c'est sur on y arrivera pas.

"Commun accord" qu'ils nous disent mais quand leur emploi est supprimé parce que l'entreprise s'arrête ou délocalise vers un pays low cost les salariés ont-ils vraiment le choix entre une "rupture conventionnelle" accompagnée d'un chèque et un "reclassement interne" hasardeux ?



"Mise en place en août 2008 par le gouvernement de François Fillon, la rupture conventionnelle permet à l'employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminé d'un commun accord."

Le Monde a écrit:

Vers un nouveau nombre record de ruptures conventionnelles en 2014

Le Monde.fr | 02.01.2015 à 08h08 • Mis à jour le 02.01.2015 à 08h38

Le record de 320 000 ruptures conventionnelles atteint en 2012 devrait être dépassé en 2014. C'est ce qu'indiquent les chiffres du ministère du travail révélés jeudi 1er janvier par Les Echos.

En novembre, 25 600 demandes ont été homologuées, portant leur nombre à 301 441 pour les onze premiers mois de l'année. Une augmentation de 6 % par rapport à la même période en 2013. Si la tendance se confirme dans les chiffres de décembre, alors le record de 2012 sera battu. En 2013, 314 000 ruptures conventionnelles avaient été signées.



1,7 MILLION DEPUIS 2008

Mise en place en août 2008 par le gouvernement de François Fillon, la rupture conventionnelle permet à l'employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminé d'un commun accord. Le salarié concerné a accès à l'assurance-chômage. Depuis la mise en place de ce dispositif, 1,7 million de ruptures conventionnelles ont été homologuées.

La réforme de l'assurance-chômage, en juillet, laissait pourtant craindre un recul des chiffres. Le calcul du délai de carence a en effet été modifié. Auparavant, le « différé d'indemnisation » ne pouvait dépasser soixante-quinze jours ; il peut maintenant aller jusqu'à cent quatre-vingts jours, soit six mois avant de toucher ses premières allocations.

Source: En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/01/02/nouveau-nombre-record-de-ruptures-conventionnelles-en-2014_4548374_1698637.html#sJprsP97RVSeKIWG.99

Le salarié dispose d'un délai de rétractation et d'un second verrou : une demande d’homologation (imprimé CERFA), accompagnée de la convention de rupture, est adressée à l’administration du travail (DIRECCTE). C’est cette validation administrative qui rendra la rupture effective. Le travail de l’administration sera, entre autre, de vérifier que le salarié n’est pas lésé, dans le montant des indemnités, le délai de réflexion.

@ Olympe de Gouges
Le salarié peut bien sûr refuser rupture conventionnelle et indemnités associées mais quel sera ensuite son sort si l'entreprise a réellement décidé de se séparer de lui ?

a.nonymous a écrit:

@ Olympe de Gouges
Le salarié peut bien sûr refuser rupture conventionnelle et indemnités associées mais quel sera ensuite son sort si l'entreprise a réellement décidé de se séparer de lui ?

et si la boite ferme ? itou, pareil, même chose !

il serait préférable de conserver les entreprises en vie au lieu d'évaluer les indemnités auxquelles on "aura droit".
Les fameux "droits acquis" lorsqu'il n'y a plus de fric...  

Le jour où la charge financière du chômage ne sera plus supportable on s'intéressera peut être alors à la base du problème.

La machine à créer des exclus continue à tourner...


"En cause, un « contexte économique et réglementaire particulièrement difficile »."

Le Monde a écrit:

Le groupe pharmaceutique Lilly veut supprimer 158 postes en France

Le Monde.fr avec AFP | 13.01.2015 à 21h38

En cause, un « contexte économique et réglementaire particulièrement difficile ». Lilly France, filiale du géant pharmaceutique américain Eli Lilly, a annoncé, mardi 13 janvier, qu'elle envisageait de supprimer 158 postes de visiteurs médicaux, des employés chargés de la promotion des médicaments.

« Lilly France doit se transformer afin de répondre à ces enjeux, préparer au mieux le lancement des futurs produits et sauvegarder sa compétitivité », a expliqué, dans un communiqué, le laboratoire qui emploie environ 2 300 salariés dans l'Hexagone.



PRIORITÉ AUX RECLASSEMENTS INTERNES ET DÉPARTS VOLONTAIRES

La filiale a présenté aux représentants du personnel un « projet de réorganisation » dans sa structure de visiteurs médicaux qui serait mise en place à partir de septembre 2015 et devrait conduire à la suppression de « 143 postes de délégués médicaux, 14 postes de directeurs régionaux et 1 poste de directeur de réseau », sur les « 378 postes pourvus » dans cette branche.

La priorité sera donnée aux reclassements internes et aux départs volontaires, assure le laboratoire présent sur toute la chaîne du médicament.

Actif dans la recherche, la commercialisation de traitements, Lilly France a aussi un site de production à Fegersheim en Alsace, qui emploie 1 500 personnes.

Fin décembre, le groupe américain avait conclu un accord avec la start-up française Adocia pour développer une insuline ultrarapide, qui devrait permettre à la société lyonnaise d'empocher jusqu'à 570 millions de dollars.

Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/13/le-groupe-pharmaceutique-lilly-veut-supprimer-158-postes-en-france_4555555_3234.html#4A2Mf6435xgGBi7V.99

On ne change pas facilement les vieilles habitudes !

Des esprits logique penseraient qu'il serait plus simple de ne pas faire crever les boites en difficulté au lieu de vouloir les ranimer lorsqu'elles sont mortes...

Pour penser ainsi il ne faut pas avoir passé son existence professionnelle dans des structures politico administratives...

Pendant que tous les politiques et tous les médias sont polarisés sur les attentats, l'Unedic annonce elle que le chômage, la machine à exclure, va continuer à fortement augmenter en 2015....


"L’Unedic, l’organisme qui gère l’assurance-chômage, a publié de sombres pronostics, vendredi 16 janvier. Ils prévoient une hausse du taux de chômage à 10,3 % en métropole fin 2015, contre 9,9 % actuellement. Le nombre de chômeurs sans aucune activité (la « catégorie A » de Pôle emploi) devrait s’établir dans un an à 3,6 millions de personnes, contre un peu moins de 3,5 millions actuellement.
---/---
Cette situation a une raison simple : le timide retour de la croissance, que l’Unedic estime à 0,8 % pour 2015 en accord avec le consensus des économistes, ne permettra pas de créer suffisamment d’emplois pour compenser la hausse de la population active"

Le Monde a écrit:

Pour l’Unedic, le chômage augmentera encore fortement en 2015

LE MONDE ECONOMIE | 16.01.2015 à 11h22 • Mis à jour le 16.01.2015 à 12h05 | Par Jean-Baptiste Chastand

Si la croissance devrait un peu s’améliorer en 2015, la situation de l’emploi ne devrait en revanche pas s’éclaircir. L’Unedic, l’organisme qui gère l’assurance-chômage, a publié de sombres pronostics, vendredi 16 janvier. Ils prévoient une hausse du taux de chômage à 10,3 % en métropole fin 2015, contre 9,9 % actuellement. Le nombre de chômeurs sans aucune activité (la « catégorie A » de Pôle emploi) devrait s’établir dans un an à 3,6 millions de personnes, contre un peu moins de 3,5 millions actuellement.

En comptant les chômeurs ayant une activité réduite (catégories B et C), le nombre d’inscrits à Pôle emploi pourrait grimper de 5,2 à près de 5,4 millions de personnes. Cette situation a une raison simple : le timide retour de la croissance, que l’Unedic estime à 0,8 % pour 2015 en accord avec le consensus des économistes, ne permettra pas de créer suffisamment d’emplois pour compenser la hausse de la population active. Ces prévisions sont similaires à celles de l’Insee, publiées le 18 décembre 2014, qui pronostiquent un taux de chômage à 10,6 % en 2015, DOM compris.

François Hollande n’avait pas contesté en décembre ces sombres présages. « Est-ce que 1 % de croissance suffit pour réduire le chômage en France ? Non, parce qu’en France, la population active augmente », avait-il déclaré en déplacement à Bruxelles. Depuis son échec à « inverser la courbe du chômage avant fin 2013 » comme il s’y était engagé, le président de la République est très prudent sur ses promesses publiques en matière d’emploi. En avril, il s’est uniquement engagé à ne pas se représenter en 2017 si le chômage ne reculait pas d’ici là.



Dérapage

Souci supplémentaire, cette nouvelle montée du nombre de chômeurs va se traduire par une forte hausse du déficit de l’Unedic. Alors que l’assurance-chômage prévoyait encore en septembre de réduire son déficit en dessous de 3,7 milliards d’euros en 2015 (contre près de 4 milliards en 2013), celui-ci devrait finalement se stabiliser en 2014 puis déraper à plus de 4,6 milliards en 2015. L’Unedic, qui est déficitaire depuis 2009 et le début de la crise, va voir sa dette totale grimper à près de 26 milliards à cet horizon.

Si un déficit est logique en période de crise pour l’assurance-chômage, ce dérapage des comptes devrait peser sur la prochaine négociation des règles d’indemnisation des chômeurs. Les syndicats et le patronat, qui gèrent l’Unedic, ont prévu de les rediscuter en 2016, mais un premier groupe de travail doit se réunir en 2015. Il apparaît déjà que l’actuelle convention, rentrée totalement en vigueur début octobre, ne permettra pas de stabiliser le déficit comme espéré, malgré les 600 millions d’euros d’économies prévues par le texte.

Cette convention prévoyait pourtant un durcissement de l’indemnisation des intermittents, l’allongement du délai de carence pour les salariés quittant leur entreprise avec des indemnités supralégales ou la création de « droits rechargeables » plus simples mais souvent moins avantageux pour les chômeurs reprenant une activité temporaire. Mais les fondamentaux – un jour cotisé pour un jour travaillé, une durée d’indemnisation pouvant aller jusqu’à deux ans, voire trois ans – étaient restés les mêmes.

Le Medef n’a jamais caché qu’il souhaitait s’y attaquer et le gouvernement a publiquement demandé en octobre aux partenaires sociaux de durcir davantage ces règles. « La question de l’efficacité, de l’équité des règles » du régime d’assurance-chômage « est un débat légitime », avait déclaré Manuel Valls le 8 octobre, en laissant entendre que les règles d’indemnisation n’incitaient pas, selon lui, suffisamment les chômeurs à rechercher un emploi.

   Jean-Baptiste Chastand
   Journaliste en charge du social et de l'emploi

Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/16/pour-l-unedic-le-chomage-augmentera-encore-fortement-en-2015_4557760_3234.html#xe08OIAhQBfTmjqL.99

Si rien n'est fait rapidement, ça ne pourra finir que par des mouvements sociaux, du sang et des larmes....


"« Si nous continuons ainsi, les inégalités mondiales vont encore se creuser. »"

« la part du patrimoine mondial détenu par les 1 % les plus riches était passée de 44 % en 2009 à 48 % en 2014, et dépasserait les 50 % en 2016 »

Le Monde a écrit:

Le monde « fabrique » toujours plus de chômeurs

Le Monde.fr | 20.01.2015 à 00h02 • Mis à jour le 20.01.2015 à 00h55 | Par Rémi Barroux

Le chômage va continuer sa progression dans le monde dans les cinq années à venir, prévient l’Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport annuel, intitulé « Perspectives emploi social monde » 2015, publié mardi 20 janvier.

La planète devrait compter plus de 212 millions de chômeurs à l’horizon 2019, soit onze millions de plus qu’aujourd’hui, anticipe l’organisation, qui rappelle que « plus de 61 millions d’emplois ont été perdus depuis le début de la crise mondiale, en 2008. »

« La crise de l’emploi est donc loin d’être terminée », relève, dans un entretien au Monde, le directeur général de l’OIT, Guy Ryder, qui prévient : « Si nous continuons ainsi, les inégalités mondiales vont encore se creuser. »


Les jeunes, premières victimes

Si la situation s’améliore aux Etats Unis et au Japon, « en Europe, mais aussi en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, elle reste très difficile », indique M. Ryder. Ces zones géographiques sont marquées par le sous-emploi et l’emploi informel.

1,44 milliard de personnes occupent un emploi « vulnérable », selon l’OIT. « Et près de la moitié des travailleurs pauvres dans le monde n’ont pas accès aux produits de première nécessité, les femmes étant encore plus touchées », ajoute M. Ryder.

Avec un taux de chômage de 13,4 % de la population active en 2014, les jeunes, de quinze à vingt-quatre ans, sont les premières victimes. Près de 74 millions d’entre eux sont sans emploi. Leur taux de chômage est trois fois supérieur à celui des adultes.

Les inégalités de revenus continuent également de se creuser : « les 10 % les plus riches perçoivent en moyenne entre 30 % et 40 % de l’ensemble des revenus, quand les 10 % les plus pauvres ne représentent que 2 % des revenus globaux », écrivent les auteurs du rapport.

Cette augmentation des inégalités a « sapé la confiance dans les gouvernements », selon l’OIT. Les troubles sociaux se sont multipliés : « ils sont maintenant presque 10 % plus nombreux qu’avant la crise ».


« Les seuls impératifs budgétaires, cela ne marche pas »

Aux yeux de M. Ryder, « il y a un vrai danger : c’est de croire que la trajectoire de redressement [de la croissance] de l’économie mondiale va régler les problèmes ».

Soulignant que « le redressement des finances publiques, ces dernières années, a été la priorité » dans bon nombre de pays, tout particulièrement en Europe, mais que « cela n’a pas marché », M. Ryder estime qu’« il faut se rendre à l’évidence : il est illusoire de croire que le même remède permettra de guérir la maladie. »

« La prise en compte des seuls impératifs budgétaires ne marche pas, il faut un équilibre plus juste entre les objectifs financiers et les politiques de l’emploi, investir dans la formation professionnelle, les services de l’emploi », prône le dirigeant de l’OIT.

A ce titre, M. Ryder considère que le « plan Juncker », présenté en décembre 2014 par le nouveau président de la Commission européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, et qui prévoit d’engager au total 315 milliards d’euros pour la croissance et l’investissement, « doit soutenir la création d’emplois ».

« Il y a des ressources, mais il faut plus de cohérence dans l’application de ces plans. Ne pas se contenter de déclarations mais agir réellement pour l’emploi », prévient M. Ryder.

   Rémi Barroux
   Journaliste au Monde

Source: http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2015/01/20/le-monde-fabrique-toujours-plus-de-chomeurs_4559305_1656941.html#cYtpx2VfaGKSAyYo.99

Le Monde a écrit:

Les 1 % les plus fortunés posséderont bientôt la moitié de la richesse mondiale

Le Monde.fr avec AFP | 19.01.2015 à 05h15 • Mis à jour le 19.01.2015 à 20h07

L'ONG Oxfam publie, lundi 19 janvier, une nouvelle étude, consultable en ligne, révélant l'ampleur des inégalités dans le partage des richesses sur la planète. Selon ses calculs, réalisés à partir de données fournies par le Crédit Suisse, la richesse cumulée des 1 % les plus riches de la planète dépassera bientôt celle détenue par les 99 % restants.

Selon Oxfam, « la part du patrimoine mondial détenu par les 1 % les plus riches était passée de 44 % en 2009 à 48 % en 2014, et dépasserait les 50 % en 2016 ». Cela signifie que s'ils continuent à s'enrichir, ils posséderont plus que l'ensemble des autres habitants de la planète réunis. La quasi-totalité des 52 % de patrimoine restant sont aux mains des 20 % les plus riches. « Au final, 80  % de la population mondiale doit se contenter de seulement 5,5 % des richesses », estime le rapport.

ACCÉLÉRATION DES ÉCARTS

La publication de cette étude intervient à quelques jours de l'ouverture, mercredi, du forum économique mondial de Davos (Suisse), coprésidé par la directrice générale d'Oxfam, Winnie Byanyima. Selon elle, « l'ampleur des inégalités mondiales est tout simplement vertigineuse ».

« Le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement », poursuit-elle. Selon l'étude de l'ONG, entre 2010 et 2014, la fortune des 80 personnes les plus riches a augmenté de 600 milliards de dollars tandis qu'elle a diminué pour la moitié la plus pauvre de la population. Aujourd'hui, ces 80 personnes se partagent le même montant de richesses que 3,5 milliards autres.

Ces inégalités devront, selon Oxfam, pousser les dirigeants internationaux à s'attaquer « aux intérêts particuliers des poids lourds qui font obstacle à un monde plus juste et plus prospère ».

Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/19/les-1-les-plus-riches-possederont-bientot-la-moitie-de-la-richesse-mondiale_4558585_3234.html#r1OphOLmiTwVyOAg.99

Alors que certains nous présentent la transition énergétique comme la panacée pour lutter contre le chômage, une des société fabriquant le nouveau compter électrique Linky  - voir: https://fontenayplateau.forum-actif.eu/t1221-linky-le-compteur-espion - annonce des licenciements....



"Il [le projet] conduirait également à l’arrêt de la production, en France, des gammes de produits en perte de rentabilité.""

France 3 a écrit:

Itron : 124 licenciements annoncés sur le site de Chasseneuil-du-Poitou

Le groupe Itron Electricité vient d'annoncer la suppression de 137 postes de cadres et de techniciens en France dont 124 à Chasseneuil-du-Poitou sur un effectif total de 277 salariés et de 1 100 salariés au total pour la France.

   Par Christine Hinckel
   Publié le 16/01/2015 | 18:28, mis à jour le 16/01/2015 | 18:28

Dans un communiqué, la direction du groupe Itron indique que "Itron France est touché par le recul de l’activité électricité, avec un résultat d’exploitation qui a fortement chuté depuis 2012. Au niveau de la France, le projet consisterait ainsi à concentrer les activités du site de Chasseneuil sur la recherche et développement et sur la production des compteurs intelligents (Linky et systèmes de télécommande centralisée). Il conduirait également à l’arrêt de la production, en France, des gammes de produits en perte de rentabilité."
La direction d’Itron indique qu'elle envisage de recentrer l’activité Electricité sur des produits et des marchés à forte valeur ajoutée, à mutualiser les centres de Recherche et Développement, à diminuer le nombre de ses sites industriels et à optimiser ses fonctions support.
Cette annonce a été faite aujourd'hui aux organisations syndicales.
Le groupe Itron, qui a succédé sur le site de Chasseneuil aux Compteurs Schlumberger, est présent sur 80 sites dans plus de 30 pays à travers le monde et est spécialisé dans la construction de compteurs d’électricité, de gaz, d’eau et d’énergie thermique et des appareils de contrôle et dans les services de gestion et de conseil.

Source: http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/01/16/itron-124-licenciements-annonces-sur-le-site-de-chasseneuil-du-poitou-634604.html

C'est aujourd'hui au tour d'Air France, société dont l'Etat français détient 15,8% du capital, d'annoncer un nouveau plan visant à la suppression de 800 emplois...


"Les effectifs du seul groupe Air France sont passés de 52.000 au 31 décembre 2011, à 46.791 au 31 décembre 2014 (-5.209 personnes)."

AFP a écrit:

Nouvelle réduction d'effectifs à Air France: 800 postes dans le viseur

AFP Par Jeremy TALBOT | AFP – il y a 3 heures

Les craintes des syndicats se sont avérées fondées jeudi: Air France va de nouveau réduire ses effectifs avec un plan de départs volontaires visant 800 postes, uniquement au sol et en cabine, les pilotes étant épargnés.

Dans le détail, la compagnie aérienne vise le départ de 500 salariés parmi le personnel au sol et celui de 300 hôtesses de l'air et stewards (personnels navigants commerciaux), selon des sources syndicales.

En revanche, Air France ne touche pas à ses pilotes, déjà visés par un plan de départs volontaires (PDV) ouvert en août pour 200 d'entre eux.

Une nouvelle fois, l'entreprise devrait pouvoir atteindre ses objectifs sans recourir à un plan social. En effet, environ 1.000 départs à la retraite ne sont pas remplacés chaque année dans le groupe (Air France, Hop!, Transavia France), qui employait environ 65.000 salariés fin 2013.

L'entreprise a confirmé dans un communiqué "des projets de plans de départs volontaires personnels au sol et personnels de cabine, dont l'ampleur serait de l'ordre de 800 postes".

Elle les détaillera "lors d'un CCE se tenant dans la première quinzaine de février", la CFDT avançant la date du 13 février.

Entre temps, un autre comité central d'entreprise est programmé le 5 février, deux semaines avant la publication des résultats annuels d'Air France-KLM.

Les effectifs d'Air France fondent de manière continue depuis le lancement en 2012 du plan de restructuration "Transform 2015". Les effectifs du seul groupe Air France sont passés de 52.000 au 31 décembre 2011, à 46.791 au 31 décembre 2014 (-5.209 personnes).

Réagissant aux annonces, l'Unsa a dénoncé la politique de "plan de départs volontaires quasiment permanent" au sein de la compagnie, le dernier en date se terminant fin mars.

La CFDT s'est déclarée "nullement convaincue de la pertinence de ce plan et de son calendrier, qui ne répond pas aux enjeux que doit affronter Air France et concourt à entretenir la désespérance des salariés de l?entreprise".

Le 18 décembre dernier, Air France-KLM a prévenu que ses résultats seraient inférieurs aux prévisions initiales. Il s'agissait du troisième avertissement sur résultats de l'exercice, plombé par une conjoncture morose et le coût de la grève de ses pilotes français (400 millions d'euros) en septembre.

En épargnant ces derniers, le nouveau PDV risque de raviver les tensions qui traversent la compagnie depuis le mouvement social, qui avait duré deux semaines.



- 'Détérioration des recettes' -

"Au lieu de s?attaquer à la problématique des pilotes, qui n?ont pas participé à hauteur comme l?ensemble des catégories du personnel au plan Transform, elle (la direction) préfère une nouvelle fois s?attaquer au personnel sol et aux hôtesses et stewards", a réagi auprès de l'AFPTV Mehdi Kemoune, de la CGT.

Des sources internes expliquent que financer des départs de pilotes coûterait plus cher que de maintenir du sureffectif, estimé par la direction à 350 en 2014.

Dans son communiqué, Air France justifie sa politique de rigueur par "l'adaptation immédiate à l'environnement concurrentiel du groupe" et la "détérioration des recettes unitaires intervenue depuis l'été 2014".

Dès le mois de mai, le patron d'Air France, Frédéric Gagey, avait laissé entendre que de nouvelles pertes financières pourraient entraîner de nouvelles suppressions d'emplois.

"L'objectif reste un retour à l'équilibre opérationnel cette année (2014). Si on était en perte, on serait plus dos au mur, ce qui changerait les termes du dialogue social", avait-il confié.

"La direction est plus forte à proposer ce type de mesure qu'une stratégie de croissance", grince un syndicaliste de l'Unsa.

Elle ressemble "au radeau de la méduse, la seule bouée de sauvetage étant encore une fois la réduction des effectifs", ironise-t-il.

Air France-KLM peine à retrouver des marges de croissance, malgré des efforts constants pour réduire ses coûts, sa priorité depuis "Transform 2015".

Le plan "Perform 2020", qui lui a succédé en janvier, devait être davantage tourné vers la croissance. Cette perspective s'éloigne, du moins dans l'immédiat, la chasse aux "économies" (re)devenant semble-t-il une priorité.

Pour les réaliser, Air France a présenté plusieurs actions jeudi, comprenant une révision à la baisse de la croissance de sa flotte et de ses capacités ou encore la poursuite de la modération salariale et des efforts de productivité.

Source: https://fr.news.yahoo.com/air-france-lemploi-au-coeur-dune-r%C3%A9union-tr%C3%A8s-060017555.html

Même si Hollande et le gouvernement ont été à la hauteur face aux tristes évènements de ce début d'année, leurs actions pour l'emploi et contre le chômage restent toujours sans effet puisque qu'en décembre  8100 nouveaux chômeurs de catégorie A sont venus rejoindre les 3,5 millions de ceux-ci qui crevaient déjà sans avenir à Pole emploi...



"Sur l'année, les principales victimes du chômage restent les plus de 50 ans. En 2014, leur nombre a augmenté de 10,4% pour dépasser 820.000."

AFP a écrit:

Chômage: augmentation de 8.100 des demandeurs d'emploi en décembre
Par AFP | AFP – il y a 6 minutes

Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité a atteint en décembre 3,496 millions en métropole, soit 8.100 personnes de plus en un mois et 189.100 de plus sur l'année 2014, selon les statistiques de Pôle emploi publiées mardi.

La hausse est de 0,2% sur un mois et de 5,7% sur un an. Depuis l'élection de François Hollande au printemps 2012, Pôle emploi recense 572.500 inscrits supplémentaires.

En tenant compte des chômeurs ayant une activité réduite, 5,21 millions de personnes étaient inscrites fin décembre sur les listes de Pôle emploi en métropole, et 5,52 millions avec l'Outre-mer.

En décembre, si la progression est contenue pour les demandeurs d'emploi sans aucune activité ("8.100), elle est en revanche importante pour les personnes en activité réduite ("41.900).

Sur l'année, les principales victimes du chômage restent les plus de 50 ans. En 2014, leur nombre a augmenté de 10,4% pour dépasser 820.000.

Le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans connaît lui une hausse modérée de 1,7%. Il a même légèrement baissé en décembre (-0,2%).

Le chômage de longue durée a continué sa course en 2014. Fin décembre, plus de 2,2 millions de personnes étaient inscrites à Pôle emploi depuis plus d'un an, 9,7% de plus en un an. En moyenne, les demandeurs d'emploi étaient inscrits depuis 539 jours.

Dans un communiqué, le ministère a souligné que "le gouvernement a mobilisé la politique de l?emploi tout au long de 2014, en particulier en faveur de ceux qui sont les plus exposés au risque d?exclusion du marché du travail", citant "près de 97.000 emplois d?avenir pour les jeunes souvent peu qualifiés", "près de 310.000 contrats aidés non marchands et 48.000 marchands pour des chômeurs de longue durée ou éloignés de l?emploi".

Il estime que "le plein déploiement du Pacte de responsabilité et de solidarité et une amélioration de l?environnement économique dynamiseront l?emploi en 2015".

Le ministre François Rebsamen doit en outre présenter "en février les résultats des travaux sur la lutte contre le chômage de longue durée", rappelle le communiqué.

Source: https://fr.news.yahoo.com/ch%C3%B4mage-8-100-demandeurs-demploi-d%C3%A9cembre-189-100-172133651.html



Pour notre département du Val de Marne:

Décembre 2013: 69 360 chômeurs de catégorie A
Novembre 2014: 73 760
Décembre 2014: 73 880

L'augmentation la plus forte concerne les plus de 50 ans avec +14% pour les hommes et +12,1% pour les femmes.

Source: http://www.idf.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/Marche_du_travail_departemental_94-11.pdf


Si rien n'est fait cela va finir par des mouvements sociaux avec du sang et des larmes...

Les gouvernements de gauche comme de droite sont à la hauteur lors des prises d'otages... bien sur sinon on ferait payer les gens qui sont là pour se faire descendre... ça gesticule un peu à la télé et sur le terrain on flanque (pour une fois) la paix aux spécialistes.
C'est plus prudent et si ça foire plus il est plus facile de les désavouer.

Lorsque les dispositifs sont en place ce sont les patrons des groupes d'intervention qui décident si oui ou non il est possible d'agir dans des conditions de risques raisonnés, on ne demande qu'une chose aux autorités politiques, policières et judiciaires c'est de foutre la paix, de ne s'occuper de rien et de donner le feu vert.

A partir du moment où le principe de l'intervention est accepté (c'est la seule chose que l'on demande à des gens qui n'y comprennent à peu près rien)  le responsable de l'opération donne selon les circonstances le top départ de l'action... étant entendu que le planning peut être perturbé par l'initiative des truands.

La seule personnalité politique qui se soit impliquée sur le terrain dans une affaire de prise d'otages est sarko lors de l'affaire de l'école maternelle de Neuilly...

Les autorités judiciaires se sont ensuite occupés des fonctionnaires du RAID à qui on a reproché d'avoir tué "human bombe" alors qu'il s'éveillait durant l'évacuation des enfants... fonctionnaires qui ont fait l'objet de plaintes et sont passés en jugement.

Je n'ose imaginer ce qui se serait passé si ce criminel avait été en mesure de se faire exploser au milieu d'enfants avec en prime le médecin des pompiers et l'institutrice... là nous aurions eu un autre procès mettant toujours en cause les gens du RAID mais pour la raison inverse...

A propos deux fonctionnaires du RAID ou de la BRI qui ont participé à l'assaut contre l'épicerie vont sans doute perdre l'usage de membres inférieurs et des amputations sont envisagées... mais tout s'est bien passé...

http://fipn-sdlp.fr/?p=8125

tonton christobal a écrit:

Les gouvernements de gauche comme de droite sont à la hauteur lors des prises d'otages... bien sur sinon on ferait payer les gens qui sont là pour se faire descendre... ça gesticule un peu à la télé et sur le terrain on flanque (pour une fois) la paix aux spécialistes.

Il est bien sûr entendu que ce n'est ni Hollande ni le gouvernement qui ont agit mais ils ont été néanmoins globalement à la hauteur de la situation....

Autant on peut taper sur Hollande sur les questions économiques et les questions d'emploi et de chômage, les chiffres publiés aujourd'hui hélas le confirment, autant il faut le dire quand sur un autre sujet ils sont à la hauteur....

a.nonymous a écrit:

Il est bien sûr entendu que ce n'est ni Hollande ni le gouvernement qui ont agit mais ils ont été néanmoins globalement à la hauteur de la situation....

Autant on peut taper sur Hollande sur les questions économiques et les questions d'emploi et de chômage, les chiffres publiés aujourd'hui hélas le confirment, autant il faut le dire quand sur un autre sujet ils sont à la hauteur....

Je ne comprends pas en quoi laisser agir les spécialistes est une preuve "d'être à la hauteur" à ce point de vue on peut estimer que Mitterrand, Balladur et Pasqua ont été à la "hauteur" lorsque le GIGN a libéré les otages de l'avion d'Air France à Marseille ( avion qui soit dit en passant était programmé pour s'écraser sur la tour Eiffel)...l'opération étant assurément encore plus difficile à mener sans casse humaine.
Pas de casse humaine en ce qui concerne les otages heureusement, en ce qui concerne les gendarmes l'affaire a été sanglante et pour certains les séquelles définitives dramatiques.

Il est vrai que le précédent "rainbow warrior" où les politiques voulaient du spectacle et imposait un timing avait sans doute calmé les ardeurs guerrières... alors que les campagnes antérieures organisées par les mêmes "écolos" se plantaient fort discrètement.
Le résultat final étant atteint sans faire de vague...mais là il fallait du médiatique.
Sur ce plan la réussite a été totale et sans doute au delà des espérances.

Effectivement A.nonymous pour les politiques et ceux qui ne connaissent à peu près rien à ce genre d'affaire, la meilleure manière d'être à la hauteur est souvent de ne rien faire, de tenir compte des avis des gens de métier, de donner le feu vert lorsque l'on le leur demande, d'attendre que ça se termine, bien si possible, et de la jouer chef de guerre au calme imperturbable lorsque tout est bouclé devant les journalistes...
Ensuite il convient de faire une apparition à l'hôpital ou à la morgue, de recevoir les parents des victimes, éventuellement de faire une déclaration bien sentie aux obsèques s'il y a lieu et faire un tour de piste festif final avec quelques héros du jour oubliés le lendemain à qui on va distribuer sous le flash des photographes quelques breloques dorées.

Si en plus la presse pouvait dans le même temps ne pas balancer sur les ondes ou à la télé d'informations utiles aux malfaisants qui mettent incidemment la vie des otages et des forces d'intervention en péril le succès serait total.

Dans le cadre que je viens de décrire effectivement, là je vais être d'accord avec vous, nos dirigeants ont été remarquables... comme tous ceux qui ont eu à connaitre avant eux ce genre de situation à une exception près où ils ont voulu trop en faire.

Dire ce que je viens d'exprimer n'est pas une critique mais le résultat de constatations faites au fil du temps et des évènements...

Depuis 1972 après l'attentat des JO de Munich et la formation de la BAC (bde anti-commando) à la préfecture de police de Paris ancêtre du RAID avec des effectifs provenant de la BRI (brigade anti gang pour les journalistes) de la VP et d'effectifs spécialisés de la brigade des moniteurs... de l'eau est passée sous les ponts et le scénario s'est vérifié.

A la même époque et pour les mêmes raisons la gendarmerie créait le GIGN.

Les effectifs changent, les appellations aussi et nos dirigeants gardent la même posture... ils "maitrisent la situation" et ce d'autant mieux que les journalistes se plaisent à le répéter.

Effectivement le président a normalement assumé sa fonction, à ce poste on ne devrait pas s'en étonner... il a donc surpris son monde.

Un gouvernement « à la hauteur » aurait sans doute pris quelques mesures utiles en demandant à la presse de ne pas mettre en danger les otages et en ne compliquant pas la mission des services intervenants.
Mais on ménage la presse qui veut le scoop et se moque de ce qui arrivera à cause d’elle. Il faut soigner l’image médiatique alors on laisse faire du moment que la cote est susceptible de remonter.

Dans la double prise d’otage nous avions deux affaires distinctes qui se sont retrouvées liées.

Situation N° 1 : deux individus qui ont fait un carnage se retranchent dans un local industriel le tout se trouvant dans un environnement clairsemé.

Situation N° 2 : un individu se retranche dans un magasin en pleine ville et d’entrée trucide plusieurs personnes.

La presse juge utile d’informer le monde qu’un employé de l’imprimerie est resté dans les locaux… intéressant pour les tueurs on peut soit en tuer un de plus soit s’en servir comme bouclier humain lors de la sortie en force.
Une telle situation compliquera les possibilités pour les gendarmes d’avoir un tir de riposte rapide et efficace, c’est un avantage pour les terroristes.
Ne pas oublier que ce sont les terroristes qui ont pris l’initiative de sortir en tirant…

Dans le même temps on informe toujours par la radio et la télévision que la prise d’otage est terminée dans l’imprimerie et que les tueurs sont neutralisés.
Le preneur d’otages du magasin, perdu pour perdu aurait pu de deux ou trois rafales bien ajustées tuer les otages qu’il détenait encore…
Ceci d’autant plus facilement que la pénétration impromptue dans l’épicerie n’a pas été très aisée.

Alors lorsque l’on me parle de conduite remarquable de nos dirigeants, pour ma part je persiste à penser qu’ils sont plus soucieux de ménager les bons rapports avec les faiseurs d’opinion que de faciliter la mission des services de police et surtout qu’ils ont une courte vue pour ne pas penser que par leur attitude passive avec la presse ils mettent en grand danger leurs concitoyens.

Heureusement la presse est contente et on proclame qu’ils ont été « à la hauteur »

où va t on ?
le pédalo dérive...
que fait on ?
pas grand chose !

on tente le replâtrage et on espère que par un coup de baguette magique la cote de popularité remonte pour 2017.

Rien ? Pas grand chose? Sinon garantir une bonne protection sur une durée longue, soit.
Et c’est comme tout, on peut dire qu’il en est autrement en Europe, en prétendant que les choses vont mieux.

Prenons l’Espagne. Le nombre de chômeurs y a baissé en 2014 pour la deuxième année consécutive. Mais le taux reste très élevé avec 24% de la population active sans emploi.

Quand on décortique les chiffres d’Eurostat, on voit que l’Allemagne, la Grèce, le Portugal, l’Irlande ou les Pays-Bas ont tous enregistré un repli du chômage en 2014.

Ces pays commençant à tirer les bénéfices des efforts consentis pendant les six dernières années de crise avec des modalités différentes d’un pays à un autre ; Entrée dans la vie active à des salaires très bas dans certains pays, une baise drastique de tous les salaires pour d’autres, le retour de la compétitivité s'étant traduit dans bien des cas par une véritable saignée. Je ne vais pas parler des pays à low cost, sachant que c'est fait très souvent ici. Low cost, voulant in fine dire, avec un niveau de vie inférieur au nôtre quelle qu soit la manière dont on tourne le sujet pour prétendre autre chose.

Les contreparties à ces baisses du chômage sont importantes. On cite souvent le Royaume-Uni où le nombre de demandeurs d’emplois ne dépasse pas 6% de la population active, mais certains contrats de travail sont loin d'être une sinécure. Faut-il en dire plus ?

L’exemple le plus parlant est le contrat ‘’zéro heure’’ qui permet à une entreprise de convoquer un salarié le jour pour le lendemain, en fonction du plan de charge.

Tous ces pays ont fait le choix de privilégier les ‘’outsiders’’ (ceux qui sont en dehors du système) pour leur permettre de remettre le pied à l'étrier, décrocher un boulot, aussi petit soit-il. Très peu refusent. La France , elle,  choisit de défendre les ‘’insiders’’ (ceux qui ont déjà un emploi).
A supposer que la France ait tort, pourquoi pas l’évoquer en effet, la question reste tout de même de savoir comment le réformer sérieusement, sans tarder, face à une croissance économique qui est toujours aux abonnés absents et dont on ne peut rien attendre à moyen terme.

Que ce soit ici ou ailleurs d’ailleurs. Sans relance organisée s’entend. Le bouclier social n'est certainement pas la panacée, mais peut-on envisager de le remplacer par quelque chose de plus favorable pour l eplus grand nombre, à vrai dire je n'en sais rien. Mais c'est sûr que l'on peut expérimenter de nouvelles voies, si celles ci ne sont pas des simples ouvertures à un libéralisme débridé qui ne dirait pas son nom.

Mistigri a écrit:

On va aller jusqu'où à votre avis?

Si rien n'est fait, si les salariés de droit français continuent à se faire jeter parce que leurs emplois partent à l'étranger ou sont occupés par des salariés détachés venus de l'étranger, le jeu de massacre va continuer et cela va se terminer par de l'agitation sociale, du sang et des larmes...

Uné étude de l'OIT (2013) pose l'équation un peu différemment

Elle estime qu’en règle générale le risque de troubles sociaux dans l'UE est « probablement dû aux réponses politiques à l'actuelle crise de la dette souveraine, à leur impact sur la vie des gens et à leurs perceptions du bien-être ». On est donc d'accord, il vaut mieux faire quelque chose.

« Cette perspective économique morose a créé un environnement social fragile, de moins en moins de gens se voyant offrir l'occasion d'obtenir un bon emploi et d'améliorer leur niveau de vie. »

Mais le risque s'est également accru en Russie et dans les anciens pays du bloc communiste, ainsi qu'en Asie du Sud et dans les économies développées hors UE.

Selon l'OIT, ses conclusions reposent sur les liens entre la croissance économique et les niveaux de revenus et l'inflation, le chômage, la dette comme part de la production économique ou du PIB et les inégalités de revenus. Tous ces facteurs influencent les niveaux de tension sociale.

Depuis 2010, les politiques d'austérité des gouvernements ont été accompagnées par une hausse de l'inégalité des salaires. Les revenus de la classe moyenne ont diminué et ceux des travailleurs à hauts salaires ont recommencé à augmenter, selon l’OIT.

« Au lieu de placer ces bénéfices dans le travail grâce à un investissement productif dans l'économie réelle, la hausse des revenus est plus souvent dirigée vers des encaisses plus élevées », affirme l'organisation.

C'est ce point qui fait que.... l'argument récurrent d'a.nonymous perdure et peut perdurer encore longtemps. D'où la nécessité d'investir localement dans des emplois non délocalisables ; elle est là la nouvelle donne à même de contre carrer les processus décrits :

pour ne pas être baisés (@madelon) et ne pas voir nos salaires baisser.

En ce genre de situation le pire est l'immobilisme... mode d'action préféré de flanbi.

"l'immobilisme est en marche" dixit E Faure.

Le dossier est sur la table, ou nous le traitons avec nos moyens ou d'autres le traiteront à notre place mais à leur manière.

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/01/28/31007-20150128ARTFIG00131-mensonge-d-etat-les-vrais-chiffres-du-chomage.php

Une intéressante approche du dossier et de ses conséquences.

L'article est dans le Figaro autant le préciser tout de suite donc à prendre avec des pincettes... Ne pas rire SVP.