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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon | |
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+5Gérard matmut tonton christobal mamiea Libellule 9 participants | |
Auteur | Message |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Ven 11 Juil 2014, 17:48 | |
| Rappel du premier message :Ca c'était avant: - La Tribune a écrit:
- La loi anti-Amazon adoptée au Sénat
latribune.fr | 09/01/2014, 11:07
Tout le monde d'accord. Le Sénat a adopté à l'unanimité dans la soirée mercredi un projet de loi soumis par des députés de l'opposition, visant à réduire l'avantage concurrentiel d'Amazon dans le marché du livre. sur le même sujet
Parlementaires de droite et de gauche avaient déjà voté comme un seul homme le 3 octobre dernier à l'Assemblée la loi "anti Amazon". Ce texte, qui comprend un unique article doit insérer dans la loi Lang de 1981 sur le prix unique du livre un alinéa stipulant que, dans le cas d'un libre expédié à l'acheteur, le vendeur ne peut cumuler à la fois le rabais autorisé de 5% et la gratuité des frais de port. ---/----
Cocorico, les parlementaires français tous unis ont voté une loi anti-Amazon.... Hélas pour eux sitôt la loi adoptée, Amazon les ridiculisent sans vergogne.... " Depuis la nouvelle loi du 8 juillet 2014 (...), nous ne sommes malheureusement plus autorisés à vous offrir la livraison gratuite pour une commande de livres". "Nous avons donc fixé les frais de livraison à 1 centime d'euro par commande contenant des livres et expédiée par Amazon pour vous garantir, systématiquement, le prix le plus bas". - La Tribune a écrit:
- Amazon et la Fnac lancent la livraison de livres à 1 centime
latribune.fr | 11/07/2014
Le cumul de livraison gratuite et de remise de 5% sur le prix des livres étant interdit par une nouvelle loi adoptée en juillet, les deux distributeurs ont annoncé qu'ils appliqueront désormais un tarif de livraison d'un centime par commande.
C'est la réponse d'Amazon et de la Fnac à la nouvelle loi du 8 juillet 2014 relative aux conditions de vente à distance des livres. Ne pouvant plus cumuler livraison gratuite et remise de 5% sur le prix des livres, le site français d'Amazon a fait savoir à ses clients jeudi:
"Depuis la nouvelle loi du 8 juillet 2014 (...), nous ne sommes malheureusement plus autorisés à vous offrir la livraison gratuite pour une commande de livres". "Nous avons donc fixé les frais de livraison à 1 centime d'euro par commande contenant des livres et expédiée par Amazon pour vous garantir, systématiquement, le prix le plus bas".
La Fnac, qui elle aussi, avant l'adoption de la loi, faisait bénéficier ses clients de la livraison gratuite à domicile pour les livres, va également passer à une livraison à 1 centime "d'ici quelques jours", a annoncé l'enseigne à l'AFP.
L'objectif de la loi: protéger les librairies
Chez Amazon, comme à la Fnac, les livraisons continuent en revanche d'être gratuites pour les clients ayant opté pour les services d'abonnement annuels payants proposées par les deux distributeurs, ou pour ceux qui souhaiteraient se faire livrer en points-relais pour Amazon, ou directement en magasin pour la Fnac.
La loi adoptée par le Parlement français le 26 juin vise à empêcher les opérateurs en ligne d'étouffer le réseau des libraires, qui peine à les concurrencer. Source: http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/20140711trib000839545/1-centime-le-prix-de-la-livraison-de-livres-par-amazon-et-par-la-fnac.html
Dernière édition par a.nonymous le Dim 29 Mai 2016, 15:21, édité 1 fois | |
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Auteur | Message |
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coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 24 Jan 2017, 21:35 | |
| Libellule, j'ai parlé des monnaies nord européennes et pas nord américaines, étant donné que la France commerce à 80 % avec l'Europe. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 24 Jan 2017, 21:42 | |
| Pendant que l'écolo de choc supposé s'occuper de la ville dont il est l'élu nous fait de la politique internationale et de l'économie américaine on attend le chauffage à Fontenay, une poste ouverte, des rues où on circule sans tomber... et que d'autres problèmes soient traités, mais ce sont des sujets qui ne l'intéressent pas.
Sans doute indignes de sa compétence universelle. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 24 Jan 2017, 21:48 | |
| Coufsur : Oui mais comme le sujet du fil reste le Gafa... Et le populisme voulant promouvoir l'Europe des nations, je fais le lien entre ces deux aspects page précédente. A chacun sa force pour vanter le protectionnisme écomonique. L'Upr défend des positions globalement petits bras ... La monnaie ne ferait pas tout. C'est à vous de démontrer le contraire.
Dernière édition par Libellule le Mar 24 Jan 2017, 21:51, édité 1 fois | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 07:13 | |
| - coufsur a écrit:
- La sortie de l'Euro provoquera une dévaluation de 20 % à 40 % du Franc par rapport aux monnaies nord européennes, donc compétitivité retrouvée.
Le problème sera la note de chauffage au fioul. Vous oubliez le gaz sans parler de tout les produits importés d' Europe qui prendront 20 à 40 % de hausse (car payés en euros) et ne parlons pas des produits payés en dollars, produits que nous ne fabriquons pas. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 09:50 | |
| Avant de quitter l'Europe on pourrait sans doute tenter de la modifier... là dessus tout le monde semble d'accord.
Problème si on souhaite un changement il faut changer les hommes. Ceux qui dirigent l'Europe depuis des dizaines d'années (ils se cramponnent) en on fait un fonds de commerce et ils ne vont pas partir. Doit on s'en étonner ? la placarde est juteuse !
Si on veut sauver l'Europe on vire ceux qui ont œuvré depuis des dizaines d'années pour en faire contre la volonté populaire et avec les dégâts que nous dégustons ce que l'usine à gaz est devenue. Si le ménage est impossible l'affaire va partir à terme en biberine et l'Europe n'existera plus.
C'est simple : évolution, réorganisation ou disparition !
Ceux qui veulent la sauver sont ceux que l'on critique et ceux qui vont la couler sont ceux que l'on va soutenir... c'est suicidaire ! | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 10:45 | |
| - tonton christobal a écrit:
- Avant de quitter l'Europe on pourrait sans doute tenter de la modifier... là dessus tout le monde semble d'accord.
Effectivement ni le départ de l'Union ni l'abandon de la monnaie unique ne semble la solution.... En revanche une Union à deux vitesses en fonction des niveaux de vie des différents pays, une harmonisation non pas de la capacité des réservoirs de chasse d'eau mais sociale, fiscale, environnementale, ... et des mesures limitant les distorsions de la concurrence entre entreprises mais aussi salariés des différents pays pourraient redonner envie aux citoyens d'adhérer de nouveau à ce grand projet...... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 11:00 | |
| Toujours en gardant à l’esprit le poids des Gafa et en prenant en compte ce qui a dominé l’année 2016 à savoir le Brexit et l’élection de Donald Trump le mot disruption ne doit pas être mis de côté.
Elle est multiple : disruption économique, bouleversant les chaînes de valeur et la hiérarchie des entreprises ; politique et stratégique avec la vague des populismes portés par la déstabilisation des classes moyennes et les réseaux sociaux.
La vie économique et sociale se reconfigure autour des objets connectés, qui seront plus de 20 milliards en 2020. La maîtrise des données devient le cœur de la production et de la distribution, donc de la stratégie des entreprises. Uber, Airbnb, et tout leurs satellites.
Leur structure évolue avec la montée en puissance des plates-formes de services qui monopolisent la valeur sans véritablement généré des emplois.
L’emploi dans les pays développés est ainsi beaucoup plus affecté par la robotisation – paradoxalement confortée par les politiques de relocalisation industrielle – que par la concurrence des pays émergents.
Le chiffre d’affaires de la cybercriminalité (détournement fiscal, mouvements de fonds vers des paradis fiscaux, espionnage) progresse de manière exponentielle et peut être estimé à 450 milliards de dollars par an.
La cyberguerre, expérimentée contre l’Estonie, la Géorgie et l’Ukraine, se révèle comme une arme asymétrique redoutablement efficace entre les mains des démocratures chinoise et russe, qui l’utilisent pour annuler l’avantage technologique des armées occidentales, des puissances contestant l’ordre international – Iran ou Corée du Nord – mais aussi des djihadistes.
Le terrorisme islamique est un caméléon dont la prochaine mutation prendra ainsi la forme d’un réseau social niché au cœur des sociétés développées.
Deux changements majeurs sont par ailleurs intervenus avec le recours intensif des partis populistes aux réseaux sociaux, qui contribuent à déstabiliser les démocraties en voulant casser l'Europe.
Heureusement, les mouvements sociaux se multiplient contre les entreprises plates-formes qui accaparent la valeur économique au détriment des producteurs de biens et services.
Les Etats, les élus locaux et même l’Union européenne à travers les redressements infligés à Apple ou Amazon, ont entrepris de lutter contre l’évasion fiscale structurelle de l’économie numérique et de soumettre ses acteurs au principe de territorialité de l’impôt. Ce n’est pas le moment de créer une Europe à deux vitesses.
Il faut établir un rapport de force. Les Etats-Unis défendant l’oligopole du GAFA, la Chine et la Russie le contrôle de l’Etat tandis que l’Europe tente de préserver la liberté de ses citoyens à travers le Privacy Shield adopté le 12 juillet 2016.
Les stratégies au sein de l’Europe doivent être globales.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 11:05 | |
| - a.nonymous a écrit:
Effectivement ni le départ de l'Union ni l'abandon de la monnaie unique ne semble la solution....
En revanche une Union à deux vitesses en fonction des niveaux de vie des différents pays, une harmonisation non pas de la capacité des réservoirs de chasse d'eau mais sociale, fiscale, environnementale, ... et des mesures limitant les distorsions de la concurrence entre entreprises mais aussi salariés des différents pays pourraient redonner envie aux citoyens d'adhérer de nouveau à ce grand projet...... Si en plus on met en place des mesures régaliennes indispensables communes pour traiter l'immigration, la justice, la police, les impositions... les systèmes sociaux et que par un merveilleux hasard nous arrivons à avoir une armée européenne réelle efficace et cohérente et une politique internationale commune... Je rêve ! Henry the kiss attendait de connaitre son interface européenne... on attend toujours ! On va garder les mêmes qui nous foutent dans le fossé et on ne va rien changer... ensuite lorsque l'affaire va se déliter en chacun pour soi on fera des procès aux salauds qui ont flanqué par terre un idéal qui fonctionnait si mal ! Les disciples de Monet (agent des USA) se sont foutus le doigt dans l'œil mais on va bannir ceux qui constatent les dégâts. citatation : Jean Omer Marie Gabriel Monnet, né le 9 novembre 1888 à Cognac et mort le 16 mars 1979 à Houjarray, dans les Yvelines est un fonctionnaire international français, un agent d'influence au service des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, un des artisans de la planification française au moment de la reconstruction, et un des principaux fondateurs de l'Union européenne. Promoteur de l'atlantisme, du libre-échange et d'une disparition des États-nations au profit d'une Europe fédérale sur le modèle des États-Unis, il est considéré comme un des pères de l'Europe, mais aussi, depuis la déclassification de certaines archives américaines, un promoteur des intérêts américains en Europe1. ref : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Monnet En son temps Marie France Garaud le disait déjà... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 11:31 | |
| Mettre en commun des mesures régaliennes. Au niveau Européen. +1 tout simplement. Autant ne pas se disperser. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 11:58 | |
| - mamiea a écrit:
Vous oubliez le gaz sans parler de tout les produits importés d' Europe qui prendront 20 à 40 % de hausse (car payés en euros) et ne parlons pas des produits payés en dollars, produits que nous ne fabriquons pas.
comparatif : Actuellement 1 € =6,56 F si l' on dévalue le franc de 40 % il faudra toujours pour 1 € , 9,4184 Francs ou bien en conservant l' euro un prix à 1,40 €. Plus prosaïquement, un kilo de tomates espagnole vendu 2 euros en Allemagne nous coûtera 2,8 euros (soit 18,368 francs). | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 12:06 | |
| Avant de partir sur des grandes idées comme mettre en commun des mesures régaliennes, il faudrait déjà lutter contre la distorsion de concurrence entre entreprises et salariés des différents pays de l'Union... Aujourd'hui le salaire minimum au Portugal est de 618 Euros alors qu'il est de 1457 Euros en France... Cela explique sans doute pourquoi on voit sur un chantier fontenaysien un minibus de transport d'ouvriers immatriculés au Portugal..... Je sais, je suis bassement terre à terre... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 12:13 | |
| C'est sûr. Ne pas partir en direction de mesures régaliennes européennes communes le plus rapidement possible est une garantie d'immobilisme pour garder ce statu quo. Relisez les argumentaires déjà développés plus haut. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 12:21 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Avant de partir sur des grandes idées comme mettre en commun des mesures régaliennes, il faudrait déjà lutter contre la distorsion de concurrence entre entreprises et salariés des différents pays de l'Union...
Aujourd'hui le salaire minimum au Portugal est de 618 Euros alors qu'il est de 1457 Euros en France... Cela explique sans doute pourquoi on voit sur un chantier fontenaysien un minibus de transport d'ouvriers immatriculés au Portugal.....
Je sais, je suis bassement terre à terre...
et bien oui ! c'est tout le problème avec les connards doctrinaires auto désignés et omni présents grace à on ne sait qui es qualité reçus comme spécialistes qui systématiquement mettent la charrues avant les bœufs ça foire ! Tout simplement parce qu'en experts et hommes de l'ombre supposés spécialisés... en bref : les plus dangereux ! ils arrivent à mettre la charrue avant les bœufs et à faire foirer sans frémir les meilleurs projets... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 12:29 | |
| D'un côté un Etat fédéral, de l'autre 28 égoïsmes nationaux.... 28,boeufs, aucune charrue. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 12:46 | |
| J'espère que les 28 Xxxxxxx composant l'Europe vont enfin comprendre que la survie de l'institution passe par : Une seule solution, la seule , l'unique , sans elle la terre disparait : le nocif fontenaisien au pouvoir !
Moderation des qualificatifs SVP WEBMASTER | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 25 Jan 2017, 14:35 | |
| Sujet provisoirement verrouillé Webmaster _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Ven 16 Juin 2017, 01:53 | |
| Il est temps de traquer les salopards qui profitent du RSA, du chômage, de la Sécu... - http://www.lemonde.fr a écrit:
- Pour le rapporteur public, Google n’a pas à subir de redressement fiscal en France
Le ministère public a estimé que Google France ne disposait pas d’un « établissement stable » dans le pays au regard du droit, qui aurait pu le contraindre à payer le milliard d’euros réclamé par le fisc.
Le Monde.fr avec AFP | 14.06.2017 à 14h43 • Mis à jour le 14.06.2017 à 14h48
Le rapporteur public du tribunal administratif de Paris a conclu mercredi 14 juin que Google ne devait subir aucun redressement fiscal en France, alors que le fisc lui réclamait 1,115 milliard d’euros.
« Google France n’a pas bénéficié de la présence d’un établissement stable en France, tant au regard de la retenue à la source que de l’impôt sur les sociétés ou de la TVA », a fait valoir le rapporteur public lors d’une audience. Cela aurait pu le contraindre à payer les impôts et taxes réclamés. Le jugement dans cette affaire, qui comporte cinq dossiers, doit être rendu d’ici à la mi-juillet.
Le rapporteur a toutefois souligné que « la présente affaire révèle les carences de la base juridique actuelle » et a préconisé que, pour chacun des cinq dossiers étudiés, l’Etat verse à Google 1 500 euros au titre des frais de justice, soit potentiellement 7 500 euros.
Dans le collimateur de Bercy depuis plusieurs années
Le grand groupe américain est dans le collimateur de Bercy depuis plusieurs années. Une source proche du dossier avait annoncé au début de 2016 que le fisc réclamait 1,6 milliard d’euros d’arriérés d’impôts à la multinationale du high-tech. En juin 2011, plusieurs perquisitions et saisies avaient été réalisées dans les locaux parisiens de Google France, dans le cadre d’une enquête sur les « prix de transfert » entre la branche française de la société américaine et sa filiale irlandaise.
Google et d’autres multinationales américaines, comme Amazon ou Facebook, sont régulièrement accusées de vouloir échapper à l’impôt, à la fois aux Etats-Unis et en Europe, en choisissant par exemple de s’installer dans des pays où la fiscalité leur est plus favorable. Le siège européen de Google est ainsi situé en Irlande, un des pays ayant une des fiscalités sur les bénéfices des sociétés parmi les plus basses de l’Union européenne.
Au début de mai, le groupe américain avait ainsi accepté de payer 306 millions d’euros à l’Italie, pour régler tous les contentieux liés aux bénéfices réalisés dans ce pays mais déclarés en Irlande, essentiellement entre 2009 et 2013. Source: http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/06/14/pour-le-rapporteur-public-google-n-a-pas-a-subir-de-redressement-fiscal-en-france_5144444_1653578.html | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 18 Sep 2018, 07:39 | |
| L’Allemagne lâche la France, désormais seule pour défendre la taxation des GAFAM
De Washington à Bruxelles, on semble caler. Samedi, à Vienne, les Européens se sont une nouvelle fois affrontés, sans issue décisive. Les seuls alliés possibles pourraient être les Américains eux-mêmes. Paradoxal, mais intéressant à suivre.
C’est une énième démonstration de l’impuissance de l’Union européenne, alors que les décisions en matière fiscale requièrent l’unanimité des États membres. Les intérêts divergents des 28 pays bloquent l’ensemble et empêchent la France de se défendre souverainement.
http://www.atlantico.fr/decryptage/google-facebook-amazon-apple-allemagne-lache-france-desormais-seule-defendre-taxation-gafa-impuissante-jean-marc-sylvestre-aude-3500697.html | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 07 Nov 2018, 10:43 | |
| Taxation des GAFA. L'Union Européenne n'arrive pas a se mettre d'accord pour la taxation des GAFA. Au sein de l'UE, République tchèque, Irlande ou encore Finlande sont vent debout contre ce projet de taxation du numérique. L'Union Européenne, système autobloquant ?
La Grande Bretagne taxera les GAFA une fois sortie de l'UE, elle maîtrisera sa politique fiscale. https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3212f36082 | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 07 Nov 2018, 20:57 | |
| Si le Royaume uni sort de l'Europe, car les derniers sondages montrent un retournement de nos amis qui ne souhaitent plus quitter l'Europe !!! | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 08 Nov 2018, 07:39 | |
| - thierry a écrit:
- Si le Royaume uni sort de l'Europe, car les derniers sondages montrent un retournement de nos amis qui ne souhaitent plus quitter l'Europe !!!
Comme les sondages donnaient le non au Brexit gagnant ! Que disaient les sondages en 2005 avant le référendum sur la constitution européenne ? | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 08 Nov 2018, 08:05 | |
| - coufsurf a écrit:
- C’est une énième démonstration de l’impuissance de l’Union européenne, alors que les décisions en matière fiscale requièrent l’unanimité des États membres. Les intérêts divergents des 28 pays bloquent l’ensemble et empêchent la France de se défendre souverainement.
La créativité fiscale à la française nous vaut régulièrement plusieurs nouvelles taxes par an, décidées par les élus et Bercy sans que l'Europe s'en mêle. Mais il s'agit de taxes sur des activités présentes en France (du moins jusqu'à disparition) la liberté de taxation de la France s'arrêtant à ses frontières. Taxer des GAFA c'est contester leur domiciliation officielle à l'étranger, qui leur permet d'échapper à l'impôt français alors qu'une partie notable de leurs ventes est en France. Mais le droit français aussi aurait des faiblesses, (voir message a.nonymous 16 juin 2017). et puis il n'y a pas que les gafa, il y a johnny, aussi... et quelques autres Pour ce qui est de prendre des décisions en Europe, c'est vrai que les domaines où l'unanimité est requise sont bloquants. Que faire ? . on s'en félicite en souverainiste (chacun maitre chez soi) . on passe au vote à la majorité (ce qui est moins bloquant, mais de temps à autre la France sera dans la minorité) . on décide au niveau fédéral (président et gouvernement européens, Parlement européen aux pouvoirs étendus) dans les domaines où c'est le cas aux États-Unis, par exemple. Alors l'Europe pourrait avoir autant de pouvoirs que les États-Unis. . on met tout par terre et chacun pour soi. Mais à la fin, c'est Trump ou Poutine qui gagne. | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 08 Nov 2018, 16:02 | |
| On peut aussi penser que la fiscalité française est délirante et que l'on devrait prendre exemple sur nos amis européens.
| |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Ven 09 Nov 2018, 07:38 | |
| - thierry a écrit:
- On peut aussi penser que la fiscalité française est délirante et que l'on devrait prendre exemple sur nos amis européens.
Ce peut être une bonne idée mais, dans ce cas là, il ne faudra pas se plaindre de la baisse drastique des aides sociales (retraites, sécurité sociale, alloc...) en premier lieu. | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Ven 09 Nov 2018, 09:02 | |
| Nos impôts servent surtout à financer du fonctionnement de la non productivité.
Un exemple d'actualité est la Nouvelle Caledonie où l'on entretien un territoire à coup de subventions et l'emploi massif d'agents publics | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Ven 09 Nov 2018, 11:12 | |
| - thierry a écrit:
- Nos impôts servent surtout à financer du fonctionnement de la non productivité.
Un exemple d'actualité est la Nouvelle Caledonie où l'on entretien un territoire à coup de subventions et l'emploi massif d'agents publics Nos impôts sont là pour cela et surtout pas a faire de la productivité, l' état est d' ailleurs un très mauvais patron d' entreprise. En 2016 l' état français a versé 82 816 006 Euros à la Nouvelle Calédonie (territoire Français), en comparaison le budget de la sécu est de 488,0 milliards pour 2017. Tout cela pour dire que certains chiffres peuvent donner des maux de tête | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 12 Déc 2018, 18:59 | |
| Une façon manifestement radicale d'apporter sa pierre à la lutte contre les GAFA : - Citation :
- L’Apple Store de Bordeaux entièrement pillé par des casseurs
Le magasin Apple Store de Bordeaux (Gironde) a été entièrement pillé par des casseurs samedi. Les faits ont eu lieu en marge des manifestations des Gilets jaunes et de la marche pour le climat. Trois personnes, dont un jeune de 16 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue.
La boutique Apple Store, située rue Sainte-Catherine dans le centre de Bordeaux (Gironde), a été vandalisée samedi 8 décembre. Le pillage serait l’œuvre de casseurs en marge du mouvement des Gilets jaunes et de la marche pour le climat, rapporte Sud Ouest. Après avoir forcé les vitrines du magasin, plusieurs personnes sont reparties avec la quasi-totalité des produits exposés. (..) https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux-33000/video-l-apple-store-de-bordeaux-entierement-pille-par-des-casseurs-6120315 Un rapport avec les appels à " insoumission générale contre un ordre injuste" et " révolution citoyenne" lancés par Mélenchon qui justement manifestait à Bordeaux ce jour-là ? On ne sait pas, il n'a pas encore condamné les violences. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Lun 17 Déc 2018, 20:45 | |
| - Citation :
- Numérique : la France perd patience et taxera les Gafa dès janvier
Antonio RODRIGUEZ AFP•17 décembre 2018
Paris (AFP) - À la recherche de recettes pour financer les mesures sociales annoncées la semaine dernière par Emmanuel Macron, le gouvernement français a tranché : il taxera dès le 1er janvier les géants du numérique, sans attendre un éventuel accord au sein de l'Union européenne.
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, qui avait défendu sans succès jusqu'à présent l'adoption d'une taxe au niveau européen sur les géants du numérique, appelés Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon, etc.), a clairement changé de stratégie.
"La taxe s'appliquera en tout état de cause au 1er janvier 2019 et elle portera donc sur l'ensemble de l'année 2019 pour un montant que nous évaluons à 500 millions d'euros", a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse à Paris avec le ministre russe du Développement économique, Maxime Orechkine.
"Nous continuerons à respecter nos obligations fiscales telles que définies par les législations française et européennes", a dit à l'AFP un porte-parole de Facebook après l'annonce, précisant que Facebook avait "volontairement mis en place en 2018 une nouvelle structure de vente et de facturation" en France et que tous les revenus provenant d'annonceurs pris en charge par ses équipes sur le territoire français "sont enregistrées en France" et plus à Dublin. Contacté par l'AFP, Apple France n'a pas souhaité commenter.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait précédemment fait savoir dans une interview aux Echos que son gouvernement comptait sur ces 500 millions d'euros pour financer les mesures sociales annoncées par le président Emmanuel Macron, dont le coût est évalué à environ 10 milliards d'euros.
Il s'agit d'un changement de ton de l'exécutif : début décembre, lorsque les ministres des Finances de l'UE n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord sur cette taxe, Paris avait reculé pour tenter de sauver la taxe européenne sur l'économie numérique.
M. Le Maire et son homologue allemand Olaf Scholz s'étaient mis d'accord sur une version édulcorée de l'un des projets phare de M. Macron.
- Une assiette plus large -
Avec ses déclarations de lundi, le ministre français renonce à attendre encore deux longues années qu'un accord international soit trouvé au sein de l'OCDE, même s'il maintient son appel aux autres pays européens à approuver cette taxe avant mars pour une entrée en vigueur en 2021.
"Notre détermination à obtenir avant le mois de mars 2019 une décision européenne à l'unanimité sur une directive est totale", a-t-il assuré, précisant s'être entretenu récemment à ce propos au téléphone avec M. Scholz.
"Nous allons engager des démarches avec mon homologue allemand pour convaincre les quelques Etats qui restent opposés à cette taxation du numérique au niveau européen", a-t-il affirmé.
L'Irlande, le Danemark et la Suède s'étaient clairement opposés à une taxe sur 3% du chiffre d'affaires des géants du numérique. Pour sa part, l'Allemagne ne la voyait pas non plus d'un très bon ?il, par crainte de mesures de rétorsion américaines contre son industrie automobile.
La décision française a pris par surprise ses partenaires. "C'est un peu brouillon", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. "La loi n'est pas encore votée et une application rétroactive semble très compliquée".
Avec cette décision, la France a choisi d'avancer seule sur le front de la fiscalité des Gafa, souvent accusés de ne pas payer les impôts qui leur correspondent dans les pays où ils sont actifs.
M. Le Maire va même plus loin: la taxe ne se limitera pas au chiffre d'affaires prévu dans la directive européenne qui devait être soumise aux États membres, mais elle s'étendra également "aux revenus publicitaires, aux plateformes et à la revente de données personnelles".
Le ministre a précisé que la mesure "pourrait être introduite dans la loi Pacte" pour les entreprises, approuvée en première lecture à l'Assemblée nationale et qui devrait être soumise au Sénat en début d'année prochaine.
Des initiatives pour taxer les Gafa et autres géants du numérique ont déjà été prises au niveau national dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni et Singapour. Mais les mesures en ce sens restent à ce stade timorées. En Italie, les députés ont ainsi voté en fin d'année dernière une taxe sur des transactions sur internet, mais la loi n'entrera finalement pas en vigueur. https://fr.news.yahoo.com/num%C3%A9rique-france-perd-patience-taxera-gafa-d%C3%A8s-janvier-192552687--finance.html | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mer 19 Déc 2018, 17:42 | |
| Cela risque de se terminer comme en Mai 2018:
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé le 17 mai que la taxe de 3 % sur les dividendes des grandes entreprises instaurée en France était contraire au droit bruxellois.
https://francefrexit.com/index.php/2018/10/13/cash-fiscal-la-france-condamnee-par-lue-a-5-milliards-damende-supplementaires/ | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 09 Mai 2019, 17:07 | |
| 2019 - Citation :
- « Le pouvoir de Mark Zuckerberg est sans précédent » : un de ses cofondateurs appelle à démanteler Facebook
Par Damien Leloup et Martin Untersinger Publié 09.05.2019
« Le pouvoir de Mark est incroyable, et dépasse de loin celui de n’importe qui au gouvernement ou dans le secteur privé. (…) Le pouvoir de Mark est sans précédent et antiaméricain. (…) Il est temps de démanteler Facebook. » Les mots sont durs, surtout lorsqu’on sait qu’ils ne viennent pas d’un militant anti-Facebook, mais de quelqu’un qui peut se permettre d’appeler l’un des plus puissants patrons au monde par son prénom. Ce texte, publié dans le New York Times mercredi 9 mai, a été écrit par Chris Hughes, qui a été l’un des cofondateurs de Facebook après avoir rencontré Mark Zuckerberg à Harvard.
Dans un long réquisitoire, Chris Hughes, qui ne travaille plus pour l’entreprise depuis des années, dresse la liste des problèmes que pose selon lui Facebook au fonctionnement de l’économie et de la société américaine. A commencer par la toute-puissance de Mark Zuckerberg sur le réseau social, qui compte plus de deux milliards d’utilisateurs dans le monde. « Mark est quelqu’un de bien, quelqu’un de gentil », reconnaît M. Hughes. Mais il a trop de pouvoir :
« Le conseil d’administration de Facebook est plus proche d’un panel de conseillers que d’un contre-pouvoir, car Mark contrôle 60 % des droits de vote. Mark seul peut décider comment configurer l’algorithme qui choisit ce que les utilisateurs voient dans leur fil d’actualité, avec quels paramètres de vie privée… »
Or, ces dernières années, cette toute-puissance a été utilisée à mauvais escient, écrit M. Hughes, estimant que Mark Zuckerberg « a créé un Léviathan qui nuit à l’entrepreneuriat et limite la liberté de choix du consommateur ».
M. Hughes n’épargne pas non plus, au passage, les responsables politiques « qui se sont pendant trop longtemps émerveillés de la croissance de Facebook et ont oublié que leurs responsabilités consistaient à s’assurer que les Américains sont protégés et que le marché reste libre ». Pourtant, estime-t-il, tous les outils nécessaires pour améliorer la situation sont déjà là, à commencer par le Sherman Act, la grande loi antitrust américaine, adoptée au XIXe siècle pour limiter le pouvoir des magnats du chemin de fer, et qui pourrait tout à fait s’appliquer à l’empire Facebook. L’entreprise se trouve dans une telle situation monopolistique qu’il « n’y a aucun contrôle du marché », écrit M. Hughes. « A chaque fois que Facebook commet une erreur, nous répétons cette routine épuisante : l’énervement, la déception, et, pour finir, la résignation. »
Et tous les signaux d’un monopole contraire à la loi sont là, estime M. Hughes, qui cite pêle-mêle les statistiques d’utilisation de Facebook, d’Instagram et de WhatsApp (les applications sociales les plus utilisées au monde) ; le fait que Facebook ait pu aisément racheter des entreprises qui menaçaient de le concurrencer, comme Instagram, imiter les fonctionnalités de celles qu’il ne parvenait pas à acquérir, comme Snapchat, ou même bloquer les outils d’autres concurrents potentiels, comme Vine.
Cette domination sur l’Internet social, couplée à la capacité de Facebook d’agréger toujours plus de données sur ses utilisateurs, a un prix, écrit M. Hughes. « Le marché ouvert et dynamique qui a permis à Facebook et à d’autres entreprises de créer de meilleurs produits a quasi disparu. Il y a aujourd’hui moins de chances de voir de nouvelles start-up développer de meilleurs produits, qui soient plus sains. »
Mais le problème est loin de se limiter à la sphère économique, et à une question de libre entreprise. La question est avant tout politique, estime le cofondateur du réseau social. « L’aspect le plus problématique du pouvoir de Facebook est le contrôle qu’il donne à Mark sur la capacité de surveiller, d’organiser, et même de censurer les discussions de deux milliards de personnes. »
Les gages donnés récemment par Facebook en matière de vie privée ou de liberté d’expression ont été faits de bonne foi, juge M. Hughes. Mais ils ne résoudront pas le problème systémique posé par la puissance du réseau social : « Facebook n’a pas peur de quelques règles de plus », écrit-il. ---/--- | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 09 Mai 2019, 17:10 | |
| - Citation :
- ---/---
La seule solution, radicale, serait de scinder l’entreprise en trois parties, Facebook, Instagram et WhatsApp, pour en faire trois entreprises cotées distinctes, estime M. Hughes, rejoignant la proposition faite par la sénatrice Elizabeth Warren, candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2020.
[ Rappelons que Facebook a acquis Instagram le 9 avril 2012 et WhatsApp le 19 février2014 ]
Cette séparation forcée pourrait être complétée par une interdiction, limitée dans le temps, d’acquérir de nouvelles entreprises, propose M. Hughes. Et devrait être complétée par la création d’une agence fédérale spécifiquement chargée de réguler la Silicon Valley. « Mark Zuckerberg ne peut pas réparer Facebook, mais le gouvernement en a le pouvoir », conclut-il.
M. Hughes n’est pas le seul ancien responsable ou investisseur du réseau social à avoir, ces derniers temps, pris ses distances avec l’entreprise. Roger McNamee, un investisseur qui comptait parmi les premiers à avoir misé sur le succès de Facebook, a publié en février un livre titré Zucked, dans lequel il détaille sa déception vis-à-vis de ce qu’est devenue l’entreprise, avec des arguments proches de deux de Chris Hughes.
Qu’en pense Mark Zuckerberg ? Mystère. Comme l’année dernière, le créateur de Facebook sera à Paris dans les prochains jours, à l’occasion du sommet Tech for Good qui se déroulera en milieu de semaine prochaine. C’est dans ce contexte que sera dévoilé « l’appel de Christchurch », un texte porté par la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, et soutenu par Emmanuel Macron, qui appellera les grands réseaux sociaux à lutter de manière plus incisive contre les contenus terroristes et extrémistes violents.
Mark Zuckerberg sera reçu en amont, vendredi 10 mai, par Emmanuel Macron à l’Elysée. Ils aborderont lors de cette réunion le bilan de la mission lancée en début d’année : une poignée d’experts et de hauts fonctionnaires français ont examiné les pratiques de Facebook en matière de modération des contenus. Un rapport doit être publié et donner des pistes pour une régulation plus ferme des contenus illicites. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/09/le-pouvoir-de-mark-est-sans-precedent-un-des-cofondateurs-de-facebook-appelle-maintenant-a-le-demanteler_5460057_4408996.html | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 09 Mai 2019, 22:04 | |
| Google échappe à un redressement fiscal en France de 1,15 milliard
La cour administrative d’appel de Paris a annulé le redressement fiscal de 1,15 milliard d’euros réclamé à Google pour les années 2005 à 2010.
En vertu du principe de territorialité, Google, qui vend de la publicité en France, ne dispose pas d’un établissement stable dans le pays et n’est donc pas tenu de payer des impôts en France sur les ventes générées dans l’Hexagone par cette activité. Dans le cadre du Marché unique et des traités européens, il est impossible de taxer toutes ces sociétés non pas multinationales mais supranationales.
https://www.silicon.fr/google-echappe-a-un-redressement-fiscal-en-france-239635.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Jeu 26 Sep 2019, 17:43 | |
| Droits d’auteur de la presse : Google engage un bras de fer mercredi 25.09.2019
La directive européenne sur le droit voisin, adoptée à l’échelle européenne le 26 mars, doit entrer en application d’ici 2 ans dans tous les pays de l’UE. La France est le premier pays à l’avoir intégré dans sa législation. Menace de google : dès qu’entrera en vigueur en France le droit voisin, créé pour la presse par la directive européenne sur le droit d’auteur, le groupe ne montrera plus, par défaut, les extraits d’articles pour ne pas avoir à payer les éditeurs de presse. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/09/25/droit-d-auteur-google-refuse-de-payer-les-medias-pour-l-affichage-de-leurs-articles-dans-son-moteur-de-recherche_6012995_4408996.html
Dernière édition par Salamandre le Jeu 24 Oct 2019, 12:28, édité 2 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 01 Oct 2019, 23:21 | |
| Si les états n'usent pas de moyens coercitifs pour maintenir une activité commerciale avec du lien social, à terme nos villes seront des déserts... - Citation :
- Amazon, premier client de La Poste... et premier concurrent
Par Alexandre Piquard et Véronique Chocron Publié 01.10.2019
L’entrepôt flambant neuf de 13 000 mètres carrés aux portes de Paris, à Vélizy (Yvelines), s’organise en une succession de lignes de tri de colis ripolinées de jaune, où viennent s’approvisionner huit entreprises de livraison. Charge à elles, ensuite, de livrer les paquets aux habitants du sud-ouest de Paris. En dépit des apparences, nous ne sommes pas dans un centre de tri de La Poste, mais dans une agence de livraison Amazon.
Depuis bientôt trois ans, le géant du commerce en ligne s’est développé à bas bruit en France, dans un nouveau métier, celui du tri et de la livraison de paquets. Les Parisiens l’ignorent en général, mais c’est souvent Amazon et ses sous-traitants, et non plus La Poste, qui gèrent et distribuent les produits achetés sur le site du géant américain. Des stations comme celle de Vélizy, il en détient neuf dans l’Hexagone, auxquelles s’ajoutent deux centres de tri de 30 000 m2. D’autres ouvertures suivront pour mailler le territoire.
« Nous sommes tout jeunes dans le métier », explique Ronan Bolé, le président d’Amazon France Logistic. Mais la firme américaine gère déjà dans l’Hexagone entre 20 % et 30 % de ses colis, soit autant que ce qu’elle confie à La Poste, son partenaire historique.
Pour l’opérateur public, c’est autant de manque à gagner. Lucide, le patron de La Poste, Philippe Wahl, résume le paradoxe : « Amazon est notre premier client, mais aussi notre concurrent. » Le PDG a fait du développement de l’e-commerce la planche de salut de son groupe. Au deuxième trimestre, le commerce électronique a encore progressé de près de 13 %. Quelque 92 % des foyers ont reçu un colis en 2017. Et ce n’est qu’un début, les ventes sur Internet ne pesant encore que 9,4 % dans l’ensemble du commerce en France.
Afin d’en tirer le meilleur parti, M. Wahl a réorienté toutes ses forces – et en première ligne, les facteurs – dans la livraison des colis, pour compenser l’inéluctable décrue de la distribution du courrier. Mais, pour que le colis reste un moteur puissant du groupe, encore faut-il qu’Amazon continue de faire appel à lui.
« Nous développons nos services de livraison pour nos propres besoins, parce que notre croissance est très rapide, souligne M. Bolé, à propos de cette activité née aux Etats-Unis, après des ratés de livraison des prestataires à Noël 2013. Mais nous faisons attention à ne pas détruire nos partenaires. D’autant plus qu’en France, La Poste est un groupe public », souligne-t-il. Soucieux de son image, Amazon doit aussi composer avec la géographie de la France. « Ce ne serait pas simple pour nous de livrer des clients à Ouessant [Finistère], au fin fond de la Bretagne, reconnaît M. Bolé. Dans ces cas de figure, il n’y a pas mieux que La Poste. »
Pour ne pas être cantonnée à la livraison dans les campagnes, ou pendant les pics d’activité – à la veille de Noël, par exemple – et pour ne pas non plus brader ses tarifs, La Poste veille à ne pas devenir dépendante d’Amazon. Le groupe américain représente aujourd’hui moins de 10 % du chiffre d’affaires de Colissimo – soit environ 180 millions euros en 2018 – et pèse donc moins de 1 % dans l’activité totale de La Poste.
Le géant américain ne représente encore « que » 20 % du marché de l’e-commerce en France, contre plus de 50 % aux Etats-Unis. La Poste possède encore une marge de manœuvre pour négocier. « On ne veut pas d’une relation maître-esclave », résume un postier.
Après avoir cédé du terrain à la concurrence, l’entreprise postale espère maintenir ses quelque 60 % de part de marché globale sur la livraison du colis aux particuliers, sans baisser ses prix, grâce à la progression de l’e-commerce.
Pourtant, quand on regarde hors de France, la situation est plus tendue. Dans de nombreux pays, une bataille rampante se joue entre Amazon et les services postaux. Au Royaume-Uni, la firme américaine dit gérer elle-même plus de la moitié des colis. L’Allemagne n’en est pas loin. L’Espagne est plus proche de la France. ---/---
Dernière édition par a.nonymous le Mar 01 Oct 2019, 23:25, édité 1 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 01 Oct 2019, 23:23 | |
| - Citation :
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Aux Etats-Unis, Amazon s’occupe en direct de 45 % de ses paquets, et la poste locale de 30 % environ, selon le cabinet SJ Consulting. La poste américaine, lourdement déficitaire depuis longtemps (2,7 milliards de dollars, soit 2,5 milliards d’euros, en 2017), peine à tenir ses positions. Et au deuxième trimestre, elle a enregistré son premier recul du volume de colis depuis 2009. « C’est un signe que la poste américaine est directement touchée par l’internalisation des livraisons chez Amazon », souligne l’analyste Mark D’Amico, analyste chez SJ Consulting.
La tension entre l’US Postal Service et Amazon a même pris une tournure politique, alimentée par les tweets hostiles de Donald Trump, qui reproche à l’entreprise de Jeff Bezos « d’exploiter » la poste en négociant des prix de livraison trop bas. Même si ces attaques visent opportunément le fondateur de la boutique en ligne, qui possède aussi le quotidien Washington Post, dont les enquêtes gênent le président américain.
En août, un autre événement a fait l’effet d’un coup de tonnerre : face à la concurrence d’Amazon, le transporteur FedEx a annoncé renoncer à travailler avec l’entreprise. Son rival UPS continue, mais il a adopté un discours beaucoup plus prudent : « Amazon est un client, mais nous le surveillons comme s’il était un concurrent », expliquait son PDG, David Abney, au site d’informations Business Insider, en février.
« Amazon mise sur la logistique pour en faire un avantage compétitif », juge Eric Ballot. Pour ce spécialiste de la logistique à Mines ParisTech, l’entreprise « fait la différence », notamment grâce au pilotage avec des algorithmes. « Soit Amazon gère en direct, soit il sous-traite à des entreprises, mais cela ressemble à du travail à façon, les sous-traitants n’ont pas la vision globale de la chaîne. »
A Vélizy, c’est Amazon qui indique aux chauffeurs-livreurs dans quel ordre charger les sacs dans le coffre de leur camion, puis leur établit le parcours de leur tournée avec une application maison. L’entreprise les suit par GPS et propose au client de faire de même, afin de réceptionner son paquet. A défaut, le chauffeur pourra envoyer une photo pour montrer que la livraison a été déposée dans la boîte aux lettres.
Casiers pour récupérer un paquet dans les gares, livraison dans le coffre d’une voiture, sonnettes connectées de sa filiale Ring, qui permettent d’ouvrir à distance au livreur… Amazon multiplie les innovations et accumule des quantités de données précieuses qui lui donnent un avantage sur ses concurrents dans la logistique.
D’autant que l’imagination de la firme est sans limites. Avec Amazon Flex, lancé aux Etats-Unis à partir de 2015, l’entreprise a « ubérisé » la livraison : elle propose à des quidams d’acheminer avec leur voiture personnelle des colis jusqu’aux clients. « Voir ce ballet des allers et venues est frappant. Ce sont souvent des mères de familles, qui font cela sur leur temps libre », raconte la chercheuse Laetitia Dablanc, associée au Laboratoire Ville Mobilité Transport, et qui a étudié des agences Amazon du centre de Los Angeles, où ce nouveau type de livraison monte en puissance.
Ce service n’est pas prévu en France, mais ces autoentrepreneurs du dernier kilomètre sont déjà actifs pour Amazon au Royaume-Uni, en Espagne et en Allemagne. Face aux controverses sur ce statut, Amazon Flex assure que ses chauffeurs gagnent, aux Etats-Unis, entre 15 et 27 dollars de l’heure (jusqu’à 25 euros), soit davantage que le salaire minimum des salariés d’Amazon, revalorisé à 15 dollars en 2018.
A terme, la firme de Jeff Bezos pourrait ne pas se limiter à gérer ses propres volumes et devenir un concurrent à part entière dans le secteur de la livraison, en s’ouvrant à des clients tiers. Pour certains analystes américains, ce n’est qu’une question de temps. Plusieurs initiatives alimentent les spéculations : au printemps, Amazon a annoncé qu’il augmentait à 70 appareils sa flotte d’avions et agrandissait son aéroport de Cincinnati, dans le Kentucky. ---/--- | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 01 Oct 2019, 23:24 | |
| - Citation :
- ---/---
Par ailleurs, l’entreprise propose désormais aux commerçants de stocker leurs produits dans ses entrepôts, alors que cette possibilité était autrefois réservée aux marchands qui vendent sur le site Amazon.com. Et avec le service « Shipping with Amazon », elle peut aller chercher les produits directement dans les entrepôts des vendeurs, un service auparavant assuré par les transporteurs comme FedEx ou UPS.
Face aux inquiétudes, M. Bolé assure qu’Amazon n’a pas l’intention de lancer en France un service commercial de livraison et de logistique ouvert à tous types de clients. « C’est déjà difficile de gérer nos propres volumes. La logistique est une activité “en dur”, avec des entrepôts… Il faudrait un maillage très fin du territoire français. »
Pour Brittain Ladd, un consultant indépendant américain qui a travaillé chez Amazon dans la partie e-commerce et logistique, les intentions finales du groupe ne font pas de doute : « Quand j’étais là-bas, j’ai participé à des réflexions sur les moyens de faire d’Amazon une entreprise de logistique à part entière, ouverte aux clients tiers », expliquait-il, dans un entretien, en août.
La stratégie est, selon lui, la même que celle appliquée dans l’hébergement de données dans le cloud (informatique dématérialisée) : Amazon a construit une infrastructure pour ses besoins propres, puis a créé sa filiale AWS, devenue leader mondial. « Dans la logistique, Amazon devrait être prêt vers 2024-2025. Ils peuvent prendre entre 10 % et 20 % de part de marché », selon M. Ladd.
Mais, prévient le consultant, la vision développée par l’entreprise de Jeff Bezos est beaucoup plus large. « Amazon ne veut pas devenir une entreprise de logistique, mais une entreprise de services. Pour tout client, ils pourront proposer quelque chose : une plate-forme d’e-commerce, des prestations de stockage, un service de livraison, du conseil en logistique ou en innovation, de la publicité, de l’hébergement cloud, des logiciels de reconnaissance vocale ou faciale… » Un cauchemar pour les spécialistes comme La Poste, FedEx ou UPS. https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/01/amazon-premier-client-et-premier-concurrent-de-la-poste_6013695_3234.html | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: GAFA - Google, Apple, Facebook, Amazon Mar 01 Oct 2019, 23:35 | |
| Au début il y a eu le téléphone portable utilisant le réseau GSM...
Ensuite les fabricants automobiles ont proposé des véhicules équipés d'une puce GSM permettant d'abord les appels d'urgence puis ensuite des actions sur le véhicule...
Enfin Amazon s'est dit pourquoi ne pas se faire ouvrir le coffre du véhicule par le fabricant pour y déposer un paquet ?
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