Fontenay sous bois : supermarché de la drogue

Rappel du premier message :

Bonjour,

Je réside à Fontenay depuis plus de 20 ans et je suis effarée de la dégradation de Val de Fontenay. Je suis passée par le centre commercial des Larris et je suis écoeurée de voir tous les commerces fermés sauf une bande de vendeurs de drogue dont le commerce est florissant puisque ils ont même installé une table pour j'imagine débiter leurs produits.

Ces dealers sont là depuis plus de 3 ans, la police le sait, le maire le sait, et pourtant rien n'est fait. Les dealers sont à proximité des écoles et résidant rue Henri Wallon, je vois tous les jours des jeunes de 13 à 14 ans rouler et fumer des joints sans être inquiétés.

Cette drogue disponible aussi facilement est en train de devenir un véritable fléau et entraine son lot de désagréments, incivilités, vols et cambriolages.

C'est donc un cri de colère que je souhaite partager avec vous car je vois la ville s'enfoncer et se dégrader chaque jour un peu plus.

On ne va pas regarder ce qui se passe du coté de Créteil car ça n'a absolument rien à voir avec ce qui se passe dans certains quartiers de notre ville...  

Non, non, rien à voir dirons certains habitants d'autres quartiers de la ville méconnaissant la réalité des quartiers en questions...

Ceci étant, ce qui est surprenant c'est que ceux-là même qui affirment que notre ville ne connaît rien de tel sont ceux que l'on ne croisent jamais dans les quartiers en questions même à l'occasion de réunions publiques...

http://www.leparisien.fr/creteil-94000/creteil-une-bande-s-approprie-les-choux-les-habitants-n-en-peuvent-plus-09-11-2015-5262309.php a écrit:

Créteil : une bande s’approprie les Choux, les habitants n’en peuvent plus

Agnès Vives | 09 Nov. 2015, 17h32 | MAJ : 09 Nov. 2015, 17h32

« Pour rentrer chez moi, je dois demander pardon. » Cette mère de famille qui préfère conserver l’anonymat habite le quartier des Choux à Créteil. Rien à voir pourtant avec la cité sensible aux barres immenses où ce genre de situation se produit. Non, c’est plutôt un quartier renommé, qui se visite pour son architecture, symbolique des années 1970, et décor du film « Tellement proches ».

Cet ensemble signé Gérard Granval a même reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ».

« Quelle image peuvent avoir les visiteurs, en voyant tout ça… », se désole cet habitant, depuis 20 ans aux Choux. Ça ? Ce sont les dégradations qui se multiplient depuis des semaines autour de la tour, dite du Petit Chou. Dernières en date : les vitres brisées au rez-de-chaussée du bâtiment, le hall saccagé, le réverbère explosé, les innombrables barquettes de frites… En cause, des jeunes qui ont décidé que cet immeuble, c’était le leur. Aux habitants de partir.

« J’avoue, je suis un peu stressée en rentrant, confie cette locataire du foyer étudiant aménagé dans le Petit Chou. Avant ils squattaient le hall. Fin août, ils ont tout cassé. » Un gardien est désormais là le soir, côté foyer. Ces groupes de jeunes, se sont depuis rabattus sur une autre entrée du 2, Pablo-Picasso. Les voitures vont et viennent. Le volume des radios poussé à fond.

« C’est insupportable. Ça dure jusqu’à 4 heures du matin. On ne peut rien leur dire, confie ce papa, d’une autre tour. Un voisin a essayé, il a retrouvé sa voiture vandalisée. » Effrayé, un couple qui vient visiter un appartement a tourné les talons : « Le logement est bien mais on dirait qu’il y a eu la guerre. »

Les locataires sont persuadés qu’il y a du trafic de drogue là-dessous. Selon la police, cette bande voudrait juste « s’approprier le quartier ». Des opérations se multiplient pour les déloger. A chaque fois, cela a été « très chaud », assure cet agent. Après, les jeunes dégradent tout ce qui traîne. De quoi décourager des habitants pourtant charmés par les larges espaces verts.

« Certains sont déjà partis, d’autres y pensent », assure ce locataire. Selon ce policier, un travail de fond est mené avec la ville. Un projet de résidentialisation avec clôture, éclairage, devait être lancé en octobre. Sollicité, le maire PS Laurent Cathala n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.

Source: http://www.leparisien.fr/creteil-94000/creteil-une-bande-s-approprie-les-choux-les-habitants-n-en-peuvent-plus-09-11-2015-5262309.php

Attention ! on stigmatise un quartier et sous peu ce sera du racisme... et le procès à la clé.

Pour mettre en relief de tels faits il faut être "haineux" à moins que ce soit la peur qui provoque des réactions disproportionnées.

Entre les "haineux" et les "peureux" vous avez le choix... mais pour être tranquille la solution est simple :

Cassez vous !

Qui est réellement en droit de parler de peur ?

Celui qui bien installé à l'autre bout de la ville disserte sur la "peur de l'autre" et le "vivre ensemble" ou les habitants des quartiers concernés qui souffrent dans leur quotidien d'une situation que d'une part ils n'ont pas choisie et d'autre part ils ressentent comme non prise en compte à sa juste gravité par les institutions: élus, représentant de l'Etat,  éducation nationale, police et justice, ... ?

Disserter ou ressentir?
Vivre ensemble ou avoir peur de l' autre?
Accepter ou non une telle dichotomie dans le raisonnement?

La Problematique doit Elle être traitée en partant de soi et de son expérience ou de celle des autres.

Loin de toutes autres considerations qui pourraient le cas echeant être stigmatisations ...

Surmonter l'anxiété sociale.
Auteur(s) : Laurie Hawkes
Editeur(s) : Eyrolles
Collection : Comprendre et agir - Les classiques
Nombre de pages : 256 pages
Date de parution : 13/01/2011
EAN13 : 9782212548334

Résumé
Apprendre l'art d'être à l'aise avec les autres
Certaines personnes sont parmi leurs semblables comme des poissons dans l'eau. Elles évoluent dans les groupes avec aisance et, en cas de difficulté, considèrent l'autre comme la ressource la plus évidente : pour se confier, chercher conseil, demander son chemin, etc. D'autres au contraire ressentent, dans les mêmes situations, une réticence, une peur, voire une angoisse paralysante qui les pousse à éviter le contact avec autrui - c'est l'anxiété sociale. On les décrit comme timides, schizoïdes, évitants, hypersensibles, introvertis ou inhibés...

L'anxiété sociale revêt en effet des visages divers et si tout le monde n'est pas égal face à la peur des autres, nul n'en est totalement exempt... Au fil de nombreux exemples, l'auteur décrit les multiples manifestations de l'anxiété sociale et nous en explique la logique, entre tempérament personnel et expériences de vie. En identifiant les origines de ses craintes (peur d'être jugé, de blesser autrui, peur de l'intimité...) et les mécanismes de ses propres inhibitions...

La suite à multi onglets ici
http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-peur-de-l-autre-9782212548334

a.nonymous a écrit:

On ne va pas regarder ce qui se passe du coté de Créteil car ça n'a absolument rien à voir avec ce qui se passe dans certains quartiers de notre ville...  

Non, non, rien à voir dirons certains habitants d'autres quartiers de la ville méconnaissant la réalité des quartiers en questions...

Ceci étant, ce qui est surprenant c'est que ceux-là même qui affirment que notre ville ne connaît rien de tel sont ceux que l'on ne croisent jamais dans les quartiers en questions même à l'occasion de réunions publiques...

Source: http://www.leparisien.fr/creteil-94000/creteil-une-bande-s-approprie-les-choux-les-habitants-n-en-peuvent-plus-09-11-2015-5262309.php[/quote]

A lire aussi, les 2 réactions publiées sous l'article dont je ne peux m'empêcher de reproduire le contenu en mettant en gras les analogies avec notre 'ville à vivre' de Fontenay (laisser aller en terme de politique sécuritaire qui conduit à des zones de non droit où les trafics en tout genre prospèrent, copinage à tout va, clientélisme pour garder un vivier de voix qui permet de rester en place..)

Par contre j'espère fortement contrairement au 2ème commentaire que si la situation de Fontenay suit la trajectoire de Créteil un sursaut démocratique viendra aux prochaines élections municipales et que les abstentionnistes viendront changer la donne en signifiant clairement leur mécontentement face à la politique municipale actuelle.

"Lima25 :
Ce qui se passe à Créteil est scandaleux. Il faudrait que des journalistes viennent à la mairie pour forcer Cathala à répondre de ces agissements. Il (le maire) se cache derrière sa belle façade du "vivre ensemble" alors qu'il n'y a dans la ville qu'une somme de communautarismes, une montée effrayante de l'intégrisme et de la violence. Et le "maire" (depuis 1977!!!), qui refuse toujours la mise en place d'une police municipale!! Si un juge pouvait lancer une enquête sur la gestion de la mairie (où le clientélisme est roi) cela rendrait un grand service aux administrés.

Richard-1972 :
une politique de la ville catastrophique un maire qui ne réponds pas mais quelle rigolade lui il habite dans un beau pavillon quand il rentre chez lui cela ne sent pas l urine ce n'est pas dégelasse. Dites moi quoi faire on est désespérer ils cassent tout ils urinent partout crachent partout. la police intervient mais ne peut être présente en permanence et le gardien ce ne sont pas ses attributions il n est pas la pour se faire tabasser et insulter. tous les quartiers de Créteil sont devenu la zone même le port et pourtant on dirait pas. la mairie le maire les élus de cette grande ville se foutent éperdument de ses habitants et le pire le maire sera réélu au prochaine élection.il est indéboulonnable a vous dégoutter d aller voter car on sais très bien qu' il sera réélu.on se fout qu' il soit de gauche ou de droite on veut qu ils nous aident"

Il faut apprendre à vivre à l'aise avec les autres :
Si lorsque vous rentrez chez vous on exige un péage... ce n'est qu'une juste répartition des richesses et puis il faut bien cotiser pour payer une drogue de bonne qualité à ces petits pour protéger leur santé.
Si une nuit votre véhicule brûle c'est pour vous permettre de le changer et de rouler en sécurité avec un neuf.
Si votre fille se fait violer dans une cave par une joyeuse bande de plaisantins ce n'est qu'un passage initiatique ludique pour une initiation rapide à l'éveil des sens.
Si vous constatez la disparition de quelques objets chez vous et que par prudence vous n'osez les réclamer à votre voisin qui en fait bon usage ce n'est qu'un juste partage des richesses... et puis le pauvre en avait besoin.
Si de temps en temps vous êtes insulté ou que l'on vous crache dessus ce n'est qu'une désespérance sociale à laquelle il est urgent de remédier... comprenez ces braves petits à la dérive.

Finalement si vous avez quelques craintes à sortir de chez vous lorsque les environs sont "animés"  c'est une occasion inespérée de resserrer le cocon familial en restant à la maison.

Tout va bien dans le meilleur des mondes possible, le tout étant d'apprendre à être à l'aise avec les autres... plus d'anxiété, plus de "peurs" on ne stigmatise pas, il ne faut pas avoir de haine.

On le fait soft... il suffit de donner pour recevoir. On donne son fric et on reçoit des injures, des gnons et des brimades... mais il suffit de faire de la pédagogie pour que tout s'arrange.

Certains élus pensent que la légion serait une solution pédagogique mais ce sont des socialos fachos... mais de gauche tout de même...

Quels élus?

Samia Ghali sénatrice socialiste de Marseille... par exemple plus quelques autres moins célèbres ou plutôt moins médiatiques...

http://www.20minutes.fr/politique/993117-20120830-marseille-senatrice-ps-samia-ghali-reclame-armee-lutter-contre-trafic-drogue

et oulà ! bien chaud... servi à la demande !

NB : le toréador n'est pas d'accord... on voit le résultat, cette nuit deux morts et un blessé on se tire dessus de voiture à voiture en roulant... à Marseille mais on s'occupe des flingages aux USA...

Faut pas dire que ça craint un peu en France : ça fait monter le FN !