Squats de halls à Jean Zay Val de Fontenay

Aujourd'hui dans le Parisien un article qui essaie de présenter le quartier Jean Zay sous un jour attrayant sauf que...


"Le quartier n'en a pas pour autant fini avec les squats de halls que dénoncent de longue date les locataires de certaines cages d'escalier. « C'est toujours tendu certains soirs, assure une habitante. Le quartier est plus beau, mais ça ne règle pas tout. » « Le fait que tout soit refait ne me donne pas envie de rester pour autant, ajoute Madoussou, arrivée en 2011 à Maillard 225. C'est sûr que c'est plus propre et que les jardins refaits apportent du cachet, mais ça ne règle pas tous les problèmes. »"


Le maire de Fontenay, Jean-François Voguet, est pourtant au fait de ces problèmes de squats de halls dans ce quartier depuis des mois comme en atteste cet autre article du 13 novembre 2011: http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/les-dealeurs-mettent-le-feu-a-l-immeuble-en-represailles-13-11-2013-3310131.php

Le Parisien a écrit:

Des petits jardins pour les habitants de la résidence
Laure Parny | 2 oct. 2014, 07h00

Fontenay, mardi matin. Une cinquantaine de locataires de la résidence Maillard 225 dispose d’un petit jardin avec son appartement du rez-de-chaussée. (LP/L.P.)

Quel locataire de logement social ne rêve pas d'avoir son propre petit jardin où faire pousser quelques fleurs et étendre une chaise longue ? Cet avantage, une cinquantaine d'habitants de la résidence Maillard 225, dans le quartier Jean-Zay de Fontenay, en disposent désormais pleinement.

Aujourd'hui, les locataires de ce quartier situé derrière le centre commercial Val-de-Fontenay célèbrent avec la ville la fin de la rénovation de ces petits jardins, qui marque du même coup la réelle fin de la réhabilitation du quartier.

Une plante offerte à chacun

Ce soir, ils sont invités à fêter la fin des travaux, recevront chacun une plante à installer dans leur jardin et signeront la charte passée entre la ville, le bailleur Valophis et les locataires pour l'entretien de ces coins de verdure.

La ville, qui vient de refaire toutes les clôtures, leur met à disposition gratuitement ces terrains et entretient les haies et les grands arbres. « Nous proposerons aussi aux habitants de créer dans la résidence un jardin partagé dans les parties communes, précise Juliette Guérin, responsable du service habitat de Fontenay. Si les habitants sont partants, nous les aiderons à le mettre en place, en tant que propriétaire des espaces au pied des immeubles. »

Entre 2011 et 2013, le bailleur a quant à lui refait les façades des immeubles avec de l'isolation par l'extérieur, la plomberie et l'électricité dans chaque appartement.

Le quartier n'en a pas pour autant fini avec les squats de halls que dénoncent de longue date les locataires de certaines cages d'escalier. « C'est toujours tendu certains soirs, assure une habitante. Le quartier est plus beau, mais ça ne règle pas tout. » « Le fait que tout soit refait ne me donne pas envie de rester pour autant, ajoute Madoussou, arrivée en 2011 à Maillard 225. C'est sûr que c'est plus propre et que les jardins refaits apportent du cachet, mais ça ne règle pas tous les problèmes. »

Source: http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/des-petits-jardins-pour-les-habitants-de-la-residence-02-10-2014-4180113.php

Pour lutter contre le même problème de squats de halls, la ville de Paris conduite par son maire socialiste Bertrand Delanoé et les bailleurs sociaux présents sur Paris ont créé le GIE GPIS - Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance :

GPIS a écrit:

Eu égard à l’imbrication de l’habitat social et aux problématiques de sécurité et de tranquillité similaires d’un patrimoine à l’autre, les principaux bailleurs sociaux Parisiens, avec le concours actif de la Ville de Paris, ont conçu un modèle innovant de prise en compte et de traitement des incivilités en temps réel, en créant en 2004 le Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GPIS).

Le patrimoine couvert est défini annuellement par les bailleurs eux-mêmes et répond à la double nécessité de conserver une cohérence territoriale et d’agir prioritairement dans les sites où les indicateurs révèlent un constat d’insécurité.
La mutualisation des moyens et l'approche collective des problématiques permettent une démarche volontaire et coordonnée des bailleurs qui placent le GPIS dans une position de parfaite lisibilité et de grande crédibilité dans le dialogue et le partenariat avec les services de Police et la Justice.

Les missions du GPIS, qui tendent au respect du règlement intérieur et à la quiétude des sites, reposent en premier lieu sur des rondes aléatoires ou ciblées qui permettent de s’assurer à la fois du maintien de la tranquillité et du maintien de la qualité du cadre de vie, en vérifiant et relevant les anomalies techniques, les détériorations, les dégradations.
D’autre part un service d’intervention sur simple appel des locataires permet de prendre en compte rapidement les différents troubles, nuisances, regroupements ou occupations illégales des espaces communs.

Source: http://www.gie-gpis.com/#/Groupement

Voir le site: http://www.gie-gpis.com


Une initiative dont pourrait peut-être s'inspirer la municipalité conduite par Jean-François Voguet et la multitude de bailleurs sociaux présents sur Fontenay...

Comme dirait Obama "Yes, we can !" ou traduit en français par "Quand on veut, on peut !"

On pense résoudre les problèmes des "quartiers" en installant un toboggan et une balançoire sur un tas de sable, en mettant une couche de penture sur des tags qui seront revenus le lendemain, en changeant des boites à lettres tous les 6 mois... dans la foulée on installe à grand frais une tapée d'assoces qui coutent fort cher, permettent de placer les copains mais dont l'utilité n'est pas avérée... est ce bien la question ?

Depuis des années que l'on mène une "politique de la ville" selon ce schéma les résultats sont voisins de zéro et les habitants sont dubitatifs l'efficacité des mesures...

Pourquoi changer une politique onéreuse et peu efficace mais qui est électoralement rentable ?

tonton christobal a écrit:

On pense résoudre les problèmes des "quartiers" en installant un toboggan et une balançoire sur un tas de sable, en mettant une couche de penture sur des tags qui seront revenus le lendemain, en changeant des boites à lettres tous les 6 mois... dans la foulée on installe à grand frais une tapée d'assoces qui coutent fort cher, permettent de placer les copains mais dont l'utilité n'est pas avérée... est ce bien la question ?

Depuis des années que l'on mène une "politique de la ville" selon ce schéma les résultats sont voisins de zéro et les habitants sont dubitatifs l'efficacité des mesures...

Pourquoi changer une politique onéreuse et peu efficace mais qui est électoralement rentable ?

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Et au lieu d'avoir des photos et le site de propagande comme lien, est ce qu'il y a un forum, un site des habitants relayant des photos et des infos du terrain ?