|
Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
|
| Territoires | |
| | Auteur | Message |
---|
a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Territoires Lun 13 Oct 2014, 09:49 | |
| Une critique littéraire dans Marianne... - Marianne a écrit:
- Comment les maires du 93 tiennent leurs villes
Lundi 13 Octobre 2014 à 05:00
Ancien flic, Olivier Norek signe un roman, "Territoires," dont l'intrigue, assure-t-il, est inspiré d'un sérieux travail d'enquête en Seine-Saint-Denis. Et ce qu'il dit des relations entre élus locaux et caïds est troublant...
Un titre court, énigmatique : Territoires. Encore une histoire de dealers qui se disputent le contrôle du marché de la drogue dans une cité dite « sensible » ? Il y a un peu de cela dans le nouveau roman d’Olivier Norek *, paru ce jeudi 9 octobre, mais pas que…
Après son brillant premier livre Code 93 Norek plonge son lecteur dans les affres de la gestion d’une ville de banlieue parisienne, sur fond de banditisme, d’exécutions sommaires, de magouilles politiques, d’émeutes urbaines et de millions d’euros... Au milieu de ce scénario percutant, on retrouve les flics de Code 93, le capitaine Victor Coste et son équipe de la SDPJ 93. Olivier Norek, lui-même lieutenant de police judiciaire en Seine-Saint-Denis – il est actuellement en disponibilité – a façonné ses personnages en s’inspirant de son vécu. Et c’est là l’une des forces de Territoires : partager avec le lecteur son expérience de terrain et sa passion pour le métier de flic. « Au début, l’intrigue se passait dans une ville connue du 93. Mais les faits que je décrivais étant trop proches de la réalité. Mon éditeur m’a dit : “C’est bien, tout ce qu’on va gagner avec ton livre va passer dans les frais de justice et d’avocats !” », explique-t-il à Marianne. Le théâtre de ce thriller socio-politique se déroulera donc à Malceny, ville dirigée par « la reine » Vesperini, un personnage trouble capable de s’allier avec les pires caïds pour assoir son pouvoir. Une femme qui tire sa citation préférée des Mains sales, de Jean-Paul Sartre : « Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je les ai plongées dans la merde et dans le sang. Et puis après ? Est-ce que tu t'imagines qu’on peut gouverner innocemment ? ».
Pour composer ce personnage central de son roman, Olivier Norek s’est entretenu avec de nombreux élus de Seine-Saint-Denis qui lui ont rapporté leurs propres expériences. Et cela fait froid dans le dos...
Marianne : Comment décririez-vous l’intrigue de Territoires ? Olivier Norek : C’est l’histoire du plus gros casse de France. Un casse qui va nécessiter l’action triple de personnalités politiques, de délinquants et de policiers... L’objectif : que la maire de Malceny, Madame Vesperini, obtienne les centaines de milliers d’euros que lui réclament les caïds qui viennent de récupérer le business de la drogue sur son territoire. Et comment trouver cette somme en une après-midi ? En suscitant une émeute urbaine... Vesperini sait qu’une émeute coûte énormément d’argent à l’Etat, qu’elle dégrade l’image de la ville et la crédibilité des gens qui la dirige. Elle sait que tout le monde a intérêt à l’éteindre le plus rapidement possible. Et pour cela, il y a un moyen simple : payer ceux qui sont à l’origine de l’émeute avec ce qu’on appelle un « budget d’urgence ». En gros, on arrive avec des sacs remplis de pognons, on leur donne et on leur dit : « Calmez-vous s’il vous plaît ». Résultat, un jackpot de 5 millions d’euros... Rassurez-nous, c'est de la pure fiction ? La fausse émeute ? Oui, c’est une idée qui m’est venue un jour où je réflechissais à mon intrigue et au sujet que je voulais aborder, à savoir : quel est le prix de la paix sociale ? Voilà à peu près trente ans qu’on ne fait strictement rien pour nos cités, trente ans qu’elles ont une économie souterraine, que les criminels y sont bien installés, qu’ils sont armés. Et voilà trente ans qu’il ne se passe rien. A la limite, une petite émeute tous les deux ans ? Ce n’est pas possible ! Cela signifie bien qu’on achète la paix sociale. En gros, on laisse tranquille les caïds, on les laisse faire leur business et si l'on a besoin d’eux, on les utilise. On peut même les intégrer au staff municipal… Avant d’écrire, j’ai soumis cette idée d’émeute montée de toute pièce à des élus ou d’anciens élus. Ils m’ont dit que cela leur paraissait crédible. Ils n’étaient pas du tout étonnés par ce scénario, mais précisons quand même qu’ils m'ont dit que cela n’était jamais arrivé, à leur connaissance. Avant de vous mettre à l'écriture, vous avez donc mené votre propre enquête ? Absolument. De la même façon que je cherchais des indics quand je faisais mon boulot de flic, j’ai cherché des politiques pour mon boulot d’écrivain. J’ai appelé un ami qui connaissait quelqu’un qui m’a fait rencontrer un adjoint au maire qui, lui-même, m’a fait rencontrer un maire qui m’a fait rencontrer un ex-maire, etc. J’ai discuté avec une vingtaine d’élus ou d’anciens responsables du 93, tous bords confondus, à qui je posais une question : « Comment tenez-vous votre ville ? » Et hormis la fausse émeute, tout ce que je relate dans mon livre est véridique. Par exemple ? Il y a cette histoire des procurations... Un maire, m'a raconté un jour qu'il avait réussi à avoir un relais important avec un gros caïd d'une cité de la ville où il se portait candidat. Lors d'un rendez-vous organisé par un intermédiaire, il lui explique qu’il va être en ballotage, qu’il lui faut des voix et lui demande donc s'il peut inciter les vieux, les jeunes majeurs, les mamans des quartiers à signer des procurations en échange de quoi il lui promet de nombreux cadeaux. Le gars déploie des nuées de petits moineaux de 18 ans qui parviennent à récupérer un millier de procurations, offrant la victoire à l'homme politique. Six ans plus tard, le maire convoque ce même caïd avec qui il s’est mis à travailler et lui demande de faire la même chose en échange de 10 euros par procuration signées. Le caïd relance sa nuée de moineaux et récupère les 1 000 procuration puis il attend. Une heure avant la fermeture des bureaux, le maire appel son contact pour savoir où cela en est. L’autre lui répond qu’il a récupéré les procurations mais que de 10 euros on est passé à 100 euros par document. Le maire est obligé de se plier à sa demande s’il veut être reconduit et il finit par payer... Un autre maire m’a dit un jour : « Ma ville commençait à devenir plus calme, les gens ont commencé à s’intéresser à ma politique, à mon programme, c’est là que j’ai eu peur…» Selon son calcul, il était plus intéressant de rester avec 72 % d’abstention plutôt que de voir ses administrés aller aux urnes. Pourquoi ? Parce qu'il est plus facile d’influer sur un scrutin à 12 000 votants que sur un scrutin à 80 000. Il a ajouté : « Mon intérêt à moi, politiquement, c’est de dégoûter les gens de la politique pour qu’ils ne s’y intéressent pas et que je conserve un fort taux d’abstention. » C’est aussi comme ça que raisonne Vesperini... Et votre « héros », le capitaine Coste, travaille en ayant conscience de ces méthodes... Oui, mais il ne peut pas faire grand-chose. Son équipe a une affaire à résoudre. C’était important pour moi, avec mon expérience, de raconter cet aspect des choses, cette hypocrisie et cette attitude des politiques à l’égard de l’économie souterraine et de la délinquance dans les cités. Vous savez, c’est dur de constater qu’un type qu’on a arrêté une fois, deux fois, trois fois, s’en sort systématiquement et qu’il arrive même, parfois, qu’on le retrouve… en conseil municipal ! Je me suis moi-même retrouvé plusieurs fois à enquêter sur un adjoint au maire qui avait commis une infraction. En consultant son dossier Stic, je découvrais qu’il était connu pour une vingtaine d’infractions. En fin de compte, c’est comme s’il y avait un virus que la ville finit par intégrer dans son écosystème. Elle devient une sorte de malade qui tient comme ça, cahin-caha, mais les problèmes ne sont jamais réglés. C’est juste un mouchoir qu’on met sur nos cités... Source: http://www.marianne.net/Comment-les-maires-du-93-tiennent-leurs-villes_a241886.html http://www.librest.com/tous-les-livres/territoires,2284753-12.html?texte=territoires http://livre.fnac.com/a7410303/Olivier-Norek-Territoires http://www.amazon.fr/Territoires-Olivier-Norek/dp/2749922127/ref=sr_1_cc_1?s=aps&ie=UTF8&qid=1413186946&sr=1-1-catcorr&keywords=territoires
Dernière édition par a.nonymous le Lun 13 Oct 2014, 09:59, édité 1 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Lun 13 Oct 2014, 09:52 | |
| Hasard du calendrier, un procès.... - AFP a écrit:
- Seine-Saint-Denis: procès de 4 entrepreneurs véreux qui régnaient par la peur sur une cité
Par AFP | AFP – il y a 24 minutes
Quatre malfaiteurs présumés doivent être jugés lundi devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour menaces, chantage et association de malfaiteurs: à la tête d'une petite entreprise de BTP, ils faisaient régner la terreur à la cité des Beaudottes de Sevran.
Les prévenus, des hommes âgés de 25 à 30 ans, sont soupçonnés de s'être arrogés par la force, pendant deux ans et demi, le marché des travaux et menues réparations dans les HLM de cette cité sensible de Seine-Saint-Denis, minée par le trafic de drogue.
Leur petite société, AFI, faisait régner sa loi dans ce quartier déshérité du nord-est de Paris, et détenait de fait le monopole des travaux, a révélé l'enquête menée par la police judiciaire du département. Ils devront répondre devant le tribunal de nombreux délits, allant de l'extorsion par violence à l'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, en passant par le blanchiment aggravé.
Les policiers ont découvert que les gardiens d'immeuble recevaient des billets dans des enveloppes pour signaler tout dégât, qu'il s'agisse d'une panne d'électricité ou d'une fuite d'eau, à l'entreprise AFI afin que ce soit elle qui réalise les travaux, souvent surfacturés. En raison des risques de représailles, de nombreuses victimes ont longtemps préféré ne pas alerter la police.
Et quand un marché lui échappait, le patron réclamait 80.000 euros à titre de compensation à l'entreprise qui avait gagné l'appel d'offre. Des jeunes de la cité n'hésitaient pas non plus à faire usage de la force quand des prestataires extérieurs s'aventuraient sur le "territoire" de l'entreprise de construction et de travaux.
"C'est toi? Faut plus venir travailler ici, maintenant c'est nous", aurait proféré le chef de l'entreprise à un gérant d'une société rivale en 2008, d'après les enquêteurs. Le patron a également sorti, un jour, une arme de poing, pour menacer de mort un concurrent s'il s'aventurait dans le quartier. Source: https://fr.news.yahoo.com/seine-saint-denis-proc%C3%A8s-4-entrepreneurs-v%C3%A9reux-r%C3%A9gnaient-072533500.html
Dernière édition par a.nonymous le Lun 13 Oct 2014, 10:25, édité 1 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Lun 13 Oct 2014, 11:29 | |
| Il est bien précisé que c'est un ouvrage de fiction ! | |
| | | Smile
Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2010
| Sujet: Re: Territoires Lun 13 Oct 2014, 16:26 | |
| Et voila, comment avoir un article dans le blog de M.T! C'est fou comme la fiction peut être si ... | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Territoires Lun 22 Déc 2014, 15:26 | |
| Une affaire qui manquait pour compléter la collection locale d’élus de la-bas (Andrieux, Guérini, etc…). - Citation :
- Marseille : le député PS Henri Jibrayel mis en examen pour abus de confiance
Le député socialiste des quartiers nord de Marseille, Henri Jibrayel, a été mis en examen, vendredi 19 décembre, pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts. Le juge d’instruction marseillais Valéry Muller n’a pas sollicité de levée d’immunité parlementaire, aucune mesure coercitive n’étant envisagée.
L’enquête a débuté en 2011 sur la base de lettres anonymes adressées au procureur de la République dénonçant les pratiques clientélistes du député de la 7e circonscription, également conseiller général des Bouches-du-Rhône. Plusieurs associations étaient décrites dans ces missives comme « le poumon des détournements ».
La justice soupçonne le député d’avoir offert quatre mini-croisières d’une journée à bord d’un ferry de la SNCM à quelque 2 400 personnes âgées de sa circonscription. -- L’assistante parlementaire et le président des Seniors des 15e et 16e arrondissements ont démenti tout caractère électoraliste : « Nous avions envisagé d’organiser une sortie différente, pour changer des repas dans les salles avec une ambiance dansante. ».
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/22/marseille-le-depute-ps-henri-jibrayel-mis-en-examen-pour-abus-de-confiance_4544522_823448.html
C’est pas chez nous que l’on verrait des choses pareilles : la Méditerranée est trop loin. Et ici, c’est purement festif et humanitaire, n’est ce pas. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Lun 22 Déc 2014, 15:32 | |
| - Citation :
- ---/---
La justice soupçonne le député d’avoir offert quatre mini-croisières d’une journée à bord d’un ferry de la SNCM à quelque 2 400 personnes âgées de sa circonscription. ---/--- Panem et circenses | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Lun 22 Déc 2014, 15:40 | |
| La croisière à la fête de l'huma ça marche ? il n'y aura pas de bateau mouche mais des bus mouche municipaux... et gratos en plus ! | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Mar 14 Avr 2015, 20:36 | |
| Un article du Point repris sur le blog des écologistes de "'Bagnolet en Vert".... - http://lesvertsbagnolet.over-blog.com a écrit:
- L’article « Le caïd de M. le maire », paru dans Le Point du 11 juillet 2013, s’il ne surprend pas les Bagnoletais, confirme les liens entre le maire Marc Everbecq et son boxeur-chef du garage et gros bras, aujourd’hui sous les verrous pour trafic d’armes et de cocaïne.
Mais, à l’occasion de cet article du Point, les turpitudes de la gestion municipale de Bagnolet apparaissent au grand jour.
L’article montre aussi qu’autant le caïd se montre bavard, autant le maire n’assume pas, mais ce ne sera pas une surprise non plus.
Il est clair que nous nous passerions volontiers de cette « publicité ». Pour cela, une solution s’impose : Everbecq, démission ! - http://lesvertsbagnolet.over-blog.com a écrit:
- Le caïd de M. le maire
Effarant.
A Bagnolet, un responsable municipal affirme avoir joué les gros bras pour le maire
PAR JEAN-MICHEL DÉCUGIS, ÉMILIE LANEZ ET AZIZ ZEMOURI
Mouss Mous est un garçon franc. Pas le genre à tergiverser. Minauder, ce n’est le truc des gars comme lui, 35 ans, boxeur redouté, un gosse grandi dans les cités pour qui la vie, la rue, le boulot sont autant de rings où l’emportent les coups directs. Ou la suggestion de possibles coups directs. Le 5 juin, à 7 h 30, alors qu’il bruine sur la banlieue Est de paris, la brigade des stupéfiants du 36, quai des Orfèvres perquisitionne le centre technique municipal (CTM) de Bagnolet. Un vaste garage, dont Mouss Mous assume la direction, situé à une cinquantaine de mètres de la demeure de Marc Everbecq, le maire communiste, son employeur. Accompagnés de chiens, les policiers découvrent dans ce local, censé réparer et fournir en essence les voitures de la ville, 11 kilos de cocaïne, du cannabis, 15 000 euros en billets, un pistolet mitrailleur, un fusil à pompe, un revolver, un gilet pare-balles, des munitions et des bijoux. Pas franchement le matériel dont aurait besoin un garagiste rémunéré par le budget communal. L’arsenal et l’important stock de drogue sont cachés dans deux coffres, dont Mouss Mous, silhouette patibulaire, muscles imposants, détient seul les clés, rangées dans le tiroir de son bureau. Mouss Mous, agent municipal, roulant en 4x4 Mercedes, et son frère, Belkacem, dit Kasar, trafiquant de drogue présumé, sont placés en garde à vue, déférés au parquet de Bobigny puis incarcérés. Un deuxième agent municipal, un gardien de gymnase, sera également mis en examen.
Mouss Mous aura connu une fulgurante carrière. Il n’en est pas peu fier. Entré « par piston », dit-il, comme agent de sécurité à la mairie de Bagnolet, il ne croit pas devoir son embauche à une quelconque connaissance administrative ou sociale. Mais il explique, lors d’une audition, avoir été recruté en 2006 parce que, un an plus tôt, Clichy-sous-Bois s’était embrasé après la mort de deux jeunes poursuivis par des policiers et que le feu léchait les quartiers populaires de Bagnolet, sa voisine. Mouss Mous paraît avoir le profil idoine, il saura « empêcher que les édifices communaux ne brûlent », et puis les gosses le respectent. Le profil idéal, confesse-t-il, faraud. Un casting parfait pour une carrière sans entraves, car le boxeur pompier n’a pas de référent hiérarchique, pas de contrôle, pas de tutelle. Mais, en revanche, quelques services à rendre, tout du moins c’est ainsi qu’il l’aura compris. Quand arrivent les élections, Mouss Mous se sent obligé de fournir en formulaires d’inscription sur les listes électorales les jeunes du cru. Le service est offert tout compris : il collecte les documents, aide les jeunes à les remplir, les rapporte, repart avec les cartes d’électeur, les invite à bien voter. Mouss Mous s’applique. De l’éducation à la citoyenneté, important, non ? « Dans l’entourage du maire, des personnes me disaient que s’il repassait on me mettrait bien », confie-t-il. Le maire est repassé »…Qu’a-t-il obtenu ? Sa place au CTM, comme directeur de la manutention, l’embauche à la mairie d’une grande partie de sa famille et des logements pour tous. « Dès que je demandais quelque chose, je l’avais », assure-t-il.
Raclées. Mouss Mous aurait eu d’autres fonctions implicites, outre la gestion du garage de la ville. Il vérifie que les conseils municipaux ne s’éternisent pas, surtout lorsqu’il s’agit de donner la parole à l’opposition. « Les ordres venaient directement du maire, mais c’est son entourage qui me les transmettait », affirme-t-il. Mouss Mous vient avec des « potes », il « recadre ». Il s’emploie à placer les éventuels critiques au fond de la salle, veille au besoin à ce que le micro soit coupé quand ils souhaitent s’exprimer et, s’ils s’acharnent à vouloir ergoter sur la gestion du marie PCF, il sait leur montrer ses muscles et ceux de ses « potes », qui appartiennent presque tous au Boxing club de Bagnolet. « Comme tout le monde avait peur de moi, les gens la fermaient », confie-t-il, sûr de son art de la persuasion. Une réputation non usurpée : plusieurs employés municipaux ont essuyé quelques raclées, l’un d’entre eux étant depuis belle lurette en arrêt maladie…
Contactée, Françoise Cotta l’avocate de Mouss Mous, n’a pas souhaité faire de commentaires. Pas plus que Me Léon-Lef Foster, l’avocat du frère. Selon une source judiciaire, l’audition de Mouss Mous est aujourd’hui entre les mains du parquet de Bobigny pour traitement.
« Comme tout le monde avait peur de moi, les gens la fermaient » confie Mouss Mous.
Marc Everbecq, maire depuis 2001 de la ville, 5e ville des plus endettées de France, s’est dit « consterné et affligé » le jour où les policiers ont fait cette découverte dans le garage municipal. Le premier magistrat de la ville a dénoncé une « opacité dans l’organisation des services ». Il a écarté le directeur des lieux, qui a démissionné depuis et a suspendu son épouse, cantinière. Pouvait-il ignorer que ces jeunes hommes veillaient au bon déroulement de ses conseils municipaux, comme celui du mercredi 15 février, où la police dut intervenir pour mettre un terme à l’émeute provoquée par les rodomontades un peu trop visibles de Mouss Mous et ses amis ? A l’époque, une partie de la scène avait été filmée par Marilou Brossier, une administrée de la ville qui, depuis suit avec sa caméra tous les conseils municipaux. « Ces gros bras constituent une sorte de milice interne qui met la république et la population en danger », confie la citoyenne. Les Verts de la ville avaient écrit au préfet pour se plaindre des méthodes des gros bras du maire. Le journal Le Parisien avait évoqué l’affaire. Sans suite. « Quelles relations entretenait le maire avec le directeur du garage ? » s’indigne Tony Di Martino, élu socialiste et chef de fil de l’opposition, qui a demandé une commission d’enquête administrative. Marc Everbecq dément farouchement les accusations de son employé, promettant de se constituer partie civile. « Que la justice fasse son travail », clame-t-il. C’est bien ce qu’elle entend faire…
Matériel municipal ? 11 kilos de cocaïne, du cannabis, 15 000 euros en billets, un pistolet mitrailleur, un fusil à pompe, un revolver, un gilet pare-balles, des munitions et des bijoux. C’est l’arsenal que les policiers ont trouvé
dans le centre technique municipal de Bagnolet.
Source: http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-la-honte-un-article-du-point-confirme-les-liens-entre-le-maire-de-bagnolet-et-son-caid-119029516.html | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Mar 14 Avr 2015, 21:39 | |
| Je ne situe pas bien les alliés ou adversaires actuels des verts de Bagnolet. Ces événements datent de quelle année ? _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
| |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Mer 15 Avr 2015, 00:05 | |
| L'article du Point sur Bagnolet relate des faits qui ont eu lieu en juin 2013 mais il illustre bien les propos que tient Olivier Norek dans son "roman" "Territoires"... Il contient par ailleurs différentes dates qui sont à resituer par rapport aux élections municipales qui se sont tenues les 9 et 16 mars 2008 et qui ont vu la réélection de Marc Etterbeck du PCF pour un deuxième mandat... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Lun 10 Oct 2016, 20:18 | |
| A voir pendant quelques jours en "replay" sur Pluzz l'émission de France 5 "Les gangsters et la République".....
http://pluzz.francetv.fr/videos/les_gangsters_et_la_republique_,146944872.html - Au nom du drapeau
http://pluzz.francetv.fr/videos/les_gangsters_et_la_republique_,146944873.html - Petits arrangements entre amis
mais surtout...
http://pluzz.francetv.fr/videos/les_gangsters_et_la_republique_,146944874.html - La loi de la drogue, volet dans lequel il est question des banlieues...
Sans doute disponibles plus longtemps sur Youtube
https://www.youtube.com/watch?v=dzNVx2ZyGT8 - Au nom du drapeau
https://www.youtube.com/watch?v=nwVXV1uCaWM - Petits arrangements entre amis
https://www.youtube.com/watch?v=Ney8YzB6TBA - La loi de la drogue | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Lun 10 Oct 2016, 21:19 | |
| J'ai, comme beaucoup, regardé cette émission. Ses reportages courageux evoquant, entre autres sujets, le SAC de Pasqua, la puissance des gangsters auprès de certains hommes politiques, la dangereuse influence des dealers avec des maires compromis, le découragement de policiers, bref de quoi justifier une visite sur les liens cités _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
| |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Ven 18 Nov 2016, 14:06 | |
| Après Bagnolet, voir ci-dessus, c'est maintenant au tour de Saint-Denis... - http://www.leparisien.fr a écrit:
- Saint-Denis : 500 kg de cannabis saisis au centre technique municipal
Carole Sterlé et Nathalie Revenu|18 novembre 2016, 11h54 | MAJ : 18 novembre 2016, 12h26
Un camion en provenance d'Espagne a été intercepté jeudi soir par les enquêteurs de la Douane à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) alors qu'il entrait dans les locaux du centre technique municipal avec une cargaison de 500 kilos de cannabis.
Quatre personnes ont été interpellées vers 22 h 30, selon une source proche du dossier : le conducteur du camion, celui d'une voiture «ouvreuse» - comme on nomme le poisson pilote des convois de drogue- l'homme qui a ouvert la grille et un gardien du centre. Celui qui a ouvert la grille de l'extérieur aurait été aperçu auparavant s'entretenant avec le gardien. Parmi eux, figurent des employés de la ville.
Les perquisitions ont duré toute la nuit. En fin de matinée, ce vendredi, une dizaine de scooters entreposés sur place mais dont on ne connaît pas l'origine ont également été saisis (notre photo). A la mi-journée, les employés municipaux ont pu reprendre le travail. Source: http://www.leparisien.fr/faits-divers/saint-denis-500-kg-de-cannabis-arrivaient-au-centre-technique-municipal-18-11-2016-6344421.php | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Ven 18 Nov 2016, 14:49 | |
| - Gérard a écrit:
- J'ai, comme beaucoup, regardé cette émission. Ses reportages courageux evoquant, entre autres sujets, le SAC de Pasqua, la puissance des gangsters auprès de certains hommes politiques, la dangereuse influence des dealers avec des maires compromis, le découragement de policiers, bref de quoi justifier une visite sur les liens cités
A toutes fins utiles évoquer le "sac de Pasqua" dissout en 1982... c'est de l'actualité ! Du scoop ! On va nous sortir Pierrot le fou et le gang des traction des années d'aprés la libération. On touille ! on touille ! Pour le rideau de fumée on sait faire ... en revanche pour les diagnostics actuels et les solutions qui s'imposent dont on ne veut pas (clientélisme oblige) ça se fait attendre. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Ven 18 Nov 2016, 16:29 | |
| Pour en revenir à la question du stockage de stupéfiants dans des locaux municipaux: stade municipal à Fontenay, garage municipal à Bagnolet, centre technique municipal à Saint-Denis, il est difficile de croire que cela se fasse à l'insu de tous sauf à apprendre que ces municipalités de même appartenance politique n'exerçaient aucune surveillance sur leurs locaux...
| |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Territoires Ven 18 Nov 2016, 19:38 | |
| - a.nonymous a écrit:
- ces municipalités de même appartenance politique n'exerçaient aucune surveillance sur leurs locaux...
Ce qui parait étonnant, et même stupéfiant (dirait F. Raynaud). Mais est-ce que refuser la vidéosurveillance, (pour atteinte aux libertés des personnes) justifierait de refuser la surveillance (pour atteinte aux libertés de circulation de biens, de services et de capitaux) dans les locaux municipaux ? On dirait du libéralisme européen, très loin du communisme selon ces élus. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Ven 18 Nov 2016, 20:48 | |
| Il ne semblerait pas déplacé que les responsables de l'embauche des employés de ces villes remettent en question le mode de recrutement du personnel en vigueur.
Je n'ose envisager que le clientélisme à lui seul tienne lieu de qualifications et soit un gage de rectitude déontologique. Dans le cas de figure contraire le problème restera sans solution.
A une époque ou même nos préfets se retrouvent en garde à vue... que peut on ajouter ? des islamistes en charge de la jeunesse... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Jeu 20 Juil 2017, 22:30 | |
| - http://actu.orange.fr a écrit:
- Échirolles : ils bloquent la construction d'une crèche pour être embauchés sur le chantier
orange avec AFP, publié le jeudi 20 juillet 2017 à 19h34
Le chantier d'une crèche d'un quartier d'Échirolles (Isère) est au point mort. Des jeunes de ce quartier défavorisés ont bloqué le chantier voilà deux mois, révèle Le Parisien jeudi 20 juillet.
La crèche et halte-garderie devaient accueillir une quarantaine d'enfants à la rentrée de septembre 2017, mais il faudra que les habitants patientent.
Le 17 mai, "des jeunes du Village 2 prennent à partie les ouvriers", raconte Le Parisien. "Vous arrêtez le chantier ou l'on va vous sortir violemment. Et si vous nous dénoncez, on vous retrouvera et on s'en prendra à vos familles", auraient menacé les assaillants. Leur revendication ? Être embauchés sur le chantier qui se tient dans "leur quartier", assure le quotidien.
Le 12 juin, les ouvriers ont bien tenté de reprendre les travaux, mais les individus hostiles sont revenus à la charge. "La police municipale intervient. Les agents sont pris à partie à leur tour. La police nationale est appelée à la rescousse", détaille Le Parisien qui ajoute que deux jeunes ont été appréhendés et comparaîtront pour outrage. Apeurés, les ouvriers refusent de reprendre le chantier, resté au point mort depuis deux mois.
"DE NOUVELLES FORMES D'APPROPRIATION DES TERRITOIRES"
En colère, le maire d'Échirolles a adressé une lettre au préfet de l'Isère dont le Parisien divulgue un extrait : "Il est inacceptable que de telles situations perdurent au mépris des habitants, des villes concernées et des forces de sécurité. Il s'agit de nouvelles formes d'appropriation de territoires par des petits groupes n'hésitant pas à avoir recours aux menaces, à la violence et au racket envers les entreprises afin de continuer à les contrôler pour protéger leurs trafics. Il y a urgence à réagir le plus fermement possible".
Derrière l'affaire du chantier bloqué, se cacherait une affaire plus vaste, celle d'un petit groupe de personnes voulant prendre le contrôle sur le quartier. Une situation que dénoncent certains habitants de la cité, constate Le Parisien. Ce groupe pourrait être lié au trafic de drogue. "Début juillet, de plusieurs personnes impliquées dans un trafic de stupéfiants. Parmi les interpellés, deux auraient participé au blocage du chantier", affirme le quotidien.
TF1 s'est entretenu avec l'un des jeunes du quartier qui a bloqué le chantier. "Pour se faire entendre, il faut passer par la force. Cela fait 10 ans qu'on ne leur dit rien, ils nous calcule pas, ils nous laissent !", réagit l'un d'eux au micro de la première chaîne. Selon LCI, la préfecture aurait décidé d'organiser une réunion dans les jours à venir pour sortir de l'impasse. ---/--- , Source: http://actu.orange.fr/france/echirolles-ils-bloquent-la-construction-d-une-creche-pour-etre-embauches-sur-le-chantier-magic-CNT000000L4FzX.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Ven 21 Juil 2017, 09:24 | |
| Nul doute que l'on va traiter ces petites incivilités avec une super police de proximité composée de gentils fonctionnaires qui feront les tournées du quartier par deux en vélo... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Territoires Ven 21 Juil 2017, 10:42 | |
| | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Ven 21 Juil 2017, 13:26 | |
| comme d'habitude rien ! on gave les loubards en espérant qu'ils seront calmes un moment.
macron se fendra d'un discours lors de la cérémonie qui suivra le décès des archers du roi à moins qu'il se déplace pour consoler les truands comme flanbi.
éventuellement on mettra au cimetière des éléphants un directeur de service qui aura eu l'audace de dire ce qu'il pensait... ou pire qui se sera laissé aller à expliquer à une commission parlementaire siégeant à huis clos la réalité de la situation dans le pays.
En bref le train train... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Lun 24 Juil 2017, 04:37 | |
| «C’est un acte ciblé, estime la maire Corinne Valls (DVG), totalement abasourdie. Certains ne veulent pas de ce renouvellement urbain. D’autres ne souhaitent pas voir leur territoire de deal remanié» - http://www.leparisien.fr a écrit:
- Seine-Saint-Denis : à peine inaugurée, la maison du projet incendiée à Romainville
Romain Chiron|22 juillet 2017, 18h00 | MAJ : 23 juillet 2017, 12h39
Trois semaines après son ouverture, le local d’information sur le renouvellement urbain du quartier Youri-Gagarine a été incendié dans la nuit de vendredi à samedi. La seconde fois en moins d’une semaine !
Des flammes de plusieurs mètres de haut. Les vitres des appartements voisins qui explosent et les volets qui se gondolent sous l’effet de la chaleur. Il est environ 3 heures du matin lorsque la maison du projet Youri-Gagarine à Romainville (Seine-Saint-Denis) s’est embrasée dans la nuit de vendredi à samedi, vraisemblablement victime d’un jet de cocktail molotov.
Le local en préfabriqué a ouvert ses portes le 30 juin au milieu des barres d’immeuble de la cité pour informer les habitants sur le renouvellement urbain du quartier, inscrit à l’Anru 2. Ce matin, il n’est plus qu’un tas de cendres. «J’ai été réveillée par la fumée. La fenêtre de la chambre était bouillante, j’ai eu très peur», confie Julie, 30 ans, qui habite avec son père au deuxième étage de l’immeuble juste en face de la maison du projet. L’incendie n’a toutefois pas fait de blessé.
Deux individus encagoulés aperçus en train de s’enfuir
Selon les premiers éléments de l’enquête, deux individus encagoulés ont été aperçus en train de s’enfuir au moment du départ de feu, accréditant la piste criminelle. Le local avait déjà été la cible d’un incendie la semaine précédente, là encore provoqué par un cocktail molotov. «C’est un acte ciblé, estime la maire Corinne Valls (DVG), totalement abasourdie. Certains ne veulent pas de ce renouvellement urbain. D’autres ne souhaitent pas voir leur territoire de deal remanié», avance comme explications l’élue. La Ville compte déposer une nouvelle plainte au commissariat ce lundi. Source: http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/romainville-a-peine-inauguree-la-maison-du-projet-part-en-fumee-22-07-2017-7150704.php | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Mer 18 Oct 2017, 00:59 | |
| - Citation :
- Créteil : après l’explosion sur un chantier, une pelleteuse incendiée
Denis Courtine et Agnès Vives|17 octobre 2017
Les incidents se multiplient aux abords du quartier du Palais. Les habitants ne cachent pas leur ras-le-bol.
Nouvel incident dans le quartier du Palais. Dans la nuit de lundi à mardi, vers 2 heures du matin, une pelleteuse a été incendiée sur le parking derrière l’université, attenant au palais des Sports, à Créteil. Le laboratoire central s’est rendu sur place pour mener une expertise sur l’engin. Le sinistre n’a fait aucun blessé. Quelques arbustes ont simplement été calcinés.
Plus tôt dans l’après-midi, vers 14 h 15, une déflagration avait retenti sur un autre chantier jouxtant le tribunal, blessant légèrement deux ouvriers. Une enquête a été ouverte par la sûreté territoriale pour violences avec armes et tentative de dégradation par moyens explosifs.
Deux épisodes à quelques heures d’intervalle qui, pour les habitants croisés ce mardi matin dans le quartier, ont une explication. « Ce sont les jeunes qui squattent au Petit Chou, réagit celui-là. A cause de la nouvelle route qui va passer. Ils ne sont pas contents pour leur business. »
Pour une meilleure circulation des véhicules de secours et des éboueurs, un projet de désenclavement du quartier a été lancé par la ville et le bailleur Ogif. Deux nouvelles voies sont en cours d’aménagement. « Au démarrage des travaux, ils avaient déjà mis le feu à un engin, se souvient cet employé. C’était les prémices. Comme si le chantier allait s’arrêter… »
Mais cette personne âgée ne cache pas son inquiétude. « Si quelqu’un passe à ce moment-là… Hier, il y a eu deux blessés quand même ! » Et les résidents d’en appeler aux autorités. « La police, elle ne patrouille que le matin, vers 9 heures, comme aujourd’hui. Mais c’est le soir qu’il faut être là. »
Depuis des mois, voire des années, à de multiples reprises, des incidents émaillent ce quartier, célèbre pour ses immeubles et apprécié malgré tout par ses habitants. Mais le ras-le-bol est palpable. « Tous les soirs c’est la même chose, ajoute cette habitante des « bananes », l’immeuble rond face aux Choux. Ils ne nous agressent pas quand on passe. Mais il y en a marre, des pétards, des voitures qui circulent. En plus, j’ai l’impression qu’ils ne sont même pas d’ici. »
Contactée, la ville de Créteil n’a pas souhaité s’exprimer sur cette situation. http://www.leparisien.fr/creteil-94000/creteil-apres-l-explosion-sur-un-chantier-une-pelleteuse-incendiee-17-10-2017-7337052.php | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Territoires Mer 18 Oct 2017, 08:34 | |
| Incidents logiques ! Les zones de non droit n'existant pas nous avons la bande des mains sales (à savoir les ouvriers chargés des travaux) qui interfère sur l'espace de la bande géographique ou ethnique voire religieuse.... qui deal la came.
La bande des bleus (les archers du roi) étant priée depuis longtemps de se tenir à l'écart afin d'éviter les émeutes on a le résultat normal que l'on peut attendre en pareil cas. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Dim 21 Oct 2018, 23:25 | |
| - Citation :
- Barbecue «islamisé» dans le 93 : des policiers contestent le livre de Davet et Lhomme
Par Robin Andraca 19 octobre 2018 à 17:20
Dans leur livre «Inch'Allah», les deux journalistes du «Monde» évoquent des comportements religieux radicaux lors du barbecue annuel de la police.
Question posée sur Twitter le 17/10/2018
Bonjour,
Le 15 octobre, Gérard Davet, était l’invité de la matinale de France Inter. Pendant un an, le journaliste du Monde a encadré avec son collègue Fabrice Lhomme le travail de cinq étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ), qui avaient pour mission d’enquêter sur «l’islamisation à visage découvert» en Seine-Saint-Denis. Le résultat : un livre, intitulé Inch’Allah, publié ce 17 octobre aux éditions Fayard. Au micro de Léa Salamé, Davet reprend l’anecdote qui ouvre le livre, dans la préface signée par les deux journalistes du Monde.
L’anecdote en question : lors du barbecue annuel de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis (PJ93), qui se tient tous les ans dans la ville de Vaujours, «une fêlure est apparue, subreptice». Une dizaine de fonctionnaires de police, tous de religion musulmane, aurait réclamé de la viande halal. Puis cherché à éviter le contact avec les femmes chargées du service. Et enfin exiger qu’elles ne manipulent plus le barbecue.
Pour les auteurs, «difficile de trouver exemple plus frappant du processus que cet ouvrage entend documenter : l’islamisation d’un département».
Abdoulaye Kanté, membre de la PJ93, et président entre 2011 et 2017 de l’amicale organisatrice du barbecue, est immédiatement monté le premier au créneau sur Twitter pour démentir les faits rapportés.
Contacté par CheckNews, il est formel : «C’est totalement faux. Ceux qui voulaient manger halal pouvaient manger halal, comme dans toutes les administrations françaises. Tout le monde avait le droit de manger ce qu’il voulait. La majorité de mes collègues mange du porc, on contentait tout le monde».
Plusieurs de ses collègues, interrogées par CheckNews, nous ont également affirmé que cette anecdote était fausse.
Et concernant les policiers qui voudraient éviter le contact avec des femmes ? «Aucun personnel féminin de ce service ne subit une quelconque forme d’islamisation et aucun fonctionnaire du SDPJ93 n’est islamisé ou radicalisé», affirme un communiqué, publié ce 18 octobre, signé par l’ensemble des enquêteurs de la PJ93.
Le communiqué ajoute : «Lors des évènements festifs, nous n’avons jamais rencontré de difficultés de comportement laissant penser à une islamisation ou radicalisation d’enquêteurs du SDPJ93».
Également contacté par CheckNews, un responsable de la PJ, assure froidement : «Je ne sais pas d’où sortent ces élucubrations. Je suis étonné de la piètre qualité des informations distillées sur ce coup-là. Je ne vois pas l’intérêt, et c’est faux».
Même son de cloche du côté du syndicat Alliance, qui ne mâche pas non plus ses mots. «Ce sont des conneries monumentales», commente Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du principal syndicat policier.
Il y eut bien, en 2014, une petite polémique autour du barbecue annuel, mais d’une portée moindre que ce qui est évoqué dans le livre. Comme nous l’ont confirmé plusieurs personnes, l’amicale, cette année-là, avait dans un premier temps uniquement acheté de la viande halal. «Pour des raisons de coût», assure aujourd’hui l’organisation. «Quelques personnes se sont étonnées, et on a tout de suite démarché d’autres boucheries, et tout le monde a été contenté», assure Abdoulaye Kanté à CheckNews. Version confirmée par plusieurs membres de la PJ93.
L’ex-président de l’amicale ajoute : «Davet ajoute sur France Inter que ça s’est tendu très récemment. Mais en 2017 et en 2018, un tel problème n'aurait même pas pu se poser, puisque le barbecue a eu lieu pendant le ramadan...»
Contactés par CheckNews, Gérard Davet et Fabrice Lhomme maintiennent leurs informations. «C’est béton à 100%». Comment ont-ils obtenu cette anecdote ? «Lors d’une discussion informelle. Et on a pu recouper cette information auprès d’une seconde source», détaillent les deux journalistes, pour qui «l’islamisation de la police n’est un secret pour personne.
Comment expliquer, dès lors, que personne ne confirme leur information ? «C’est une réaction corporatiste», assurent-ils. Avant de conclure : «On maintient nos informations et on ne donne pas plus d’importance à cette anecdote. Le bouquin a mille fois plus d’importance que cette anecdote».
Bien cordialement
Robin Andraca https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/19/barbecue-islamise-dans-le-93-des-policiers-contestent-le-livre-de-davet-et-lhomme_1686473 | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Territoires Mer 13 Nov 2019, 00:17 | |
| 2019 - Citation :
- Noam Anouar, huit ans à traquer l’islam radical en Seine-Saint-Denis
Par Nathalie Revenu Le 12 novembre 2019
Peu après le Ramadan, en 2010, un groupe d'adultes vient régulièrement à la rencontre de jeunes sur le city stade de Noisy-le-Sec. Assis en cercle, ils écoutent attentivement un homme arborant un keffieh rouge. Un détail suffisant pour que Noam Anouar accoure toutes affaires cessantes.
Flic aux Renseignements généraux (RG) depuis 2008, il reconnaît sans hésiter l'homme au keffieh. Il s'agit de Farid Benyettou, prédicateur salafiste appartenant à la filière des Buttes-Chaumont, celle qui avait envoyé plusieurs djihadistes en Irak au début des années 2000. En observant le petit groupe, Noam Anouar identifie aussi un certain Cherif Kouachi. Cinq ans plus tard, le 7 janvier 2015, lui et son frère Saïd décimeront la rédaction de Charlie Hebdo.
Noam Anouar détaille l'épisode du city stade de Noisy-Le-Sec et beaucoup d'autres dans un livre, intitulé : « La France doit savoir »*. D'autres signaux inquiétants s'allumeront tout au long de ces années précédant les attentats de 2015.
De 2008 à 2016, il est chargé de surveiller la frange la plus extrême de l'islam. Huit années passionnantes sur la montée de l'islam radical et ses dérives djihadistes. Des années douloureuses aussi. Ces confessions sont celles d'un homme blessé. « J'ai été offensé et agressé par l'institution », confie ce flic désormais placardisé et visé par une enquête de l'IGPN pour déloyauté envers sa hiérarchie.
La boule à zéro, vêtu d'une confortable chemise à carreaux rouges et noirs, il égrène ces événements d'une voix caverneuse, qui rappelle de façon troublante celle du slameur Grand Corps Malade. « Je suis un soldat, un technicien », explique celui qui élève le renseignement au rang d'art.
La Seine-Saint-Denis avec ses 900 fichés S, des jeunes en perte de repère, est un terreau fertile pour le salafisme, une déclinaison rigoriste de l'islam. « À partir de 2010, je peux témoigner d'une croissance exponentielle de leurs idées », écrit-il.
Dans le 93, il devient un observateur privilégié. « Le référent islamisme du préfet Christian Lambert (en poste entre 2010 et 2013) », précise-t-il. Chargé d'identifier, de pister les filières djihadistes, de sonder les mosquées. Dans ses radars, passent les figures de Samy Amimour, kamikaze du Bataclan originaire de Drancy, Peter Cherif, Mohamed el-Ayouni, djihadistes, mais aussi les frères Clain qui feront un détour par la mosquée Al-Rawda à Stains avant de partir en Syrie.
Autre événement révélateur : en mai 2010, Ni Putes Ni Soumises a invité Manuel Valls, alors député PS, à venir débattre du voile intégral. Les échanges sont soudain perturbés par l'irruption d'une quinzaine d'hommes. Les coups et les insultes pleuvent.
Noam Anouar identifie rapidement les fauteurs de troubles. Ils appartiennent à Sirat Alizza, issu de la mouvance de l'islam radical. Il s'interpose. Les agitateurs se replieront aux Courtillières à Pantin et dans un parc de Montreuil brandissant des pancartes : « Burqa pour Carla Bruni ».
Ils déploient aussi un drapeau noir flanqué de la marque du Tawhid qui sera le futur emblème de Daech en Irak. L'épisode de Montreuil marque, selon Noam Anouar, « la naissance d'un groupe potentiellement terroriste en France ».
Pour mieux cerner les contours de ces groupuscules, il ne compte pas ses heures et ne lésine pas sur les moyens. « Un bon agent doit respirer son terrain », estime-t-il. Il applique cette maxime à la lettre. Et même au-delà. Ainsi, il lui arrive de trimbaler ses enfants lors de ses premiers rendez-vous avec des contacts.
« La figure du père de famille rassure et m'aide à enclencher des relations », confie-t-il. Entièrement investi dans sa mission, le « soldat » reste persuadé qu'il a réussi à canaliser ce phénomène. « Nous avons géré un département qui était une poudrière, beaucoup plus que maintenant. Mais le 93 était tenu. Nous étions présents sur le terrain. Ces mouvements savaient qu'il y avait une résistance. On leur inspirait la peur. »
Pas suffisamment, cependant, pour empêcher le carnage de Charlie, puis les attentats du Stade de France à Saint-Denis et à Paris en 2015. À cette époque, en délicatesse avec sa hiérarchie à la DRPP (direction du renseignement de la préfecture de police), il est en arrêt.
Pourtant, l'enfant d'immigrés algériens qu'il est reste persuadé que « revêtir l'uniforme me semblait une belle consécration, a fortiori en Seine-Saint-Denis, un territoire qui est en demande d'une police exemplaire ».
Aujourd'hui, en attente du conseil de discipline où il risque la révocation, il regarde ailleurs : « J'ai envie de servir les gens. Mais je ne rêve pas d'être l'arabe de service de la place Beauvau ». http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/noam-anouar-huit-ans-a-traquer-l-islam-radical-en-seine-saint-denis-12-11-2019-8191710.php | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Territoires | |
| |
| | | | Territoires | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|