un silence assourdissant !

Notre ministresse de la justice habituellement tonitruante qui donne son avis sur tout y compris lorsque l'on ne lui demande rien n'éprouve pas le besoin de s'exprimer...

Peut être pour faire oublier que Koulibaly venait de faire l'objet d'une libération très anticipée de prison

Mais plus vraisemblablement le message que veut faire passer le pouvoir est unité nationale.

J'ai apprécié le courage de flanbi bien claquemuré à l'Elysée qui s'est risqué à aller à pied (et non en scooter) au ministère de l'intérieur, la détermination du toréador mâchoires serrées et le regard dur à la barre de son ministère tel le capitaine au milieu de la tempête, l'intervention brillante du ministre de l'intérieur qui visiblement ne savait pas trop de quoi il parlait sur un plan technique...

En même temps je me remémorais un maire à Neuilly... sortant des enfants d'une classe où ils étaient retenus en otage avec leur institutrice et une femme médecin des pompiers par un givré bardé d'explosifs.

Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a assuré samedi que "toutes les dispositions seront prises" pour "assurer la totale sécurité" de la marche républicaine prévue dimanche à Paris après les attentats meurtriers de ces trois derniers jours. "Les dispositions seront prises pour qu'elle puisse se passer dans les meilleures conditions. Il faut assurer la complète sécurité, la totale sécurité de ce cortège", a expliqué le patron de la police sur Europe 1.

"C'est une marque de reconnaissance vis-à-vis de la démocratie, contre la barbarie, pour la liberté de la presse pour considérer qu'on ne tue pas des journalistes et des policiers impunément et librement dans ce pays", a-t-il ajouté.

"Moyens de sécurité massifs"

Le premier ministre Manuel Valls a de son côté assuré vendredi soir que des "moyens de sécurité massifs" seraient mis en place dimanche pour la "marche républicaine" organisée à Paris, mais aussi en province. "Il y aura évidemment des moyens de sécurité massifs, pas seulement à Paris" mais aussi "dans toutes les grandes villes où il va y avoir des manifestations", a déclaré le Premier ministre sur BFM TV.

Le président François Hollande ainsi que Manuel Valls lui-même et plusieurs dirigeants européens ont déjà annoncé qu'ils participeraient à la grande marche de dimanche, comme l'Espagnol Mariano Rajoy, l'Italien Matteo Renzi, l'Allemande Angela Merkel, le Britannique David Cameron ou le président du Conseil européen Donald Tusk.

"Dans ces moments-là, il ne faut pas avoir peur. Ce que recherchent les terroristes, c'est d'imposer la peur par la terreur. La réaction que nous devons avoir, c'est celle de nous retrouver ensemble, pas de nous terrer", a-t-il ajouté.

"Fier" de la police

Le DGPN, Jean-Marc Falcone, s'est dit par ailleurs "fier" du travail effectué par ses hommes en trois jours, depuis l'attaque mercredi du siège de Charlie Hebdo où douze personnes ont été tuées par les frères Kouachi et le meurtre jeudi d'une policière municipale jeudi à Montrouge (Hauts-de-Seine) par Amedy Coulibaly.

"En quelques heures, ces personnes ont été identifiées, en quelques heures elles ont été fixées, en quelques heures elles ont été neutralisées. Ça prouve qu'en quelques heures toute la chaîne de la police nationale, tant en ce qui concerne les services de renseignement, les services d'enquête, les services de la sous-direction antiterroriste, de la PJPP et ensuite in fine police et services d'intervention - Raid et BRI - ont démontré leur expertise et leur savoir-faire", a-t-il fait valoir.

"La priorité ce matin, en termes de services d'enquête, c'est de poursuivre les deux enquêtes qui ont été ouvertes suite à l'affaire de Charlie Hebdo et hier suite à l'affaire de Montrouge et puis de continuer la mobilisation des services de renseignement, la mobilisation de l'ensemble des forces de l'ordre de ce pays (...)", a-t-il ajouté.

http://www.lepoint.fr/societe/manifestation-de-dimanche-la-totale-securite-sera-assuree-10-01-2015-1895376_23.php

Depuis il y a eu Vincennes et Dammartin, la peur ne vaincra pas. Le silence de cette manifestation devrait être assourdissant.

Lorsque l'on nous explique que l'on est infoutu d'empêcher un drone de survoler une centrale nucléaire comment empêcher un ou quelques détraqués de charger quelques drones avec des grenades et de les lâcher sur une foule.

Ce sont bien entendu des idées irréelles qui ne peuvent germer que dans un esprit dérangé... tout comme d'imaginer que des tordus puissent avec quelques complicités laisser d'avance en dépôt chez des complices proches du parcours du cortège des explosifs qui sortiront le moment venu au milieu d'un attroupement.

Dans le contexte actuel il faut être un auteur de romans de fiction pour envisager de tels protocoles.
Pour ma part  s'engager à protéger dans le contexte actuel une multitude de manifestants sur la voie publique relève du pari politique de circonstance et non de la rigueur technique.

Personne ne défend l'idée ou la thèse que le risque zéro n'existe pas. Y compris les pontes spécialisés en lutte contre le terrorisme et le fanatisme. Or même eux disent que... La démocratie mérite d'être défendue. La question est certes délicate et malheureusement il n'à pas de réponse toute faite, cela se saurait.

Si manifester suffisait à défendre la démocratie tout en continuant à roupiller ou à prendre des postures démagogiques de circonstance ça se saurait !

Débat que je ne souhaite pas engager et encore moins poursuivre qui s'avère une fois de plus stérile avec un interlocuteur qui non seulement ne sait techniquement pas de quoi il parle (une fois de plus mais c'est habituel) et qui est de mauvaise foi.

Espérons que mes quelques arguments éclaireront d'autres participants.

Je comprends comment un forum vivant peut péricliter avec de tels intervenants...

Ce lien mis en clair http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2015/01/14/les-fermes-consignes-de-christiane-taubira-aux-procureurs_4555880_3224.html

C rhristiane Taubira a envoyé, lundi 12 janvier, une circulaire très ferme aux parquets après les attentats contre Charlie Hebdo et le magasin casher de la Porte de Vincennes à Paris, pour poursuivre les actes ou les propos racistes ou antisémites « avec rigueur et fermeté ».

« A l’heure où les fondements même de la démocratie sont visés, indique la ministre de la justice, et où la nation doit montrer son unité, les propos ou agissements répréhensibles, haineux ou méprisants, proférés ou commis en raison de l’appartenance à une religion doivent être combattus et poursuivis avec la plus grande vigueur ». Une cinquantaine de procédures ont déjà été engagées pour apologie de crimes racistes, et les premières condamnations sont particulièrement lourdes.

« Il importe que les parquets fassent preuve d’une grande réactivité dans la conduite de l’action publique », insiste la garde des sceaux, avec « une attention toute particulière » portée aux détenus. Elle exige « une réponse pénale systématique, adaptée et individualisée », recommande aux procureurs de donner des instructions de particulière vigilance aux services d’enquête, et de poursuivre les auteurs d’infractions « sous la qualification pénale la plus haute, en retenant systématiquement la circonstance aggravante (le caractère raciste ou antisémite) lorsqu’elle est établie ».

UN AN DE PRISON POUR « CONTESTATION DE CRIME CONTRE L’HUMANITÉ »

La « provocation publique à la haine, la violence ou la discrimination raciale » ; la « diffamation publique à raison de l’appartenance, réelle ou supposée à une ethnie, une nation une race ou une religion » ; la « contestation de crime contre l’humanité » sont réprimées d’une peine d’un an de prison et 45 000 euros d’amende, l’injure publique de moitié moins. Mais « l’absence de publicité de ces propos ne les rend pas moins répréhensibles », rappelle la circulaire, et ces propos, mêmes tenus en privé, sont sanctionnés d’une contravention de 750 à 1 500 euros, ou 3 000 euros en cas de récidive.

Lire (édition abonnés) : Une répression accrue de l’apologie des attentats

Deux types de sanctions sont prévus pour le terrorisme, et ont été alourdis par la loi du 13 novembre 2014 : « l’apologie », qui consiste à présenter ou commenter, nécessairement publiquement, un attentat sous un jour favorable ; et « la provocation », une « incitation directe commettre des faits matériellement déterminés », même si elle n’est pas publique, sont punies d’une peine maximum de cinq ans et de 75 000 euros d’amende. Ces mêmes infractions ont été portées l’année dernière à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros lorsqu’elles sont commises sur Internet.

Une fois les procédures terminées les condamnés seront placés dans des prisons où les familles ne sont pas fouillées lors des visites et où les détenus ne le sont pas non plus lorsqu'ils retournent en cellule.
On s'étonnera de constater que les taulards ont des téléphones, de l'argent, de la drogue... font des films et s'expriment sur le net...

Dans la foulée on devrait si la réforme pénale prévue est adoptée, libérer préventivement quelques milliers de prisonniers et dispenser de peine ceux qui sont condamnés à moins de deux ans.
Les pandores et les archers du roi seront occupés comme d'habitude à cavaler après les mêmes loubards... mais ils auront un peu plus de clients. Résultat : les statistiques d'activité seront excellentes !

Les condamnés équipés de bracelet seront hors de contrôle durant les moments où ils ne sont pas tenus de rester à domicile...

Avec un peu de change on autorisera les policiers à utiliser de nouveau le matériel technique d'investigation dont ils disposaient il y a quelques années et dont l'usage a été suspendu depuis l'arrivée de la nouvelle équipe gouvernementale.

Sous peu on appliquera peut être la loi française sur le territoire national, on sanctionnera les fantômes qui circulent en ville, on aura de nouveau des policiers dans les zones de non droit, on en finira avec la polygamie institutionnalisée, les dealers toujours interpellés et peu incarcérés mais à qui on donne des pensions... seront contraints d'arrêter leur commerce ? nous pourrions même aller jusque là ? chacun est libre de compléter la liste et curieusement lorsque tout le monde sera dans les clous (on rêve) plus personne ne se sentira "discriminé" c'est simple à comprendre mais délicat à mettre en place tant les mauvais comportements ont été tolérés et souvent excusés. Respecter la loi on en a perdu l'habitude...

Dommage qu'un drame ait été nécessaire pour faire reprendre à des idéologues mentalement bunkérisés le sens de réalités. Mieux vaut tard que jamais, mais sur la durée je suis dubitatif.

Peut être que certains perdront des électeurs mais ce sera le prix à payer pour retrouver un sentiment réel et durable d'unité nationale...

Pour commencer à envisager de faire le contraire de ce que l'on a mis en place depuis plus de deux ans il faut être drôlement accroché à son poste de ministre ! et surtout mettre sa fierté en veilleuse...
Avec un peu de chance les écolos eux aussi touchés par la grâce divine diront et feront un peu moins de stupidités... on laissera les baudets et les lapins et on passera aux choses sérieuses comme mettre un peu de poésie campagnarde dans les froids locaux des pandores par exemple.

PS : peut être serait il question d'envisager de ne pas remettre prématurément en liberté (les remises de peine ne devraient être ni systématiques ni obligatoires) les individus dangereux et ce afin que les "radars de la police" (de qui vient tout le mal) ne soient pas encombrés par les fréquences parasites.
Il semblerait à un esprit sain que surveiller un individu en prison soit plus aisé que de le contrôler lorsqu'il est dehors...

Le maintien de l'unité nationale dans le temps est désormais l'enjeu. Mais dans notre société, -nous sommes une démocratie et non une dictature - il ne peut y avoir de morale unanime, sinon nous agirions tous de la même manière.

Il y a seulement des valeurs morales individuelles. Au mieux, peut-on avoir des individus d’accord entre eux sur certains points de la morale.

Dans notre pays, l’État n’a pas vocation à être un « agent moral ».

Si nous acceptons le principe que l’État doit défendre nos droits, et qu'il fixe nos devoirs légitimes, celui-ci ne doit pas néanmoins agir en tant que « police de la pensée ».

Prenons l'exemple d'une société qui serait raciste et totalitaire, et non laïque, et bien la morale de cette société dont personne ne veut en France, jusqu'à nouvel ordre, serait à n'en point douter de punir ce qui dans notre société est moralement acceptable pour la majorité, ci ce n'est pas l'unanimité de nos concitoyens. L'antisémitisme et l'antiislamisme pourrait y être la règle ; et si nous étions en terre musulmane, ce pourrait être l'anticatholicisme et l'antibouddhisme la règle.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que si la liberté d’expression ne consiste qu’à autoriser les propos que la majorité décrète comme acceptables, celle-ci perdrait son essence même, car quel intérêt à la liberté d’expression, sinon que de permettre à des opinions dissonantes de s’exprimer ? C'est ce qu'on appelle l'esprit démocratique, qui précisément permet d'échanger des opinions différentes librement.

C’est aussi certainement le sens de la citation faussement attribuée à Voltaire (si, si) : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. ».

Reste que Depuis novembre 2014 certains propos sont punissables plus fortement et non l'inverse pour reprendre le fil premier du sujet. Je ne crois pas que notre justice ou notre police ou nos gouvernements fassent particulièrement preuve de laxisme ni de faiblesse; d'adaptabilité certainement :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPreparation.do;jsessionid=D23C9991DE787CD8EF8791B8F5CD52C1.tpdjo16v_2?idDocument=JORFDOLE000025673076&type=expose&typeLoi=&legislature=

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/qu-est-ce-que-le-delit-d-apologie-d-actes-de-terrorisme-7776211208

Nous sommes dans un système qui mélange tout : la pensée, l'écrit et l'action.

Au lieu de s'occuper de ce que les gens ont le droit ou non de penser comme se plaisent à le faire nos censeurs gardiens du politiquement convenable.
De s'acharner sur la parole ou l'écrit y compris en les dénaturant de manière trompeuse en déformant voire en inventant ou en tronquant leurs significations pour des raisons idéologiques ou pour se débarrasser d'un trublion trop écouté qui dérange, il serait plus intéressant de sanctionner les actions déviantes elles bien réelles et matérialisées qui transgressent les lois.

Est ce bien ce qui se passe ? Etrangement c'est là que ça foire... on tente de réduire au silence ce qui dérange, on minimise ce qui est grave et on excuse ce qui devrait être sanctionné.

On part en guerre contre le terrorisme, la belle affaire ! qui peut être pour le terrorisme ?
C'est aussi intelligent que de faire une manifestation contre la maladie... de la démagogie et de l'intox intellectuelle.

En revanche déclarer la guerre à une doctrine qui justifie l'assassinat ou mettre en place un dispositif médical contre le cancer en y mettant des moyens c'est sérieux.

Mince alors, c'est qu'il faudrait se mouiller et désigner l'ennemi par son nom... mais alors aux élections...

Lorsque l'on reste dans le vague, dans l'imprécision, dans le flou pour ne pas définir le mal pour des raisons politico démagogique on ne fait que prendre le train en marche pour ne pas être politiquement "has been" lorsque l'on se retrouve avec une manifestation énorme et inattendue.

D'un coté des gens qui savent ce dont ils ne veulent plus et de l'autre des politiques emberlificotés dans "pas d'amalgame", le "vivre ensemble" et les ritournelles habituelles alors que l'on tue... là il y a problème.
Vite il faut changer le discours... dommage que nos dirigeants aient besoin de rafales d' AK 47 pour sortir de leur léthargie
Le moment d'émotion digéré nous verrons les mesures concrètes prises et surtout comment elles seront appliquées.
Les coupables que l'on doit "sévèrement punir" et qui se retrouvent dehors, il n'y a que les gogos pour y croire et les politiques pour le répéter.

En lisant Libellule on voit, souvent, un résumé de la penssée si lointaine de nos élus si perdu, loin de la réalité de tous les jours. Libellule, si je peux me permettre, arreter de vous perdre dans vos phrasers à vouloir tout expliquer, tout commenter. Allez droit au but et arretez le politiquement correct.

Tonton, je vous rejoins et on sent un raz le bol à fleur de pot qui résume assez bien la penssée d'un bon nombre de nos cioyens. Hier, nous avions peur de nous exprimer, de parler, de commenter, d'agir sur certains sujets tabous. Parlez par exemple de religion et de pointer du doigt la ou sa fait mal. Parlez par Exemple de l'immigration et de commenter des chiffres qui font mal. Parlez par exemple de l'organisation de notre etat et des fonctionnaires et appuyer la ou ca fait mal.

Comme vous TOUS j'en suis sur, dans nos familles, chez nos amis les langues se délient et nous voyons apparaitrent des commentaires sur la toile de plus en plus dur et extrême! Surpris?? Non, car nos politiciens, les premiers responsables à mon sens, n'ont pas voulu agir à temps.

Et c'est pas Taubira ou toute sa famille politique qui vont changer quoi que se soit! Car emprisonner, oui! Mais ou ?!?!?!?!?! C'est du rafistolage; comme d'hab

(Ps: Merci à Libellule de laisser l'opportunité à nos lecteurs de ce forum d'intervenir, si possible, avant lui! Cordialement...)

@Smile

Non seulement j'en ai raz le bol et en premier lieu de ces démonstrations de pleureuses mais surtout je suis révolté par ceux qui informés parce que au pouvoir pendant des années font semblant de découvrir ce qui sautait aux yeux.

Pendant des années nos politicards ont mené une politique irresponsable, on a marginalisé, ridiculisé, insulté ceux qui tiraient le signal d'alarme et maintenant que le sang a coulé on fait semblant de découvrir le dossier.

Le plus fort étant que ce sont ceux qui ont été les plus grands défenseurs de cette pensée unique aux conséquences catastrophiques qui continuent à vouloir donner le ton, s'érigent en maîtres à penser et ont la prétention avec des moyens aussi ridicules qu'inadaptés de venir à bout d'une situation dramatique qu'ils ont provoqué.

S'ils avaient un peu de dignité un certain nombre de gens devraient se cacher et ne plus venir comme ils le font parader en public pour tenter en criant plus fort que les autres de conserver leur privilèges.

@smile, votre PS : sans problème et avec cordialité bien entendu. Il serait bien que toutes les langues se délient en effet.
le mien : Je ne souhaite pas en ce moment encore plus que d'habitude que ma parole soit amalgamée avec une autre. Je ne suis le porte parole de personne et ne m'exprime qu'en mon nom propre, -ici Libellule-, et j'y tiens. Je resterai donc ce que je suis, hier, comme aujourd'hui et demain. Merci

[quote=" Je resterai donc ce que je suis, hier, comme aujourd'hui et demain. Merci[/quote]

Dommage, j'aimerai bien moins de longueur, au lieu de copier/coller, ll serait bien que vous exprimiez brièvement et clairement vos avis et idées sans rapporter la totalité des informations données par les autres, sans répéter souvent la même chose.
Je croyais avoir lu que vous vous engagiez à être bref, comme le webmaster vous le demandait ??????????

J'ai pas aimé une de vos interventions : que ceux qui n'aiment pas.

Le drame, c'est qu'ainsi qu'il le confirme lui même, il ne changera pas, il continuera à nous noyer sous des flots et des flots de paroles souvent stériles mais ça fait partie de la liberté d'expression, une des règles de ce forum et dès qu'il reste dans les clous ..... En cas de surchauffe, faites comme moi, sautez la page, il y a tant d’autres intervenants tellement + intéressants.

l'ennui est qu'il est difficile de suivre en sautant la majorité des posts !

À+ quand on en reviendra au sujet.

espoir a écrit:

Le sujet c'est la justice, l'incarcération, l'application des peines, la réinsertion, la nature des peines, la comparaison avec les systèmes étrangers, les conditions de la détention, le métier de surveillant, les conceptions de la justice selon les partis politiques, la place de la justice et du système judiciaire dans l'opinion publique, l'origine des populations carcérales, l'organisation de l'ensemble du système judiciaire, la perception que peut avoir la police du système judiciaire, la place de la justice et celle de la police dans la carte budgétaire de la France...

J'ai comme l'impression qu'il y a beaucoup mieux à dire que des citations interminables ou des liens, encore des liens. Réfléchir, argumenter, donner des chiffres sélectionnés avec leur référence, discuter, s'écouter, se respecter, celà doit être possible non?
Et si on n'a rien à dire ou à contredire, alors on se tait.

Lorsque l'on, pose les bonnes questions (vous en posez trop pour que la réponse soit brève, il faudrait écrire plusieurs bouquins)  on peut généralement avoir les bonnes réponses, ce qu'il n'implique en aucun cas qu'elles soient satisfaisantes.

Il est interdit de faire des statistiques y compris en matière de délinquance mentionnant l'origine ethnique des gens concernés.
Il est interdit de mentionner des préférences sexuelles, des engagements politiques, la religion...
Les différents fichiers ne peuvent pas être interconnectés, y compris les fichiers de départements différents concernant la même administration...
On n'ose pas sauf lorsque l'on y est contraint par les faits ou l'évidence désigner l'objectif ou le coupable s'il  n'entre pas dans le champ autorisé par l'idéologie dominante.

Normalement nous avons donc des services de recherche qui doivent trouver un individu dont ils ne connaissent que peu de choses.
Exemple que vous pensez caricatural. Si vous devez trouver un catho traditionnel blanc, adepte des partouzes hétéro membre d'un parti de gauche extrémiste vous avez quelques indications sur les endroits qu'il peut fréquenter... et bien c'est loupé ça ne peut être indiqué dans les archives.
Des risques sont pris si on indique la couleur de sa peau, sa corpulence...

Nous avons découvert récemment que la fraude aux aides sociales représentait des sommes énormes... étonnant n'est ce pas ? Ainsi des familles percevraient les mêmes aides dans plusieurs départements parfois 5 ou 6... Pas de centralisation des dossiers il suffit donc de s'inscrire plusieurs fois à des endroits différents...
Sans compter les enfants fictifs que l'on se repasse entre familles.
Pour faciliter la fraude on a d'ailleurs supprimé des moyens de contrôle ou de suivi d'une partie de la population souvent impliquée dans ce type d'infraction. Il ne faut pas stigmatiser !

Pour les statistiques ethniques c'est du même ordre. On indique lorsqu'il qu'il s'agit de Français.... le plus souvent on reste dans le vague surtout sur les origines.

J'ai remarqué que l'expression "Français de souche" qui est supposée avoir une connotation de droite et n'était plus dans le vocabulaire courant car dénoncée comme raciste est de nouveau employée lorsqu'il s'agit de certains Français allant guerroyer au proche orient. Pour les étrangers ou les Français "non de souche" sans doute... les informations sont moins significatives.

Pour faire bref et ne pas multiplier les exemples techniques on peut résumer ainsi la situation:
Pour des raisons de base politique et de démagogie on ne veut pas que les électeurs connaissent l'état réel de notre pays et ce dans de multiples domaines.
Les "associations" qui vivent de ces arrangements, les politicards qui espèrent un retour favorable dans les urnes, certains intérêts financiers ou politiques... tout est convergent pour escamoter ce qui "fâche".

La presse qui n'est pas neutre est elle aussi intéressée à ce que la supercherie perdure : il suffit de connaitre le système d'imposition outrageusement favorable des journalistes... statut qui avait été remis en cause par un gouvernement en place il y a quelques années mais à heureusement (pour les intéressés et même très intéressés) été rétabli encore plus favorablement par l'actuel gouvernement.

Je vais arrêter là mon intervention afin de ne pas lasser les lecteurs mais sachez bien que si les électeurs étaient informés exactement des manières dont fonctionnent certaines de nos institutions la récente manifestation serait une rigolade à coté de celle que provoquerait la colère. A moins que l'éclat de rire soit général et que l'on renvoi ce beau monde dans ses pénates lors des élections suivantes.

NB à l'intention des historiens : on compare la manifestation de la semaine dernière à la fête de la fédération du 14 juillet 1790 où le roi et le peuple étaient unis...
Trois ans après le roi et sa famille étaient guillotinés... ensuite les guillotineurs se sont expliqués entre eux pour savoir qui ferait fonctionner l'appareil à raccourcir et qui serait le raccourci... pour pas mal de gens l'affaire s'est très mal achevée.
Doit on encore se réjouir de ce happening ?

Personne ne nie la période de la terreur. Jamais. Au contraire. Reste que notre fête nationale est toujours le 14 juillet 1789 fêtée en .90..Et que le 11 janvier
2015 fera date. La période qui s'ouvre restant à hauts risques. Et contrairement à ce que l'on lit, ces risques sont parfaitement identifiés. Il reste maintenant comme hier des coupeurs de têtes et des criminels fanatiques dans le monde. Des assassins.

http://les.guillotines.free.fr/

Je lis pas de stigmatisation. Un exemple de ce que cela peut donner Si on ny prend garde.

Doc à l'appui.


http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/01/15/attentats-en-france-l-expert-de-fox-news-sexcuse-du-bout-des-levres/

espoir a écrit:

Le lien donné par Libellule est inutile, et sa précision sur la date, mesquine.

La date de la fête nationale est le 14 juillet 89 certes.
Le 14 juillet 90 on a organisé une grande fête qui célébrait une ère nouvelle à laquelle assistait la famille royale et le peuple...
Comme maintenant c'était le "tous ensemble"... et 3 ans après on zigouillait la famille Capet et c'était parti en vrille avec l'invention de Guillotin.

Au bout d'un certain temps le désordre étant parti pour perdurer un sauveur est arrivé, a sifflé la fin de la récréation, le big boss Bonaparte alias Napoléon a mis tout le monde au pas et a reconstitué une noblesse nouvelle...

Bref j'ai raconté une histoire connue en passant sur les détails... si l'histoire recommence étant donné qu'en principe elle s'accélère on voit tout de suite ce qui va arriver.

@espoir

En quoi mon lien est inutile (et lequel des deux) ; les deux sont informatifs.

le 1er : Tonton parle de la terreur plus haut, -en la présentant, c'est de l'humour comme une histoire qui ne serait pas connue-  écrit le reste de l'histoire, jusqu'à l'empire ; cela permet de mesurer la nature du risque encouru pour la période à suivre, et je suis plutôt d'accord avec son raccourci historique qui n'aborde pas l'exil et la défaite en fin de course. Sans que cela n'exclut que la date du 11 janvier 2015 puisse rester dans l'histoire comme celle de notre fête nationale.

le second relate la lecture qu'à fait fox news de nos ZUS, avant de faire des excuses partielles ; je l'ai mis pour illuster le danger non pas de dire les choses comme elles sont, -il faut le faire, les zones sensibles sont celles ou la pauvreté est la plus forte avec concommittence d'une ghettoïsation à risques- mais je dis qu enéanmoins les risques de stigmatisation qui peuvent aller avec sont, si possible, à éviter, là l'analyse est border line comme on dit.

"No go zones" pourquoi pas ; les qualifier en référence à des données stigmatisantes, non. On n'est pas dans la misquenerie, ni dans un cas ni dans l'autre. Merci

Si votre remarque se veut dissuasive à cliquer sur ces liens, je peux le comprendre, mais non ces informations ne sont pas inutiles ; elles permettent de lire des textes documentés, sans que j'en ai à faire des copier coller. (au risque de devenir trop long me dit on).

Un autre lien pour faire toujours court.

http://www.sudouest.fr/2015/01/15/attentats-lassana-bathily-le-heros-de-l-hypermarche-casher-va-etre-naturalise-francais-1798113-6092.php