Histoire incroyable.

Qu'en pensent nos élus qui enseignent cette discipline, M.Damiani et M.Clerget en particulier?

Réforme du collège : le programme d'histoire fait des vagues

Publié à 08h39, le 28 avril 2015, Modifié à 10h05, le 28 avril 2015


Dossiers :
education
najat vallaud belkacem

© FRANK PERRY / AFP

Par Virginie Salmen, journaliste spécialiste Education d'Europe1 avec AW
.
La place différente accordée à l'enseignement, en 5e, de l'Islam et de la Chrétienté fait notamment débat.

La réforme du collège donne décidément du fil à retordre à la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem… Après la fronde pour préserver l'enseignement du latin et du grec et l'inquiétude autour des classes bilingues, c'est cette fois le nouveau programme d'histoire qui fait des vagues… Explications.

L'histoire de l'Islam, obligatoire… Si le programme d'histoire censé entrer en vigueur à la rentrée 2016, mécontente certains profs c'est parce que, pour la première fois, certains sujets seront obligatoires et d'autres facultatifs. En 5e, par exemple, l'histoire de l'Islam est ainsi présentée comme un "module obligatoire" tandis que l'histoire de la Chrétienté au Moyen-âge est qualifiée de "module facultatif".

"Un déséquilibre". Certes, cela ne veut pas dire que les profs d'histoire feront l'impasse sur l'histoire de la Chrétienté mais pour le président de l'Association des profs d'histoire-géo, Bruno Benoît, rédiger un programme de cette manière dans la France de 2015 est irresponsable : "le déséquilibre est entre le 'obligatoire' et le 'facultatif'. Dans une France qui vote FN à 25%, cela peut paraître scandaleux à certains. Les parents vont dire : 'on étudie l'Islam en 5e et on n'étudie pas la religion chrétienne'", a-t-il réagi sur Europe1.

Une vision "culpabilisante" de l'Histoire de France ? Autre reproche fait à ces programmes : une frange des enseignants estime que l'on accorde trop d'importance aux pages culpabilisantes de l'Histoire de France. Ainsi, les conquêtes coloniales ou les traites négrières sont, selon eux, privilégiées au détriment de l'enseignement du Siècle de Lumières qui devient facultatif.

Des programmes non encore définitifs. Les enseignements facultatifs seront-ils effectivement dispensés ? Avec deux heures de cours par semaine, certains profs d'histoire-géo assurent qu'ils n'auront pas le temps d'enseigner beaucoup plus que les modules obligatoires. Réponse du Conseil supérieur des programmes face à cette nouvelle fronde : ces textes sont de grandes lignes pour définir les programmes. Ces derniers ne sont pas définitifs : les profs ont jusque la mi-mai pour faire entendre leur voix.

>> LIRE AUSSI - Collège : Ayrault s'inquiète pour l'enseignement de l'allemand

>> LIRE AUSSI - Réforme du collège : quand les matières s'entremêlent

>> LIRE AUSSI - Le latin et le grec finalement préservés au collège
.

heliosindy - le 28/04/2015 à 11h39


qu'attendre de mieux d'une ministre qui se dit plus marocaine que française ? Sa place n'est pas dans un gouvernement FRANCAIS, mais Hollande semble la soutenir tout particulièrement.......

Répondre.


totolefrancais - le 28/04/2015 à 10h48


Le sujet de la 5 ème Kolonne est il traité en cours d'histoire?

Répondre.


vall_fr - le 28/04/2015 à 10h28


Décidément il semblerait que vous n'ayez aucune idée de ce qui se passe dans les collèges , j'ai un fils en cinquième , du Guesclin , Jacques de Molay , Gilles de Rai, Aliènor d'Aquitaine etc ...connais pas , mais au programme et objet d'un voyage de 8 jour Al Andalus et la Reconquista espagnole (le moyen age espagnol), je vous dis pas fait par des Français à se tordre de rire quand on connait bien le sujet. Mais ça c'est en 2015 alors que deviendra en 2016 l'enseignement de l'histoire je me marre d'avance . Mais ma fille qui est en lasse préparatoire de haut niveau n'a appris de la 2ème guerre Mondiale que la SHOAH alors on s'étonne du patriotisme et de l’absence d'esprit nationaliste chez les jeunes (ce qui est faux) l'histoire est nécessaire dans la construction de la vision de la Nation et au delà du contexte dans lequel nous vivons . l'Education sociale n'a aucun sens la culture n'est pas sociale

Répondre.


Frosch - le 28/04/2015 à 10h18


C'est vrai qu'il y a un déséquilibre dans les programmes d'histoire: si on y regarde bien, il y a une place bien plus importante accordée à l'Histoire de France qu'à celle des autres pays... C'est dingue, ça!

Répondre.


anatolegu - le 28/04/2015 à 09h34


Décidemment le ver socialiste rampant est bien dans le fruit de notre "éducation nationale" !!! Au lieu de s'attaquer à la régression dramatique de notre langue, à son envahissement sournois et continu par la langue anglaise dans la vie courante, culturelle, médiatique, publicitaire ... , nos ministres prennent un soin discret et dangereux à modifier, et surtout ORIENTER les programmes pour valoriser leurs idéaux politiques vers un nivellement vers le bas, vers le déséquilibre entre les apprentissages religieux dans un but que je n'ose nommer. A bas le latin, le grec et les belles lettres, à bas le siècle des lumières, à bas tout ce qui a fait l'histoire et la culture de notre pays, et son rayonnement dans le monde !! Il ne faut jamais éluder les fautes et les erreurs des siècles passés, c'est là le rôle des historiens, mais il ne faut pas jeter aux orties tous les bienfaits et les avancées de nos ancêtres !! ALORS ??!! Il n'est pas nécessaire de s'abaisser pour tenter de s'élever, car cela entraine tôt ou tard l'avilissement redouté !!

Répondre.


deanu - le 28/04/2015 à 09h20


Najat réécrit l'histoire, mais ne vous en faites pas on enseignera l'idéologie du genre.

Répondre.

En résumé l'enseignement devient un peu plus politique qu'avant...

Ce qu'il faut comprendre est simple : Comme visiblement l'islam n'est pas compatibles avec nos institutions républicaines et laïques (il semble que nos politiques aient été longs à le comprendre ) la solution est trouvée : Il suffit d'agir en sorte que nos institutions soient compatibles avec l'islam...

Prochaine étape conversions massives et pour les réfractaires statut de dhimmi...

Ma fille et mon gendre lors des dernières vacances tous deux enseignants dans des lycées publics.., ma fille étant fille d'enseignante du public et petite fille d'enseignante du public vont mettre mon petit fils dans le privé lors de son entrée en 6e...

Raison invoquée : il faut qu'il acquiert des connaissances et ne perde pas son temps.

L'un et l'autres envisagent de basculer dans des boites privées et sans doute à l'étranger...

Mon fils cadre de haut niveau dans la grande distribution s'intéresse aux filières internationales de son entreprise... pour ses enfants c'est décidé : enseignement privé !






tout est dit ! maintenant qui va financer tout ça ... sauve qui peut !

Une démarche choisie aussi par des familles musulmanes

http://www.20minutes.fr/societe/1351609-20140414-pourquoi-musulmans-choisissent-ecole-catholique-enfants

En quoi serait-ce anormal de mettre un chapitre sur l'islam. Voir lien.
http://eduscol.education.fr/cid49683/ressources-pour-la-classe-de-sixieme.html

Libellule a écrit:

En quoi serait-ce anormal de mettre un chapitre sur l'islam. Voir lien.
http://eduscol.education.fr/cid49683/ressources-pour-la-classe-de-sixieme.html

Il me semble que le sujet traite des programmes du collège actuellement en cours de refonte. Nous sommes en 2015.
Votre lien est caduque, revoyez ses dates, 2008 pour une mise en place en ...2010

Qui a dit que l'étude du chapitre que vous citez serait anormale, si ce n'est vous?
Si des instructions officielles qualifiaient ce chapitre d'obligatoire et de facultatif celui sur la chrétienté vous pourriez alors parler d'anormalité.

Le programme cité est celui qui a commencé à être déployé en 2010 et court encore avant réforme. En sixième au programmes judaïsme, christianisme, l'Inde. La Chine. Y rajouter l'Islam ne me paraît pas comme une anomalie. D'autres années prévoient l'histoire de France par période. Où la religion catholique tient sa part. Clotilde et Clovis, Jeanne d'Arc. La basilique Saint Denis.Plus tard le sacre de Napoléon. ce ne sont pas les occasions qui manquent de parler des liens entre Chrétienté et la construction de notre pays.

Évoquer d'un côté Poitiers et de l'autre l'Esprit colonial ne me paraît pas du domaine de l'insensé. Ce qui pourrait être anormal serait d'occulter une page plutôt qu'une autre. Rendre obligatoire de parler de toutes les religions et croyances me paraît une avancée.

Si sauter la chrétienté au moyen âge revient à sauter la période obscurantiste de notre histoire en la rendant optionnelle pourquoi pas?

Libellule a écrit:

Si sauter la chrétienté au moyen âge revient à sauter la période obscurantiste de notre histoire en la rendant optionnelle pourquoi pas?

Il n'appartient pas aux enseignants, ni aux intellectuels honnêtes, "de sauter" comme vous dites Libellule, des périodes de l'histoire parce qu'elles seraient "obscurantistes".
Cela se pratique dans certains pays, on y évite aussi des sujets qui gênent; les pouvoirs forts ont d'ailleurs une bonne pratique de ces méthodes, y compris interdire l'enseignement de la philosophie par exemple.

Je suis d'accord puisque favorable à ce qu'on n'occulte aucune page. Ni Poitiers, ni la période coloniale.
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(732). Quand je dis pourquoi pas c'est par rapport à l'optionnel. On peut ou non l'aborder en profondeur. Wikipedia en est à l'optionnel.

Libellule a écrit:

Je suis d'accord puisque favorable à ce qu'on n'occulte aucune page. Ni Poitiers, ni la période coloniale.
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(732). Quand je dis pourquoi pas c'est par rapport à l'optionnel. On peut ou non l'aborder en profondeur. Wikipedia en est à l'optionnel.

Le problème est lorsque l' on rend obligatoire l' étude de l' islam et optionnel le catholicisme (en oubliant les autres religions) on réduit le principe même de la laïcité en mettant en avant l' une par rapport aux autres. Je ne parle pas de l' absurdité qui consiste a ne plus étudier ce qui a fait notre nation.
Il faut reconnaître que nous avons des experts qui sont les seuls au monde a mettre plus d' enseignements sans augmenter les heures de cours, des expert qui nous parle du bien être de l' enfant (réforme des rythmes scolaires) et font exactement le contraire par ailleurs (réformette des vacances scolaires, réforme du collège). Il est temps qu' ils prennent leur retraite et que leurs remplaçants aillent faire des stages dans les établissements face à une vrai classe avec de vrais élèves.

Si nous attendons la retraite d'Hamon et de l'actuelle ministresse nous ne sommes pas sortis de l'auberge ! en plus ce genre de bestiole joue pratiquement tout le temps les prolongations car l'affaire est intéressante.

Circonstance aggravante : En matière de "connerie institutionnelle" à l'éducation dite nationale à gauche comme à droite la relève est toujours assurée.

Mon bon Tonton, s' il n' y avait que les ministres ce ne serait pas trop grave car,comme vous l' avez constaté, ils sont interchangeables sans pour autant avoir les compétences du poste.
Non les plus dangereux sont les hauts fonctionnaires qui ne savent travailler que sur dossiers sans avoir mis les pieds sur le terrain et qui dirigent réellement les ministères. Pour preuves le nombres de lois votées et non appliquées, les directives qui font tout et leur contraire.

Rendre optionnelle une période du catholicisme ce n'est pas ne pas parler du catholicisme. Toutes les religions, toutes les croyances sont au programme sauf dèmonstration contraire.

Libellule a écrit:

Rendre optionnelle une période du catholicisme ce n'est pas ne pas parler du catholicisme. Toutes les religions, toutes les croyances sont au programme sauf dèmonstration contraire.

A moins que l' académie n' en est changé la définition, il y a une différence entre optionnel et obligatoire, que vous ne vouliez pas l' admettre et passer pour un sot, c' est votre problème pas le mien.

Je sais lire merci. Il y a juste à lire sans interpréter et sans juger la pseudo sottise de qui que ce soit. Apres chacun peut interpréter un texte en enlevant les adjectifs précisant de quel catholicisme il s'agit. Ici l'option concerne la seule période du moyen âge. Je fournis tous les liens utiles. Qu'on peut ignorer. De mon point de vue Bruno Benoît fait preuve de lyonnitude et s'inquiète artificiellement du fait que Lugdunum http://www.histoire-pour-tous.fr/tourisme/101-france-sud-est/4911-lyon-capitale-des-gaules-1-histoire-et-tourisme.html ne soit plus cité en tant que capitale des gaules. Merci. Un peu de partisanisme compréhensible vue sa spécialisation personnelle.

Je crois que les mouches vont aller consulter...

Et pas que. ici la définition de l'optionnel >>>>> possibilité d'approfondissement. Rien d'obligatoire.
http://eduscol.education.fr/cid46763/les-cycles-college.html

Et ce lien qui désUMPise le sujet les années passent et la chronologie avance.
http://www.bfmtv.com/societe/reforme-du-college-polemique-sur-l-enseignement-de-l-histoire-de-france-882007.html

Cette histoire montre bien l'état de décrépitude de l'éducation nationale 'partie institutionnelle' et la déconnection entre une administration centrale et la population.

L'exemple type d'interactionnisme symbolique à l'américaine où tout est bon pour faire de la controverse politicarde inutile et stérile sur fond de crise identitaire redoutable. Une bien triste décadence civilisationnelle. On va finir par y retourner au moyen âge.

Le principe :

1. Les humains agissent à l’égard des choses en fonction du sens qu'ils attribuent à ces choses.

2. Ce sens est dérivé ou provient de l’interaction sociale que chacun a avec autrui.

3. Ces sens sont manipulés dans, et modifiés via,un processus interprétatif utilisé par la personne pour interagir avec les choses rencontrées. »

(traduction d'Herbert Blumer, 1969)

Et si les récentes initiatives étaient dictées par le politiquement correct poussé à la bêtise et à la connerie institutionnelle de certains politiques ?

On pourrait éviter les débats sans queue ni tête, nos élèves sauraient peut être lire, écrire et compter en arrivant en 6e... au bachot ils n'écriraient pas papa avec 3 P.

La réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem n’en finit pas de susciter la polémique. Les cours de latin, de grec et les classes bi-langues vont être supprimés tandis que l’instauration de cours d’improvisation inspirés de Jamel Debbouze est évoquée. Que cela vous inspire-t-il?

Pascal Bruckner:[/b]

C’est vraiment prendre les Français pour des imbéciles. On leur supprime le latin, le grec et l’allemand pour leur donner à la place du Jamel Debbouze. L’école devient le véhicule de l’ignorance et non du savoir. L’idéal de l’excellence, porté par Jules Ferry, a été progressivement délaissé par les idéologues au profit d’un égalitarisme qui confond égalité et médiocrité générale. Désormais, c’est le cancre qui devient le plus grand dénominateur commun dans la classe. Initialement, l’école de la République avait pourtant l’ambition inverse de porter une classe d’âge vers le niveau le plus élevé. Dans la novlangue actuelle, apprendre à nager aux élèves devient, «se déplacer de façon autonome dans un milieu aquatique profond standardisé». On touche le fond! La première réforme à entreprendre d’urgence serait de renvoyer tous ces «Trissotin» de la technocratie républicaine sur les bancs de l’école.
Dans les nouveaux programmes d’histoire la chronologie est abandonnée, l’enseignement de l’islam est obligatoire tandis que le christianisme médiéval et les Lumières sont optionnelles. Qu’en pensez-vous?
Sans chronologie, l’histoire n’a pas de sens. Cette réforme risque donc d’égarer encore un peu plus les élèves. On peut également s’étonner du choix de privilégier l’enseignement de l’islam par rapport à celui des Lumières ou du christianisme médiéval. A mon sens il ne s’agit pas d’un choix arbitraire, mais idéologique. Il y a sans doute ici une volonté d’ouverture à l’égard de l’islam, un souci de plaire aux nouveaux arrivants en supprimant tout ce qui peut les heurter: l’enseignement d’un autre monothéisme et l’exercice d’un esprit critique. Mais comment comprendre la France sans connaître le «manteau de cathédrale qui la recouvre»? Comment comprendre qui nous sommes si l’on ne sait pas d’où l’on vient? C’est-à-dire d’un pays de culture profondément catholique et républicaine. Quant aux Lumières, elles sont au fondement même de la culture laïque contemporaine. Que l’on soit de gauche ou de droite, croyant ou pas, c’est durant cette période que se noue la modernité. Faire l’impasse sur celle-ci me paraît aberrant. Il est vrai que dans certains quartiers, il est désormais impossible d’enseigner la Shoah en raison du conflit israélo-palestinien ou encore Madame Bovary qui soulève la question de l’adultère. La réforme tend à cajoler les éléments les plus rétifs du système éducatif au lieu de les assimiler. Ce n’est pas forcément un bon signe à envoyer aux Français musulmans les plus éclairés qui voudraient prendre leur distance avec leur propre religion et s’ouvrir au reste de notre culture. Pour nourrir une réflexion plus profonde sur les croyances, il me paraît urgent de rendre obligatoire la lecture du traité sur la tolérance de Voltaire.
Au motif de favoriser le « vivre ensemble », horrible terme de la novlangue actuelle, on prône l’effacement de ce qu’il y a de meilleur dans notre héritage. On méprise les Français d’origine immigrée qu’on croit incapable d’intégrer notre trésor national et on prive les Français de leur histoire. Dans les deux cas, il s’agit d’un mauvais coup porté à l’intelligence…

Pourquoi en gras?

Un autre communiqué.

Les projets de programmes présentés par le Conseil supérieur des programmes suscitent des débats et des prises de position d’autant plus légitimes qu’ils sont justement dans une phase de consultation auprès des enseignants, qui ne s’achèvera que le 12 juin prochain.

Dans un contexte national qui invite à la responsabilité et afin d’éviter les polémiques inutiles, je tiens à rappeler et indiquer les éléments suivants.

Tout d’abord, les projets de programmes n’engagent à ce stade que le Conseil supérieur des programmes, instance ouverte à la représentation nationale et sociale composée de 18 membres représentant la diversité de la société française, dont 3 députés et 3 sénateurs de différentes sensibilités politiques. A l’issue de la consultation des enseignants, je saisirai le Conseil supérieur des programmes pour qu’il fasse évoluer ses projets initiaux, tant sur la forme pour veiller à leur clarté et à leur lisibilité, que sur le fond là où c’est nécessaire.

A cet égard, si je tiens à saluer la qualité du travail du Conseil supérieur des programmes qui rétablit une logique chronologique dans le projet des programmes d’histoire, je souhaite dès à présent lever toute ambiguïté sur la place et les modalités de l’enseignement laïque des faits religieux.

Conformément aux orientations que j’ai annoncées dans le cadre de la mobilisation de l’école pour les valeurs de la République, l’enseignement laïque des faits religieux sera renforcé dans les nouveaux programmes d’histoire.

Ainsi, dans le projet de programmes du cycle 3 (CM1-CM2-6 ), pour l’ année de 6 , le thème obligatoire consacré à « L’Empire romain dans le monde antique » prévoit l’étude des débuts du christianisme.

Dans le projet de programmes du cycle 4 (5 -4 -3 ), l’histoire du fait religieux complète et approfondit ce qui a été fait en classe de 6 , avec notamment le thème obligatoire en 5 intitulé « Société, Eglise et pouvoir politique dans l’Occident chrétien : XIe-XVe siècles ».

Par ailleurs, le projet de programmes de 4 prévoit l’étude de la Révolution française comme celle de l’époque des Lumières au sein du thème obligatoire consacré à l’Europe et au Monde XVIIe – XIXe siècles, qui inclut les « Sociétés et cultures au temps des Lumières ».

Enfin, l’étude de l’islam, de l’esclavage, des génocides, de la colonisation et de la décolonisation sont au programme d’histoire au collège aujourd’hui et le resteront demain. Ainsi, l’actuel programme de 5e s’ouvre « par la découverte de la naissance de l’islam (fait religieux) et de l’islam médiéval (civilisation) » ; l’étude des traites négrières et de l’esclavage, celle des conquêtes coloniales, sont au programme d’histoire de 4 , et le génocide des Juifs et des Tziganes et l’indépendance des colonies sont au programme d’histoire de 3e.

Ces éléments sont bien éloignés de présentations volontairement polémiques qui ne visent qu’à politiser un enjeu essentiel, celui de la transmission de notre histoire commune et du récit national, qui exige que le consensus le plus large soit recherché. C’est dans cet esprit que j’arrêterai les programmes définitifs, après la consultation des enseignants et une nouvelle saisine du Conseil supérieur des programmes.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

et pourquoi pas en gras ?

Libellule se croit le maitre du forum ?

Une petite cure de piquet au coin devrait le calmer.

La réponse de la Ministre à Bruckner, au delà de toute polémique :
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/04/29/31003-20150429ARTFIG00352-reforme-du-college-la-reponse-de-najat-vallaud-belkacem.php

Et une vidéo qui se laisse écouter.
http://www.rtl.fr/actu/politique/reforme-du-college-les-pseudo-intellectuels-en-parlent-sans-avoir-regarde-son-contenu-accuse-najat-vallaud-belkacem-7777517203

Et une autre vision :
http://www.europe1.fr/societe/luc-ferry-c-est-une-catastrophe-nationale-il-faut-retirer-ces-programmes-2439953
Il semble qu' il est des informations du contenu.

Pour une fois les syndicats d'enseignants sont unanimes pour refuser cette réforme...

C'est tout de même curieux : chaque fois que le gouvernement se lance dans une affaire tordue ce sont les gens qui ne comprennent pas ou un manque de pédagogie pour bien se faire comprendre et expliquer... on nous le joue avec la réforme scolaire, avant c'était la théorie du genre qui n'existait pas, ensuite la PMA et la GPA dont il n'est pas question mais qu'un an après on avalise...

Lorsque l'on est régulièrement incompris par le plus grand nombre et que l'on trompe son monde en permanence il est temps de se remettre en cause ! à force d'être pris pour des imbéciles et être méprisés les électeurs vont réagir et sans doute en votant un peu plus "vigoureusement".