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La gauche cherche le sens de l’histoire

Les sondeurs britanniques se sont avérés aussi mauvais que les sondeurs israéliens. Et leurs homologues français furent cette année à peine meilleurs. Tous se sont lourdement trompés lors des dernières élections, ont surestimé la gauche et annoncé une défaite de la droite, qui a gagné. Seraient-ils victimes de leurs partis pris idéologiques ? Faudrait-il réunir une internationale des sondeurs qui refonderait les méthodes d’un métier bouleversé par les désaffiliations partisanes et le « zapping » électoral ?

Mais c’est surtout l’Internationale socialiste qui devrait réunir un congrès d’urgence. Ses défaites s’accumulent dans des pays où sa domination fut jadis éclatante. En Israël, les travaillistes ont fondé le pays ; en Angleterre, ils ont dominé pendant toute la période d’après-guerre et, avec Tony Blair, avaient inventé une gauche moderniste.

En France, la victoire de Hollande à la présidentielle apparaît déjà comme une parenthèse de hasard.

Dans le reste de l’Europe, la gauche ne va pas mieux : en Allemagne, le SPD est devenu une annexe de la démocratie chrétienne ; en Italie, elle n’est plus qu’un centre gauche ; même dans les pays scandinaves, elle a perdu son hégémonie. La gauche contestataire reproche à la gauche de gouvernement d’avoir trahi ses idéaux et sa base sociale. Avec Syriza, tous ont cru que la lutte finale s’engageait. Tous ont dû déchanter. L’enthousiasme juvénile et les relais médiatiques sont intacts mais le soutien populaire manque. Les « travailleurs », comme on disait naguère, semblent absents. Les galipettes libertaires ne les amusent pas ; la bonne vieille lutte des classes les laisse de marbre. La « rigueur » budgétaire et sociale ne leur fait plus peur. Ils se défient même de l’Etat providence s’ils ont l’impression qu’il tourne trop au profit des « étrangers ».

Partout, la droite et l’extrême droite ramassent la mise. En défendant à la fois l’autonomie individuelle et l’identité nationale. En Israël, comme en Angleterre, les passions identitaires ont vidé la gauche de son sang populaire. Dans les élections anglaises, les uns ont voté pour I’Ukip contre l’immigration, les autres ont soutenu Cameron pour avoir le référendum sur l‘Europe ; les Ecossais, enfin, ont abandonné leur traditionnel ancrage travailliste pour le parti nationaliste écossais. Partout, le clivage identitaire supplante le social hérité de la révolution industrielle du XIXème siècle. La conjugaison de la mondialisation économique et de l’immigration de masse a fait basculer les enjeux et les priorités. « La gauche peut mourir », avait prévenu Manuel Valls qui, pour une fois, voyait juste.

La gauche, qui a inventé le sens de l’histoire, se trouve  fort dépourvue quand elle se retrouve à contresens.

Eric Zemmour pour le Figaro Magazine.

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Zemmour morne plaine ! il est indécent de le lire !

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et à Fontenay  C'est la Bérézina ! plus rien, ne fonctionne sauf ce que le PC utilise comme il peut avec ce reste.
Pour conclure : c'est "mort clinique" annoncée,  on attend les donneurs d'organes y compris les réacs... pour avec un peu de chance remettre la machine à déconner qui jusqu'à présent à permet de remporter les élections alors que nous sommes des nullards ! ça marche c'est un miracle socialiste !

PC et gauchos exclus on a déjà donné... le malade mal soigné en phase finale...  on attend pour l'euthanasier... le feu vert de fanbi ou du toréador

ILs doivent tout de même se lasser des minables !