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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique | |
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+4Gérard matmut Libellule patoo 8 participants | |
Auteur | Message |
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patoo
Messages : 164 Date d'inscription : 02/01/2013
| Sujet: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Oct 2015, 09:52 | |
| Rappel du premier message :Nous nous associons : Prochain débat du Forum politique nogentais lundi 12 octobre à 20h30 précises, à l’école Galliéni — entrée libre et gratuite 16, bd Galliéni à Nogent-sur-Marne (face au marché central) — plan d’accès : cliquez ICI Comment concilier prospérité et lutte contre le changement climatique ?A quels défis environnementaux sommes-nous confrontés à moyen et long terme ? Quelles sont les forces en présence et les rapports de force ? Présentation de différentes approches : la transition écologique, la croissance verte, la décroissance. Quelles sont leurs similitudes et leurs différences ? Quels peuvent être leurs leviers ? Peuvent-elles constituer des chemins de sortie de crise ? A quel prix ? Qui paiera ?Jean-Marie Chevalierprofesseur d’économie à Paris-Dauphine, membre du Cercle des économistes, ancien directeur du Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières; Co-auteur de : La croissance verte, une solution d’avenir ? et de : Climat : il est urgent d’investir (Cercle des Economistes), de : Transition énergétique : les vrais choix (Odile Jacob), et de : L'énergie en état de choc (Eyrolles); Auteur du rapport du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier ministre « Les marchés du gaz et de l’électricité : un défi pour l’Europe et pour la France » Géraud Guibert
président du think tank transpartisan La Fabrique écologique www.lafabriqueecologique.fr; ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Écologie (Nicole Bricq),ancien secrétaire national du PS chargé de l’environnement, Conseiller maître à la Cour des comptes, co-auteur de Pourquoi attendre ? Innover pour le climat (avec 4 anciens ministres de l’écologie : C. Jouanno, N. Kosciusko-Morizet, Ph. et D. Voynet), auteur de Le Bonheur est-il dans la décroissance ? (Fondation Jean Jaurès), de Tous écolos …et alors ? (Lignes de repères) et de La contestation des grands projets d’infrastructures (revue Esprit, octobre 2013) --------------------------------------------------------------------------------------------------- LE FORUM POLITIQUE NOGENTAIS Ce débat est organisé par le Forum Politique Nogentais, une association locale, sans affiliation politique, constituée au lendemain de l'élection présidentielle de 2002. Cette association souhaite (re)donner envie de s'intéresser au politique. Dans ce but, elle organise chaque mois un débat public sur une question politique ou sociale, en donnant sa place à une critique positive, pour aller au fond des problèmes, loin du buzz, des petites phrases et des sondages. Les débats ont lieu Nogent-sur-Marne (94), autour de spécialistes, acteurs de la société civile, militants, élus ou experts. Ils sont ouverts à tous. >> Plus d'infos : http://fontenaysousbois.eelv.fr/cop21-concilier-prosperite-et-lutte-contre-le-changement-climatique-lundi-12-octobre-a-20h30-a-nogent/. | |
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Auteur | Message |
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Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 10:19 | |
| Trump, ce symbole d'un vieux monde qui tarde à mourir
Par Philippe Mabille, directeur de la rédaction la Tribune | 02/06/2017, 21:19 | Extraits La sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat réveille les consciences mondiales qui s'étaient assoupies depuis la COP21. Alors que la transition énergétique s'accélère, la décision de Donald Trump, plus politique qu'économique, pose la redoutable question de l'arbitrage entre le présent et l'avenir.
C'est Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie (2003-2011) et acteur vedette de Terminator qui a le mieux résumé l'état d'esprit dans lequel la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris sur le climat a plongé la Silicon Valley, et, avec elle, une bonne partie de l'Amérique y compris celle du business :
« Monsieur Trump, on ne peut pas retourner dans le passé, il n'y a que moi qui puisse faire ça. »
Un retour en arrière, certes, mais aussi un affront fait à la planète entière, alors que l'esprit de la COP21 avait soufflé en 2016 sur le monde, offrant un rare moment de consensus, bien sûr non dénué d'arrière-pensées. Trump, ce n'est pas "Terminator", quoique... mais c'est plutôt "Retour vers le futur".
Trump, c'est surtout la démonstration politique faite homme d'une préférence pour le présent contre l'évidence que sa décision menace l'avenir, alors que le réchauffement climatique a déjà commencé de produire ses effets. Y compris aux Etats-Unis d'ailleurs, qui selon certaines prédictions météo, ne vont pas tarder à le mesurer avec l'arrivée d'une « Hurricane season » que les meilleurs experts annoncent comme particulièrement virulente.
Pour autant, en tournant ainsi le dos à la planète entière, le président américain a probablement et involontairement rendu service à la cause climatique. Non seulement parce qu'il s'est attiré une contre-offensive diplomatique générale, de la part des 194 autres pays signataires de l'accord de Paris, et s'est vu contesté dans son propre pays par des entreprises, et non des moindres, des villes et des Etats qui, comme la Californie, ont immédiatement répliqué que, pour leur part, cette décision unilatérale sera un non-événement. En clair, qu'ils continueront à appliquer les engagements contenus dans l'accord, voire accéléreront la marche vers la transition énergétique.
On voit bien la vision qu'a Trump du « free and fair trade » : c'est "free and fair" pour les entreprises américaines, d'abord. Et tant pis pour elles si les entreprises des pays ayant décidé de respecter l'accord de Paris seront pénalisées.
Merci Donald J. Trump donc : You are not going to make America Great Again, mais vous êtes en train de nous convaincre à nouveau, nous Européens, que nos destins sont liés et que nous devons prendre désormais notre avenir en main et nouer de nouvelles alliances, avec les nouveaux géants que sont la Chine, qui, elle, accélère dans sa transition énergétique, l'Inde, et surtout, l'Afrique. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 10:22 | |
| L'Afrique no problem nous l'avons déjà à domicile... même macron le dit ! | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 16:04 | |
| http://www.nationalgeographic.fr/environnement/2017/06/la-volte-face-des-etats-unis-sur-le-climat-ne-fera-pas-echouer-les-efforts
Bonne lecture | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 17:47 | |
| Lire c'est bien mais ensuite... si la lecture devait sauver le monde ça se saurait. Chacun fait son chemin à sa cadence. On peut écrire et dire ce que l'on veut trump est là point final.
Sera t il écouté c'est une autre affaire, sa décision a t elle de l'importance on verra... mais gesticuler, "posturer" comme les agités du bocal de gauche le font habituellement me semble assez vain.
Si face à trump il y avait eu dans un premier temps chez les républicains un candidat performant et ensuite un ou une adversaire démocrate crédible il ne serait pas président.
"Mamy nova Clinton" avec son lot de casseroles aux fesses a fait campagne en disant : "au 21e siècle après un président noir il faut une femme présidente" le tout couronné avec l'argument choc "l'autre est nul" s'est plantée et avec elle les médias du pays, à qui la faute ?
Maintenant les nullards dégustent !
Peut être que les franchouillards devraient réfléchir à l'exemple américain... mais c'est encore un peu tôt pour qu'ils y pensent. Entre le "tout sauf" en vigueur il y a quelques années avec le résultat que l'on connait et les magouilles juridico électorales récentes pour éliminer les adversaires nous allons découvrir sous peu la poussière camouflée sous les tapis... et les "trumperies nationales franchouillardes" seront peut être remises en perspective. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 18:40 | |
| - https://www.lesechos.fr/25/03/2011/lesechos.fr/0201254314393_moins-effrayant-que-l-atome--le-charbon-provoque-des-milliers-de-morts-chaque-annee-dans-le-monde.htm a écrit:
- Si le nucléaire suscite beaucoup d'inquiétudes, le charbon reste une activité dont l'exploitation entraîne des milliers de morts dans le monde. Surtout en Chine......
Du fait de la présence de gaz dans les mines, le fameux « grisou », l'extraction de charbon reste une activité extrêmement dangereuse. La présence de méthane dans des proportions de 5 à 15 % suffit en effet à déclencher des explosions. L'an dernier, 2.433 personnes sont mortes dans les mines de charbon chinoises, selon les statistiques officielles........ Mais les ravages causés sur la santé par l'exploitation du charbon ne sont pas négligeables non plus. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la Chine compte plus de 600.000 mineurs malades des poumons du fait de leur profession. Selon les gouvernements locaux, 80 % de ces mineurs sont des travailleurs migrants, donc difficilement identifiables. Aux Etats-Unis, plus de 100.000 mineurs ont trouvé la mort dans des accidents au cours du siècle dernier, selon l'administration américaine. En 2010, 48 décès ont été constatés. En dépit de l'amélioration des technologies de production et de ventilation, le nombre de décès aux Etats-Unis oscille grosso modo entre 30 et 50 personnes depuis dix ans. C' est aussi cela la promesse cachée de Trump à ses concitoyens plus de morts , de malades direct dans les mines de charbons et autour des centrales thermiques,avec l' abandon de l' obama-care et la réouverture des mines. Messages à nos écolos : http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/07/05/le-charbon-entraine-23-000-morts-prematurees-en-europe-chaque-annee_4964092_1652666.html De la part d' un petit-fils et cousin de mineurs de fond. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 19:17 | |
| Entre les écolos qui ferment les centrales nucléaires en France et les Indiens portés aux nues par les écolos franchouillards qui en mettent 10 en chantier... ne cherchez pas à comprendre.
Les écolos teutons ferment les centrales nucléaires et remettent en action les centrales à charbon... mais là tout va bien, on nous relancera les pluies acides provoquées par la bagnole des Alsaciens.
Les éoliennes que l'on fait tourner en consommant de l'électricité pour faire croire qu'elles en produisent... et qui lorsqu'elles fonctionnent ont un cout de revient monstrueux... heureusement les capteurs solaires fabriqués en Chine vont produire l'énergie nécessaire à l'industrie lourde que nous n'avons plus chez nous. Elle s'est barrée ailleurs on se demande pourquoi...
Si les uns ou les autres y trouvent une cohérence je suis désolé mais j'ai la vague impressions qu'une fois de plus le "cul par dessus tête" est aux manettes et que trump n'y est pour rien... ce qui ne veut pas dire qu'il a raison. | |
| | | matmut
Messages : 2081 Date d'inscription : 10/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 20:48 | |
| - Citation :
- Si les uns ou les autres y trouvent une cohérence je suis désolé mais j'ai la vague impressions qu'une fois de plus le "cul par dessus tête" est aux manettes et que trump n'y est pour rien... ce qui ne veut pas dire qu'il a raison.
Ouf! quand même. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 21:49 | |
| - matmut a écrit:
Ouf! quand même. à quel moment a t on trouvé dans mes écrits un soutien à trump ? Jamais... en revanche je constate les évidences et j'admet le résultat des élections surtout si ce sont celle d'un pays qui n'est pas le mien. Un élu fait ce qu'il a mis dans son programme... rien à dire, si ce n'est que tenir sa parole chez les politicards est rare. La position de cet élu est elle judicieuse ? Ceux qui ont voté pour lui le pensent. En quoi sommes nous en droit de critiquer la position des électeurs américains ? c'est une bonne question... pour ma part je m'en garde ayant assez à faire avec les guignols que nous avons chez nous en stock. A quel titre des franchouillards sont il dans leur droit en critiquant le vote des Américains y compris en interdisant au président de mettre en place son programme ? sans doute non pour des gens normaux mais si on est de gauche on donne des leçons. C'est ainsi que l'on devient invivable et vomi par les pays étrangers. Une fois de plus matmut s'attaque à l'individu... dans la vraie vie ce serait problématique mais sur le net c'est une démonstration (une de plus) d'un parti pris où la logique ni même l'intelligence ont leur place. Pour en finir rien à cirer de l'avis de matmut sur ce que j'écris, mais comme il est incorrigible il va continuer... pas grave qu'il tape dans le mur pour s'entrainer je vais arriver... In fine : penser que trimp soit un bon président n'est à ce jour pas encore un délit... de même qu'il y a bien en France des électeurs qui auraient souhaité que flanbi fasse un second mandat sans pour autant se retrouver cloués au pilori. Il va devenir nécessaire de ne surtout pas contrarier les anti trump sous peine de sanctions. N'importe quoi !
Dernière édition par tonton christobal le Lun 05 Juin 2017, 05:47, édité 2 fois | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 22:13 | |
| De fait, les Etats-Unis quittent la cohorte mondiale dont l’objet était d’infléchir la montée de la température dans le monde entre 1,5 et 2% à horizon 2100, chacun faisant tous ses efforts pour atteindre 1,5%. Quelques jours auparavant, à l’Otan, le Président Trump avait également demandé aux grands pays d’investir plus, au moins 2% de leur PIB, pour se protéger face à la Russie, et au Japon face à la Chine (même si c’est plus compliqué pour lui).
Ce double choix américain, climatique et militaire, est surtout politique, interne et à court terme. La preuve en est, pour le climat, la masse d’erreurs que comprend le discours du 1er juin, en voici deux. D’abord, la Cop 21 n’est pas contraignante. Elle « invite » toutes les parties à le signer et fonctionne sur la base de mesures des efforts de chacun et de l’émulation, pour un bien collectif mondial : la survie de l’espèce. Ensuite, les Etats-Unis sont les plus importants pollueurs par tête : 16 tonnes par an d’émission de CO2, contre 8 pour un Chinois, 7 pour un européen ou 2 pour un Indien. Quand Donald Trump dit que la Chine est le premier pollueur du monde (29% du total contre 14% pour les Etats-Unis), il oublie simplement qu’il y a plus de Chinois que d’Américains. Ajoutons que Chine et Inde, qui doivent se développer donc consommer plus d’énergie, se sont néanmoins tous deux engagés à freiner, puis à stabiliser dans le temps, leurs émissions. Et ont maintenu leur appel, après le discours de Donald Trump.
« Pittsburg » prime : la baisse de popularité du Président, l’enquête sur les liens avec la Russie, le témoignage la semaine qui vient de l’ancien directeur du FBI pèsent. Il s’agit, pour Donald Trump, de consolider son électorat qui est en large part le même que celui des Sénateurs qui se préparent (pour moitié d’entre eux) aux élections dans un peu plus d’un an. Un « Trump fort » les aide, ce qui implique de l’aider en retour : vote du nouveau texte pour remplacer l’Obamacare, puis sur les propositions fiscales et le budget, puis sur le plafond de la dette… Les marchés financiers avaient anticipé ce choix présidentiel : ils n’ont pas été surpris et ont continué de monter. L’appétit pour le risque boursier continue, d’autant plus que les compagnies ont clairement indiqué, comme les villes, qu’elles poursuivraient leurs efforts d’économie d’énergie et de recherche. Les Etats-Unis doivent en effet continuer à avancer sur les technologies propres, solaire, automobile, smart grids… au risque de perdre leur avance, si elles arrêtent.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/merci-donald-trump-3069744.html
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 04 Juin 2017, 23:07 | |
| Il est vrai qu'en matière de popularité de président de la république la France avec flanbi était en tête de la gondole mondiale ce qui nous permet de faire autorité en ce domaine...
Pour ce qu'il en est de notre bourse elle est pour ce qui concerne les électeurs comme d'habitude c'est à dire plate. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Lun 05 Juin 2017, 08:19 | |
| Encore une fois le débat est faussé, que Trump veuille relancer le charbon pour les emplois c' est une erreur pour le climat mais aussi une faute pour la santé des ouvriers. Faire une fixation sur le nucléaire sans parler et agir contre les énergies carbonées (dans la production électrique entre autre) est aussi coupable car on détourne le problème au profil d' une idéologie. Le bon sens voudrait que l' on mette en avant tout ce qui permettrait de lutter contre les gaz à effet de serre, ce n' est pas le cas. Lorsqu' on amène un blessé à l' hôpital avec une hémorragie, soigne -t-on le cancer dont il est atteint ou bien la blessure? Pourtant c' est bien le discourt de nos "spécialistes". | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Lun 05 Juin 2017, 09:14 | |
| S'il n'y avait qu'en matière d'écologie que l'incohérence soit aux manettes...
Lorsque le bon sens est absent de la réflexion et que celle ci est dominée par un entêtement dogmatique qui dépasse l'entendement le pire est en marche... sans jeu de mot.
Un bon médecin écolo serait capable de flanquer une saignée à la victime d'une hémorragie si son gourou interplanétaire lui a expliqué que c'est la solution pour sauver le monde ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 05:23 | |
| Il y a tout de même dans ce dossier un point intéressant. Comme il s'agit d'une règle de droit essentielle et non d'une affaire permettant aux agités du bocal politicards de faire du buzz on se garde bien de mettre l'élément factuel en perspective. On préfère la gesticulation médiatique à l'étude juridique. C'est moins embarrassant ! et surtout ça permet de taper sur trump... On ne va pas se refuser ce petit plaisir.
Passons au réel : Un accord international signé par le représentant d'un état doit pour être appliqué passer par l'étape de la ratification.
Le représentant des USA a signé l'accord de Paris mais depuis silence radio ! notre bon OBAMA s'est bien gardé de faire ratifier le texte par son parlement. Comment a t il pu oublier cette formalité lui qui est si attaché à l'écologie ?
Situation embarrassante d'autant que non avalisé par les chambres l'accord n'est pas officiellement et régulièrement adopté en découle par voie de conséquence qu'il demeure sans aucune valeur. On oublie dans la noble indignation de mentionner ces "détails". Doit on envisager qu'OBAMA avait intégré dans sa réflexion qu'il allait avec ce texte se prendre une veste ? avait il compris que les élus américains ne voteraient pas l'accord de Paris ? sinon pourquoi ne pas le soumettre au vote et en finir rapidement ? Il se prive de l'apothéose en fin de mandat... ou il évite de finir la paille aux fesses ?
Résultat on laisse l'affaire cafouilleuse pendante à la charge du successeur... technique "ségo la bravitude" avec la fermeture de la célèbre centrale nucléaire, les nouvelles règles concernant les bestioles dans les parcs marins et quelques autres dossiers dérangeants à venir... comme la vignette écolo.
Le trump prend en main la boutique et sachant que les chambres ne voteraient pas la ratification de l'accord met les choses au clair... il annule tout et en bonne logique on lui tombe dessus. On ne va pas se priver de taper sur celui qui n'est pour rien dans l'affaire. En revanche son prédécesseur garde son auréole intacte. Belle manipulation ! chapeau l'artiste !
Je suis désolé d'avoir une fois encore été le gâte sauce, la mayonnaise était pourtant bien partie. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 08:03 | |
| - tonton christobal a écrit:
- I
Le représentant des USA a signé l'accord de Paris mais depuis silence radio ! notre bon OBAMA s'est bien gardé de faire ratifier le texte par son parlement. Comment a t il pu oublier cette formalité lui qui est si attaché à l'écologie ?
Gros oubli, Tonton, Barack Obama a promulgué un décret ratifiant cet accord : États-Unis: 17,89 % émission de gaz date signature :22 avril 2016 date ratification : 3 septembre 2016 https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_Paris_sur_le_climat Donald Trump a suivi la même voie pour s' en dégager - https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_ex%C3%A9cutif a écrit:
Un ordre exécutif ou décret présidentiel (Executive Order en anglais) est une directive écrite de la main du président des États-Unis, c'est-à-dire de la plus haute autorité du pouvoir exécutif américain. Cela équivaut aux décrets présidentiels en France et aux décisions prises avec les pleins pouvoirs donnés par l'article 16 de la Constitution de la Cinquième République française. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 08:44 | |
| Un décret de ratification présidentiel (pouvoir exécutif) n'est pas équivalent à la ratification par le parlement. (pouvoir législatif)
La preuve puisque un autre décret présidentiel peut l'annuler ce qui n'aurait pas été la même musique avec une ratification par les autorités législatives.
Se pose alors la question : pourquoi ne pas avoir procédé à la ratification parlementaire ? le verrou aurait été beaucoup plus difficile voire impossible à faire sauter.
Obama à d'ailleurs usé et certains disent abusé (parlant même de forfaiture) des décisions présidentielles pour contourner le parlement où il était loin d'être assuré d'avoir la majorité d'autant que la discipline de vote n'a pas la force contraignante que nous lui connaissons en Europe.
Un bouquin très bien documenté décrit en détail les multiples usages faits par OBAMA des décisions présidentielles évitant de passer par le vote des chambres. Titre prémonitoire du livre édité avant les dernières élections : après Obama TRUMP...
Maintenant on peut discutailler pendant des jours et des nuits sur le point de droit mais il se trouve que malheureusement en général la loi est faite pour être appliquée et non pour être débattue. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 09:17 | |
| - tonton christobal a écrit:
Se pose alors la question : pourquoi ne pas avoir procédé à la ratification parlementaire ? le verrou aurait été beaucoup plus difficile voire impossible à faire sauter.
Obama à d'ailleurs usé et certains disent abusé (parlant même de forfaiture) des décisions présidentielles pour contourner le parlement où il était loin d'être assuré d'avoir la majorité d'autant que la discipline de vote n'a pas la force contraignante que nous lui connaissons en Europe. Maintenant on peut discutailler pendant des jours et des nuits sur le point de droit mais il se trouve que malheureusement en général la loi est faite pour être appliquée et non pour être débattue. Vous donnez la réponse à la question. Depuis son élection Donald Trump a, lui aussi, usé et abusé des décrets présidentiels, quand a débattre sur la loi il n' en est pas question mais simplement de rétablir une vérité (soit-elle dérangeante) l' accord de Paris a bel et bien été ratifié par les USA, peut importe la méthode du moment qu' elle est légale. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 09:31 | |
| - mamiea a écrit:
Vous donnez la réponse à la question. Depuis son élection Donald Trump a, lui aussi, usé et abusé des décrets présidentiels, quand a débattre sur la loi il n' en est pas question mais simplement de rétablir une vérité (soit-elle dérangeante) l' accord de Paris a bel et bien été ratifié par les USA, peut importe la méthode du moment qu' elle est légale. Méthode légale qui a ses limites dont la principale est ne plus respecter le principe fondamental pour une démocratie à savoir la séparation des pouvoirs. Bilan final : L'accord n'existe plus. Ce tripatouillage permettait surtout de faire passer un texte qui n'aurait pas été accepté par le pouvoir législatif... et qui en raison précisément de la manière dont les textes ont été détournés pour son adoption est maintenant en lambeau. Reportez vus au livre dont je j'ai donné le titre et vous constaterez que cette méthode contestable puisqu'elle neutralise le pouvoir législatif a été employée à de multiples reprises par OBAMA... et dans des domaines aussi importants que des actions militaires d'envergure ou dans d'autres circonstances entamant la cohésion du pays, mais c'est une histoire dont on touchera du doigt les conséquences sur le long terme. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 10:07 | |
| - tonton christobal a écrit:
- dans des domaines aussi importants que des actions militaires d'envergure..
Pour ce qui est de la France, dans ce domaine je ne me souviens que de débats sans vote, au Parlement. Ou même, d'actions sans débat. Le fameux "domaine réservé du Président" parait pourtant plus un usage instauré depuis de Gaulle que défini dans les textes constitutionnels. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 10:30 | |
| Pour l'instant sauf erreur nous en sommes aux USA et à l'écologie internationale de masse revue et corrigée à la suite d'une manipulation présidentielle qui avec OBAMA s'est quelque peu répandue dans bien des domaines.
Si nous devons faire une étude de droit international comparé entre les USA et la France je crois que nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Nous pouvons aussi nous calquer sur les USA en matière de possession d'armes par les particuliers... et transposer les règles américaines chez nous. Décider comme le font certaines villes de ne pas appliquer la loi nationale et accepter dans nos communes quelques règles qui feraient exception ou remplaceraient la constitution en usage. Réciproquement nous mettrions le droit français en application chez les Américains...
On pourrait créer des réserves jouissant de l'extraterritorialité où seraient appliquées les lois bretonnes ou auvergnates ancestrales... flanbi pressentait d'ailleurs une partition du territoire... Instituer la polygamie en France... trop tard c'est déjà fait ou pour le moins largement toléré et sponsorisé.
Je ne suis pas certain que poursuivre ce genre d'échange soit profitable et débouche sur quelque chose d'intéressant. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 10:32 | |
| - Salamandre a écrit:
Pour ce qui est de la France, dans ce domaine je ne me souviens que de débats sans vote, au Parlement. Ou même, d'actions sans débat. Le fameux "domaine réservé du Président" parait pourtant plus un usage instauré depuis de Gaulle que défini dans les textes constitutionnels. NB je n'ai pas le souvenir que De Gaulle nous ait flanqué dans une guerre, il avait assez de mal à achever celles des autres... En revanche ses successeurs surtout de gauche le dernier en particulier ont fait assez fort. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 11:40 | |
| - tonton christobal a écrit:
Ce tripatouillage permettait surtout de faire passer un texte qui n'aurait pas été accepté par le pouvoir législatif... et qui en raison précisément de la manière dont les textes ont été détournés pour son adoption est maintenant en lambeau.
Je vous conseille de revoir les vidéos triomphantes de Trump et son décret anti-musulman (mis à mal par la justice) et refusé par le législatif et autres faits. Conclusion que l' on soit Obama ou Trump on applique la loi, toute la loi et rien que la loi. Maintenant ce que font les USA regarde les USA et on a pas à commenter les lois américaines. nous avons le 49.3 qui vaut bien les décrets présidentiels américains. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 12:00 | |
| - mamiea a écrit:
Je vous conseille de revoir les vidéos triomphantes de Trump et son décret anti-musulman (mis à mal par la justice) et refusé par le législatif et autres faits. Conclusion que l' on soit Obama ou Trump on applique la loi, toute la loi et rien que la loi.
Maintenant ce que font les USA regarde les USA et on a pas à commenter les lois américaines. nous avons le 49.3 qui vaut bien les décrets présidentiels américains.
1°/ je n'ai que faire de vos conseils pas la peine d'y revenir ce ton ne me convient pas. Donc vous entrez dans la catégorie des "on ne discute plus". On perd du temps et on ne peut pas avancer car on détourne le débat. Avec vous comme avec quelques autres ce n'est pas un scoop... j'avoue parfois ne laisser aller à des échanges pourris dès le départ. Grande est ma faute ! 2°/ pour ce qui concerne l'application de la loi, je ne crois pas que vous soyez le mieux placé pour me donner des leçons. Pour ma part j'ai quelques références et Vous ? 3°/ si OBAMA s'est planté dans sa manipulation des règles il me semble inconvenant de reprocher à TRUMP de remettre les choses en l'état. 4°/ si TRUMP se fait mettre à mal par les chambres c'est heureux... elles étaient si complaisantes avec OBAMA que c'était inquiétant. Espérons que si le prochain est démocrate elles seront aussi performantes. 5°/ pour ce qu'il en est du 49/3 qui vous déplait il vous revient de voter pour des gens qui se feront un devoir de le supprimer. Que les politicards franchouillards lavent leur linge sale... dommage que le 49/3 soit à bannir lorsque l'on est dans l'opposition et en usage et indispensable lorsque l'on gouverne. Comme le disait un professeur de l'école supérieure de police : "sachez que la loi est une putain que chacun baise à sa façon" Conclusion : une fois de plus un échange qui ne mène à rien et ce n'est pas une surprise... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 13:40 | |
| On ne discute pas. Version française du you are fired très trumpiste. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 15:24 | |
| - Libellule a écrit:
- On ne discute pas. Version française du you are fired très trumpiste.
Réflexion très stupide mais normale... on perçoit l'analyse profonde de l'insulteur. A partir d'un certain niveau de décrochage il serait bon de la mettre en veilleuse. Il y a quelques temps en dehors de la "bonne pensée" on était "facho" réac" "lepeniste"... maintenant on est "trumpiste" A se demander si ceux qui baptisent ainsi leurs contradicteurs ne sont pas simplement des imbéciles (je reste convenable) à bout d'arguments. A ce niveau du débat on voit immédiatement l'intérêt de l'échange. Celui qui défend un point de vue au demeurant respectable doit être laminé. S'il refuse de poursuivre un échange vérolé avec un contradicteur on l'insulte. Non seulement il n'est pas admis d'avoir un avis non conforme à son adversaire mais en plus on a le devoir de faire perdurer un échange improductif et sans fin... ça ne sert à rien mais on "débat" on rêve ! Nous somme sur un forum où chacun s'exprime à sa convenance et non à un meeting politicard surveillé par les membres du KGB de service en charge de la bonne pensée des participants. A une autre époque on applaudissait en cadence et au commandement... mais ça perdure ! On se doit de perdre son temps dans un échange improductif... si on laisse couler parce que c'est une affaire sans issue on se fait insulter. L'affaire prend tout son sel lorsque l'insulteur (cela devient habituel nous avons à faire à un multi récidiviste) est un élu prônant le dialogue et les accords inter partis... Merci de démontrer à tous votre vacuité intellectuelle (je reste convenable) et les limites de votre pensée obtuse. C'est un bon éclairage avant des élections. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 15:44 | |
| Depuis ce jour à 5H23... échange improductif et insultes à la clé.
Magnifique résultat ! | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 15:46 | |
| On est passé aux monologues. Pas de souci. Le maître et les apprentis. Un vrai concept. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/The_Apprentice | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 16:01 | |
| - Libellule a écrit:
- On est passé aux monologues. Pas de souci. Le maître et les apprentis. Un vrai concept. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/The_Apprentice
Le seul qui se soit laissé aller à l'insulte, tout le monde peut savoir de qui il s'agit... c'est un habitué donc rien de surprenant. Dommage que ce soit aussi un élu ! On fera avec... et sans, si possible, lors de la prochaine élection on peut le souhaiter pour le calme des débats sur ce forum. Au conseil municipal il est moins brillant et vindicatif . Sur le fond du débat qui nous intéresse il est inexistant ! Le sérieux n'est pas son fort. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 16:28 | |
| Un peu d'infos nouvelles http://newsroom.unfccc.int/fr/cop23-bonn/sb46-communique-planification-de-la-cop23-sur-les-rails/
Sinon ... http://vdaucourt.free.fr/Mothisto/Galillee/Galillee.htm | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 16:41 | |
| c'est fini pour les insultes ? Dommage j'aime bien que les imbéciles se discréditent.
A propos et pour info, malgré les gesticulations écolos, bobos, gauchos TRUMP serait toujours aux dernières nouvelles président des USA... et la COP 21 chef d'œuvre de "ségo la bravitude", de Fabius et consort n'est toujours pas ratifiée par les Américains.
On voit tout l'intérêt de ce fil. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 16:50 | |
| - tonton christobal a écrit:
1°/ je n'ai que faire de vos conseils pas la peine d'y revenir ce ton ne me convient pas. Donc vous entrez dans la catégorie des "on ne discute plus". On perd du temps et on ne peut pas avancer car on détourne le débat. Avec vous comme avec quelques autres ce n'est pas un scoop... j'avoue parfois ne laisser aller à des échanges pourris dès le départ. Grande est ma faute ! 2°/ pour ce qui concerne l'application de la loi, je ne crois pas que vous soyez le mieux placé pour me donner des leçons. Pour ma part j'ai quelques références et Vous ? 3°/ si OBAMA s'est planté dans sa manipulation des règles il me semble inconvenant de reprocher à TRUMP de remettre les choses en l'état. 4°/ si TRUMP se fait mettre à mal par les chambres c'est heureux... elles étaient si complaisantes avec OBAMA que c'était inquiétant. Espérons que si le prochain est démocrate elles seront aussi performantes. 5°/ pour ce qu'il en est du 49/3 qui vous déplait il vous revient de voter pour des gens qui se feront un devoir de le supprimer. Que les politicards franchouillards lavent leur linge sale... dommage que le 49/3 soit à bannir lorsque l'on est dans l'opposition et en usage et indispensable lorsque l'on gouverne.
Comme le disait un professeur de l'école supérieure de police : "sachez que la loi est une putain que chacun baise à sa façon"
Conclusion : une fois de plus un échange qui ne mène à rien et ce n'est pas une surprise... Devant une telle sortie, en effet inutile de continuer. Je vous laisse à votre vanité votre sentiment de supériorité ridicule. devant tant de bêtise, le silence est la meilleure des réponses. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 17:01 | |
| - mamiea a écrit:
Devant une telle sortie, en effet inutile de continuer. Je vous laisse à votre vanité votre sentiment de supériorité ridicule. devant tant de bêtise, le silence est la meilleure des réponses. merci ! Pour une fois d'accord avec vous pour ce qui concerne l'inutilité du débat. Pour le reste comme le disait mon prof de philo (c'est vieux mais encore d'actualité) : on est toujours le con ou le facho d'un autre donc rien de nouveau sous le soleil. Mon avis n'a aucune importance pour vous et c'est réciproque de ma part... on ne va pas passer le réveillon la dessus tout de même ! | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 17:16 | |
| - http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=0211254280442 a écrit:
Climat : la Chine et les Etats-Unis ont ratifié l’accord de Paris. Par Les Echos Ces deux pays qui représentent 40% des émissions planétaires ont ratifié l'accord de Paris à l'occasion du G20 organisé à Hangzhou.
C'est un grand pas en avant. Les deux principaux pays pollueurs de la planète, la Chine et les Etats-Unis, ont ratifié samedi l’accord mondial sur le climat conclu en décembre à Paris à l’issue de la COP21. Je sais bien il y en a qui savent mieux, ou plus exactement qui prennent leur désirs pour des réalités. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Mar 06 Juin 2017, 17:45 | |
| - mamiea a écrit:
Je sais bien il y en a qui savent mieux, ou plus exactement qui prennent leur désirs pour des réalités. Si l'accord est ratifié pourquoi se plaindre ? Doit on penser qu'il s'agit d'un montage médiatique malveillant pour taquiner ce brave Trump ? Ce serait très méchant ! | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 02 Déc 2018, 04:20 | |
| 2018 - Citation :
- Climat : la COP24 confrontée à un grand vide politique
Par Simon Roger, Audrey Garric et Marie Bourreau Publié hier à 10h45
Jamais l’alarme du péril climatique n’a retenti si fort. Début octobre, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) décrivait les effets d’un monde soumis à un réchauffement de 1,5 °C et appelait à un sursaut international pour éviter ce seuil fatidique. Puis, mi-novembre, une étude publiée dans Nature Climate Change modélisait les catastrophes extrêmes et simultanées auxquelles sera soumise l’humanité d’ici à 2100 si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites drastiquement. Les incendies qui ont affecté l’Etat de Californie au cours de ce même mois ont confirmé que ces prévisions ne relevaient pas de la science-fiction.
C’est peu dire que l’attente des citoyens est élevée vis-à-vis de la 24e conférence des Nations unies sur le climat (COP24), qui se tient du 2 au 14 décembre à Katowice, en Pologne.
L’événement doit accueillir 20 000 personnes au cœur de la région charbonnière de la Silésie, dans un centre de conférences bâti sur le terrain d’une ancienne mine, symbole de la transition à accomplir.
Pourtant, si la société n’a jamais été autant mobilisée, multipliant les marches pour le climat et les actions en justice, les Etats, eux, ne parviennent plus à trouver l’élan politique pour relancer la lutte contre le réchauffement.
« Il y a une démobilisation, reconnaît Laurence Tubiana, l’ancienne ambassadrice de la France lors de la COP21. Il est urgent de refaire du climat un sujet politique de très haut niveau. »
Seule une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, essentiellement de l’Union européenne (France, Espagne, Pays-Bas, Autriche, Finlande…), d’Afrique et des petits pays insulaires, devrait faire le déplacement [ alors que l'ONU reconnait 197 états ] , lundi 3 décembre, pour l’ouverture protocolaire de la COP24. A l’exception de Paris, aucun des dirigeants des Etats membres du G20 – qui regroupent 80 % des émissions mondiales – n’a inclus Katowice dans son agenda diplomatique en décembre.
Côté français, le premier ministre, Edouard Philippe, avait prévu de se rendre les 2 et 3 décembre en Pologne, mais les violences, samedi 1er décembre à Paris, en marge de la manifestation des « gilets jaunes », l’ont poussé à annuler son déplacement à la COP24, où la délégation tricolore sera finalement conduite par le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy.
Le « champion du climat » Emmanuel Macron – un titre décerné en septembre par les Nations unies, sera lui aussi absent des débats. Premier chef d’Etat à avoir dénoncé l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris (le 1er juin 2017), initiateur d’un sommet spécifique sur la finance climat, le One Planet Summit, il renvoie à l’étranger l’image d’une France mobilisée sur l’enjeu climatique. « Le président utilise pleinement son déplacement au G20 [les 30 novembre et 1er décembre à Buenos Aires] pour faire avancer les dossiers du climat et du commerce », assure une source élyséenne pour justifier cette défection.
Vendredi, en marge du sommet argentin, une rencontre entre les ministres des affaires étrangères français et chinois a permis de réaffirmer la détermination des deux pays « à travailler ensemble et avec leurs partenaires pour lutter contre le changement climatique », indique un communiqué commun.
Paris et Pékin savent que deux sujets cruciaux attendent les délégations réunies à la COP24 : l’adoption des règles de mise en œuvre de l’accord de Paris, conclu en 2015, et la relève de l’ambition, c’est-à-dire la hausse des engagements des Etats pour réduire leurs émissions et s’adapter aux effets du réchauffement. Alors que l’ONU appelle les nations à tripler voire quintupler leurs efforts, nombre d’observateurs anticipent un échec de ce processus.
« De nombreux pays ne veulent pas aller plus loin. Ils sont démissionnaires », prédit Célia Gautier, responsable climat et énergie à la Fondation pour la nature et l’homme. « Les petits pas en avant et en arrière d’une majorité d’Etats nous empêchent de passer à l’action », dénonce de son côté Pierre Cannet, qui occupe le même poste au WWF France.
L’inquiétude est aussi vive au siège des Nations unies à New York. « Katowice ne doit pas être un nouveau Copenhague [la COP15, organisée en 2009 dans la capitale danoise, avait été vécue comme un échec retentissant des négociations Nord-Sud] ni le fossoyeur de l’accord de Paris, prévient une source de haut rang. La COP24 est une étape-clé avant 2020 quand les Etats devront annoncer l’augmentation de leurs ambitions. Si Katowice est un échec, c’est l’échec de 2020 qui se profile aussi et la fin de [l’accord de] Paris. »
La COP pâtit d’un contexte politique des plus défavorables. « Il n’y a plus de leadership international solide capable de répondre aux attentes des populations », relève Lola Vallejo, directrice du programme climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales.
A commencer par l’axe Paris-Berlin, aujourd’hui défaillant. L’Allemagne, empêtrée dans ses discussions sur la sortie du charbon, a bloqué, en octobre, une proposition de révision à la hausse des engagements de l’UE. La France, de son côté, « a perdu en crédibilité sur la scène internationale car elle échoue à transposer ses beaux discours au niveau national, alors qu’elle ne respecte aucun de ses objectifs », juge Lucile Dufour, responsable des négociations internationales au Réseau Action Climat.
Il en découle une UE divisée, affaiblie par le Brexit, qui « doit voir comment rejoindre la dynamique pour l’ambition portée par le forum des pays vulnérables, et ainsi contenir l’effet potentiellement contagieux des pays réfractaires » – les Etats-Unis de Donald Trump, le Brésil, dont le nouveau président, Jair Bolsonaro, a déjà annoncé qu’il renonçait à accueillir la COP25 fin 2019, ou encore l’Arabie saoudite, premier producteur de pétrole au monde.
La Chine, premier émetteur de CO2 mais aussi pays en pointe dans la transition écologique, s’interroge sur le rôle qu’elle peut jouer. Ces derniers mois, Pékin s’est concentré sur la représentation des intérêts des pays en développement, estimant que les pays riches devaient assumer le fardeau financier de la lutte contre le changement climatique.
« Les Etats-Unis ne facilitent pas les négociations en ciblant systématiquement la Chine dans leurs attaques et en engageant une guerre commerciale avec Pékin. C’est une situation perdante pour tout le monde sur les questions climatiques, regrette la source onusienne. L’engagement de la Chine est vital. »
Un dernier signal préoccupant émane de la présidence polonaise de la conférence. « Beaucoup de délégations s’inquiètent de leurs compétences », confie une source proche des négociations. Issue d’un gouvernement qui revendique son soutien aux énergies fossiles, « elle ne fait pas de l’ambition climatique une priorité puisque dans le même temps elle plaide activement contre un relèvement de l’ambition européenne », observe Lola Vallejo.
Le président de la conférence, le secrétaire d’Etat polonais à l’environnement, Michal Kurtyka, devrait pousser d’autres thèmes comme celui de la « transition juste », capable de concilier objectif climatique et justice sociale. Un sujet qui résonne en France avec le mouvement des « gilets jaunes ». « Pour la Pologne, cela veut dire une sortie lente du charbon, note un fin connaisseur des négociations climatiques. Mais si on ne fait pas attention à mener une transition juste, on a les gens dans la rue. »
Les négociateurs de la COP24 ont deux semaines devant eux pour tracer le chemin jusqu’au grand sommet sur le climat voulu par le secrétaire général de l’ONU en septembre 2019.
« La coopération internationale est la seule voie pour répondre à la menace globale du changement climatique », insiste l’Ethiopien Gebru Jember Endalew, qui préside le groupe des pays les moins avancés.
Simon Roger , Audrey Garric et Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante) https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/12/01/climat-la-cop24-confrontee-a-un-grand-vide-politique_5391293_1652612.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Lun 03 Déc 2018, 16:50 | |
| Les mystères de la stratégie bas-carbone française 3 décembre 2018 La stratégie bas-carbone de la France… ne marche pas. C’est sûr et certain, puisque ses émissions de gaz à effet de serre et notamment de CO2 ont augmenté depuis 2015. Donc, l’année où la France, comme presque tous les autres pays, à signé l’Accord de Paris, à la COP-21. Un accord par lequel elle faisait la promesse solennelle de faire sa part de l’effort pour léguer à nos descendants un climat pas trop bousculé, moins menaçant. Mais pourquoi ne fonctionne t-elle pas ?
(En voici une explication) http://huet.blog.lemonde.fr/2018/12/03/les-mysteres-de-la-strategie-bas-carbone-francaise/ | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 16 Déc 2018, 14:21 | |
| - Citation :
- Climat : la COP24 adopte les règles d’application de l’accord de Paris
Par Audrey Garric Publié hier
Les conférences mondiales sur le climat convoquent différentes perceptions du temps. Celui, interminable, des assemblées plénières repoussées heure après heure, des projets de textes qui se succèdent et des délégués qui ne parviennent pas à s’entendre. Et l’autre, l’accélération prodigieuse des débats, qui permet la résolution de dossiers parfois vieux de plusieurs années en une quinzaine de jours.
La COP24, qui s’est tenue du 2 au 15 décembre à Katowice, au cœur de la région charbonnière polonaise, n’a pas fait exception à la règle. Samedi à 22 heures, après un coup de marteau donné avec une trentaine d’heures de retard, les 196 pays sont parvenus à donner vie à l’accord de Paris, conclu en 2015. La communauté internationale a en revanche échoué à s’engager à une hausse collective des efforts pour lutter contre le changement climatique.
« Cela a été une longue route. Nous avons fait de notre mieux pour ne laisser personne de côté. Nous devons tous abandonner un peu individuellement pour gagner collectivement », a déclaré Michal Kurtyka, le président des débats et secrétaire d’Etat polonais à l’environnement, en ouverture de la séance plénière.
« Malgré les vents contraires, l’accord de Paris a tenu le cap lors de cette COP24, démontrant une nouvelle fois sa résilience, se félicite Laurence Tubiana, ancienne ambassadrice climat de la France lors de la COP21. Les décisions prises ici nous donnent une base solide pour continuer à renforcer la confiance dans le multilatéralisme et accélérer la transition dans le monde entier. »
Le président français Emmanuel Macron s’est dit satisfait. « La communauté internationale reste engagée dans la lutte contre le changement climatique. Bravo à l’ONU, aux scientifiques, aux ONG et à tous les négociateurs », a-t-il écrit sur Twitter. Son ministre de la transition écologique François de Rugy a, lui, salué « une étape clé de la lutte contre le changement climatique ». « Le chemin est encore long et difficile mais nous sommes maintenant collectivement mieux armés pour le parcourir. »,
Ce manuel d’utilisation « est suffisamment clair pour opérationnaliser l’accord de Paris et c’est une bonne nouvelle », a, de son côté, commenté la ministre espagnole de l’environnement Teresa Ribera, même si comme beaucoup d’autres, elle aurait aimé des « messages beaucoup plus forts » sur l’ambition.
Mais il ne fait pas consensus. « Ce manque de réponse au rapport du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat], c’est choquant », renchérit Jennifer Morgan, directrice de Greenpeace International : « Vous ne pouvez pas vous réunir après ça, et dire que vous ne pouvez pas faire plus ! »
La partie n’était pourtant pas gagnée, tant les négociateurs avaient pris du retard, dépassés par des discussions techniques et des divisions tenaces. Jusqu’à une dernière bataille déclenchée par le Brésil, qui a prolongé les négociations tout au long de la journée de samedi. En jeu : un article très complexe de la décision finale, qui a trait au fonctionnement des mécanismes de marché, c’est-à-dire aux échanges d’émissions de CO2 qui permettent aux pays les moins pollueurs de revendre des quotas à ceux qui émettent plus. Le risque réside dans la double comptabilisation des réductions d’émissions, à la fois par le pays concerné et par le pays acheteur.
« La question est de savoir qui peut prétendre avoir fait les efforts, explique un connaisseur du sujet. C’est un sujet important pour le Brésil, qui a reçu beaucoup de crédits carbone par le passé. » Ce point, dont les modalités n’ont finalement pas pu être tranchées, a été repoussé à la COP25, qui se tiendra en novembre 2019 au Chili.
La Turquie a encore rallongé les arbitrages de dernière minute, en mettant sur la table un dossier qu’elle rouvre à chaque COP : elle réfute son classement dans la liste des pays développés par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ce qui lui interdit l’accès à des aides financières.
Les négociateurs sont en revanche parvenus à trouver un consensus sur les autres éléments du guide d’application de l’accord de Paris (le rulebook, dans le jargon des négociations), c’est-à-dire toutes les règles qui permettront aux Etats de planifier, mettre en œuvre et revoir leurs actions pour le climat. Ils ont résolu l’épineuse question des règles de transparence, la clé de voûte de tout l’édifice, puisque ce sont elles qui doivent permettre d’indiquer de quelle manière les pays rendent compte des progrès accomplis dans la lutte contre le réchauffement et donc appliquent leurs promesses. « C’est essentiel pour établir de la confiance entre les Etats et favoriser la hausse des efforts collectifs », assure Laurence Tubiana.
Après des tensions avec les Etats-Unis et d’autres pays riches, la Chine et les pays en développement ont accepté un cadre commun, qui sera mis en place à partir de 2024. Des flexibilités seront toutefois accordées aux Etats qui disposent de moins de moyens techniques et financiers pour se mettre en conformité avec leurs objectifs.
Le texte final prend en revanche peu en considération les « pertes et préjudices », c’est-à-dire les dommages irréversibles causés par les dérèglements du climat (ouragans, inondations, etc.). Une ligne rouge pour les pays les plus vulnérables, qui cherchent à être aidés pour en assumer les coûts. Et le respect des droits humains a tout simplement disparu du texte, alors qu’il faisait partie de l’accord de Paris.
Aux côtés d’une centaine de pages techniques sur le rulebook, le projet de décision global (8 feuillets) de la COP24 aborde un second enjeu crucial : celui de l’ambition. Car les engagements pris par les Etats lors de la COP21, à supposer qu’ils soient intégralement tenus, mettent la planète sur une trajectoire de réchauffement de 3,2 °C d’ici à la fin du siècle, bien loin de la limite des 1,5 °C recommandée par le GIEC dans un rapport historique. Sur ce point, les négociateurs se sont limités au service minimum : ils ont répété que les pays devaient « mettre à jour » leurs engagements d’ici à 2020, ce qui est déjà prévu par l’accord de Paris. Ils ont également « insisté sur l’urgence d’une ambition accrue », sans donner de calendrier, et ont appelé les Etats à livrer des stratégies bas carbone d’ici à 2050.
Enfin, ils ont « salué l’achèvement dans les temps » du rapport du GIEC. « Cette mention n’est pas suffisante pour reconnaître l’urgence climatique », regrette Alden Meyer, un spécialiste de longue date des négociations. Pour les pays les plus vulnérables notamment, la limite de 1,5 °C, loin de se résumer à un chiffre, est une question de survie. Ils n’ont pas fait le poids face à la pression de quatre nations pétrolières – l’Arabie saoudite, le Koweït, la Russie et les Etats-Unis – pour minorer l’importance de l’étude du GIEC dans la décision finale de la COP.
« L’ampleur des négociations sur les règles d’application de l’accord de Paris ne masque pas le manque de volonté politique des Etats pour accroître leurs efforts de réduction des émissions, prévient Lola Vallejo, directrice du programme climat de l’IDDRI. Il faut que les Etats se réveillent et s’engagent dans une dynamique nationale et collective. » Pour l’instant, une cinquantaine d’Etats ont annoncé de manière ferme qu’ils allaient publier de nouveaux engagements d’ici à 2020, mais seules les îles Marshall les ont d’ores et déjà mis sur la table.
« Sans action immédiate, même les règles les plus strictes ne nous mèneront nulle part, a également regretté Jennifer Morgan, de Greenpeace. Les gens s’attendaient à ce que des mesures soient prises et c’est ce que les gouvernements n’ont pas fait. C’est moralement inacceptable. »
Malgré la multiplication des alertes des scientifiques, et les mobilisations de la société civile, la COP a pâti d’un manque de leadership, avec une Union européenne divisée, des Etats-Unis qui ont annoncé leur retrait de l’accord de Paris, ou encore un Brésil dont le président élu est un climatosceptique revendiqué. Seuls une trentaine de pays ont été représentés par des chefs d’Etat ou de gouvernement en début de conférence. Les quatre derniers jours de la négociation, aucun ministre n’était présent pour représenter la France, après le départ précipité de la secrétaire d’Etat à la transition écologique Brune Poirson, mardi, en raison de la crise des « gilets jaunes ». Surtout, la présidence polonaise qualifiée de « faible » par les observateurs, n’a pas suffisamment joué son rôle de chef d’orchestre.
La hausse de l’ambition des Etats ne peut intervenir sans financements, le nerf de la guerre des négociations. La décision de la COP24 précise la manière de les comptabiliser et d’en assurer la prévisibilité. L’idée est de permettre aux pays en développement de savoir comment s’adapter au réchauffement et accélérer leurs efforts dans la réduction de leurs émissions polluantes.
« Les dirigeants ont échoué à mobiliser suffisamment de financements », alerte l’Indien Harjeet Singh, de l’ONG ActionAid International. Les pays du Nord ont promis de transférer 100 milliards de dollars (88 milliards d’euros) par an aux pays du Sud d’ici à 2020. « Mais cette somme inclut des prêts et nous ne savons pas comment s’assurer qu’il s’agit bien d’espèces sonnantes et trébuchantes », dénonce-t-il, ajoutant que les « besoins se comptent en milliers de milliards de dollars ». L’absence de promesses pour la suite, après 2025, inquiète également les pays du Sud.
Nombre de nations développées ont également promis de renflouer les différents mécanismes financiers, tels que le Fonds vert ou le Fonds d’adaptation. Mais les sommes sont très inférieures aux besoins. L’absence de promesses pour la suite, après 2025, inquiète également les pays du Sud.
Ambition, financements : autant de points qui seront de nouveau à l’ordre du jour du sommet sur le climat convoqué par le secrétaire général de l’ONU en septembre 2019, puis lors de la COP25. Car le temps est compté.
Audrey Garric (Katowice (Pologne), envoyée spéciale) https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/12/15/climat-la-communaute-internationale-adopte-les-regles-d-application-de-l-accord-de-paris_5398257_1652612.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Dim 16 Déc 2018, 14:53 | |
| pas grave ce genre de réunion aspirateur à pognon permet à une tapée de gugusses qui n'auraient rien à faire d'avoir un emploi...
En revanche on n'a pas de pognon pour payer les gilets jaunes... mais on en trouve pour payer les retraites des tchadiens. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Sam 09 Fév 2019, 08:47 | |
| Réchauffement climatique : le pavé dans la mare !
Comment le GIEC s’y est-il pris pour calculer la température moyenne dont il prétend qu’elle a augmenté d’environ 1° C au cours du dernier siècle ?
Si vous vous êtes demandé pourquoi il est difficile de prédire la météo sous nos latitudes à plus de quelques jours alors qu’il serait possible de prévoir le climat à l’échéance de plusieurs siècles, voire seulement quelques dizaines d’années, sur la Terre entière, Jean-Marc Bonnamy vous rassure : vous avez raison de vous interroger et il explique pourquoi dans Réchauffement climatique : Le pavé dans la mare ! », innocentant au passage le CO2 de toute responsabilité dans un « réchauffement » – ou « changement », ou « dérèglement »… – de la planète, à l’encontre des allégations du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, créé en 1988 pour se pencher sur la question.
La question du rôle du CO2 est emblématique de la tournure politique, idéologique, quasi-religieuse du débat climatique. Dans la foulée du GIEC, les réchauffistes interprètent la corrélation statistique entre la courbe de l’élévation des températures et celle de la teneur en CO2 de l’atmosphère comme une loi physique de cause à effet, le CO2 provoquant cette élévation.
LE RÔLE DU CO2 Ne pourrait-on pas en déduire l’inverse, à savoir que la teneur en CO2 de l’atmosphère augmente en fonction de l’élévation de la température ? Une corrélation ne peut à elle seule servir de preuve. D’ailleurs, comment s’expliquent les périodes de décorrélation entre températures et teneurs en CO2 dans les données dont fait état le GIEC lui-même ?
Jean-Marc Bonnamy résume la thèse du GIEC comme suit : la Terre se réchauffe, ce réchauffement entraînera des catastrophes, il est dû à l’effet de serre du CO2 et ce dernier résulte du développement de l’activité humaine. Et il entreprend de démontrer, dans les premiers chapitres de son livre, qu’un phénomène physique de saturation de l’effet de serre, que personne ne nie, exonère le CO2, au-delà de ce qu’il accomplit déjà, de toute incidence dans un quelconque réchauffement climatique au sens dans lequel le GIEC l’entend et que, si tant est qu’il y a réchauffement de la Terre, c’est ailleurs qu’il faut en chercher la raison.
Mais, au fait, comment le GIEC s’y est-il pris pour calculer la température moyenne dont il prétend qu’elle a augmenté d’environ 1° C au cours du dernier siècle ? Il s’est servi de donnés relevées à des dates et endroits divers par des stations météorologiques disparates, données qu’il a traitées (sans en communiquer la manière) et dont il a établi une moyenne qui est une fiction puisqu’une moyenne de températures n’est pas une température moyenne.
MÉPRIS DES DONNÉES SCIENTIFIQUES Et les objectifs de limitation de ladite température qui en découlent sont absurdes, outre le fait que les échelles de température Celsius et Fahrenheit sont arbitraires. Si l’on entend parler scientifiquement, ne conviendrait-il pas de parler en Kelvins ?
Jean-Marc Bonnamy dit sa surprise d’avoir constaté dans les rapports du GIEC disponibles sur la toile combien le rapport pour les décideurs politiques s’affranchissait des rapports scientifiques qui étaient supposés lui servir de base. Quand bien même les scientifiques admettent qu’aucune donnée ne permet de confirmer la réalité d’un réchauffement climatique, ni d’attribuer ce réchauffement à l’activité humaine, cela devient dans le rapport destiné aux décideurs politiques « le réchauffement climatique ne fait aucun doute et son attribution à l’activité humaine est prouvée ». Qui convient-il de croire ? Le GIEC ou le GIEC ? « Il faut cesser de considérer le GIEC comme un établissement scientifique, conclut Jean-Marc Bonnamy, et le prendre pour ce qu’il est : un lobby politique. »
UN CHIFFRE NOTOIREMENT FAUX C’est en ce sens que se comprend la décision du président américain Trump de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique.
Le chiffre de 0,6 °C de réchauffement de la planète sur un siècle avancé par le GIEC sans intervalle de précision dans son rapport initial signifiait que la donnée comportait une précision de l’ordre de l’arrondi de la décimale suivante, en d’autres mots que le GIEC prétendait à une précision de l’ordre de 0,05° – 5 centièmes de degré ! Mais, outre ce chiffre d’une précision invraisemblable, le GIEC en a avancé d’autres qui étaient notoirement faux. Jean-Marc Bonnamy en dresse une liste. Les constructivistes, quel que soit l’horizon idéologique auquel ils appartiennent, ne sont jamais à court de conjectures, ni d’aplomb.
Le problème fondamental n’est-il pas que le climat, comme la météo, est un phénomène chaotique, c’est-à-dire ni stationnaire, ni cyclique, qui dépasse les limites épistémologiques de la connaissance humaine car il comprend un nombre infini de variables connues et inconnues d’une précision infinie dont le déterminisme inhérent se manifeste sur des durées de plusieurs milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers d’années et échappe totalement à l’entendement humain ?
Reste à écrire le livre sur la question de savoir à quoi servent et, surtout, à qui profitent le GIEC ainsi que les accords, les politiques et l’agit-prop écologiste qui s’en prévalent.
Réchauffement climatique : Le pavé dans la mare ! (Jean-Marc Bonnamy), 164 pages, Éditions L’Harmattan.
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Lun 04 Nov 2019, 22:53 | |
| Tout ça pour ça ! - Citation :
- Donald Trump engage le retrait officiel des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat
Par Audrey Garric Publié 04.11.2019
Donald Trump s’en vante dès qu’il le peut. Il aurait, assure-t-il, sorti les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, un texte qu’il qualifie volontiers de « désastre » et de « tueur d’emplois ». En réalité, l’affaire n’est pas encore conclue. Elle a toutefois fortement progressé lundi 4 novembre. Le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a en effet annoncé dans un communiqué avoir officiellement engagé le retrait de son pays du traité international scellé en 2015, qui vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en deçà de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, en le notifiant au secrétariat général des Nations unies, dépositaire du texte.
Mike Pompeo a repris dans son communiqué la thèse d’un accord qui aurait imposé « un fardeau économique injuste » aux Etats-Unis. « Nous continuerons à proposer un modèle réaliste et pragmatique, étayé par des résultats concrets, montrant que l’innovation et les marchés ouverts conduisent à une plus grande prospérité, à une réduction des émissions [de gaz à effet de serre] et à des sources d’énergie plus sûres », a assuré le secrétaire d’Etat. Le président devait mentionner cette notification lors d’un meeting prévu le même soir dans le Kentucky, bastion républicain et Etat charbonnier.
Donald Trump avait déjà annoncé avec pertes et fracas cette volonté en juin 2017. Mais les règles de procédure l’obligeaient à attendre trois ans à compter de l’entrée en vigueur de l’accord (intervenue le 4 novembre 2016), avant de pouvoir entamer les démarches officielles, soit à partir du lundi 4 novembre 2019. Il lui faudra encore patienter un an avant la libération effective du traité, ce qui revient à en sortir définitivement – ironie du sort – au lendemain de l’élection présidentielle américaine qui aura lieu le 3 novembre 2020.
Si cette nouvelle étape ne devrait pas créer la même onde de choc que l’annonce de 2017, elle n’en reste pas moins un signal inquiétant. Le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, après la Chine, tourne définitivement le dos au reste du globe, alors que le climat est devenu un enjeu majeur pour nombre de citoyens, en particulier de jeunes, sur fond de multiplication des événements climatiques extrêmes.
« Donald Trump confirme sa décision malgré la progression des connaissances sur les conséquences du dérèglement climatique aux Etats-Unis : selon un rapport du gouvernement américain, notre pays pourrait enregistrer chaque année, d’ici à 2100, au moins des milliers de morts et des centaines de milliards de dollars de pertes économiques », rappelle Andrew Light, expert au think tank World Resources Institute (WRI) et ancien conseiller sur le changement climatique auprès du département d’Etat de l’administration Obama.
Le président américain n’a toutefois pas attendu la notification officielle du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris pour agir comme si son pays n’en faisait plus partie. Dès 2017, Donald Trump avait fait savoir qu’il n’était plus tenu par l’engagement de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26 % à 28 % d’ici à 2025 par rapport à 2005. Les rejets carbonés, en baisse de 12 % entre 2005 et 2018, sont repartis à la hausse de 3 % l’an dernier, selon les chiffres de l’Energy Information Administration.
Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a également détricoté l’essentiel de la réglementation environnementale mise en place par son prédécesseur, Barack Obama. Il a notamment abrogé le plan pour une énergie propre (Clean Power Plan), qui visait à réduire de 32 % les émissions des centrales électriques, en particulier au charbon, par rapport à celles de 2005. Il l’a remplacé en juin par un texte bien plus faible, l’Affordable Clean Energy Rule, qui offre aux Etats une plus grande souplesse pour déterminer le niveau de réglementation que les centrales au charbon doivent respecter. M. Trump a également proposé d’assouplir les normes d’émissions de méthane pour l’industrie pétrolière et gazière. Il a aussi révoqué la dérogation dont jouit la Californie pour fixer ses propres normes de pollution automobile, plus ambitieuses que celles fédérales. ---/--- | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Lun 04 Nov 2019, 22:54 | |
| - Citation :
- ---/---
Cette tentative de l’administration Trump d’oblitérer l’accord de Paris est contrebalancée par l’action de la société civile américaine : 25 Etats, 430 villes, et des centaines d’universités ou d’entreprises, représentant 65 % de la population américaine et 68 % de l’économie, clament qu’ils font encore partie du traité (« We are still in ») et qu’ils en respecteront les objectifs. Une majorité d’électeurs (66 %) s’oppose par ailleurs à la décision de retrait de Donald Trump, selon un sondage réalisé par les universités de Yale et de George-Mason en 2018.
« Depuis 2017, les impacts de la décision de Trump sont déjà là : les Etats-Unis ne font pas leur part de l’effort, qui est reprise par les acteurs non-étatiques, observe Lucile Dufour, responsable des négociations internationales au Réseau Action Climat. Malgré tout, le retrait officiel des Etats-Unis de l’accord de Paris est un signal extrêmement grave qui pourrait avoir des conséquences dans le contexte géopolitique actuel de montée des extrémismes et des populismes. Il faut éviter un effet domino, avec d’autres Etats, notamment le Brésil, qui se désengageraient. » « Cette décision entrave la coopération internationale qui est essentielle pour faire face à la crise climatique », abonde David Waskow, chargé de mission au WRI.
C’est également l’influence des Etats-Unis dans les négociations climatiques qui va s’en retrouver considérablement affaiblie. Certes, Washington pourra toujours envoyer des délégations aux fameuses COP, les conférences mondiales sur le climat qui se réunissent chaque année, et dont la prochaine, la COP25, se tiendra à Madrid après le renoncement du Chili. Les Etats-Unis restent en effet membre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), signée en 1992, dont les COP sont l’organe suprême.
Mais, à partir de 2020, ils ne pourront plus participer qu’aux questions relevant de la CCNUCC – les grands principes sur la science ou les financements par exemple – et non celles relevant de l’accord de Paris, c’est-à-dire toute la partie opérationnelle et de mise en œuvre des décisions de lutte contre le dérèglement climatique. « Cela entraverait gravement la poursuite des objectifs de longue date des Etats-Unis visant à créer un régime climatique international qui s’applique à tous les pays, y compris la Chine », précise David Waskow.
Les Etats-Unis pourraient toutefois réintégrer l’accord de Paris en cas de victoire d’un candidat démocrate à l’élection présidentielle de novembre 2020. Ce dernier pourra le faire dès son investiture, le 20 janvier 2021. https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/04/donald-trump-engage-le-retrait-officiel-des-etats-unis-de-l-accord-de-paris-sur-le-climat_6018021_3244.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: COP21 - Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique Jeu 19 Mar 2020, 17:13 | |
| Lutte biologique contre le réchauffement climatique : le virus qu'on n'attendait pas Autrement plus efficace que la COP21
Coronavirus : vers une décrue historique des émissions de CO2 Christian de Perthuis, le 19 mars 2020 La crise sanitaire provoquée par la diffusion du Covid-19 a changé d’échelle. Le 11 mars, l’OMS reconnaissait l’état de pandémie mondiale. Tous les pays du monde sont désormais concernés, le principal foyer de propagation du virus étant, à l’heure qu’il est, l’Europe. Cette extension s’est accompagnée d’un dévissement des marchés financiers qui constitue un nouveau vecteur de propagation de la récession dans le monde. À court terme, celle-ci générera une réduction des rejets atmosphériques de CO2 d’une ampleur inédite. Notre anticipation est que 2019 va constituer le pic d’émissions mondial car la crise sanitaire sera, à moyen terme, un vecteur d’accélération des transformations structurelles des économies. (..) https://www.lejdd.fr/Societe/coronavirus-vers-une-decrue-historique-des-emissions-de-co2-3956393 | |
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