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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne | |
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+6Gérard mamiea Basilics Libellule tonton christobal a.nonymous 10 participants | |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mer 25 Nov 2015, 20:36 | |
| Rappel du premier message :Il y a quelques semaines à peine, ceux qui osaient mettre en avant de possibles problèmes liés à l'accueil de trop nombreux réfugiés et migrants économiques avaient le plaisir de se faire traiter de xénophobes par certains.... Ceux qui tenaient de tels propos vont-ils traiter de la même manière le premier ministre Manuel Valls ? - https://fr.news.yahoo.com/valls-lue-doit-dire-ne-peut-accueillir-autant-060612147.html a écrit:
- Attentats: Manuel Valls demande à l'UE d'arrêter l'accueil des réfugiés
Par AFP | AFP – il y a 9 heures
Le Premier ministre français Manuel Valls a réclamé que l'Europe cesse d'accueillir des réfugiés en raison de la menace jihadiste, dans un entretien publié mercredi par un grand quotidien allemand, qui y voit un rejet de la politique allemande.
"Nous ne pouvons accueillir encore plus de réfugiés en Europe, ce n'est pas possible", a déclaré M. Valls, selon la Süddeutsche Zeitung, l'un des journaux étrangers ayant participé à cet entretien avec le Premier ministre et présenté comme informel par son entourage.
Cette déclaration intervient avant la rencontre mercredi après-midi à Paris entre la chancelière allemande Angela Merkel, fer de lance d'une politique d'accueil généreuse des réfugiés en Europe, et le président français François Hollande pour discuter de coopération dans la lutte contre le terrorisme après les attentats de Paris.
M. Valls "s'est gardé de critiquer directement la chancelière", selon le journal en jugeant que "l'Allemagne a pris là une décision honorable" d'ouvrir ses portes aux réfugiés, mais a souligné que "ce n'est pas la France qui a dit : "venez !"".
Selon la Süddeutsche Zeitung, le message de M. Valls est que l'Europe "arrête tout de suite d'accueillir des réfugiés du Proche-Orient"
Le Premier ministre a expliqué sa fermeté sur l'accueil des migrants par des indications des enquêteurs français selon lesquels deux des tueurs du 13 novembre à Paris avaient profité du flux de migrants pour traverser l'Europe et rejoindre la France.
Dès lors, selon lui, le contrôle des frontières extérieures européenne va décider du futur de l'UE : "si nous ne le faisons pas, alors les peuples vont dire : ça suffit l'Europe !".
"L'Europe doit trouver des solutions pour que les migrants soient pris en charge dans les pays voisins de la Syrie. Sinon, l'Europe met en question sa capacité de contrôler efficacement ses frontières", a encore jugé M. Valls.
Quant au rôle que pourrait jouer l'Allemagne dans la coalition pour frapper le groupe Etat islamique, il a estimé que "les Allemands sont des gens très pragmatiques et un jour ils vont passer de la théorie à la pratique".
Pour le grand quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, pas de doute, c'est l'Allemagne et Mme Merkel qui sont visées dans ces propos.
"Critique à la direction (choisie) par la chancelière : le chef du gouvernement Manuel Valls dit que l'Europe ne peut pas accueillir encore plus de réfugiés", constate le journal sur son site internet, alors que l'Allemagne devrait accueillir jusqu'à un million de demandeurs d'asile cette année.
"Ses déclarations sont essentiellement à l'opposé de la ligne fixée par la chef du gouvernement allemand qui ne veut pas arrêter le flux de migrants mais mieux l'organiser", dit-il.
Par ailleurs, Manuel Valls a appelé mardi soir "l'islam" à se mettre "debout" pour "couper toute complaisance" envers le jihadisme et le terrorisme, après les attentats meurtriers de Paris.
"C'est un débat qui ne touche pas que la France, qui touche l'Europe, et qui touche le monde: ce salafisme, cet islamisme radical, est né de l'islam", a déclaré le Premier ministre, invité du "Petit Journal sur Canal+".
"Et il faut que l'islam, et c'est un défi considérable, soit capable de se mettre debout pour couper toute complaisance vis-vis de ces terroristes", a-t-il ajouté.
"C'est très important que dans le monde, et bien sûr en France, des voix continuent à s'élever dans l'islam comme cela a été fait ces derniers jours disant: tout cela n'a rien à voir avec l'islam, mais comme c'est né au sein de l'islam aussi, il faut couper cette branche", a déclaré M. Valls.
"C'est une bataille politique, théologique, sociale, culturelle, qui est majeure et qui est loin d'être terminée", selon lui.
"Tous les salafistes ne vont pas vers le terrorisme, mais dans l'islamisme radical il y a une idéologie qui vise à se séparer progressivement de la société et qui peut mener au terrorisme", a-t-il plaidé.
Le Premier ministre a également assuré "ne pas confondre les choses", en soulignant que "l'immense majorité des musulmans français ne supportent pas ce qui s'est passé".
Manuel Valls avait déjà désigné l'islamisme radical et le salafisme, branche fondamentaliste de l'islam, comme les "ennemis" après les attentats de Paris, revendiqués par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI). Source: https://fr.news.yahoo.com/valls-lue-doit-dire-ne-peut-accueillir-autant-060612147.html
Dernière édition par a.nonymous le Sam 09 Jan 2016, 13:38, édité 2 fois | |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 29 Jan 2016, 17:23 | |
| AFP 29-01-2016 - 16:56 Migrants: Berlin serre la vis, blocage persistant de Rome sur l'aide à la Turquie
L'Allemagne va introduire de nouvelles restrictions du droit d'asile pour réduire l'afflux réfugiés mais doit dans le même temps compter avec un blocage de l'Italie, réitéré vendredi, sur une aide de l'UE à la Turquie, jugée cruciale à Berlin. Berlin souhaite que l'Italie cesse de s'opposer au versement de trois milliards d'euros promis par l'UE fin 2015 à la Turquie afin d'aider ce pays à gérer les 2,5 millions de Syriens présents sur son territoire et à mieux contrôler l'émigration illégale vers le continent européen. Venu rendre visite vendredi à la chancelière Angela Merkel à Berlin, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a assuré que "l'Italie est prête à faire sa part", à fournir "tous les efforts". Il a aussi rappelé avoir dit sur le principe "oui à l'assistance à la Turquie" en novembre. Mais il attend encore "des réponses des amis de la Commission européenne". Rome bloque ce dossier afin que davantage de fonds européens que ce qui est prévu à l'heure actuelle soient utilisés pour financer les 3 milliards d'euros. Jusqu'ici, il est prévu que le budget de l'UE en prenne un tiers à son compte, le reste devant être financé par les Etats européens. L'Italie veut aussi un contrôle sur la manière dont les fonds sont utilisés par Ankara. "La mise en oeuvre" de l'accord UE-Turquie "est urgente car nous avons besoin de progrès" en vue de juguler les flux migratoires, a plaidé de son côté Mme Merkel, les fonds étant destinés à améliorer les conditions de vie pour que les réfugiés syriens ne se mettent pas en route vers l'Europe. En Allemagne, la coalition gouvernementale dirigée par Mme Merkel a elle annoncé jeudi soir, après deux mois de tractations difficiles, une nouvelle série de mesures destinées à rendre le pays moins attractif pour les migrants économiques et à canaliser les arrivées de réfugiés. Berlin va limiter le rapprochement familial pour certaines catégories de réfugiés et largement exclure Marocains, Algériens et Tunisiens de l'accès à l'asile.
La chancelière continue cependant de refuser de plafonner le nombre de réfugiés accueillis, comme le réclame ses alliés conservateurs bavarois. L'objectif des mesures annoncées jeudi est de préparer le terrain à la réduction "tangible" de l'afflux migratoire, après plus d'un million d'arrivants en 2015, comme l'a promis Mme Merkel. Mais la chancelière table avant tout sur une batterie de mesures européennes comme la répartition des réfugiés à travers l'UE, refusée par de nombreux pays. Il s'agit aussi d'aider la Turquie, la Jordanie et le Liban à y retenir les Syriens fuyant la guerre dans leur pays. Une conférence de donateurs est prévue le 4 février à Londres sur le sujet. Pour Berlin, la priorité du moment est de profiter du répit qu'offre la météo en Méditerranée, qui a entraîné une baisse des traversées vers l'Italie et la Grèce. "Notre but doit être que le nombre de réfugiés n'augmente pas à nouveau avec la fin des tempêtes hivernales", relevait jeudi Peter Altmeier, le coordinateur de la politique migratoire allemande, notant une "fenêtre d'opportunité". La ligne de Mme Merkel est cependant de moins en moins bien acceptée dans son pays : 40% des Allemands, selon un sondage du magazine Focus de vendredi, estiment qu'elle doit quitter ses fonctions en raison de sa politique d'ouverture aux réfugiés. Une tendance de mauvais augure avant trois scrutins parlementaires régionaux le 13 mars, lors desquels une montée spectaculaire des populistes anti-migrants du parti AfD est attendue. Mme Merkel a elle-même promis un "bilan intermédiaire" de ses efforts après le sommet UE-Turquie du 18 février.
Les dernières mesures restrictives en Allemagne interviennent alors que le pays apparaît de plus en plus comme la seule destination pour les centaines de milliers de migrants. Suède et Finlande ont annoncé vouloir expulser des dizaines de milliers de migrants arrivés en 2015, tandis que Macédoine, Croatie et Serbie ne veulent laisser passer que ceux ayant l'Allemagne ou l'Autriche comme destination. Au Danemark, un texte largement approuvé cette semaine prévoit notamment de confisquer les effets de valeur des migrants, de diminuer leurs droits sociaux et de restreindre le rapprochement familial. Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a lui appelé vendredi à "fermer immédiatement les frontières extérieures de l'UE" tant que l'Europe n'aura pas décidé que faire des migrants qui sont déjà arrivés. Quelque 30.000 réfugiés syriens, irakiens et afghans ont encore emprunté la route des Balkans en janvier, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les drames se poursuivent aussi, avec les corps de 24 migrants, dont 10 enfants, repêchés jeudi en mer Egée. "Le caractère impitoyable des gangs (de passeurs) que nous voyons est alarmant", a jugé Joel Millman, porte-parole de l'IOM.
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Peut être que si certains dirigeants nationaux (y compris Français) et européens n'avaient pas été aussi inconséquents (je suis poli) n'en serions nous pas à ce point...
Bravo ! continuons à faire confiance aux mêmes et ne changeons rien...
Un conseil : la prochaine fois : ALLEZ VOTER !
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 31 Jan 2016, 15:48 | |
| "[Brian Donald, un responsable d'Europol] assure qu'une "infrastructure criminelle" paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants à diverses fins. En Allemagne et en Hongrie, notamment, un grand nombre de criminels ont été pris alors qu'ils exploitaient des migrants.
"Une infrastructure entière s'est développée sur les 18 derniers mois en vue d'exploiter le flux de migrants", dit ce responsable d'Europol. "Il y a en Allemagne et en Hongrie des prisons dans lesquelles la grande majorité des pensionnaires ont été placés en raison d'activités criminelles liés à la crise migratoire"." - http://actu.orange.fr/monde/migrants-plus-de-10-000-enfants-non-accompagnes-portes-disparus-afp_CNT000000j52p0.html a écrit:
- AFP 31-01-2016 - 15:28
Migrants: plus de 10.000 enfants non accompagnés portés disparus
Plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois, estime l'agence policière Europol, craignant que nombre d'entre eux soient exploités, notamment sexuellement, par le crime organisé.
Ces chiffres, révélés sur internet par l'hebdomadaire britannique The Observer, ont été confirmés dimanche à l'AFP par le service de presse d'Europol.
Selon Brian Donald, un responsable d'Europol cité par The Observer, le chiffre avancé concerne les enfants dont toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes. Environ la moitié d'entre eux ont disparu en Italie.
"Il n'est pas déraisonnable d'estimer que nous parlons ici en tout de plus de 10.000 enfants", explique M. Donald. "Mais tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille. C'est juste que nous ne savons pas où ils sont, ce qu'ils font et avec qui".
Un porte-parole d'Europol a précisé à l'AFP que le chiffre avait été obtenu notamment sur base d'informations fournies par les pays européens ou disponibles publiquement, par exemple sur internet.
Environ un million de migrants sont arrivés en Europe en 2015 dans le cadre de la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, estime Europol, citée par The Observer.
Quelque 27% d'entre eux sont des enfants. "Ils ne sont pas tous non accompagnés, mais nous avons des preuves montrant qu'une grande partie d'entre eux pourraient l'être", selon M. Donald.
Il assure qu'une "infrastructure criminelle" paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants à diverses fins. En Allemagne et en Hongrie, notamment, un grand nombre de criminels ont été pris alors qu'ils exploitaient des migrants.
"Une infrastructure entière s'est développée sur les 18 derniers mois en vue d'exploiter le flux de migrants", dit ce responsable d'Europol. "Il y a en Allemagne et en Hongrie des prisons dans lesquelles la grande majorité des pensionnaires ont été placés en raison d'activités criminelles liés à la crise migratoire".
Des groupes criminels actifs dans la traite d'êtres humains sont par ailleurs maintenant actifs dans les filières d'immigration illégale afin d'exploiter des migrants, a souligné M. Donald, évoquant de l'esclavage ou des activités liées au commerce du sexe.
Des organisations travaillant sur la "Route des Balkans" ont en outre indiqué à Europol voir l'exploitation d'enfants migrants comme un "grand problème", selon la même source.
Le gouvernement britannique avait annoncé jeudi qu'il accueillerait des enfants réfugiés qui ont été séparés de leur famille par les conflits en Syrie et dans d'autres pays. Source: http://actu.orange.fr/monde/migrants-plus-de-10-000-enfants-non-accompagnes-portes-disparus-afp_CNT000000j52p0.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 31 Jan 2016, 17:36 | |
| AFP 31-01-2016 - 16:55 La Suède à vif après le meurtre d'une éducatrice par un jeune migrant
Une horde de hooligans pourchassant des migrants au coeur de Stockholm: la scène de vendredi soir reste exceptionnelle mais traduit une réelle poussée de fièvre en Suède après le meurtre d'une éducatrice par un jeune demandeur d'asile. Entre 50 et 100 hommes, masqués ou encagoulés, ont passé à tabac "des personnes d'apparence étrangère" et distribué un tract appelant à infliger aux "enfants des rues nord-africains le châtiment qu'ils méritent". La police a rapidement mis en fuite les agresseurs mais les images de la ratonnade ont bouleversé les consciences dans cette vieille nation luthérienne qui, au nom d'un humanisme universel désormais contesté, se pose en refuge pour les réprouvés. "Que se passe-t-il en Suède?", s'interrogeait dimanche le quotidien Expressen en égrenant les incidents - foyers incendiés, crispations communautaires, dérive de jeunes migrants - qui vont croissant autour des réfugiés. De gauche comme de droite, la presse fait porter le chapeau de la crise au Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven - au plus bas dans les sondages -, lui reprochant d'avoir minimisé les défis à venir. "Ceux qui ont osé discuter du lien entre le nombre d'arrivants et la capacité à bien les accueillir et à les intégrer, ont été accusés de noircir le tableau et de faire le jeu de l'extrême droite", prévenait dès l'automne le Svenska Dagbladet. Dans un éditorial en date du 26 janvier, le journal de centre-droit a plaidé pour l'expulsion des délinquants étrangers, une proposition qui donne la mesure du choc provoqué par le meurtre d'Alexandra Mezher la veille. La jeune femme de 22 ans a été poignardée par un garçon de 15 ans dans un foyer pour mineurs non accompagnés où elle travaillait seule à Mölndal, une commune de la banlieue de Göteborg, dans le sud-ouest du pays, débordée par l'afflux de migrants. "Nous n'aurions jamais cru cela possible en Suède. Nous tenons le gouvernement et le Premier ministre suédois pour responsables", a accusé l'oncle de la victime, elle-même issue de l'immigration libanaise, dans un entretien à l'AFP. Stefan Löfven s'est aussitôt rendu sur place mais sa réaction a stupéfié les commentateurs. "Il n'y a pas de solution simple", a-t-il lancé. Pour le quotidien de référence Dagens Nyheter, "Löfven n'a rien à dire". Le gouvernement a annoncé dans la semaine qu'il voulait mieux faire appliquer les expulsions de demandeurs d'asile déboutés, estimés au minimum à 60.000 au titre de 2015. Entre 2014 et 2015, la Suède, qui compte plus de 20% de résidents d'origine étrangère, a accueilli 250.000 migrants, plus que tout autre pays de l'Union européenne par habitant. Largement tari depuis le rétablissement provisoire des contrôles aux frontières du pays en novembre, cet afflux met à rude épreuve le "modèle suédois" déjà vacillant: pénurie de logements, d'enseignants et de personnel de santé, fermeture de foyers du troisième âge, creusement des inégalités au rythme le plus élevé de l'OCDE. Aggravé par la crise migratoire, ce délitement de l'Etat-providence donne au royaume scandinave des airs de paradis perdu et alimente l'exaspération des plus fragiles. "Le pays a beaucoup changé. C'était un endroit paisible alors qu'actuellement on n'entend que des histoires de violences et d'agressions", regrette Eva, une retraitée de Borås, ancienne capitale suédoise du textile où vivait Alexandra Mezher. Obsédée par "l'image que se donne la Suède de grande puissance morale" sur la scène internationale, "la gauche a oublié le récit national et du coup laisse un boulevard aux Démocrates de Suède", formation d'extrême droite représentée au Parlement, analyse pour l'AFP l'historien Lars Trägårdh. Le parti a officiellement pris ses distances avec les groupuscules racistes et violents, très actifs dans les années 1990 lorsque la Suède a ouvert ses portes aux réfugiés des Balkans et dont les autorités craignent aujourd'hui le réveil. Les services de sécurité (Säpo) les soupçonnent de recruter parmi les supporters "ultras" des clubs de foot, mis en cause dans l'enquête sur la chasse aux migrants. Le site internet Nordfront, vitrine du mouvement néo-nazi SMR, a confirmé la participation ce soir-là d'une "centaine de hooligans" des clubs AIK et Djurgården. Et lors d'un rassemblement anti-migrants samedi à Stockholm, plusieurs manifestants arboraient les armes de leur club.
Dernière édition par tonton christobal le Dim 31 Jan 2016, 20:01, édité 1 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 31 Jan 2016, 17:42 | |
| AFP 31-01-2016 - 16:53 Allemagne : le parti anti-immigration AFD propose de tirer sur les réfugiés
Au besoin", la police devrait pouvoir faire usage d'armes à feu pour protéger la frontière avec l'Autriche, selon la dirigeante du parti. Ces propos suscitent un tollé outre-Rhin. Frauke Petry, leader du parti populiste allemand AFD ("Alternative für Deutschland", Alternative pour l'Allemagne) a fait scandale en Allemagne samedi 30 janvier, en proposant que les policiers puissent tirer sur les migrants pour les empêcher d'entrer en Allemagne. "Nous avons besoin de contrôles efficaces afin qu'il n'y ait plus autant de demandeurs d'asile non enregistrés qui entrent par l'Autriche", explique-t-elle dans un entretien au journal Mannheimer Morgen. Selon elle, "au besoin", les forces de police à la frontière "devraient pouvoir faire usage de leur arme à feu, c'est inscrit dans la loi". "Aucun policier ne veut tirer sur un réfugié, je ne le veux pas non plus. Mais en dernière instance on doit pouvoir avoir recours aux armes", estime Frauke Petry. - "Nous avons déjà été face à cela au cours de l'histoire allemande, et nous ne voulons plus jamais ça" - Ces déclarations ont rapidement été fustigées par ses adversaires politiques de tous bords et par les forces de l'ordre. "Aucun policier ne serait prêt à tirer" sur des migrants, réagit le syndicat de la police GDP dans un communiqué. "Quiconque suggère d'en arriver à des méthodes aussi radicales veut manifestement suspendre l'État de droit et instrumentaliser la police", dénonce le patron du syndicat Jörg Radek. "Nous avons déjà été face à cela au cours de l'histoire allemande, et nous ne voulons plus jamais ça", souligne-t-il. Le chef du groupe parlementaire social-démocrate (SPD) Thomas Oppermann fustige "une mobilisation de l'opinion publique insupportable contre les réfugiés". De son côté, le député Vert (opposition) Konstantin von Notz dénonce des propos "irresponsables", alors que les attaques contre les réfugiés se multiplient. Selon lui, Frauke Petry "fournit au terrorisme d'extrême droite la légitimation de ses crimes". La dirigeante de l'AFD n'est pas une illuminée marginale, puisque son parti est actuellement crédité de 13% d'intentions de vote aux élections régionales de mars, ce qui en fait la troisième formation politique en Allemagne, derrière les conservateurs d'Angela Merkel (CDU) et le SPD. Créé à partir d'un message anti-euro, en pleine crise de la dette, l'AFD a depuis réorienté son message vers le refus de l'immigration.
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Beau résultat du laxisme des autorités légales qui ont laissé pourrir la situation... et ont refusé d'appliquer les lois en vigueur.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 31 Jan 2016, 19:08 | |
| - a.nonymous a écrit:
- "[Brian Donald, un responsable d'Europol] assure qu'une "infrastructure criminelle" paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants à diverses fins. En Allemagne et en Hongrie, notamment, un grand nombre de criminels ont été pris alors qu'ils exploitaient des migrants.
"Une infrastructure entière s'est développée sur les 18 derniers mois en vue d'exploiter le flux de migrants", dit ce responsable d'Europol. "Il y a en Allemagne et en Hongrie des prisons dans lesquelles la grande majorité des pensionnaires ont été placés en raison d'activités criminelles liés à la crise migratoire"."
Source: http://actu.orange.fr/monde/migrants-plus-de-10-000-enfants-non-accompagnes-portes-disparus-afp_CNT000000j52p0.html Nous sommes en présence de mafias qui se mettent en place grâce à des relais locaux et nous allons découvrir sous peu les trafics de documents d'identité, les atteintes aux personnes et aux biens dans le cadre d'actions concertées menées par des groupes organisés, la prostitution, le trafic d'armes, les transferts d'argent provenant d'activités criminelles et sans doute (c'est facile avec un population non répertoriée) comme cela s'est fait dans un passé récent dans des régions européennes troublées des trafics d'organes... activité à fort rendement financier. Les réseaux dormants étant installés depuis des années chez nous fournissent une logistique d'accueil et d'assistance propices à la commission d'attentats. L'état d'urgence qui devrait permettre une reprise de contrôle des zones de non droit ne semble pas être utilisé... le constater et s'interroger sur cette passivité relève sans doute de la curiosité mal placée. Il est vrai que l'on s'attache d'avantage à contrôler de manière tatillonne les gens en règle. Pas de risque d'émeutes ou de nuisances électorales. On accueille et on va répartir... NB : en France on n'emprisonne pas... de même que l'on a beaucoup de mal à concrétiser les expulsion ou les refus de séjour... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 01 Fév 2016, 08:14 | |
| http://www.lepoint.fr/monde/refugies-un-miracle-economique-pour-l-allemagne-01-02-2016-2014358_24.php#xtor=CS3-194
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Réfugiés : un miracle économique pour l'Allemagne ?
Cinq mois après l'arrivée des migrants, les Allemands ne comparent plus le phénomène à l'arrivée des Italiens et des Turcs dans les années 50 et 60. De notre correspondante à Berlin, Pascale Hugues
« C'est exactement de gens comme cela dont nous avons besoin chez Mercedes ! » s'enthousiasmait Dieter Zetsche en voyant arriver en Allemagne des dizaines de milliers de réfugiés à l'automne dernier. Des hommes jeunes, vigoureux et munis d'une formation solide. Le chef de Daimler-Benz faisait même miroiter un « second miracle économique allemand », pareil à celui que connut l'Allemagne avec l'arrivée des immigrés italiens, puis turcs dans les années 50 et 60. Pour l'Allemagne qui souffre d'un manque chronique de main-d'œuvre qualifiée, ces réfugiés sont une aubaine. Les jeunes gens, disait Dieter Zetsche, qui ont entrepris un voyage aussi dangereux vers l'Europe et qui ont coupé les ponts avec leur pays ne viennent pas pour profiter de l'État providence, mais pour y refaire leur vie. Plusieurs PDG de grands groupes allemands faisaient les mêmes plans sur la comète et jubilaient : cet afflux massif de réfugiés était un investissement dans l'avenir et permettrait de régler une fois pour toutes les conséquences de la crise démographique qui risque de plomber le marché du travail et le système social.
Cinq mois plus tard, tout le monde met un bémol à ce grand élan d'enthousiasme. Les entreprises mais aussi les instituts d'analyse économique le reconnaissent: la majorité des jeunes hommes qui débarquent en Allemagne n'arrivera pas à s'intégrer sur le marché du travail sur-le-champ. 80 % d'entre eux n'ont ni le niveau ni la formation d'un simple OS allemand. Ils ne parlent pas allemand. Ils ne connaissent pas l'alphabet latin. Et bon nombre d'entre eux sont analphabètes. Il va donc falloir du temps et beaucoup d'argent et de patience pour les intégrer sur le marché du travail. Pour Marcel Fratzscher, directeur du DIW, l'un des grands instituts de recherche économique allemands, cette arrivée massive de réfugiés est certes un défi logistique et financier énorme pour l'Allemagne, mais l'avenir est prometteur : « Il faut penser à long terme et considérer les réfugiés comme une chance. » Selon Marcel Fratzscher, nombreux sont les réfugiés qui, au bout de quelques années seulement, seront en mesure de contribuer au développement économique de l'Allemagne : « Certes, l'intégration sera coûteuse et prendra plusieurs années. L'expérience montre qu'au cours des deux premières années 90 % des migrants enregistrés resteront sans travail, mais, au bout de cinq ans ils pourraient déjà être 50 % à être entrés sur le marché du travail. » En moyenne la productivité des réfugiés est moins élevée que celle des salariés allemands. Selon les pronostics de DIW, il faut cinq à sept ans à un réfugié pour produire plus qu'il ne coûte à l'État.
Un long chemin sur lequel les entreprises allemandes avancent à petits pas. Les programmes d'accueil mis en place dans les entreprises allemandes sont modestes. Chez Daimler, 40 demandeurs d'asile ont entamé un stage au mois de novembre. Chaque jour, ils suivent pendant deux heures et demie une formation dans les ateliers de production et enchaînent avec trois heures et demie de cours d'allemand. D'autres cours de ce type devraient commencer cette année. Le groupe annonce que plusieurs centaines de demandeurs d'asile devraient pouvoir bénéficier d'un tel programme en 2016. Les salariés du groupe sont encouragés par la direction à participer à un système de parrainage permettant l'intégration des nouveaux venus. Une initiative certes louable, mais qui ressemble fort à un coup d'épée dans l'eau. Daimler-Benz dispose de 6 500 places d'apprentissage et plus d'un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne l'an dernier. En outre, Daimler-Benz ne songe aucunement à proposer à ses stagiaires une offre d'embauche ni même une place d'apprentissage en règle. Le groupe songe plutôt à les répartir dans les petites entreprises de la région de Stuttgart, berceau de l'industrie automobile, qui ne peuvent se permettre le financement d'une telle formation. La Deutsche Bahn, la compagnie allemande des chemins de fer, et Siemens ont lancé des programmes similaires. Siemens propose une centaine de places pour des stages de deux mois aux réfugiés qui ont des connaissances de base en allemand et qui sont officiellement enregistrés. Les patrons allemands se plaignent de la lenteur des formalités bureaucratiques avant que les demandeurs d'asile ne reçoivent un permis de séjour et de travail. Cette lourdeur administrative met en danger les efforts des entreprises.
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Tout vient à point à qui sait attendre... il n'est jamais bon d'avoir raison trop tôt.
Les donneurs de leçons qui se sont lamentablement plantés vont continuer à se tromper et à endormir ceux qui voudront bien être dupes... et lorsqu'ils seront à bout d'argument il leur restera la ressource de s'attaquer à leurs contradicteurs qui avaient vu juste et à crier au fascisme lorsque le résultat des élections n'ira pas dans leur sens.
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Sam 13 Fév 2016, 16:57 | |
| - http://actu.orange.fr/une/migrants-l-ue-doit-dire-nous-n-accueillons-plus-de-refugies-demande-valls-afp-s_CNT000000jM4vC.html a écrit:
- Orange avec AFP 13-02-2016 - 14:37
Migrants : l'UE doit dire "nous n'accueillons plus de réfugiés", demande Valls
Le Premier ministre a assuré que si la crise migratoire se poursuivait, les frontières intérieures de l'Union européenne seraient rétablies.
Manuel Valls multiplie les déclarations contre la politique migratoire d'Angela Merkel. Alors qu'il a estimé samedi 13 février dans une interview à la presse allemande qu'elle n'était pas "tenable dans la durée", le Premier ministre s'est également prononcé contre un mécanisme permanent de répartition des réfugiés dans l'Union européenne. Manuel Valls a assuré que la France n'est "pas favorable" à cette proposition de la chancelière allemande et a appelé à s'en tenir à l'accord européen portant sur 160.000 réfugiés.
"Nous ne sommes pas favorables à un mécanisme permanent de relocalisation. Le temps maintenant est de mettre en oeuvre ce qui a été discuté, négocié: 'hot spots' (centre d'enregistrement des migrants arrivant dans l'UE), contrôles aux frontières extérieures, etc.", a déclaré le Premier ministre, à quelques jours du sommet des dirigeants européens à Bruxelles les 18 et 19 février, qui doit notamment se pencher sur l'afflux sans précédent depuis 1945 de migrants en Europe.
"La France s'est engagée pour 30.000 réfugiés (sur les 160.000 actés au niveau européen, ndr). Dans le cadre de ces 30.000, nous sommes toujours prêts à accueillir des réfugiés. Mais pas plus", a-t-il dit, tout en reconnaissant que ces chiffres pouvaient sembler "dérisoires" par rapport au nombre de réfugiés en Allemagne.
Angela Merkel, qui cherche à établir "une coalition de volontaires" pour accueillir migrants et réfugiés, dont plus d'un million sont déjà arrivés en Allemagne, a affirmé vendredi qu'un groupe de pays de l'UE pourrait accepter de se répartir plus de réfugiés que ce qui est prévu jusqu'ici, en échange d'une lutte accrue de la Turquie contre la migration illégale.
L'Union doit faire passer le message que "nous n'accueillons plus de réfugiés", a plaidé le chef du gouvernement lors d'une rencontre avec la presse allemande, en marge de son déplacement à la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne. "Cette politique qui était temporairement justifiée n'est pas tenable dans la durée", a répondu M. Valls à la question de savoir s'il soutenait "la politique d'Angela Merkel d'ouverture des frontières ouvertes", dans une interview au groupe de presse régional allemand Funke. "Nos capacités d'accueil limitées, les tensions de ces dernières semaines - en Allemagne mais aussi ailleurs en Europe - nous obligent à dire les choses clairement: l'Europe ne peut pas accueillir tous les migrants en provenance de Syrie, d'Irak ou d'Afrique", affirme le Premier ministre français. "L'Europe doit reprendre le contrôle de ses frontières et sa politique migratoire et d'asile", a-t-il ajouté. Source: http://actu.orange.fr/une/migrants-l-ue-doit-dire-nous-n-accueillons-plus-de-refugies-demande-valls-afp-s_CNT000000jM4vC.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Sam 13 Fév 2016, 17:13 | |
| Tout ça pour ça...
N'aurait il pas été plus sage de ne pas prendre de postures déraisonnables et d'éviter d'agir contre tout bon sens il y a quelques mois devant une situation que l'on savait (en réfléchissant un peu) intenable ?
Le comble étant les propos déplacés tenus à l'époque par des politiciens en responsabilité contre leurs adversaires et qui maintenant en sont à manger leur chapeau. Nous n'entendons plus les ténors donneurs de leçons de l'Europe... ou alors en comité restreint.
Ne parlons même pas des inconséquents, myopes permanents, coutumiers de l'erreur de jugement à répétition, intervenant sur ce forum en s'autorisant des accusations injustifiées aussi déplacées que stupides.
Ils ont "bonne mine"... rassurons nous : se planter sur de multiples sujets avec une belle constance ne leur sert pas de leçon ! | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 14 Fév 2016, 23:11 | |
| Il y a quelques temps, avant Charlie, avant le Bataclan, avant Cologne, de telles prises de position venant de Manuel Valls auraient sans aucun doute déclenché un tollé à gauche y compris chez les socialistes... - http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/13/crise-des-refugies-le-discours-de-fermete-de-manuel-valls_4864979_3214.html a écrit:
- Crise des réfugiés : Manuel Valls joue la fermeté face à Angela Merkel
LE MONDE | 13.02.2016 à 17h48 • Mis à jour le 14.02.2016 à 07h44 | Par Bastien Bonnefous (Munich, envoyé spécial)
Au pas de charge. En marge de son déplacement au sommet de Munich sur la sécurité, Manuel Valls a visité samedi 13 février, dans l’après-midi, un centre d’accueil temporaire pour réfugiés, installé dans la banlieue de la capitale bavaroise. Durant vingt-cinq petites minutes à peine, le premier ministre français a remonté les allées de cette ancienne caserne militaire reconvertie, sans s’entretenir avec un seul réfugié accueilli sur place, ni afficher la moindre empathie sur la question des migrants alors que ce dossier divise toujours les pays européens. Au contraire, M. Valls a voulu envoyer sur place un signal très clair de fermeté, voire de fermeture. « Je suis venu faire passer un message d’efficacité et de fermeté », a-t-il déclaré. Un message qui peut se résumer d’une phrase selon le chef du gouvernement : « L’Europe ne peut accueillir davantage de réfugiés. »
A Munich, M. Valls a rappelé que Paris n’est « pas favorable » à la mise en place d’un mécanisme de répartition des migrants dans l’Union européenne, comme le propose la chancelière allemande Angela Merkel. En septembre, François Hollande s’était montré plutôt ouvert à un tel mécanisme, après l’émotion mondiale provoquée par la photo d’Aylan Kurdi, cet enfant kurde retrouvé mort noyé sur une plage en Turquie. Mais depuis, l’aggravation de la crise des migrants et les attentats de novembre à Paris ont de nouveau durci la position française.
Manuel Valls demande désormais à s’en tenir simplement à l’accord de « relocation » européen portant sur l’accueil de 160 000 réfugiés, dont 30 000 pour la France. « Nous ne sommes pas favorables à un mécanisme permanent de relocalisation. Le temps maintenant est de mettre en oeuvre ce qui a été discuté et négocié : des “hot spots” [centre d’enregistrement des migrants arrivant dans l’UE], des contrôles aux frontières extérieures, etc. », a déclaré le premier ministre, samedi, lors d’une rencontre avec la presse allemande. « La France s’est engagée pour 30 000 réfugiés. Dans le cadre de ces 30 000, nous sommes toujours prêts à accueillir des réfugiés. Mais pas plus », a-t-il ajouté.
Valls favorable à des solutions extra-européennes
Alors que Mme Merkel cherche à créer une « coalition » de pays européens volontaires pour accueillir les migrants – l’Allemagne a déjà ouvert ses frontières à plus d’un million de personnes ces derniers mois –, M.Valls s’est fermement opposé à cette solution. « Il faut être réaliste : quels pays vont accueillir plus de migrants ? La Suède, le Danemark, la Finlande, qui ont déjà beaucoup accueilli ? Le Royaume Uni ? Je ne vous fais pas un dessin... L’Italie, qui peut à tout moment être confrontée à une nouvelle vague venue de Libye ? », a-t-il déclaré. Pour le premier ministre, les solutions ne peuvent être qu’extra-européennes : « Les solutions sont au Levant, en Turquie, en Jordanie, en Méditerranée. »
S’il salue « la mobilisation et la capacité d’accueil des Allemands », il a également ironisé sur la position très libérale de la chancelière Merkel. « Il y a quelques mois, les médias français demandaient “où est la Merkel française?’’ ou voulaient donner le prix Nobel à la chancelière. Aujourd’hui, je constate les résultats... », a-t-il glissé vendredi soir lors d’une rencontre avec la presse française.
Pour M. Valls, la question des migrants est devenue un sujet sous haute tension politique, aussi bien en France que dans l’ensemble de l’Europe. « Nos concitoyens expriment une inquiétude croissante devant le sentiment que l’Europe a perdu le contrôle de la situation et la maîtrise de son destin. Des tensions communautaires sont apparues, en Allemagne mais aussi en Europe. Les partis populistes continuent de prospérer, y compris en France, c’est le moins que l’on puisse dire », a-t-il expliqué, faisant référence à la montée du Front national.
Il souhaite donc que la politique d’accueil de l’Union européenne soit désormais bien plus restrictive. « Dire “venez tous’’ peut finir par détruire les fondements de l’Europe », estime-t-il. Pour M. Valls, « il faut un contrôle assuré des frontières extérieures de l’Union, sinon ce sera le retour des frontières intérieures ». Un discours dur et alarmiste à quelques jours du sommet des dirigeants européens à Bruxelles les 18 et 19 février, qui doit notamment se pencher sur l’afflux des réfugiés en Europe. Source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/13/crise-des-refugies-le-discours-de-fermete-de-manuel-valls_4864979_3214.html | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 16 Fév 2016, 14:21 | |
| Il y a quelques semaines certains affirmaient qu'il fallait laisser faire police et justice.... Cette dernière vient de s'exprimer en la personne du procureur de Cologne.... "La police allemande a déjà inculpé 73 suspects soupçonnés de vols ou d’agressions à l’encontre de femmes se trouvant aux alentours de la gare de Cologne durant la nuit du 31 décembre 2015.
Le procureur de la ville, Ulrich Bremmer, a indiqué lundi 15 février à la Deutsche Presse Agentur qu’il s’agissait dans « une large majorité » de demandeurs d’asile ou d’individus entrés illégalement en Allemagne.
Sans entrer dans les détails, M. Bremmer a ajouté que, parmi les deux groupes les plus représentés, figuraient 30 ressortissants du Maroc et 27 de l’Algérie, rapporte l’agence Associated Press. Trois individus allemands ont également fait l’objet de ces inculpations, précise-t-on, tout comme des citoyens en provenance d’Irak, de Syrie, de Tunisie de Libye, d’Iran et du Monténégro." - http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/16/cologne-73-inculpes-dont-une-large-majorite-de-migrants_4866300_3214.html a écrit:
- Agressions de Cologne : 73 inculpés, dont « une large majorité » de migrants
Le Monde.fr avec AP | 16.02.2016 à 13h06 • Mis à jour le 16.02.2016 à 13h14
La police allemande a déjà inculpé 73 suspects soupçonnés de vols ou d’agressions à l’encontre de femmes se trouvant aux alentours de la gare de Cologne durant la nuit du 31 décembre 2015.
Le procureur de la ville, Ulrich Bremmer, a indiqué lundi 15 février à la Deutsche Presse Agentur qu’il s’agissait dans « une large majorité » de demandeurs d’asile ou d’individus entrés illégalement en Allemagne.
Sans entrer dans les détails, M. Bremmer a ajouté que, parmi les deux groupes les plus représentés, figuraient 30 ressortissants du Maroc et 27 de l’Algérie, rapporte l’agence Associated Press. Trois individus allemands ont également fait l’objet de ces inculpations, précise-t-on, tout comme des citoyens en provenance d’Irak, de Syrie, de Tunisie de Libye, d’Iran et du Monténégro.
1 075 plaintes
Ce décompte contraste avec celui de la Radio-Télévision belge (RTBF) : celle-ci indiquait vendredi 12 février que, sur 58 suspects, seuls 3 d’entre eux étaient des réfugiés. « Un contresens total », souligne désormais Ulrich Bremmer, interrogé par Associated Press.
Le procureur de Cologne a ajouté que parmi les 73 suspects recensés lundi, 13 sont soupçonnés d’agression sexuelle. L’un d’entre eux – un demandeur d’asile marocain arrivé en Allemagne au mois de novembre – a déjà été placé en détention provisoire.
A Cologne et dans d’autres villes d’Allemagne, 1 075 plaintes avaient été déposées à l’issue de cette soirée de la Saint-Sylvestre, parmi lesquelles 467 faisaient état d’agression à caractère sexuel allant de l’insulte au viol.
L’affaire avait relancé un débat national sur la place des réfugiés dans ce pays qui a accueilli en 2015 un nombre record de 1,1 million de demandeurs d’asile. Elle avait également donné lieu à une série de manipulations sur les réseaux sociaux. Source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/16/cologne-73-inculpes-dont-une-large-majorite-de-migrants_4866300_3214.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 16 Fév 2016, 14:58 | |
| Je suis très surpris de ce qui se passe et qui était totalement imprévisible... Tant nos "migrants" étaient des "intellectuels" adaptés à nos usages qui devaient être un plus dans nos pays respectifs...
Les directeurs de conscience seraient ils des menteurs ou de incompétents ? au résultat, nous subissons.
Une satisfaction tout de même : Pour l'instant... ça ne va pas durer, on ne me tombe plus sur le dos pour m'imputer les pires pensées... encore que même en s'étant planté on a le droit de condamner ceux qui avaient raison.
La connerie institutionnelle à de beaux jours devant elle !
Ce n'est pas fini... la prochaine fois ceux qui ont été dans l'erreur à répétition vont continuer à distribuer les bons points et à stigmatiser leurs contradicteurs... eux ils peuvent !
La raison du plus nocif ou du plus stupide est toujours la meilleure !
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 16 Fév 2016, 15:53 | |
| La répartition par nationalité de ces suspects devraient quand même nous donner à réfléchir....
En effet le procureur allemand indique que sur 73 suspects il y a 30 marocains et 27 algériens...
L'Allemagne qui n'a pas de passé colonial au Maghreb ou au Proche Orient est moins liée à ces pays que la France et elle peut donc s'exprimer plus librement que celle-ci...
Après il se trouve qu'en France les premiers pays d'origine en terme d'immigration extra communautaire sont l'Algérie et le Maroc... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 16 Fév 2016, 16:49 | |
| En France les études statistiques par nationalité sont interdites.
Je remarque maintenant que lorsque les médias rendent compte d'une infraction commise par des malfaisants on s'empresse de nos signaler qu'il s'agit de Français en ajoutant parfois d'origine.... sans précision du pays.
Entre la duplicité, la peur des procès, ce qu'il ne faut pas dire, ce que l'on s'interdit de dire... c'est un festival de non dits et de précautions rédactionnelles... sans compter les sous entendus.
Doit on en sourire ou s'inquiéter du malaise qui se développe et ne sera pas sans conséquence ?
Ces affaires de double nationalité et ce qui en découle finiront par provoquer une cassure dans la société française. Pour ce qui concerne le "vivre ensemble" encore faut il pour fonctionner qu'il soit réciproque. C'est une question qu'il faudra un jour se poser lorsque l'on ne peut que constater et déplorer ce qui se passe actuellement chez nos voisins que l'on a de la peine à nous faire connaitre et ce qui se passe chez nous que l'on nous cache.
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| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 16 Fév 2016, 17:13 | |
| Ce qui est à souligner c' est que 60 interpellés ne sont pas originaire des pays en guerre au proche orient. Comme quoi il est prudent de laisser la justice agir avant de porter des jugements et de faire des amalgames douteux. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 16 Fév 2016, 18:26 | |
| Le toréador expliquait qu'il ne fallait pas faire de différence entre les migrants... Dans la foulée il se payait le luxe de donner des leçons d'humanisme et de morale à toute personne émettant la moindre réserve.
On devait ouvrir les portes, accueillir et répartir... on voit le résultat
La dégustation de chapeaux devient une discipline olympique ! dommage que les conseilleurs ne soient pas les payeurs.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Sam 20 Fév 2016, 05:22 | |
| Réfugiés : à Bruxelles, Angela Merkel joue son va-tout face aux Européens Le Monde.fr | 18.02.2016 à 17h19 • Mis à jour le 18.02.2016 à 17h37 | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Le sommet européen de deux jours, qui démarre jeudi après-midi, à Bruxelles, est censé affronter une double crise : celle liée au risque du « Brexit » et celle des réfugiés. Sur ce dernier dossier, on assiste à une division de plus en plus nette entre Angela Merkel, la chancelière allemande, de plus en plus isolée, et les partisans d’une fermeture complète des frontières, qui entraînerait un isolement complet de la Grèce.
• La menace des pays de l’est Le groupe de Visegrad (ou V4), qui rassemble la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie, soutenues par des Etats des Balkans, évoque la nécessité de bloquer les frontières, notamment celle qui sépare la Macédoine de la Grèce. Réunis au début de la semaine, ses membres ont baissé le ton, mais sans oublier leur menace : si les flux de migrants ne diminuent pas radicalement d’ici au prochain Conseil européen, le 14 mars, ils passeront à l’acte. Aucune décision ne devrait toutefois tomber ce soir. Les Croates se disaient prêts à contribuer à hauteur de 300 personnes pour « sécuriser » davantage la frontière gréco-macédonienne. Les Hongrois, même s’ils estiment ne plus faire partie de la route des Balkans depuis qu’ils ont construit un mur avec la Serbie à l’automne dernier, se disent aussi prêts à aider. Ainsi que la Pologne, qui avait proposé l’envoi de dizaines de policiers. Face à cela, Bruxelles tente de calmer le jeu. Ce qui ne l’empêche pas d’imaginer des projets de pénalisation financière pour ceux qui, estime la Commission, ont « une conception à sens unique » de la solidarité européenne.
• L’inconnue turque Les pays d’Europe centrale et orientale veulent aussi évaluer rapidement les effets du plan d’action négocié avec la Turquie, afin qu’elle maîtrise les départs de migrants, quitte à en garder une grande partie sur son territoire en échange de 3 milliards d’euros. Un « mini-sommet » prévu avec le chef du gouvernement, Ahmet Davutoglu, devait précéder le conseil européen. Il a été annulé en raison de l’attentat commis mercredi dans la capitale turque. Cette réunion dite des « pays de bonne volonté », à laquelle François Hollande devait prendre part, visait à faire pression sur les autorités turques.
• La « solution européenne » d’Angela Merkel Face à l’impatience qui monte et au risque d’un nouvel afflux massif de réfugiés au printemps, Angela Merkel tente encore, avec la Commission, de défendre une solution européenne. Elle demande du temps pour la mise en place complète des centres d’enregistrement et de tri des candidats à l’asile (les hot spots), la relocalisation prévue de 160 000 réfugiés, la concrétisation du plan négocié avec la Turquie, la mission de surveillance de l’OTAN en mer Egée pour lutter contre les passeurs, etc. Parallèlement, elle tente, avec Bruxelles, de convaincre les pays de la route des Balkans de maintenir leurs frontières ouvertes. Au risque, si le processus ne s’accélère pas, du passage à un plan B, à savoir la fermeture effective des points de passage vers l’Europe.
• Des plans alternatifs D’autres hypothèses sont sur la table et seront peut-être à nouveau évoquées durant le sommet européen : l’idée néerlandaise d’un « mini-Schengen », censée préserver ce qu’il reste de l’espace de libre circulation, avec les pays qui acceptent encore de recueillir des réfugiés. Il y a aussi le plan dit « Diederik Samsom », du nom du chef du parti social-démocrate néerlandais au pouvoir avec le libéral Mark Rutte. Il prône un renvoi massif en Turquie des migrants dits « économiques », qui ne peuvent prétendre à l’asile, afin de décourager les candidats à l’exil. Un projet débattu, mais irréaliste : les renvois de migrants non consentants de la Grèce vers la Turquie, en vertu d’un accord de réadmission conclu entre les deux pays, se font au compte-gouttes. Ils nécessitent, il est vrai, l’assentiment d’Ankara. La présidence néerlandaise de l’Union a également formulé l’idée de faire enregistrer par la Turquie des réfugiés qui seraient ensuite acheminés vers l’Europe. Et l’Allemagne évoque le renvoi vers la Turquie de migrants – y compris des réfugiés – arrivés en Grèce.
• Des promesses d’aide aux Balkans Les pays de la route des Balkans réclament, eux, des moyens financiers, techniques, humains à l’Europe pour affronter l’afflux de réfugiés et sécuriser leurs frontières. Et des Etats membres, comme l’Autriche, la Slovénie, la Croatie s’exaspèrent du manque de solidarité de leurs partenaires. Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, les présidents de la Commission et du Conseil, ont organisé un dîner de travail mercredi soir. Le but était, officiellement, d’écouter les demandes des pays des Balkans et de tenter de les convaincre que fermer la frontière entre la Grèce et la Macédoine n’a pas de sens. Les deux responsables bruxellois font valoir que cela ne stoppera pas les flux de migrants, surtout parce que la situation en Syrie s’aggrave encore et pourrait entraîner un nouvel exode. Les services de Bruxelles disposent déjà d’éléments indiquant que le printemps pourrait être propice à de nouvelles arrivées massives.
• Un nouvel afflux, une nouvelle route ? Ces nouveaux flux pourraient emprunter d’autres routes, via l’Albanie et l’Italie par exemple. Cette dernière est d’ailleurs – à mots couverts pour l’instant – accusée, elle aussi, de ne pas procéder aux contrôles nécessaires de ceux qui continuent d’accoster sur son sol. En tout cas, font valoir les dirigeants bruxellois, fermer la frontière macédonienne déclencherait une crise humanitaire majeure en Grèce, ce qui pénaliserait finalement toute l’Europe. Enfin, M. Juncker a répété mercredi soir que la Commission est prête à aider les pays des Balkans à enregistrer effectivement les migrants. À cette fin, des moyens financiers seraient débloqués. À noter que l’agence européenne Frontex ne peut, elle, intervenir dans des pays qui ne sont pas membres de l’UE.
• Des relocalisations trop lentes Il reste que les partisans de la « solution européenne » sont confrontés à une dure réalité : le plan de relocalisation ne fonctionne toujours pas. Cinq cents réfugiés seulement ont été relocalisés à ce stade. Quant aux flux de migrants venus de Turquie ils ont, eux, ont un peu baissé lors de la deuxième semaine de février. Les autorités procéderaient à des contrôles plus sévères pour empêcher le départ des embarcations de fortune vers la Grèce. Avec, toutefois, un effet pervers : des départs nocturnes de plus en nombreux et, à bord des bateaux, de plus en plus de femmes et d’enfants, souvent privés de gilets de sauvetage…
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A la lecture de ce qui précède on constate une impuissance généralisée des instances européennes qui visiblement n'ont ni la compétence, ni la volonté, ni les moyens de traiter une situation qui perdure avec comme conséquence directe qui se profile : l'éclatement de l'unité européenne.
Le chacun pour soi va devenir la règle puisque ceux qui devraient agir pour l'intérêt commun ne répondent pas aux souhaits des populations des différents pays.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 22 Fév 2016, 07:46 | |
| Entre 3 000 et 5 000 jihadistes se seraient infiltrés en Europe selon le patron d'Europol Selon Rob Wainwright, "l'Europe fait face actuellement à la plus haute menace terroriste depuis plus de dix ans". Rob Wainwright, le patron d'Interpol, le 14 avril 2015. (DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY / AFP) Francetv info Mis à jour le 21/02/2016 | 11:05, publié le 21/02/2016 | 09:57 Une estimation qui fait froid dans le dos. Selon le directeur d'Europol, Rob Wainwright, entre 3 000 à 5 000 terroristes entraînés par l'Etat islamique se seraient déjà infiltrés en Europe. Il révèle cette estimation dans une interview au au journal allemand Neue Osnabrucker Zeitung. La plus haute menace depuis 10 ans Selon le patron de cet office de police criminelle intergouvernemental, "l'Europe fait face actuellement à la plus haute menace terroriste depuis plus de dix ans". Le nombre de terroristes infiltrés oblige les Etats européens "à faire face à de tout nouveaux challenges" explique-t-il, tout en précisant que rien ne permet de dire que ces terroristes se font passer pour des réfugiés. "Nous pouvons nous attendre à ce que [l'EI] ou d'autres groupes terroristes religieux préparent une attaque quelque part en Europe, avec pour but de faire de nombreuses victimes parmi la population civile", poursuit-t-il, en expliquant qu'il peut s'agir de groupes d'assaillants ou d'individus isolés.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 23 Fév 2016, 12:56 | |
| Nous savons tous qu'il ne faut pas stigmatiser quelqu'un en fonction de sa croyance, de sa religion, de son origine ou de sa nationalité, de sa couleur... ou de ses préférences sexuelles.
Voila qu'Angie la teutonne fout ces beaux principes par terre ! elle ouvre des centres d'accueil réservés au homos...
J'espère que nous aurons un prix Nobel de service pour aller porter l'affaire devant un tribunal international !
La stupidité étant au pouvoir rien ne l'arrêtera...
NB il ne semble pas possible de séparer dans les centres les chrétiens des musulmans qui font régner la terreur, ni les musulmans de différentes tendances qui s'écharpent à qui mieux mieux... mais là on y arrive !
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 26 Fév 2016, 04:51 | |
| Nous sommes sauvés le préposé européen chargé des questions de population vient de mettre en garde les différents pays :
On va faire bref : "si ça continue l'Europe ne s'en remettra pas" IL a une boule de cristal pour prédire l'avenir... il ne s'aperçoit pas qu'elle est morte... l'Europe qu'ils nous ont bricolée !
On est plus qualifié pour traiter l'important problème de la dimension des cuvettes de WC... de là à croire qu'il sont plus prédestinés et compétents pour s'occuper de M...E que de choses sérieuses c'est une éventualité à envisager sérieusement. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 29 Fév 2016, 11:40 | |
| AFP 29-02-2016 - 10:58 L'Autriche n'a "de leçon à recevoir de personne" concernant les migrants
La ministre autrichienne de l'Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, a affirmé lundi que Vienne n'avait "de leçon à recevoir de personne" dans la crise des migrants, en réponse aux critiques de Berlin et d'Athènes sur les restrictions de passages adoptées par l'Autriche et les pays balkaniques. "Nous n'avons de leçon à recevoir de personne" dans ce dossier, a déclaré la ministre chrétienne-démocrate auprès de l'agence APA, rappelant que son pays était celui, après la Suède, qui accueillait le plus de migrants par habitant au sein de l'UE. "Il ne faut pas parler de pression (migratoire) à l'Autriche", a ajouté Mme Mikl-Leitner, régissant notamment aux cris d'alarme d'Athènes, qui dénonce des risques d'engorgement en Grèce, ainsi qu'aux propos de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a reproché dimanche à l'Autriche et à ses voisins balkaniques d'avoir agi "arbitrairement" en limitant les passages. Mme Mikl-Leitner a rappelé que c'est l'Allemagne qui, sans l'afficher, a commencé dès décembre à filtrer les migrants à sa frontière autrichienne. Vienne s'était alors retrouvé "à devoir subitement héberger et nourrir d'urgence 18.000 migrants qui en réalité voulaient aller en Allemagne", un "énorme engorgement", a souligné la ministre. Depuis le 1er janvier, l'Allemagne a encore refoulé plus de 6.000 migrants vers l'Autriche, malgré le filtrage effectué en amont par Vienne, selon le ministère de l'Intérieur autrichien. La Grèce a averti dimanche que le nombre de migrants bloqués sur son territoire risquait de tripler en mars, pour atteindre le chiffre de 70.000 personnes, en raison des quotas imposés par Vienne et les pays des Balkans aux candidats à l'installation en Europe occidentale. "Visiblement, pour certains, la +solution européenne+, c'est que tout le monde se retrouve en Autriche", a ironisé lundi Mme Mikl-Leitner. "Nous continuerons de freiner (le flux, ndlr), et nous faisons cela aussi pour l'Allemagne", a-t-elle ajouté.
L'Autriche a mis en place le 19 février des quotas limitant l'accès à son territoire à 80 demandeurs d'asile par jour, et à 3.200 migrants en transit, soit potentiellement 1,2 million de personnes pas an. Ce quota n'a cependant jamais été atteint depuis. Après avoir accueilli 90.000 demandeurs d'asile l'an passé, soit plus de 1% de sa population, l'Autriche a annoncé être disposée à accueillir jusqu'à 37.500 réfugiés supplémentaires cette année, mais pas davantage. Vienne fait valoir que ce ratio, s'il était appliqué à l'échelle de l'UE, permettrait l'accueil de deux millions de migrants en Europe cette année.
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La Grèce qui comme l'Italie depuis des années laisse débarquer chez elles des "migrants" alors que ces deux pays sont "frontières extérieures" et à ce titre doivent filtrer les arrivants se désintéressent de l'affaire.
Les "migrants" débarquent dépensent leur argent en Grèce et en Italie pour satisfaire les besoins de première nécessité et financer les passeurs, ensuite ils vont ailleurs... Maintenant la donne est changée avec les blocages, l'Europe qui ne s'occupait de rien est au pied du mur... et les Grecs tout comme les Italiens sont débordés.
POur les deux millions de migrants dans l'année, je crains à juste titre que le chiffre soit dépassé en 2015 et comme le flux ne ralentit pas... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 01 Mar 2016, 13:18 | |
| http://actu.orange.fr/france/calais-scenes-de-guerilla-apres-le-demantelement-d-une-partie-de-la-jungle-magic_CNT000000kBPNG.html
Rien à dire il suffit de regarder la vidéo... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 01 Mar 2016, 13:47 | |
| - tonton christobal a écrit:
- http://actu.orange.fr/france/calais-scenes-de-guerilla-apres-le-demantelement-d-une-partie-de-la-jungle-magic_CNT000000kBPNG.html
Rien à dire il suffit de regarder la vidéo... Et pendant que migrants, écologistes, "black blocks" et autres "no border" monopolisent les CRS, les élus de banlieue tel que le maire de Fontenay se lamentent qu'il n'y pas assez d'effectifs de police pour assurer la tranquillité publique dans leurs villes... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mer 02 Mar 2016, 18:20 | |
| - tonton christobal a écrit:
- http://actu.orange.fr/france/calais-scenes-de-guerilla-apres-le-demantelement-d-une-partie-de-la-jungle-magic_CNT000000kBPNG.html
Rien à dire il suffit de regarder la vidéo... Que risque réellement les agitateurs ? - http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/03/02/relaxe-de-deux-militants-no-border-juges-pour-incendie-volontaire-dans-la-jungle-de-calais_4875350_1654200.html a écrit:
- Relaxe de deux militants No Border jugés pour incendie volontaire dans la « jungle » de Calais
Le Monde | 02.03.2016 à 17h30
Deux ressortissants étrangers présentés comme des militants du réseau altermondialiste No Border, qui lutte pour la liberté de circulation des individus, ont été relaxés mercredi 2 mars par le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ils comparaissaient pour avoir provoqué des incendies dans la « jungle » de Calais lundi, au moment où débutaient les travaux de démantèlement décidés par la préfecture.
Ces deux personnes, qui se sont déclarées à l’audience militants associatifs, avaient été interpellées lors de heurts entre la police, des migrants et des membres de No Border. Le premier militant, un Britannique, comparaissait pour « tentative de destruction par incendie », le second, une Allemande, pour « destruction par incendie ». http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/03/02/relaxe-de-deux-militants-no-border-juges-pour-incendie-volontaire-dans-la-jungle-de-calais_4875350_1654200.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Jeu 03 Mar 2016, 06:27 | |
| Il reste heureusement la possibilité de sanctionner les habitants qui exaspérés par les exactions et méfaits habituels des "migrants" protégés par les gens qui les soutiennent ont l'audace de se défendre...
Eux ce sont d'affreux fachos qu'il convient d'embastiller !
On y arrive à la "libanisation" du pays... on y arrive...
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 04 Mar 2016, 06:18 | |
| AFP 04-03-2016 - 05:13 Tusk appelle les migrants économiques à rester chez eux, voit Erdogan vendredi
Le président du Conseil européen Donald Tusk, après une visite en Grèce, s'entretient vendredi à Istanbul avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, à trois jours d'un sommet crucial avec la Turquie sur la crise migratoire en Europe. De son côté, le président François Hollande reçoit dans la matinée la chancelière Angela Merkel à l'Elysée, pour tenter de trouver des remèdes à la crise qui fait tanguer le couple franco-allemand. Jeudi, M. Tusk a appelé les migrants économiques à ne pas venir sur le continent européen et prôné de nouvelles mesures pour ralentir un flot migratoire "encore beaucoup trop élevé". Lors d'une visite en Grèce, en première ligne, M. Tusk a tenté de décourager les migrants économiques. "Ne venez pas en Europe. Ne croyez pas les passeurs. Ne risquez pas vos vies et votre argent. Tout cela ne servira à rien", a lancé M. Tusk à Athènes. "Ni la Grèce, ni aucun autre pays européen ne pourront continuer à être des pays de transit", a-t-il prévenu, "les réglementations de Schengen seront à nouveau appliquées". Mercredi, en Slovénie, M. Tusk avait estimé qu'un retour aux dispositions de la zone Schengen, incluant des contrôles rigoureux à ses frontières extérieures, était une condition "préalable" à une solution à la crise des migrants. Dans l'après-midi, M. Tusk a profité d'un entretien avec le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu pour rappeler que le flot des migrants restait "encore beaucoup trop élevé". "D'autres mesures sont nécessaires" pour enrayer ce flux, a jugé le responsable européen, suggérant la mise en place d'un "mécanisme rapide et à grande échelle destiné à renvoyer les migrants irréguliers qui arrivent en Grèce". La Turquie a fait savoir mercredi qu'elle était prête à signer avec 14 pays un accord de réadmission sur son sol des migrants clandestins. Elle a signé en novembre avec l'UE un accord l'engageant à ralentir le flux des migrants en échange d'une aide de 3 milliards d'euros et d'une accélération de sa procédure de candidature à l'Union européenne. - 'Tout ce qui est nécessaire' - Mais cet accord n'a pas donné les résultats escomptés, provoquant la frustration des Européens qui reprochent à la Turquie, laquelle accueille 2,7 millions de réfugiés syriens, de ne pas jouer le jeu. M. Davutoglu s'est défendu jeudi en répétant que son pays était déterminé à "faire tout ce qui était nécessaire" pour lutter contre les migrations clandestines. Alors que plus de 11.500 migrants sont toujours bloqués à la frontière de la Grèce avec la Macédoine, M. Tusk a également critiqué jeudi les actions "unilatérales" de certains pays membres de l'UE qui ont imposé des quotas à l'entrée de leurs territoires. "Des décisions unilatérales sans une coordination préalable, même si elles sont compréhensibles dans un contexte national, portent atteinte à l'esprit européen de solidarité", a-t-il affirmé. La fermeture partielle des frontières sur la route des Balkans, empruntée par les réfugiés qui veulent rejoindre l'Europe du Nord, a piégé des milliers de personnes en Grèce, faisant planer, selon l'ONU, la menace d'une crise humanitaire imminente. Incapables d'apporter une réponse coordonnée, les Européens se déchirent alors que les flux sont loin de diminuer, avec plus de 130.000 migrants arrivés en Europe depuis janvier, selon le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), après un million l'an dernier. - Fardeau migratoire - Selon le ministre adjoint de la Défense grec Dimitres Vitsas, près de 32.000 réfugiés et migrants se trouvent actuellement sur le sol grec, dont "6.857 dans les îles" et "24.985 sur le continent". "La Grèce ne peut pas gérer toute seule" ce fardeau migratoire, a répété jeudi son Premier ministre Alexis Tsipras, déplorant "la faiblesse" de l'UE à gérer le flux. Pour aider ses Etats membres en première ligne sur la route des migrants, l'UE a proposé mercredi une aide humanitaire d'urgence de 700 millions d'euros. A la frontière entre la Grèce et la Macédoine, la situation restait tendue, Skopje continuant de filtrer les entrées à Idomeni, avec seulement 500 passages de réfugiés syriens et irakiens autorisés depuis mardi. En France, sur la route de migrants qui veulent rejoindre le Royaume-Uni, le démantèlement d'une partie de la "jungle" de Calais (nord) a repris jeudi pour le quatrième jour consécutif dans une ambiance tendue. Cette partie de la "jungle" abrite entre 800 et 1.000 migrants selon les autorités, mais près de 3.500 d'après les associations. Entre 3.700 et 7.000 au total, surtout syriens, afghans et soudanais, vivent dans des conditions précaires dans l'ensemble du camp. La France a averti jeudi qu'elle ne pourrait retenir ces migrants en cas de Brexit.
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Il semble que nos dirigeants européens aient enfin compris qu'il fallait appliquer les lois... de l'Europe, c'est un grand progrès. Dans la foulée sans doute faudra t il expliquer aux Italiens et aux Grecs qu'il convient de faire le travail qui leur est dévolu en leur qualité de frontière extérieure de l'espace européen, c'est à dire de jouer le rôle de filtre et de ne pas se contenter de laisser entrer sans rien faire des "migrants" sous prétexte qu'ils vont ailleurs. Ils perdront des sources de revenus mais ils seront alors dans les clous. Dommage que pour comprendre qu'ils ne pouvaient plus continuer à de moquer du monde (comme ils le font depuis des dizaines d'années) il ait été nécessaire que des pays courageux (que l'on voulait sanctionner) aient été contraints de boucler leurs frontières.
In fine le meilleur pour la fin, si les Anglais quitte l'Europe on va leur envoyer nos "migrants"... dommage que le président de la république française tout comme Macron (que je croyais plus futé) ne connaissent pas la réglementation transfrontière. Expliquements pour les non ou mal comprenants : L'Angleterre est une ile (il faut sans doute le rappeler) et contrôle déjà ses frontières car n'est pas dans l'espace Schengen. En admettant que les contrôles à destination de l'Angleterre ne se fassent plus à Calais... Un migrant arrivant sur un bateau sera contrôlé lors du débarquement et déclaré "non admis" (décision rapide prise par les services d'immigration avec effet immédiat) si les Anglais n'en veulent pas. Conclusion retour à l'envoyeur par le même bateau... et on se le reprend en charge. Les Anglais qui ont toujours les structures matérielles de contrôle (contrairement à nous) mettront du personnel à bord des bateaux anglais (territoire anglais même dans un port français) et feront un contrôle à la montée dans le bateau... avec bien sur un refus d'embarquement... Résultat immédiat : on se les garde. Plutôt que de reprocher aux Anglais de ne pas vouloir accepter des gens qui ne sont pas en règle flanbi ne devrait il pas se demander par quel miracle nous avons sur notre territoire des milliers de gens qui sont en infraction ? Il s'agirait pour nous de les expulser (décision judiciaire longue, couteuse et délicate à formaliser matériellement) Il serait si pratique de vider notre "jungle" chez les Anglais... pour la remplir de nouveau immédiatement d'ailleurs. Si les Français pensent faire avaler une telle plaisanterie aux Anglais, je crois qu'ils sont dans l'erreur ! Menacer les britons est du dernier ridicule... je ne suis pas surpris ! Ils sont encore bien gentils de nous donner du fric, ils pourraient se retrancher chez eux verrouiller un peu plus encore leurs ports et nous laisser gérer les "migrants" que nous avons été assez stupides de laisser séjourner sans la région au lieu de les expulser. Dans cette affaire nous copions les Grecs et les Italiens : on tente de se repasser la patate chaude... dommage qu'il y ait une mer entre le continent et l'Angleterre...
Avant d'obliger les Anglais à ne pas respecter leurs lois chez eux, peut être devrions nous appliquer les nôtres chez nous...
Nous avons un merveilleux président roi de l'embrouille qui doit faire rigoler dans les chaumières de la perfide Albion ! Ces ultimes rodomontades sont surtout destinées à l'opinion publique française qui non ou mal informée pense que les propos menaçants de Hollande peuvent avoir un effet sur la situation calaisienne et puisque nous sommes dans le pur fantasme sur les électeurs britanniques... C'est une erreur ! on passera simplement un peu plus de temps avec un peu plus de personnel à gérer le va et vient des "non admis" par les Anglais qui tels des boomerangs nous reviendront par le même bateau ou le suivant selon les disponibilités .
Ultime manipulation du bonimenteur pour tenter de redorer son blason. Il se ridiculise une fois de plus aux yeux du monde...
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 04 Mar 2016, 14:42 | |
| Il semble que le ministre de l'intérieur soit un peu plus au fait des règles de circulation des étrangers entre les pays de l'espace Schengen et l'Angleterre que le président de la république et le ministre des finances... C'est la moindre des choses certes... il n'en reste pas moins que lorsque deux hauts personnages prennent publiquement la parole pour raconter des sottises en menaçant un pays ami la France n'en sort pas grandie.
http://actu.orange.fr/france/migrants-a-calais-bernard-cazeneuve-recadre-emmanuel-macron-afp-s_CNT000000kN3wW.html
Citation des propos du ministre : Interrogé sur la possibilité de laisser passer les migrants en Grande-Bretagne, il juge que "cette question ne se pose pas". "Si nous ouvrons demain la frontière, que se passe-t-il ? Les Anglais, qui sont maîtres de leur propre frontière, peuvent la bloquer au moment de l'arrivée des migrants en Grande-Bretagne, ils seront à ce moment reconduits en France... J'aurais à ce moment-là alimenté un flux et augmenté un stock, et aggravé un problème humanitaire", a expliqué le ministre de l'Intérieur. Seule exception : "Les mineurs isolés qui ont de la famille en Grande-Bretagne doivent pouvoir être accueillis dans des conditions dignes en Grande-Bretagne, et c'est ce dont nous sommes convenus hier lors du sommet franco-britannique".
A noter que l'accueil des mineurs n'a rien d'obligatoire et serait soumis à la bonne volonté des Anglais après examen de situation... J'ai l'impression que les propos comminatoires et menaçants tombent un peu à plat ! Lorsque l'on ne sait pas on se tait !
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Finalement je vais sans doute me proposer pour faire des piges rémunérées en donnant des cours au président et à son ministre... Dommage pour le pays que les neuneus ignorants mais bavards voulant se faire de la pub à bon compte soient aux manettes !
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 07 Mar 2016, 03:23 | |
| Quel effet " appel d'air" peut avoir une initiative comme l'ouverture de ce nouveau camp " pas soutenu par les autorités" ? "Ce nouveau camp sera géré par MSF et la mairie et n'est pas soutenu par les autorités. "La politique de l'Etat n'est pas de reconstituer un camp à Grande-Synthe mais bien de le faire disparaître" pour offrir des "solutions individuelles" aux migrants en leur proposant de déposer une demande d'asile ou en rejoignant l'un des centres d'accueil et orientation (CAO) de France, avait indiqué mi-février le préfet du Nord, Jean-François Cordet.
Contactée dimanche par l'AFP, la mairie écologiste de Grande-Synthe n'a pas souhaité faire de commentaires." - https://fr.news.yahoo.com/migrants-ouverture-lundi-%C3%A0-grande-synthe-premier-camp-114417758.html a écrit:
- Migrants: ouverture lundi à Grande-Synthe du premier camp aux normes internationales
AFPPar AFP | AFP – il y a 14 h
Un premier camp aux normes internationales constitué de maisonnettes en bois installées à Grande-Synthe (Nord) devrait accueillir lundi ses premiers occupants, des migrants du camp voisin de Basroch, a-t-on appris dimanche auprès de Médecins sans frontières (MSF)
"Le déménagement du camp va avoir lieu lundi matin, vers 10 heures", a déclaré à l'AFP Angélique Muller, coordinatrice chez MSF du futur camp, le premier répondant aux normes internationales ouvert en France depuis le début de la crise des migrants.
Selon le dernier décompte de la préfecture du Nord diffusé jeudi, 1.050 personnes sont recensées sur le camp du Basroch, dont 60 femmes et 74 enfants. Un chiffre qui semble toutefois "sous estimé", selon MSF.
"La mairie voudrait que ce déménagement dure trois jours, ça semble assez court. On va se laisser le temps de voir comment ça va se passer", a précisé Mme Muller.
Pour éviter les "débordements" et un "effet zoo" avec la présence de nombreuses caméras, un "point de ralliement des médias" sera installé dans le camp "afin de protéger les migrants", a souligné Mme Muller.
Pour mener à bien cette opération, 25 agents de MSF seront présents sur les deux sites, ainsi qu'une centaine de bénévoles, selon la même source.
Début février, de forts vents avaient endommagé les deux tiers des 200 tentes installées sur le camp. Après cette tempête, ce sont des maisonnettes en bois qui ont été finalement installées sur le camp, qui jouxte l'autoroute Dunkerque - Calais.
"Il y a aujourd'hui un peu plus de 200 cabanons. On espère en avoir 275 à court terme pour loger au moins 1.500 personnes", a dit Mme Muller, précisant que le camp a été dimensionné pour 2.500 personnes (points d'eau, douches, sanitaires...).
Ce nouveau camp sera géré par MSF et la mairie et n'est pas soutenu par les autorités. "La politique de l'Etat n'est pas de reconstituer un camp à Grande-Synthe mais bien de le faire disparaître" pour offrir des "solutions individuelles" aux migrants en leur proposant de déposer une demande d'asile ou en rejoignant l'un des centres d'accueil et orientation (CAO) de France, avait indiqué mi-février le préfet du Nord, Jean-François Cordet.
Contactée dimanche par l'AFP, la mairie écologiste de Grande-Synthe n'a pas souhaité faire de commentaires.
Le camp du Basroch est considéré comme étant le 2e plus grand bidonville de France, après celui de la "Jungle" de Calais, dont le démantèlement a débuté lundi. Source: https://fr.news.yahoo.com/migrants-ouverture-lundi-%C3%A0-grande-synthe-premier-camp-114417758.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 07 Mar 2016, 07:37 | |
| Lorsque dans quelques temps cet espace sera devenu comme bien d'autres une zone de non droit tenue par les passeurs et trafiquants on mettra en cause l'état...
Illustration merveilleuse de la cohésion des partis au gouvernement...
Tout y est y compris les "idiots utiles" .
Lorsque le fin du fin de la politique et de l'organisation d'une société idéale portent les marques des "zones à défendre" , les black block et no border l'avenir est à nous !
Heureusement nous avons une ministresse du logement qui après s'être occupé de la centrale nucléaire à fermer prendra en main ce nouvel espace de liberté.
Le bateau coule mais réglementairement... le capitaine lui est déjà dans les chaloupes prêt pour un nouveau commandement. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 08 Mar 2016, 21:48 | |
| Grande-Synthe : le préfet justifie sa mise en demeure par la sécurité des migrants par Rédaction de France Info mardi 8 mars 2016 06:39
Le préfet du Nord, Jean-François Cordet, a "mis en demeure" lundi le maire EELV de Grande-Synthe, Damien Carême, de rapporter sans délai l'arrêté municipal qui autorise l'ouverture du premier camp construit en France aux normes internationales. Selon lui, il s'agit d'accueillir les migrants "dans les conditions les meilleures." La mairie avait autorisé l’ouverture du camp lundi "malgré l’avis défavorable de la commission communale de sécurité" selon le préfet. Certaines mesures sont "faciles à prendre, une journée suffira, d’autres peuvent prendre un peu plus de temps" a expliqué le préfet du Nord sur France Info. "Ce sont des mesures qui visent, par exemple, à espacer les chalets. Les chalets sont en bois et c’est important qu’on puisse les espacer pour éviter, en cas d’incendie, que le feu ne puisse pas se propager d’un chalet à l’autre" Jean-François Cordet a précisé que "cela n’est pas fait pour empêcher une quelconque manœuvre dans un sens ou dans un autre. Nous sommes tous là pour faire en sorte que les migrants qui s'installent le soient dans les conditions les meilleures." Selon la mairie, ce camp, construit aux normes internationales pour la première fois en France, a accueilli lundi 400 personnes. par Rédaction de France Info mardi 8 mars 2016 06:39 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mer 09 Mar 2016, 16:46 | |
| Attentats de Paris : un quatrième commando identifié ?
Arrêtés le 10 décembre 2015 en Autriche, deux hommes, suspectés d'être en lien avec les attentats meurtriers de novembre à Paris, ont été identifiés, révèle Le Monde. Leur nom : Muhammad U. et Adel H., d'après les informations du site du Monde reprises notamment par Europe 1. Le premier des deux hommes arrêtés à Salzbourg en décembre est Pakistanais et a 22 ans. Il aurait été "artificier" pour deux groupes djihadistes pakistanais. Le second est un Algérien de 28 ans, membre du groupe Etat islamique (EI) depuis février 2015. Ils seraient arrivés en Europe en infiltrant un groupe de migrants. L'Algérien Adel H. a rejoint Muhammad U. en Grèce en passant par Istanbul. Avec de faux passeports syriens, tous deux se sont retrouvés sur l'île grecque de Leros le 3 octobre au milieu d'un groupe de 200 migrants. C'est dans ce même groupe que se trouvaient deux kamikazes qui se sont fait exploser devant le Stade de France le 13 novembre. Un contact commun avec un kamikaze du 13-Novembre Arrêtés pour "possession de faux passeports" en Grèce, Adel H. et Muhammad U. ont eu trente jours pour quitter le territoire grec à partir du 28 octobre. Ce qu'ils ont fait pour se rendre en Autriche, où ils ont été interpellés pour de bon. Lors de l'audition par la DGSI d'Adel H., les policiers ont découvert, toujours selon Le Monde, une multitude de numéros autrichiens, grecs, italiens, anglais, espagnols, allemands, turcs, belges et français. Dix jours avant les attentats qui ont fait 130 morts, Adel H. a appelé un numéro de téléphone turc, le même que celui qui a été découvert sur un papier dans la poche d'un des deux kamikazes du Stade de France. Les enquêteurs n'ont toutefois pas établi clairement la mission des deux suspects : soit ces deux faux migrants étaient censés commettre l'attentat prévu le 13 novembre dans le XVIIIe arrondissement de Paris, évoqué dans le communiqué de revendication du groupe EI, soit ils devaient attaquer ultérieurement un autre pays de l'UE. (6Medias)
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souvenons nous des visionnaires qui dirigent le pays :
Il n'y a pas lieu de faire de distinction entre les "migrants" Prêcher le jihad n'est pas un délit...
Les sachants : il faut laisser entrer et trier après...
TONTON Christobal ne s'amuse pas parce la situation est grave mais comme on continue à lui expliquer la vie dans des domaines qu'il connait parfois... passons ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mer 09 Mar 2016, 21:53 | |
| Flanbi et la dream team comprennent avec retard ! pourtant ils étaient prévenus. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 13 Mar 2016, 08:15 | |
| Heureusement la Turquie dont nous connaissons l'attachement à la laïcité et aux libertés individuelles va nous aider à faire respecter les frontières extérieures de l'Europe. Sous peu nous n'aurons plus de problème : la Turquie dont le système politique respectable ne détonne pas dans le contexte européen sera avec nous ! Il ne seraient pas un peu léger nos grands chefs de l'Europe ? | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 14 Mar 2016, 02:35 | |
| - Libellule le lundi 7 Septembre 2015 à 06h04 a écrit:
- Bien que l’Allemagne ait connu une série de rassemblements et d’attaques xénophobes, l’arrivée des migrants a donné lieu à une mobilisation sans précédent de la part d’une partie de la population estimant qu’il était de son devoir d’aider ces étrangers en raison du sombre passé de leur pays et de sa richesse actuelle.
Source: http://www.plateaufontenay.net/t1316p200-drame-de-l-immigration#74470 Quelques mois plus tard nombre d'allemands doivent avoir la gueule de bois après la claque que s'est prise Merkel et le succès du parti d'extrême-droite AfD... Concrètement qu'il s'agisse de Allemagne, de la France ou de nombre d'autres pays, le clivage grandissant entre politiques et citoyens doit nous inquiéter car il fait inexorablement d'élection en élection le lit des populistes... "Appelés à voter dimanche 13 mars dans trois Etats-régions : le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et, à l’est, la Saxe-Anhalt, 13 millions d’Allemands ont réservé un véritable triomphe au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) et infligé une défaite sans précédent à la fois à l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et au parti social-démocrate (SPD). Un résultat d’autant plus clair que, dans les trois Etats-régions, la participation a été nettement plus élevée que lors du scrutin précédent." - http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/13/en-allemagne-l-extreme-droite-inflige-une-defaite-sans-precedent-a-angela-merkel_4882064_3214.html a écrit:
- En Allemagne, l’extrême droite inflige une défaite sans précédent à Angela Merkel
LE MONDE | 13.03.2016 à 20h27 • Mis à jour le 13.03.2016 à 21h31 | Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)
Appelés à voter dimanche 13 mars dans trois Etats-régions : le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et, à l’est, la Saxe-Anhalt, 13 millions d’Allemands ont réservé un véritable triomphe au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) et infligé une défaite sans précédent à la fois à l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et au parti social-démocrate (SPD). Un résultat d’autant plus clair que, dans les trois Etats-régions, la participation a été nettement plus élevée que lors du scrutin précédent.
Selon des résultats encore provisoires, l’AfD obtiendrait plus de 10 % des voix en Rhénanie-Palatinat, 14,5 % des voix dans le riche Bade-Wurtemberg et même 24 % des voix en Saxe-Anhalt où elle est clairement le deuxième parti, derrière la CDU. Incontestablement, les électeurs de l’AfD ont voulu sanctionner la politique d’Angela Merkel, mais selon les sondages sortis des urnes ils ont également voulu signifier leur opposition aux injustices sociales.
Des coalitions difficiles à former
La CDU a perdu les deux paris qu’elle pensait gagner haut la main il y a encore un mois. En Rhénanie-Palatinat, sa candidate, Julia Klöckner (32 % de voix) n’est pas parvenue à détrôner sa rivale sociale-démocrate Malu Dreyer (36 %). Et dans le Bade-Wurtemberg qui a longtemps été un de ses fiefs, son candidat, Guido Wolf, n’obtient qu’environ 27 % des voix, derrière le ministre-président sortant, l’écologiste Winfried Kretschmann qui bondit à 32 %. En Saxe-Anhalt, la CDU reste en tête mais elle recule néanmoins et ne peut se réjouir d’avoir vu nombre de ses électeurs grossir les rangs de l’AfD.
Si le SPD peut se féliciter de la victoire de sa candidate en Rhénanie-Palatinat, sa chute spectaculaire dans les deux autres Länder, où il perd plus de 10 points et est relégué à la quatrième place, pourrait provoquer dans ce parti une véritable crise.
L’AfD refusant de participer à quelque coalition que ce soit et les autres partis refusant également de discuter avec ce parti, la formation des coalitions pourrait être difficile. Dans deux des trois Etats-régions, le Bade-Wurtemberg et la Saxe-Anhalt, deux Länder que pourtant tout oppose sur le plan sociologique, les deux grands partis allemands, la CDU et le SPD n’obtiennent même pas assez de voix, ensemble, pour former une majorité.
Le CDU a « besoin de temps »
Au niveau national, le succès de l’AfD pourrait avoir l’effet inverse. Si, dans dix-huit mois, l’AfD entre au Bundestag avec 10 % des voix ou plus, il pourrait n’y avoir qu’une seule coalition possible : celle formée par l’union CDU/CSU et le SPD. Comme aujourd’hui. Paradoxalement, l’émergence au niveau national du parti qui s’appelle Alternative pour l’Allemagne aurait pour conséquence qu’il n’y aurait plus d’alternative à ce que les Allemands appellent « une grande coalition » entre les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates.
Angela Merkel ne devait pas s’exprimer avant lundi midi. Mais ses lieutenants laissent entendre qu’elle n’entend pas changer de politique et disent miser sur le sommet Union européenne/Turquie qui se tient les 17 et 18 mars. Nous avons « besoin de temps » a toutefois reconnu Peter Tauber, secrétaire général de la CDU, dimanche soir. Une façon de dire que le problème est loin d’être réglé.
Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) journaliste Source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/13/en-allemagne-l-extreme-droite-inflige-une-defaite-sans-precedent-a-angela-merkel_4882064_3214.html En France c'est carrément grand guignol à gauche... "La gauche, à l’inverse, a semblé anticiper une défaite jugée inéluctable en étalant plus que jamais ses divisions : cinq listes concurrentes dans l’Aisne, où le PCF est même parvenu à se scinder en deux ; cinq listes également dans la 10e circonscription du Nord." - http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/13/legislatives-partielles-le-ps-elimine-des-le-premier-tour-dans-le-nord-et-dans-l-aisne_4882076_823448.html a écrit:
- Législatives partielles : le PS éliminé dès le premier tour dans l’Aisne et dans le Nord
Le Monde.fr avec AFP | 13.03.2016 à 21h18 • Mis à jour le 14.03.2016 à 00h01 | Par Jean-Baptiste de Montvalon
La droite devrait sans surprise conserver les trois circonscriptions où était organisé, dimanche 13 mars, le premier tour d’élections législatives partielles. Dans un contexte de très forte impopularité de l’exécutif, et de vive contestation de son projet de réforme du Code du travail, la défaite de la gauche était attendue. On en ignorait simplement l’ampleur.
La réponse est sans appel : elle est éliminée dès le premier tour dans l’Aisne et le Nord, et ne concourra que pour la forme dans les Yvelines. Compte tenu d’une très faible participation, la troisième place – où la gauche s’est trouvée reléguée dans les deux départements du nord de la France – est synonyme d’élimination : en dehors des deux candidats arrivés en tête au premier tour, il faut en effet réunir plus de 12,5 % des inscrits pour se qualifier.
Dans les Yvelines, le candidat LR Pascal Thévenot, soutenu par l’UDI et le MoDem pour succéder à Valérie Pécresse (LR), qui a démissionné de son siège à l’Assemblée nationale après son élection à la tête de l’Ile-de-France, a obtenu 46,05 % des voix. Il est assuré de l’emporter au second tour face au candidat socialiste, Tristan Jacques, qui a recueilli 12,98 % des suffrages. Au moins le PS a-t-il devancé le FN, arrivé troisième avec 9,38 % des voix.
La gauche ne pourra qu’arbitrer les duels qui opposeront la droite et le Front national, le 20 mars, dans la deuxième circonscription de l’Aisne et la dixième du Nord pour élire les successeurs de Xavier Bertrand et Gérald Darmanin, élus en décembre respectivement présidents et vice-président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Dans le Nord, le candidat UDI, Vincent Ledoux, maire de Roncq, a obtenu 46,84 % des suffrages. Il devance nettement la candidate FN, Virginie Rosez, conseillère municipale à Neuville-en-Ferrain, qui a recueilli 25,22 % des voix. Eliminé, Alain Mezrag (PS) n’a obtenu que 1 939 voix, soit 11,24 % des suffrages exprimés. Dans l’Aisne, l’écart entre droite et extrême droite est moindre. Le FN, qui détient huit sièges au Conseil départemental, y est en effet mieux implanté. Le candidat LR, Julien Dive, est arrivé en tête avec 36,20 %. Il affrontera au second tour Sylvie Saillard (FN), conseillère municipale de Saint-Quentin, qui a obtenu 28,81 %. Arrivée en troisième position avec 15,55 % des suffrages, Anne Ferreira (PS) est éliminée.
Dans ces deux départements, l’ombre des régionales a plané sur la campagne. En décembre, la gauche avait décidé de retirer sa liste pour faire barrage au Front national, ce qui avait conforté la victoire de la droite. En décidant de se consacrer exclusivement à son mandat de président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand a conforté un relatif état de grâce – y compris auprès des sympathisants de gauche – dont ont profité les candidats LR. La gauche, à l’inverse, a semblé anticiper une défaite jugée inéluctable en étalant plus que jamais ses divisions : cinq listes concurrentes dans l’Aisne, où le PCF est même parvenu à se scinder en deux ; cinq listes également dans la 10e circonscription du Nord.
Jean-Baptiste de Montvalon Journaliste au Monde Source: http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/13/legislatives-partielles-le-ps-elimine-des-le-premier-tour-dans-le-nord-et-dans-l-aisne_4882076_823448.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 14 Mar 2016, 19:43 | |
| Même les gens qui se sont mis les tripes à l'air et ont fait preuve de bonne volonté y compris en faisant des efforts financiers sont à bout !
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Grande-Synthe: le nouveau camp "complet", 1.500 migrants présents
Le nouveau camp de réfugiés de Grande-Synthe (Nord), proche de Dunkerque et qui accueille 1.500 migrants, essentiellement des Kurdes, est "complet", a indiqué lundi le maire écologiste Damien Carême. "On est complet, on ne peut plus en accueillir plus. On a fait notre part, comme le colibri", a déclaré le maire EELV de cette ville de plus de 20.000 habitants en référence au conte du petit colibri qui éteint le feu d'une goutte d'eau. "On ne peut pas avoir un camp de 1.500 ad vitam aeternam et il n'est pas extensible à l'infini. Il faut savoir dire +stop+", a-t-il ajouté à l'occasion d'une conférence de presse. Grande-Synthe, ancien petit port de pêche de la mer du Nord qui avait été complètement transformé par l'implantation de l'usine sidérurgique Usinor dans les années 1960, a accueilli pendant un peu moins d'un an des migrants dans le camp particulièrement insalubre du Basroch. La semaine dernière, la municipalité a effectué le déménagement vers un nouveau camp, situé à une trentaine de minutes du centre ville, baptisé la Linière. Ce nouveau camp, constitué de cabanons en bois, a été construit par Médecins sans frontières (MSF), sans l'aval de l'État. "Nous ne pouvons accueillir plus de réfugiés que nos capacités d'accueil" afin "d'assurer de bonnes conditions d'accueil", a-t-il dit. De même, les maisonnettes seront démantelées "au fur et à mesure", avec les départs de migrants (pour l'un des 112 Centres d'accueil et d'orientation, des passages en Angleterre...). Interrogé sur l'emplacement du camp, le maire écologiste a reconnu que le terrain n'était pas "idéal", en raison de la proximité des voies de chemin de fer et de l'autoroute reliant Dunkerque à Calais. "Mais il s'agissait du terrain qui convenait le mieux à l'urgence", a souligné l'élu. "A mon avis il faudra répéter ce type de camp un peu partout ailleurs. On a voulu quelque part montrer l'exemple", a dit M. Carême, soulignant avoir reçu des messages de félicitations de tous les bords politiques - hormis de l'extrême droite - pour diriger la première municipalité en France à construire un tel type de camp au normes internationales depuis le début de la crise migratoire. Le maire a également expliqué avoir "besoin de l'État" pour assurer le fonctionnement du camp chiffré à trois millions d'euros par an. La municipalité a prévu de lancer une plateforme internet pour collecter des dons qui permettront une bonne gestion du camp de la Linière.
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Pendant ce temps flanbi et sa dream team daubent sur l'avenir du pays... on s'amuse avec des réformettes dont personne ne veut et on se refuse à donner aux habitants de ce pays les informations réelles qui permettraient de comprendre les raisons qui font qu'il faut en finir avec les vendeurs de vent.
La leçon allemande du dernier week end ne sert à à rien... attendons donc 2017... c'est demain !
Problème qu'il ne convient de ne pas signaler : Les Anglais ne sont pas dans Schengen et contrôlent leurs frontières... et ils ne laisseront pas entrer ceux dont ils ne veulent pas ! Donc nous allons fort logiquement les supporter chez nous...
Les Calaisiens ont ils leur mot à dire ? NON on les flanque en prison !
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 14 Mar 2016, 20:43 | |
| Le nouveau camp de Grande-Synthe est complet et la municipalité demande maintenant l'aide de l'Etat pour le faire fonctionner...
Que faire comme aurait demander Lénine ? Construire un nouveau camp ?
Le juste combat à mener n'est vraiment pas celui pour l'accueil des réfugiés et des migrants en France ou dans l'Union mais bien le combat pour que ceux-ci n'éprouvent plus la nécessité de quitter leur pays....
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 14 Mar 2016, 21:08 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Le nouveau camp de Grande-Synthe est complet et la municipalité demande maintenant l'aide de l'Etat pour le faire fonctionner...
Que faire comme aurait demander Lénine ? Construire un nouveau camp ?
Le juste combat à mener n'est vraiment pas celui pour l'accueil des réfugiés et des migrants en France ou dans l'Union mais bien le combat pour que ceux-ci n'éprouvent plus la nécessité de quitter leur pays....
Lorsque ce "camp" a été mis en place les autorités spécialisées ont déclaré qu'il était mal étudié et dangereux. Les services compétents ont même proclamé qu'il ne fallait pas l'ouvrir... mais la municipalité n'en a tenu aucun compte. On fait tout et n'importe quoi et ensuite on présente l'addition... Nous aurons bien quelques associations se disant humanitaires pour récolter des subsides. Au résultat : on s'est fait sa publicité. Pour les conséquences on se repasse la patate chaude et les électeurs contribuables mettront la main à la poche. Si l'affaire tourne au drame soyons certains que les initiateurs de l'opération auront les pieds au sec. Selon des informations plus ou moins confidentielles les organisateurs de ce camp auraient disposées les cabanes de bois destinées aux "migrants" de telle manière que les camions des pompiers ne pourraient pas circuler entre elles... ce qui explique d'ailleurs l'interdiction (non respectée) d'ouvrir le site. Le n'importe quoi fait n'importe comment par n'importe qui ... en cas de drame on constatera la fuite des prix nobel médiatiques organisateurs de l'affaire et on mettra en cause le lampiste de service. Le principe du cul par dessus tête perdure ! La connerie institutionnelle est au pouvoir ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 15 Mar 2016, 16:37 | |
| Comment des politicards peuvent ils penser que ce genre d'affaire restera sans conséquence ?
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HUMILIATION Vu que personne ne veut nous entendre, je veux faire part de notre détresse à Calais. Je suis né à Calais en 1952, de parents et de grands parents calaisiens, en 1978 nous avons fait construire notre petite maison avec un petit jardin. A la retraite depuis 4 ans, je comptais profiter de ma maison et de mon jardin, mais c’était sans compter sur la présence des centaines de migrants arrivés à Calais. Calais est devenu invivable, je ne reconnais plus ma ville, insécurité, agressions, insultes, viols, vols sont monnaies courantes. Si un calaisien se plaint c’est tout de suite un fasciste, un FN, un salaud, ce n’est plus supportable. L’année dernière mon jardin a été ravagé, ils m’ont volé tous mes légumes, sont passés dans mon poulailler, m’ont volé lapins, poules, mon épouse en pleurait. Je ne peux plus cultiver mon jardin, mes poiriers, pommiers, pêchés sont pillés. En décembre ils sont rentrés dans mon garage, ont volé des outils, des bouteilles, un préjudice de 2000€. Mais le plus beau, c’est que dans leur camp ils ont créés des commerces où ils vendent ce qu’ils ont volé dans les alentours. Certains ont des voitures et vont commettre leurs vols dans les villages alentours, mon fils qui habite le village de Peuplingues s’est fait voler tous ses légumes et un vélo. La police refuse de prendre nos plaintes et nous suspecte de nous voler nous-mêmes. Les bien-pensants et les ONG nous accusent de stigmatiser, qu’ils ne sont pas des voleurs. Nous nous faisons insulter par les personnes qui soutiennent ces migrants, nous avons des menaces de mort. Le 23 décembre nous avons acheté pour Noël un VTT à notre petit fils, le 26 il s’est fait agresser par trois migrants qui lui ont volé son VTT. Un voisin est venu nous voir il a vu le VTT entre les mains de gamins dans le camp des migrants. Comme nous avions porté plainte, nous avons alerté la police, ces derniers nous ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire, qu’ils avaient des ordres. Nous avons décidé mon fils et moi d’aller au camp pour récupérer le VTT, nous nous sommes fait agresser et insulter par des migrants mais aussi par des membres d’une ONG qui nous ont dit je cite : « Vous n’allez pas nous faire tout un plat pour un simple vélo ! » Mon fils a voulu récupérer le vélo, le membre de l’ONG a averti la police. La police nous a évacués manu militari ! Le monde à l’envers. Régulièrement ils rentrent dans notre jardin, défèquent, urinent dans ce dernier, mon épouse est en dépression, elle a la sclérose en plaque. J’ai fait plusieurs courriers au préfet Vincent Berton, à madame le maire, au ministre de l’intérieur, rien ! on se fiche des calaisiens. Ma fille et mon gendre ont voulu vendre leur maison, elle est invendable, Calais est une ville sinistrée. La maison a perdu plus de 50% de sa valeur. Ma fille s’est faite agressée 3 fois depuis 2013. Le 5 décembre 2015 elle est rentrée presque nue chez elle, si un routier Polonais n’était pas venu à son secours, elle aurait été violée. Notre plainte n’a pas abouti. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, samedi 6 février 2016 je décidais d’aller à la manifestation où le général Piquemal fut arrêté, nous étions plus de 150 contrairement à ce que disent les médias, et nous n’avions pas d’intentions hostiles ou velléitaires, ce sont les forces de l’ordre qui nous ont agressés, et violemment car les calaisiens ont le droit de se faire agresser, comme cela s’est pas passé la semaine d’avant lors de la manifestation en faveur des migrants ; 34 calaisiens ont été agressés, mais les médias ont préféré montrer cette famille dont l’un des fils a sorti un fusil. Je connais cette famille ce sont de braves gens, qui ne roulent pas sur l’or, dont les fins de mois sont difficiles. Mais eux ce sont les méchants, pas les migrants. Le 8 février j’ai vu les RG débarquer chez moi, ils ont fouillé ma maison du grenier à la cave, me traitant de fasciste et faisant parti du réseau Pégida, alors que je suis militant UDI. Ils nous ont traités comme des terroristes. Ils m’ont conduit au poste, ils ont pris mes empreintes, m’ont pris en photo, ils étaient menaçants. Ils ont enquêté chez mon fils, chez ma fille. Jamais je n’avais été humilié de la sorte. Tout calaisien qui essai de dénoncer le moindre fait est traité de fasciste. J’ai toujours payé mes impôts, je n’ai jamais eu une amende, j’ai toujours été honnête et voilà comment ce gouvernement nous traite, comme de la m……… Certes le sort de ces migrants est peu enviable, mais nous ne devons pas être les boucs émissaires de leur détresse. Les journalistes, les élus nous méprisent se fichent éperdument de nos peurs de nos angoisses, de notre insécurité permanente. Les calaisiens sont devenus des agresseurs, des fascistes, ils n’ont qu’un droit, se taire et subir. Les ONG sur place nous méprisent, ce gouvernement crache sur les français, bafoue les règles élémentaires des principes républicains, de la démocratie. Mon grand-père, résistant fut fusillé en 1942, par les allemands, mon père entra en résistance à l’âge de 17 ans. Et aujourd’hui les RG me traitent de fasciste, j’en pleure. Moi-même je fus au service de la France pendant 16 ans et voilà comment ce gouvernement nous traite, ma famille et moi. Je constate avec désespoir que la délinquance, à un bel avenir en France. Mais le pays est à l’image de ceux qui le dirige. De l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le droite et la gauche, tous se fichent de l’intérêt général, de la France ce qui les préoccupe c’est leur place et leurs privilèges, doivent-ils pour cela s’assoir sur les valeurs de notre République. Mais qu’attendre de gens qui conspuaient la Marseillaise, traitaient de fasciste ceux qui brandissaient un drapeau Bleu Blanc Rouge et maintenant ils font l’inverse. Des opportunistes prêts à vendre leur pays pour être élu. Pour faire entendre la voix de ceux qui sont bâillonnés faites circuler cet article pour que les calaisiens soient entendus Merci d’avance Gérard un calaisien humilié.
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On se demandera pourquoi des régions de gauche ou de droite votent maintenant pour le FN
Où sont nos donneurs de leçons lorsqu'il faut agir ?
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Jeu 17 Mar 2016, 12:42 | |
| La dernière initiative des instances européennes... Les différents états membres ne décideront plus de la qualité de réfugié des arrivants et n'auront plus la possibilité de décider si oui ou non un demandeur d'asile peut ou ne peut pas être accepté...
Cette décision appartiendrait à un organisme européen dépendant de la "commission"...
Le pire est à craindre, dans le cadre de la doctrine "on reçoit et on va répartir... " tout devient possible.
Si l'Europe éclate on va accuser les fachos, réacs qui veulent être maitres chez eux.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 18 Mar 2016, 13:36 | |
| AFP 15-03-2016 - 21:37 A Calais, la "Jungle" amputée du sud se recompose au nord
L'immense mer de débris et de déchets qui s'étale sur la zone sud de la "Jungle" de Calais, mardi, témoigne de l'efficacité de sa démolition par l'Etat. Mais au nord, le bidonville, où vivent quelques milliers de migrants, se recompose, en attendant une nouvelle expulsion. Le directeur de cabinet de la préfète, Etienne Desplanques, bottes et blouson chaud de rigueur, "règne" seul sur un champ de ruines. Au milieu des employés de l'entreprise chargée du chantier, il supervise le démantèlement des dernières cabanes près du chemin menant à Jules Ferry, le centre d'accueil de jour. La présence de la dizaine de CRS semble superflue tant, loin de l'agitation d'il y a deux semaines au début de l'opération d'expulsion, la zone sud semble morte. "Il nous reste encore du travail demain, et ce sera fini", se réjouit Etienne Desplanques, visiblement soulagé d'en finir. "Nous allons plus vite car le système est rôdé, et depuis quelques jours, nous +traitons+ des abris inoccupés". En effet, les migrants, après quelques gestes de résistance les premiers jours, ont vite compris que survivre au milieu d'une décharge publique avait ses limites. Seule l'Eglise orthodoxe, avec ses deux clochers de fortune et son beau portail bleu roi, est maintenue en vie. Les airs mélancoliques de l'office religieux du matin s'en échappent. Les maraudes des services sociaux, qui devaient convaincre les 1.000 à 3.500 migrants, selon les sources, de rallier un hébergement d'Etat, ne trouvent plus d'interlocuteurs. La plupart des habitants de la partie sud ne les ont pas attendues: 80%, selon l'Auberge des migrants et Médecins sans frontières, ont migré à seulement un ou deux km, en allant dans la zone nord habiter chez des amis ou tout bonnement en y déménageant leur cabanon. A peine 300 ont opté pour un centre d'accueil et d'orientation (CAO) en France, selon les chiffres de la préfecture. - 'Des lendemains encore plus tristes' - Le Centre d'accueil provisoire (CAP) de l'Etat et ses conteneurs blanchâtres - 1.500 places en dortoirs, presque toutes pourvues -, qui dominaient le secteur, sont désormais débordés sur la gauche par de nombreux abris de fortune et caravanes. La vie communautaire du camp se reconstruit tout autour. Les propriétaires des magasins et restaurants afghans, qui avaient autrefois pignon sur rue à l'entrée du bidonville, ont dû se replier là pour sauver leurs commerces. Les coups de marteau et de tournevis vont bon train pour réassembler les cabanons fournis par l'Auberge des migrants, et pour cause: ils valent de 200 à 800 euros. L'association a elle-même loué une pelleteuse il y a quelques jours pour défricher certaines zones. L'Irakien Pairow, ses deux enfants en bas âge et sa femme ont déplacé leur caravane dans le nouveau quartier. "Nous, ce qu'on veut c'est retourner au Royaume-Uni", confie celui qui a déjà habité cinq ans à Manchester mais est reparti en Irak en 2006, pensant assister à la renaissance de son pays. Un peu plus loin s'est réinstallée l'"Ashram Kitchen", un lieu convivial de distribution de nourriture qui prospérait tout au sud de la "Jungle". "Nous allons rameuter du monde à nouveau", promet une bénévole britannique derrière son stand. "Lors de l'expulsion du sud, nous, associatifs, étions finalement plus tristes que les migrants eux-mêmes", admet Christian Salomé. "Eux ils ont vécu bien pire, dans leur pays puis dans leur exil". L'arrivée d'entre 2.000 et 3.000 personnes s'est bien déroulée grâce à la pacification des relations entre communautés observée ces derniers mois, note Olivier Marteau, responsable de la mission MSF sur place. Les migrants ont-ils conscience que ce qu'ils rebâtissent ne survivra peut-être pas à la fin mars, date évoquée par l'Etat auprès des associations pour l'expulsion des cabanons de la zone nord? "A leurs yeux, tout a toujours été temporaire. Objectif: Angleterre", relativise Olivier Marteau. Mais la question demeure. "Où vont aller tous ces gens lorsqu'on les chassera à nouveau ?", s'interroge Christian Salomé. "Ce sera 4.000 personnes qu'on va retrouver sur des terrains vagues, sur des plages, sous les ponts, dans des jardins publics. On s'attend à des lendemains encore plus tristes".
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 12 Avr 2016, 02:12 | |
| - https://fr.news.yahoo.com/migrants-ouverture-lundi-%C3%A0-grande-synthe-premier-camp-114417758.html a écrit:
- Migrants: ouverture lundi à Grande-Synthe du premier camp aux normes internationales
AFPPar AFP | AFP – 6 mars 2016 ---/--- Ce nouveau camp sera géré par MSF et la mairie et n'est pas soutenu par les autorités. "La politique de l'Etat n'est pas de reconstituer un camp à Grande-Synthe mais bien de le faire disparaître" pour offrir des "solutions individuelles" aux migrants en leur proposant de déposer une demande d'asile ou en rejoignant l'un des centres d'accueil et orientation (CAO) de France, avait indiqué mi-février le préfet du Nord, Jean-François Cordet.
Source: https://fr.news.yahoo.com/migrants-ouverture-lundi-%C3%A0-grande-synthe-premier-camp-114417758.html Ca c'était avant car depuis il y a eu une nouvelle fois volte-face.... Un pédalo ça navigue à vue.... "Le jour de l’ouverture du camp, le 7 mars, le préfet du Nord a tenté de bloquer le déménagement. La sécurité offerte aux migrants dans le nouvel espace n’était pas suffisante à ses yeux. Quelques jours plus tard, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a fait publiquement savoir que l’État ne jugeait pas cette création nécessaire.
Mais depuis, le ton a changé. A l’issue d’une rencontre à Grande-Synthe, le 31 mars, avec le maire de la ville, Bernard Cazeneuve a annoncé cette décision de prise en charge, a indiqué M. Carême." - http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/04/11/l-etat-va-financer-le-fonctionnement-du-camp-de-migrants-de-grande-synthe_4900066_1654200.html a écrit:
- L’Etat va financer le fonctionnement du camp de migrants de Grande-Synthe
Le Monde.fr avec AFP | 11.04.2016 à 16h19 • Mis à jour le 11.04.2016 à 17h50
Revirement de situation dans la gestion du camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque, dans le Nord. Alors que l’Etat s’était opposé à financer, en partenariat avec Médecins sans frontières (MSF), l’aménagement de ce camp, il va finalement prendre en charge, en totalité ou presque, les dépenses de fonctionnement de ce lieu, qui accueille, dans des conditions dignes, près de 1 300 migrants.
Le financement de l’Etat concernera notamment la « présence d’un encadrement 24 heures sur 24, le gardiennage, le nettoyage des sanitaires, la médiation sociale, la sécurité », a précisé Damien Carême, le maire (EELV) de Grande-Synthe, lors d’une conférence de presse, lundi 11 avril.
« Entre 3,5 et 4 millions par an »
Les dépenses sont estimées « entre 3,5 et 4 millions d’euros par an », a rapporté M. Carême. « Mais un mois de fonctionnement va permettre d’affiner » le montant, a précisé l’édile.
En revanche, l’Etat ne devrait pas prendre en charge les près de 3 millions d’euros d’investissements réalisés initialement par Médecins sans frontières (MSF) et la communauté de communes pour la construction de ce nouveau camp aux normes internationales constitué d’abris en bois, qui vient se substituer au camp insalubre du « Basroch ».
L’Etat change de ton
Depuis 2006, la commune de Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque, est une halte sur la route de l’Angleterre. Au fil des ans, la ville a vu le nombre de migrants croître de manière exponentielle, pour atteindre 2 500 personnes en octobre 2015. Désireux d’accueillir les migrants dans des conditions de vie décentes, le maire EELV a vite été dépassé par ces arrivées massives. Il a donc appelé l’Etat au secours. En vain.
Finalement, c’est MSF qui a répondu à « cette urgence humanitaire en construisant là un camp aux normes internationales », rappelle Hortense Devalière, la coordinatrice.
Le jour de l’ouverture du camp, le 7 mars, le préfet du Nord a tenté de bloquer le déménagement. La sécurité offerte aux migrants dans le nouvel espace n’était pas suffisante à ses yeux. Quelques jours plus tard, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a fait publiquement savoir que l’État ne jugeait pas cette création nécessaire.
Mais depuis, le ton a changé. A l’issue d’une rencontre à Grande-Synthe, le 31 mars, avec le maire de la ville, Bernard Cazeneuve a annoncé cette décision de prise en charge, a indiqué M. Carême. Source: http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/04/11/l-etat-va-financer-le-fonctionnement-du-camp-de-migrants-de-grande-synthe_4900066_1654200.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 12 Avr 2016, 03:28 | |
| Je perçois comme une impression de désordre...
Habituellement les gens de gauche en pareil cas posent la question qui tue : combien ça coûte ? Avec son complément : Qui va payer ?
"Opération pub grand spectacle" d'un maire EELV qui se fait son camp personnel... sans rien demander. Les assoces au premier rang desquelles MSF qui emboitent le pas UN Préfet qui bloque l'opération pour "non conformité"
Au bout du compte un ministre de l'intérieur qui va financer l'affaire avec l'argent public...
On pourrait se poser "LA QUESTION" qui sont ces gens qui sont dans ce camp ? à quel titre sont ils en France ? si leur séjour est irrégulier que font ils dans ce camp ?
A t on fait au plan administratif et pénal les diligences nécessaires ?
Je n'ose même pas m'interroger sur l'avis de la population locale... encore y aura t il sans doute pour l'électeur contribuable quelques raisons sous peu de manifester son mécontentement. Nul doute que l'on va nous parler de populisme.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mer 13 Avr 2016, 14:10 | |
| Dans la nuit de jeudi à vendredi, "deux personnes ont été agressées par des migrants, on suppose fortement que ces derniers ont confondu les victimes avec des passeurs", a rapporté une source policière à l'AFP confirmant une information de la Voix du Nord.
Les deux hommes qui ont été "agressés à coups de bâton et de jets de pierre" par "un groupe de 10 à 20 migrants" présentaient des "contusions multiples" - l'une d'elles a reçu des points de suture -, et un médecin leur a délivré "plusieurs jours d'incapacité de travail", a ajouté cette source.
Selon le parquet de Béthune, l'une des victimes aurait été prise à partie à "son arrivée sur l'aire d'autoroute à bord d'un véhicule utilitaire". Le second automobiliste se trouvait déjà sur l'aire de repos quand les violences ont commencé.
Cette agression illustre les "rivalités communautaires pour la prise de contrôle des aires d'autoroute qui sont des points sensibles pour le passage des migrants" vers l'Angleterre, a commenté le parquet.
"C'est la première fois que nous constatons de tels faits de violence prenant à partie des automobilistes", a ajouté cette source. Selon le parquet, "une erreur d'identification" des hommes pris à partie est probable.
Les deux victimes ont porté plainte et une enquête a été confiée au peloton autoroutier de Béthune. Pour l'heure, "aucun auteur n'a été identifié", a affirmé la gendarmerie.
En mars, la justice a ordonné à une quinzaine de migrants installés sur un terrain appartenant à la SNCF à Chocques de quitter les lieux avant fin avril.
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et on nous parle d'état de droit !
C'est plus simple de s'en prendre à un officier de la légion, de faire la chasse aux armes chez les chasseurs... que de s'attaquer aux trafiquants, aux passeurs et aux loubards connus de tous...
Un état d'urgence piétiné par nos manifestants chaque nuit en France... une république à la dérive !
Les migrants et les passeurs font la loi à Calais ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 22 Avr 2016, 10:56 | |
| Les migrations vers l’Europe seront-elles un jour contrôlables?
De Jean-Paul Baquiast, ENA, ancien haut fonctionnaire, carrière administrative au ministère de l’Economie et des Finances, essayiste.
♦ Il n’est pas possible de considérer l’augmentation croissante des migrations de populations moyen-orientales et africaines vers l’Europe comme un événement de circonstance, pouvant être attribuées à des causes occasionnelles, et qui disparaitra avec le disparition de ces causes.
Il faudrait au contraire considérer ces migrations comme révélatrices de phénomènes plus profonds, appelant des approches scientifiques, c’est-à-dire si possible à l’abri de considérations partisanes.
Il en serait de même des migrations actuelles vers le nord de nombreuses espèces vivantes si les biologistes les attribuaient à des causes propres à chaque espèce, sans faire l’effort de les relier à un phénomène plus général, le changement climatique, pour lequel d’ailleurs l’analyse scientifique ne fait que commencer. `
Malheureusement, dès que l’on essaye d’aborder la question des migrations vers l’Europe, l’on se heurte à toute une série de critiques. Certaines sont bien intentionnées, même si mal fondées. D’autres au contraire relèvent d’une guerre délibérée faite à l’Europe. Ce qu’elle a conservé de spécificités sociales et culturelles est considéré comme insupportable par ses rivaux et adversaires. Pour ceux-ci, l’entrée massive en Europe de populations dotées de spécificités sociales et culturelles toutes différentes permettra de ramener l’Europe au niveau du reste du monde.
Pour ces critiques, prétendre que les Européens doivent étudier de façon aussi scientifique que possible les phénomènes de migration menaçant leurs spécificités est considéré comme attentatoire aux droits de l’homme ou relevant d’autres motivations tout aussi condamnables. Une raison de ce refus tient évidemment au fait qu’étudier aussi scientifiquement que possible ces phénomènes pourra suggérer des remèdes eux-mêmes aussi scientifiques que possible, c’est-à-dire échappant aux critiques de stigmatisation, racisme et autres rejets de la différence. Beaucoup se refusent à les entendre.
Des pistes d’analyse
Nous n’entreprendrons pas dans le cadre de cet éditorial d’envisager sérieusement des pistes pouvant permettre de mieux comprendre la nature profonde des entrées migratoires affectant l’Europe, et moins encore envisager la façon dont l’Europe pourrait échapper à la dissolution qui la menace. Ces pistes ont d’ailleurs été évoquées par d’autres plus compétents que nous. Mentionnons seulement quelques thèmes. Les principales pistes relèvent de phénomènes évolutifs, sur lesquels à court terme, c’est-à-dire en temps utile, il ne parait guère possible d’agir. Citons la croissance démographique hors normes affectant l’Afrique et certains pays du Moyen-orient. Elle coexiste avec le changement climatique qui réduira considérablement les productions vivrières. Sur le plan religieux, tant chez les musulmans que chez les chrétiens, la persistance de normes interdisant la contraception ne fera qu’aggraver la situation.
Dans le domaine géopolitique, il n’est pas possible par contre de passer sous silence la guerre de moins en moins froide menée par les Etats-Unis contre la Russie et ses alliées du Brics. Dans cette guerre, l’Europe, via l’Union européenne et l’Otan, a toujours été considérée comme un avant-poste devant rester sous contrôle. Or comme des désirs d’émancipation commencent à se faire jour en Europe, accabler celle-ci de migrations massives artificiellement suscitées ne pourra que la désorganiser et la rendre à nouveau docile. On peut craindre que les élections en préparation à la Maison Blanche ne changent rien à cette manifestation de la superpuissance américaine dont l’Europe est pour le moment incapable de s’émanciper.
Il faut aussi évoquer un phénomène universellement répandu dans la nature: le fait qu’au sein de la concurrence pour survivre que se livrent les espèces, celles qui pour des raisons tenant au passé ont pu acquérir des avantages compétitifs font l’objet d’attaques incessantes des autres espèces, voulant s’emparer de leurs acquis. La plupart des premières n’y résistent pas. Celles qui le font ont pu acquérir des défenses suffisantes toujours dans le cadre de la compétition darwinienne, pour se maintenir en vie. Or, dans le domaine des luttes entre pays et groupes de pays pour maintenir ou acquérir des positions favorisées, en terme de niveau de vie comme plus généralement socio-économiques, l’Europe continue à faire envie.
Certes, on fait valoir que tout au long du XIXe et début du XXe siècle, elle a acquis ces avantages par la guerre et la colonisation. Mais serait-ce un argument recevable par les Européens d’aujourd’hui, si les pays ayant souffert de ces guerres et colonisations exigeaient d’eux qu’ils abandonnent volontairement tous leurs avantages acquis, pour retrouver le niveau des plus pauvres. Évidemment pas. Ils ne le feront que sous la contrainte, et les entrées migratoires massives seront à l’avenir la forme la plus efficace de cette contrainte.
On peut comprendre que face à cette situation, les Européens fassent appel aux fermetures de frontières, protections réglementaires et le cas échéant, mobilisation de leurs forces armées, pour défendre leurs avantages relatifs. Ceci d’autant plus que des mesures plus acceptables en termes humanitaires, visant à une redistribution partielle des « richesses » européennes, n’auraient qu’un effet marginal – face aux besoins qui seront ceux, par exemple, des 4 milliards d’Africains prévus pour la fin du siècle.
Une défense impossible?
Ceci dit, même défendre par la force les frontières européennes n’aura qu’un effet limité et non durable. Les expériences actuelles entre la Grèce et la Macédoine, comme la défense, il est vrai, encore pacifique, de la Méditerranée, montrent que les forces européennes ne résisteraient pas face à des millions de migrants déterminés. Si les premiers migrants tombaient victimes d’éventuelles défenses européennes à la mitrailleuse ou par blindés – à supposer que les Européens veuillent y recourir – les autres exerceront des pressions en masse, fussent-elles suicidaires, pour forcer les lignes. La défense européenne, en son état actuel, ne tiendrait pas longtemps face à ce qui deviendrait une véritable guerre aux frontières.
Ce d ‘autant plus qu’au sein même des pays européens, des groupes terroristes prendraient un relais déterminé, initialement soutenus par des « organisations humanitaires » se comportant, involontairement ou consciemment, en « ennemis de l’intérieur ».
Le lecteur conclura de ce qui précède que la prétention que nous affichions d’étudier les flux migratoires avec des méthodes un tant soit peu scientifiques, n’aurait guère d’effets pratiques. De même que dans un autre domaine, les changements climatiques sont en route et que rien ne les arrêtera, les offensives migratoires contre l’Europe n’apparaissent pas maîtrisables. Les Européens devront, à brève ou longue échéance, rejoindre le niveau de vie des pays les plus pauvres. Ils n’en mourront pas pour autant, dira-t-on.
Jean-Paul Baquiast 01/03/2016 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mar 03 Mai 2016, 04:24 | |
| Pas de commentaire ! http://www.dreuz.info/2016/03/05/allemagne-une-meute-de-30-afghans-pourchasse-3-jeunes-filles-dans-un-centre-commercial/ Kiel, Allemagne : une meute d’environ 30 Afghans a pourchassé trois adolescentes à l’intérieur d’un centre commercial, provoquant de violentes confrontations avec la police.C’est la dernière vague d’agression commise par des migrants. Elle s’est produite au centre commerciale Sophienhof de Kiel, dans l’Etat de Schleswig-Holstein en Allemagne. Tout a commencé par des hommes qui ont filmé trois jeunes filles de 15 à 17 ans avec leurs smartphones, et tout s’est terminé par des insultes et des menaces proférées contre les policiers qui se sont interposés et leur ont évité d’être sexuellement agressées. Aucune arrestation n’a été faite par « manque de preuves ». Les médias locaux ont rapporté le fait qu’une bande d’environ 30 réfugiés se sont mis à chasser comme du gibier trois jeunes filles avant d’être menacés par la police. Les hommes, apparemment tous d’Afghanistan, ont commencé par filmer les jeunes filles, et ont diffusé les images sur des réseaux sociaux, rameutant rapidement une trentaine de migrants, puis ils les ont suivies, ont rapporté des témoins. Les jeunes filles étaient assises en train de manger des pizzas quand des hommes ont commencé à les harceler. Quand les policiers sont arrivés et se sont interposés, ils les ont « insulté, menacés et quelques uns ont été blessés » par certains des agresseurs, a rapporté Bild. Quatre homme, y compris les principaux coupables, furent arrêtés, puis relâchés pour « insuffisance de preuve ». Pourtant, ils sont résisté – violemment – à leur arrestation et ont agressés des officiers de police. Depuis quelques temps, les commerces du centre commercial ont fait état d’une « explosion du nombre de vols à l’étalage » et de clients malmenés voire brutalisés par des migrants. Quand les médias ont rapporté l’incident, plusieurs jeunes filles se sont rendues à la police pour témoigner avoir été sexuellement harcelées dans des conditions semblables. Le ministre de l’intérieur Stefan Studt a déclaré que « ces incidents sont inacceptables » et que les Allemands « doivent pouvoir vivre librement dans ce pays ». Il a également mis en garde contre le fait de comparer ces agressions avec celles de Cologne le jour de l’An. Mais le leader du FDP Wolfgang Kubicki a déclaré que ce dernier incident devrait servir à comprendre que la politique de frontières ouvertes est en train de faire tomber le pays. Il a déclaré que l’opposition de l’intégration est en train de se produire du fait que des sociétés parallèles sont en train de se développer en Allemagne, du fait de l’afflux rapide de migrants. Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Dim 29 Mai 2016, 13:28 | |
| - https://fr.news.yahoo.com/migrants-ouverture-lundi-%C3%A0-grande-synthe-premier-camp-114417758.html a écrit:
- Migrants: ouverture lundi à Grande-Synthe du premier camp aux normes internationales
AFPPar AFP | AFP – 6 mars 2016 ---/--- Ce nouveau camp sera géré par MSF et la mairie et n'est pas soutenu par les autorités. "La politique de l'Etat n'est pas de reconstituer un camp à Grande-Synthe mais bien de le faire disparaître" pour offrir des "solutions individuelles" aux migrants en leur proposant de déposer une demande d'asile ou en rejoignant l'un des centres d'accueil et orientation (CAO) de France, avait indiqué mi-février le préfet du Nord, Jean-François Cordet.
Source: https://fr.news.yahoo.com/migrants-ouverture-lundi-%C3%A0-grande-synthe-premier-camp-114417758.html - http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/04/11/l-etat-va-financer-le-fonctionnement-du-camp-de-migrants-de-grande-synthe_4900066_1654200.html a écrit:
- L’Etat va financer le fonctionnement du camp de migrants de Grande-Synthe
Le Monde.fr avec AFP | 11.04.2016 à 16h19 • Mis à jour le 11.04.2016 à 17h50
Revirement de situation dans la gestion du camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque, dans le Nord. Alors que l’Etat s’était opposé à financer, en partenariat avec Médecins sans frontières (MSF), l’aménagement de ce camp, il va finalement prendre en charge, en totalité ou presque, les dépenses de fonctionnement de ce lieu, qui accueille, dans des conditions dignes, près de 1 300 migrants. Source: http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/04/11/l-etat-va-financer-le-fonctionnement-du-camp-de-migrants-de-grande-synthe_4900066_1654200.html Pour arriver en finale à faire le contraire de ce qui était affirmé il y a deux mois et demi... Encore une fois le pédalo navigue à vue... "Le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord), construit par Médecins sans frontières (MSF), l’ONG (MSF), sera géré par l’Etat dans quelques semaines. Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, et la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, doivent l’annoncer à l’occasion d’un déplacement lundi 30 mai." - http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/23/le-camp-de-grande-synthe-sera-desormais-gere-par-l-etat_4924358_3224.html?xtor=SEC-32280727 a écrit:
- Le camp de Grande-Synthe sera désormais géré par l’Etat
LE MONDE | 23.05.2016 à 09h00 | Par Maryline Baumard
Le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord), construit par Médecins sans frontières (MSF), l’ONG (MSF), sera géré par l’Etat dans quelques semaines. Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, et la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, doivent l’annoncer à l’occasion d’un déplacement lundi 30 mai.
Le camp de la Linière est le premier campement humanitaire aux normes internationales, construit par une ONG en France. MSF a pensé, construit et financé ce lieu dont l’Etat ne voulait pas.
André Jincq, responsable du programme migrants de MSF, salue « une très bonne nouvelle ». Le maire écologiste (EELV) de la ville de Grande-Synthe, Damien Carême, est lui aussi satisfait que l’Etat reprenne sa place.
A la mi-avril, le gouvernement avait déjà fait un premier pas en indiquant qu’il prendrait en charge, en totalité ou presque, les dépenses de fonctionnement de ce lieu, qui accueille, dans des conditions dignes, près de 1 300 migrants.
Ce financement de l’Etat concernait notamment la « présence d’un encadrement 24 heures sur 24, le gardiennage, le nettoyage des sanitaires, la médiation sociale, la sécurité », avait précisé Damien Carême.
Maryline Baumard Journaliste Source: http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/23/le-camp-de-grande-synthe-sera-desormais-gere-par-l-etat_4924358_3224.html?xtor=SEC-32280727 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Jeu 02 Juin 2016, 18:47 | |
| AFP, publié le jeudi 02 juin 2016 à 17h53 Migrants: le campement installé dans les jardins d'Éole, au nord de Paris, continue de grossir, avec plus d'un millier de personnes présentes Le campement de migrants installé dans les jardins d'Éole, dans le nord de Paris, continue de grossir, avec plus d'un millier de personnes présentes jeudi sur ce site très insalubre, selon des chiffrages qui varient toutefois beaucoup en fonction des sources. "On est à 1.200 au comptage objectif et fiable fait par les travailleurs sociaux de la Ville de Paris", a-t-on affirmé à la mairie de Paris, en précisant que le campement continuait de progresser mais à une allure "régulière". D'une cinquantaine de personnes il y a une dizaine de jours, on est ainsi passé à 800 mardi et 1.200 jeudi, a-t-on ajouté de même source. La ministre du Logement Emmanuelle Cosse avait précédemment estimé sur Europe 1 qu'il y avait "en gros aujourd'hui" 2.300 personnes, alors qu'il y en avait "mille de moins" quelques jours plus tôt. Son ministère avait ensuite précisé que ce chiffre de 2.300 était sans doute une estimation haute, expliquant qu'on était "vraisemblablement entre 1.200 et 2.000 personnes". La préfecture d'Ile-de-France affirme pour sa part que la taille était "de l'ordre du millier". Sur place, les tentes serrées les unes contre les autres ne laissent que peu d'espace de circulation, a constaté une journaliste de l'AFP. Une partie s'étend au-delà de l'esplanade sur le trottoir, et plusieurs tentes ont été installées faute de mieux à même le bitume, sur la piste cyclable. Éole, situé sur les 18 et 19è arrondissements, est le dernier en date d'une série de campements de migrants qui se sont développés depuis un an à Paris, avant d'être démantelés. Attractivité de la capitale, allers-retours entre Paris et Calais... le pari d'une évacuation prochaine a aussi pu contribuer, surtout lors des dernières opérations, à les faire grossir. - Précarité accrue - "Aujourd'hui un migrant sait que la seule option pour obtenir une mise à l'abri est de venir s'installer sur un campement dans l'attente de son démantèlement", a-t-on fait valoir jeudi dans les couloirs de l'Hôtel de Ville, en estimant que la seule façon d'enrayer cette situation était de mettre en place une structure pérenne d'hébergement. Ce grand écart sur le chiffrage d'Éole intervient alors que la maire de Paris Anne Hidalgo a lancé un pavé dans la mare en annonçant mardi la création prochaine d'un campement humanitaire pour réfugiés dans la capitale, quitte à bousculer l'Etat. "Nous ne pouvons plus accepter la situation humanitaire et sanitaire à laquelle ces personnes sont réduites aujourd'hui", avait-elle alors lancé, en référence aux conditions indignes qui s'enkystent sur les campements. "Cela fait des mois que l'Etat prend ses responsabilités", a pour sa part assuré Mme Cosse, "depuis juillet 2015 nous avons relogé 8.500 personnes migrantes qui étaient dans la rue à Paris". A Éole jeudi la précarité semblait s'être accrue et le sol était jonché d'assiettes en plastique vides et de restes alimentaires. Les bénévoles venus distribuer un petit-déjeuner déploraient l'insuffisance d'équipements sanitaires, même si les trois toilettes installées la semaine dernière "heureusement ont été vidées hier soir", selon l'un d'eux. Un Afghan, Dahuzei, explique être arrivé la veille de Suède où il a passé un mois. "Ils ont pris mes empreintes, je ne voulais pas rester", assure-t-il. "L'asile est trop difficile en Suède", ajoute le jeune homme aux traits tirés, sous sa veste à capuche noire, avant de partir retrouver "d'autres Afghans gare de l'Est". Près de lui Wahid, fraîchement arrivé de Metz, s'interroge sur la suite: "Je veux demander l'asile en France."
---------------------------- on n'évoque plus le sujet mais les arrivées continuent... lorsque le campement est démantelé les "migrants" doivent être logés et pris en charge officiellement par l'état...
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 06 Juin 2016, 08:33 | |
| le lundi 06 juin 2016 à 08h09 Paris: le campement des Jardins d'Eole où plus d'un millier de migrants étaient installé, a commencé à être évacué dans le calme Le campement des Jardins d'Eole à Paris, où plus d'un millier de migrants étaient installés depuis plusieurs semaines, a commencé à être évacué dans le calme lundi matin, a constaté une journaliste de l'AFP. Migrants: le campement parisien d'Eole continue de grossir Un millier de migrants évacués du campement d'Eole à Paris Peu après 7H00, les premiers migrants, des femmes notamment, ont commencé a monter dans les bus qui devaient les emmener dans des centres mobilisés en Ile-de-France. Quelque 1.300 personnes, dont de nombreux Afghans, Soudanais, Somaliens et Erythréens, avaient été recensées au dernier pointage dans ce campement, situé dans les XVIIIe et XIXe arrondissements, dans le nord de la capitale. L'opération menée par la préfecture de région, la préfecture de police et la Ville de Paris avec le soutien des associations, a été lancée en présence de la ministre du Logement Emmanuelle Cosse. Les CRS mobilisés s'employaient à contenir, derrière un cordon, la pression des migrants qui sortaient un à un du groupe compact pour monter dans les bus. En pleine crise migratoire en Europe, l'évacuation de lundi est la 23e opération du genre organisée à Paris depuis juin 2015, selon le décompte de la préfecture de région. Dès avant 6H00, les migrants attendaient debout devant le campement de fortune. Le passage d'un premier bus a été salué par des applaudissements et des sifflets. Mohammad dormait ici depuis un mois, il vient d'Afghanistan et dit s'être déjà lancé dans une démarche de demande d'asile. Où va-t-il? "Je ne sais pas, ce sera mieux" qu'ici, a-t-il assuré à l'AFP en montrant les centaines de tentes sur l'esplanade. Le campement, déjà évacué il y a moins d'un mois avant de se reconstituer, présentait des conditions sanitaires très dégradées. La semaine dernière, Médecins du monde avait fait état de cas de tuberculose, maladie de la grande précarité jusqu'à présent inconnue sur les campements parisiens. Pour cette opération, une quarantaine de bus ont été mobilisés pour une répartition dans une soixantaine de centres, notamment des gymnases. Les migrants "vont être orientés vers des centres en Ile-de-France. Il faut absolument avoir un système de desserrement national, l'Ile-de-France aura à terme beaucoup de mal à accueillir tout le monde", a indiqué sur place la préfète de Paris Sophie Brocas. Face à l'engorgement actuel, la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé mardi dernier la création prochaine d'un camp humanitaire pour réfugiés dans la capitale, destiné à ouvrir d'ici la fin de l'été.
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Nous y sommes un nouveau "camp" évacué...
Le "camp" étant officiellement évacué nous avons un bon milliers de "migrants" à la charge de l'état qu'il convient de loger, nourrir et soigner... Dans quelques jours le campement sauvage sera reconstitué et devinez ce qui va se passer ?
A noter que ces "migrants" ne sont pas pris dans le quota que les autorités européennes décident d'attribuer à chaque pays.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Lun 06 Juin 2016, 11:13 | |
| AFP, publié le lundi 06 juin 2016 à 10h10 Paris: environ 2.000 migrants, dont une partie survivait dans des tentes depuis plusieurs semaines, étaient évacués d'un campement dans le nord Environ 2.000 migrants, dont une partie survivait dans des tentes depuis plusieurs semaines, étaient évacués lundi matin d'un campement dans le nord de Paris, où la pression migratoire pose un immense défi aux autorités. Peu après 7H00, les premiers migrants ont commencé à monter dans des bus qui devaient les emmener dans une soixantaine de centres, notamment des gymnases, en Ile-de-France. L'opération était toutefois rendue plus compliquée par l'affluence des migrants qui, dans la crainte de ne pas être emmenés, s'étaient massés au point de départ des bus, contenus par des CRS. Selon un recensement effectué dimanche, quelque 1.300 personnes, dont de nombreux Afghans, Soudanais et Erythréens, vivaient dans ce campement, situé dans les XVIIIe et XIXe arrondissements, dans le nord de la capitale. Mais selon un dernier pointage lundi matin, il y avait "autour de 2.000 personnes" sur place au moment de l'évacuation, a déclaré la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur Europe 1. Des effectifs qui ont gonflé car "ça se savait qu'il allait y avoir une opération d'évacuation et de relogement", selon l'élue socialiste, et dans ce genre de situations "toutes les personnes qui sont à Calais ou dans des campements de fortune un peu partout dans la région ou en France, viennent". L'opération menée par la préfecture de région, la préfecture de police et la Ville de Paris avec le soutien des associations, a été lancée en présence de la ministre du Logement Emmanuelle Cosse. "Toutes ces personnes doivent être mises à l'abri dans des lieux d'hébergement et aller vers une demande d'asile", a déclaré la ministre. "Il faut que l'on augmente considérablement l'accueil des réfugiés sur tout le territoire, à Paris on ne peut pas faire face seul", a aussi souligné Emmanuelle Cosse, en appelant à "une solidarité des communes, au niveau de l'Ile-de-France mais aussi de la France entière". "Il faut absolument avoir un système de desserrement national, l'Ile-de-France aura à terme beaucoup de mal à accueillir tout le monde", a abondé sur place la préfète de Paris Sophie Brocas. - Cas de tuberculose - En pleine crise migratoire en Europe, l'évacuation de lundi est la 23e opération du genre organisée à Paris depuis juin 2015, selon le décompte de la préfecture de région. Dès avant 6H00, les migrants attendaient debout devant le campement de fortune. Le passage d'un premier bus a été salué par des applaudissements et des sifflets. Mohammad dormait ici depuis un mois, il vient d'Afghanistan et dit s'être déjà lancé dans une démarche de demande d'asile. Où va-t-il? "Je ne sais pas, ce sera mieux" qu'ici, a-t-il assuré à l'AFP en montrant les centaines de tentes sur l'esplanade. "Ils vont avoir besoin de décompresser, après trois semaines dans ces conditions...", a commenté Bruno Morel, le directeur général d'Emmaüs solidarité, qui plaide lui aussi pour des plateformes d'accueil régionales. "On a fait l'équivalent de dix plans hivernaux mais il faut changer de braquet. Que fait-on si dans trois semaines, ils sont de nouveau 3.000?" Étaient aussi présents sur place des riverains, comme Muriel. "Des gymnases, ça aurait été bien il y a deux semaines quand il pleuvait à verse mais là... Attendre trois semaines qu'il y ait 1.300 personnes et le début du ramadan pour proposer cette solution, c'est un problème", a-t-elle estimé, s'inquiétant du sort des familles. Le campement, déjà évacué il y a moins d'un mois avant de se reconstituer, présentait des conditions sanitaires très dégradées. La semaine dernière, Médecins du monde avait fait état de cas de tuberculose, maladie de la grande précarité jusqu'à présent inconnue dans les campements parisiens. Face à l'engorgement actuel, Anne Hidalgo a annoncé mardi dernier la création prochaine d'un camp humanitaire pour réfugiés dans la capitale, devant ouvrir d'ici la fin de l'été.
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NOus progressons de 1000 personnes à évacuer nous en sommes à 2000 qui se bousculent pour être pris en charge...
Rassurez vous on évacue de nouveau Stalingrad pour la 4e fois ce matin...
Avec tous ces avocats, médecins, professeurs ... et femmes catholiques persécutées (on les cherche), n'avez vous pas l'impression d'être trompés ? | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Mer 08 Juin 2016, 16:26 | |
| Nous savons tous que les "migrants" ne sont pas intéressés par s'établir en France...
France: les demandes d'asile ont augmenté de 18% depuis le début de l'année
http://actu.orange.fr/france/france-les-demandes-d-asile-ont-augmente-de-18-depuis-le-debut-de-l-annee-CNT000000pLkfL.html
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 10 Juin 2016, 12:03 | |
| La Suède a connu en 2015 le plus grand nombre de demandes d’asile jamais enregistré dans le pays : 163.000 dossiers ont été officiellement déposés. Tandis que les Suédois autochtones se plaignaient de cet afflux pour toutes sortes de raisons, les pouvoirs publics se voulaient rassurants : les nouveaux arrivants allaient apporter leur pierre à l’économie. Les Suédois sont nombreux à les avoir crus. Mais les dernières recherches en date de l’agence suédoise des statistiques publiques SVT viennent de révéler que sur ces dizaines de milliers de personnes, moins de 500 ont trouvé un emploi. Les autres ne sont pas au travail et vivent donc de la solidarité nationale, si c’est le terme qui convient. L’agence SVT s’est appuyée sur les chiffres de l’agence suédoise pour l’emploi et des autorités de l’immigration, Migrationsverket pour arriver à ce chiffre extrêmement précis de 495 demandeurs d’asile occupant actuellement un travail rémunéré et contribuant de ce fait à l’économie, en attendant d’obtenir le traitement de leur dossier. Les nouveaux migrants en Suède ne trouvent pas de travail Le site d’informations anglophone thelocal.se rappelle que, contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays, toute personne étrangère disposant de papiers en règle et ayant régulièrement déposé son dossier de demande d’asile a le droit de travailler en Suède même sans permis de travail ou de résidence. Mais pour cela il lui faut obtenir un permis exceptionnel, l’« at-und ». Exceptionnel, mais habituellement délivré de manière automatique. L’an dernier l’afflux de demandes a été tel que les « at-und » n’ont été fournis qu’à environ un tiers des demandeurs d’asile âgés de 20 à 64 ans. Lisa Bergstrand, responsable de l’office des migrants, a expliqué à SVT : « Le nombre de personnes demandant l’asile en Suède était incroyable, et pour que nous puissions les enregistrer toutes, il a fallu cesser de donner la priorité à certaines tâches : cela a été le cas pour le travail. » Même si l’on peut supposer qu’une partie seulement des 163.000 dossiers ont été déposés par des personnes en âge de travailler, et que de celles-là, seul un tiers a obtenu le sésame, le résultat final de 494 migrants effectivement employés représente de toute façon une proportion minable. Le gouvernement de centre-gauche, social-démocrate-vert, a pour projet d’accorder des permis de séjour temporaires au cours des trois années à venir, mettant les migrants sous pression pour qu’ils trouvent du travail. L’obtention d’un permis permanent serait en effet soumise à la condition pour eux d’être capables de se prendre en charge financièrement. Les demandeurs d’asile peuvent chercher un emploi : moins de 500 ont réussi Mais selon The Local, l’écart entre les Suédois et les résidents d’origine étrangère risquent fort de s’aggraver. En avril le taux de chômage parmi les autochtones est tombé à son plus bas niveau depuis la crise financière globale de 2008 : 4,7 %. Parmi les résidents d’origine étrangère, il était à 14,9 %. En attendant, les demandeurs d’asile en attente de permis de séjour – une attente qui peut atteindre un an actuellement – ne peuvent guère obtenir de soutien de la part de l’agence de l’emploi. Tout au plus peuvent-ils s’inscrire comme demandeur d’emploi : « Cela leur donne accès aux services en ligne ou à un rendez-vous avec les conseillers, mais ils ne peuvent pas bénéficier d’un programme de formation ou d’apprentissage », déplore un responsable de l’« intégration ». Seules des initiatives privées, visant notamment à profiter des compétences informatiques de nombre de réfugiés syriens, permettent aux migrants d’apprendre la langue et de se mettre en rapport avec les start-up du domaine. La Suède a reçu trop de migrants en 2015 – pas grave, l’Etat islamique recrute ! Mais cela reste à la marge. L’immense majorité des demandeurs d’asile font peser un poids très lourd sur le généreux système d’aide sociale suédois : « généreux » en ce sens qu’il ponctionne les fruits du travail et autres revenus des autochtones, et au sens où il donne largement à l’Etat la haute main sur tous les domaines de la vie. Cerise sur le gâteau, Breitbart signale l’inquiétude de Per-Ola Persson, chef du service de sécurité de l’agence suédoise pour l’emploi, qui confirme que l’État islamique utilise des agences officielles de cette institution – à Malmö notamment où la population immigrée est dense – comme centres de recrutement de terroristes. Et ainsi la boucle est bouclée. Anne Dolhein
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Arrêt de l'accueil des réfugiés et des migrants - Avant et après Cologne Ven 10 Juin 2016, 12:12 | |
| - tonton christobal a écrit:
- La Suède a connu en 2015 le plus grand nombre de demandes d’asile jamais enregistré dans le pays : 163.000 dossiers ont été officiellement déposés. Tandis que les Suédois autochtones se plaignaient de cet afflux pour toutes sortes de raisons, les pouvoirs publics se voulaient rassurants : les nouveaux arrivants allaient apporter leur pierre à l’économie.
Un article sur la situation en Suède paru en début d'année dans Libération.... Il y a vraiment des raisons d'en vouloir aux politiques de nombre de pays européens qui n'ont pas voulu écouter la " voix populi" et se sont obstiné à vouloir berner le Peuple en lui racontant des histoires... Ils n'ont fait hélas que le lit de la droite voir de l'extrême droite... - http://www.liberation.fr/planete/2016/01/22/suede-de-l-angelisme-au-racisme_1428394 a écrit:
- Suède: de l’angélisme au racisme
Par Anne-Françoise Hivert, Correspondante en Scandinavie — 22 janvier 2016 à 19:51
L’immigration faisant partie de l’identité suédoise, les problèmes d’intégration y ont été niés jusqu’à la caricature. L’extrême droite, elle, monte en puissance.
Selon le communiqué de presse de la police, l’édition d’août 2015 du festival de la jeunesse We Are Sthlm s’est déroulée dans le calme. Les mémos, rédigés par les gardiens de la paix sur place, relatent une tout autre histoire : 36 plaintes pour agression sexuelle ; plus de 200 hommes bannis du périmètre, en majorité (toujours selon les mémos) des jeunes demandeurs d’asile afghans, arrivés en Suède comme mineurs non accompagnés. Pourquoi ce silence ? «C’est un point sensible, a reconnu un des chefs de la police, Peter Agren, au quotidien Dagens Nyheter. Nous n’osons parfois pas dire ce qu’il en est, par peur de faire le jeu des Démocrates de Suède», formation d’extrême droite. Quelques jours plus tard, le journal révélait que toutes les plaintes impliquant un demandeur d’asile étaient désormais tenues secrètes. La mesure d’exception, adoptée en octobre, tranche avec le principe de transparence, habituellement de mise en Suède.
«Très conformistes»
Amineh Kakabaveh, ancienne peshmerga d’origine iranienne devenue députée du Parti de gauche, a fondé l’association «Ni putes ni soumises» à Stockholm, il y a dix ans. L’attitude de la police ne la surprend pas : «Il y a des filles qui meurent dans les quartiers, après avoir été poussées de leur balcon, mais on en parle très peu. Les affaires sont classées sans suite. Le débat est infecté. On a peur d’apporter des voix» aux Démocrates de Suède (SD). Elle s’en prend aux féministes qui, même au sein de son parti, «réfutent l’argument culturel, en disant que ce n’est qu’une question de violence des hommes contre les femmes. Cela part peut-être d’une bonne intention, mais c’est nuisible». Cet été, avec d’autres, Amineh Kakabaveh a dénoncé la montée du fondamentalisme islamiste dans certains quartiers de Suède et l’impact que le phénomène avait sur les droits des femmes. La direction de son parti a immédiatement réagi, condamnant «le généralisation et la propagation de rumeurs, qui prétendent que l’oppression, l’homophobie et l’intégrisme sont le fait d’une religion particulière ou n’existent que dans les banlieues».
Il y a certains sujets, en Suède, qu’il vaut mieux éviter, estime l’économiste Joakim Ruist, spécialiste des migrations, qui voit une contre-réaction à une tendance observée dans les années 90 : «Dès qu’un immigré commettait un crime, son origine était mentionnée en une des journaux, créant une atmosphère de suspicion. Aujourd’hui, c’est le contraire, au point d’en être ridicule : c’est controversé de dire que l’emploi des réfugiés est de 20 % inférieur à celui des Suédois, ou qu’il y a des problèmes culturels dans les banlieues. Le pire, c’est la façon dont on médiatise les bonnes nouvelles : une enquête qui montre les bénéfices de l’immigration est rapportée telle quelle dans les médias, tandis que la méthodologie d’une autre, qui pointe des problèmes, est discutée à n’en plus finir.»
Parmi les sujets sensibles : le nombre d’immigrés que la Suède peut accueillir avant que son modèle social ne vacille. En 2012, le journaliste politique Mats Knutson anime un débat sur ce thème, sur la chaîne publique SVT. Dans un pays dont 16,5 % des habitants sont nés à l’étranger et qui a accueilli 250 000 demandeurs d’asile en deux ans, «c’était un sujet qui nous semblait légitime, alors que de plus en plus d’élus locaux en discutaient», explique le journaliste. Laminée par la critique, l’émission a été accusée de reprendre la rhétorique xénophobe de SD et de faire le jeu des racistes. Ses collègues, affirme Mats Knutson, ont retenu la leçon. «La Suède est un pays très conformiste et fortement centralisé. Cela affecte le débat. Ceux qui se distinguent risquent de mettre en danger leur carrière. L’indépendance n’est pas encouragée.» Le journaliste pointe du doigt le succès des idéologies libérales et le choc provoqué par l’entrée de l’extrême droite au Parlement en 2006 : «Les autres partis, qui avaient défendu jusque-là une politique migratoire libérale, se sont retrouvés paralysés. C’était devenu une question de prestige, pour eux, que de maintenir la politique qu’ils avaient défendue.» Le politologue Andreas Johansson Heinö souligne l’importance de la question de l’immigration dans l’identité suédoise : «L’image que nous avons de nous-mêmes est construite sur l’idée d’un peuple tolérant et ouvert, qui embrasse le multiculturalisme. On en a fait une vérité indiscutable.» La montée de SD a brouillé les cartes : «On s’est retrouvé avec un débat très simpliste, où ce n’était plus nécessaire de défendre rationnellement ses d’arguments. Il suffisait de dire que ceux qui étaient en face étaient les méchants.» Les autres partis n’ont plus eu qu’une obsession : se distancer de l’extrême droite. Le journaliste social-démocrate Göran Greider reconnaît un certain «aveuglement», qui a conduit «à ne plus lutter contre le racisme que par l’antiracisme». L’eurodéputé libéral Jasenko Selimovic : «Si les Démocrates de Suède disaient que la Terre est ronde, les autres clameraient qu’elle est plate.»
«Nier les problèmes, c'est vivre dans un monde imaginaire»
Pourtant, remarque Torkild Stranberg, le maire libéral de Landskrona (sud), où l’extrême droite a obtenu un score record en 2002, il ne s’agissait pas de reprendre la rhétorique de SD, mais de reconnaître qu’il y avait des problèmes d’intégration dans certains quartiers : «Le nier, c’est vivre dans un monde imaginaire. Pendant ce temps-là, on ne fait rien et on est ensuite forcé de prendre des mesures drastiques, dans la panique.» C’est ce qu’il a écrit, avec d’autres élus, dans une tribune, il y a un an. «Nous avons été accueillis soit par le silence, soit on nous a traités de raciste.» La polémiste Alice Teodorescu s’inquiète surtout de la rapidité avec laquelle «ce qui était une posture dite fasciste en août est devenu la politique du gouvernement», à savoir la décision d’introduire des contrôles d’identité aux frontières (depuis le 4 janvier) et de refuser l’entrée aux demandeurs d’asile sans papiers. La crise des réfugiés et l’arrivée de 163 000 personnes en 2015 ont changé la donne. «Un chapitre est terminé, constate le journaliste Mats Knutsson. Il suffit de regarder les débats au Parlement : les chrétiens-démocrates demandent l’expulsion des délinquants sexuels ; les libéraux parlent d’une culture de l’honneur qui accompagne l’immigration… Plus personne n’est accusé de faire le jeu de SD en demandant de réduire les arrivées. C’est aussi un signe du conformisme : quand l’idéologie dominante change, tout le monde suit.»
Anne-Françoise Hivert Correspondante en Scandinavie Source: http://www.liberation.fr/planete/2016/01/22/suede-de-l-angelisme-au-racisme_1428394 | |
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