Malek Boutih puis Manuel Valls dans l'émission On N'est Pas Couché ONPC

Pour ceux qui ne l'on pas vu hier dans l'émission de Laurent Ruquier, une interview du député socialiste Malek Boutih qui a été enregistrée le 12 novembre et qui n'a pas été diffusée comme prévue le 14 novembre pour cause d'attentats...

Pour ceux qui ne connaissent pas le parcours de Malek Boutih voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Malek_Boutih  

J'ai entièrement écouté l'émission indiquée par a.nonymous.  
C'est très intéressant,  on a évidemment un autre niveau d'engagement que celui de Cambadélis ou de Harlem Désir. Mais eux ou leurs homologues sont ministres ou hauts responsables du parti socialiste.
Boutih est crédible,  courageux et il a une pensée non formatée

Pour faire bref et savoir ce qu'il pense :
http://www.boutih.fr/wp-content/uploads/2015/07/Génération-radicale.pdf

on aime ou on n'aime pas mais au moins il a fait un effort de réflexion qui change du discours habituel... quitte à s'éloigner des poncifs pré mâchés dont il est convenu de ne pas déroger.

Ce qui bien sur le fait détester par la cour... il se dit même que sarko l'aurait en estime... un coup à être excommunié du PS

«Il y a un travail de deux ordres: de sécurité et de guerre mais il faut aussi couper le robinet de la haine en amont. Il faut sécuriser le territoire dans sa composante humaine et pas seulement matérielle»

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Et le prochain invité de Laurent Ruquier, dans "On N'est Pas Couché" sera....

http://www.leparisien.fr/politique/valls-invite-de-ruquier-samedi-soir-dans-onpc-13-01-2016-5446405.php a écrit:

Valls invité de Ruquier samedi soir dans ONPC

Olivier Beaumont | 13 Janv. 2016, 04h16 | MAJ : 13 Janv. 2016, 11h48

Grande première samedi soir dans l'émission « On n'est pas couché » sur France 2. Selon nos informations, Manuel Valls sera l'invité politique de Laurent Ruquier et répondra aux questions de Léa Salamé et Yann Moix.

C'est la première fois qu'un Premier ministre participe à ce programme, réputé pour ces débats sans concession, sa liberté de ton et surtout ses accrochages entre chroniqueurs et invités. De quoi donner des idées à François Fillon, l'ancien Premier ministre, qui jusqu'à présent a toujours boycotté l'émission ? A suivre.

Source: http://www.leparisien.fr/politique/valls-invite-de-ruquier-samedi-soir-dans-onpc-13-01-2016-5446405.php

Manuel Valls dans "On N'est Pas Couché"...

J'avoue que nos hommes politiques devrait on dire nos bateleurs médiatiques dignes des vendeurs à la sauvette sévissant autrefois sur les grands boulevards qui fourguent des gadgets qui ne fonctionnent pas me fatiguent et souvent me mettent de mauvaise humeur.
Ce n'est pas une question d'orientation politique tant ils sont interchangeables car formés dans les mêmes structures et formatés à l'identique par les "faiseurs d'opinion" ou les "spin doctors".

Pour ce qu'il en est des journalistes ou animateurs de ces spectacles car c'est bien de ce dont ils s'agit qui n'écoutent pas l'invité trop occupés qu'ils sont à nous infliger leurs propres réflexions dont on devine les sources et la sincérité sont ils irréprochables ces censeurs auto proclamés ?.
Le débat le plus souvent est insipide car le jeu consiste à poser une question à l'invité et à l'interrompre immédiatement, voire à lui en poser une seconde avant qu'il réponde à la précédente.
Pour le reste ils gigotent voire gesticulent comme des pantins et tentent d'occuper le devant de la scène aux dépends de celui qu'ils ont fait venir...

Ceci étant, je préfère garder pour moi ce qu'ils m'inspirent : entre le cirage de pompes obséquieux avec certains et le sabotage de l'intervention avec d'autres le tout guidé par un sens de l'objectivité inqualifiable la coupe est pleine.

Actuellement on se déchaine y compris au niveau européen contre les décisions du gouvernement de Pologne au sujet de son "contrôle" de la presse en revanche, personne ne s'inquiète de la réforme qui touche la presse française que ce soit dans l'audio-visuel ou dans l'attribution des aides à la presse écrite...

Pour conclure et employer une formule célèbre : "que vont ils faire dans cette galère ?" si ce n'est faire du "buzz" au lieu de gouverner lorsqu'ils sont au pouvoir et de se préparer sérieusement à l'assumer lorsqu'ils sont dans l'opposition.

Le style! Les idées!  En pleine forme dès 8 heures du matin tonton christobal!
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Les faits sans le ton potache.

SCAN TÉLÉ / VIDÉO - Annoncé dès la fin de l'enregistrement de l'émission de France 2, jeudi soir, l'échange sous tension entre le premier ministre et l'humoriste a été diffusé samedi soir sur fond de politique africaine et de terrorisme.

Voici sans doute ce que tout le monde attendait: le fameux «clash» du samedi soir sur France 2. Il fallait pourtant se coucher (très) tard pour le voir. Invité de l'émission On n'est pas couché sur France 2, Manuel Valls venait alors de répondre durant plus d'une heure aux questions de Laurent Ruquier, Léa Salamé et Yann Moix, ainsi que des invités présents, dont Jean d'Ormesson, à l'occasion de la sortie de son recueil de discours, l'exigence.

C'est finalement avec l'humoriste Jérémy Ferrari, spécialiste de l'humour noir et révélé par Laurent Ruquier au grand public, que le premier ministre s'est vu attaqué frontalement et sans ménagement. En cause: la politique française en Afrique et notamment la présence du président du Gabon, Ali Bongo, au défilé du 11 janvier 2015, après les attentats de Charlie Hebdo. Et comme nous l'avait annoncé la production, la séquence n'a pas été coupée.

«C'est justement tout l'intérêt de l'émission. On est davantage dans une forme de sincérité. C'est un exercice non policé, sans langue de bois», explique-t-on au sein de la société de production qui se voit souvent reprocher ses nombreux clashs.
Jérémy Ferrari a d'abord interpellé Manuel Valls sur la présence de Johnny Hallyday à l'hommage des dessinateurs de Charlie Hebdo sur la place de la République, il y a quelques jours. Avant de faire «un clin d'œil» comme il l'avoue au «dictateur africain que le gouvernement soutient». «J'ai l'impression de voir Daniel Balavoine face à François Mitterrand», lance, hilare, Laurent Ruquier.

Loin de se démonter, Jérémy Ferrari embraye: «Je ne suis pas politologue, historien... Vous avez dit que la mort de ces jeunes qui préfèrent mourir que vivre. Vous avez dit qu'on était en guerre. Non, non, non! Vous, votre gouvernement est en guerre, nous on n'est pas en guerre. Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts. [...] Vous êtes en guerre, le gouvernement est en guerre, pas nous. Moi je ne suis pas en guerre contre les musulmans. [...] Il y a des choses absurdes, comme la présence d'Ali Bongo au défilé. Comment vous expliquez qu'Ali Bongo se retrouve en tête d'une marche pour la liberté d'expression?». L'humoriste en profite pour ajouter que la loi sur la déchéance de nationalité ne «concerne que quatre personnes».

Visiblement agacé, le premier ministre écoute, avant de répliquer. «Dans cette manifestation, il y avait des chefs d'État et de gouvernement, lui répond Manuel Valls. Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens le président de l'Autorité palestinienne, le Premier ministre israélien, et surtout un autre président élu lui, Ibrahim Boubakar Keita, le président du Mali. Des soldats français se sont fait trouer pour aller soutenir un pays où il n'y a pas un seul intérêt économique. Pas un seul. Vous connaissez le Mali? Pour libérer ce pays qui allait être sous l'emprise des terroristes.»

«L'honneur de la France, c'est que vous puissiez m'interpeller, c'est que chacun puisse avoir un avis différent, c'est de continuer à débattre (...). On se bat pour garder cette liberté de ton», a finalement répondu Manuel Valls. Après cet échange tendu, le Premier ministre a quitté le plateau, après plus d'une heure trente d'entretien.

Quelques minutes auparavant, Manuel Valls avait justifié son choix de participer à ce talk-show. «En France, on aime enfermer les gens dans une case [...] ‘‘Quoi, le Premier ministre venant dans une émission?'' Si je me mettais debout sur la chaise, que je commençais à chanter, à raconter n'importe quoi, je ne serais pas dans mon rôle. Là, nous avons parlé de choses sérieuses et nous touchons les téléspectateurs qui ne regardent pas d'autres émissions politiques.»

Ton potache?
Chacun s'exprime comme il l'entend.
L'expression personnelle est souvent préférable å une citation

Les faits traités sans humour potache peuvent aussi être scannés précisément puisque chacun est libre de le faire comme bon lui semble. cqfd.

Il conviendrait que libellule s'abstienne de qualifier mon ton de "potache" mais peut il se retenir d'attaquer les autres intervenants ? visiblement NON.

Je ne vais pas formuler ce que je pense du sien car ce serait long et je n'ai pas de temps à perdre avec le sujet.
Il se flanque souvent le doigt dans l'œil dans ses appréciations comminatoires et la liste des approximations erronées est telle que point n'est besoin d'en mettre une couche.

Pour le reste on est tout aussi libre d'apprécier "l'indépendance politique et l'absence de dogmatisme " chez Ruquier que de penser le contraire et de l'écrire.

Tout comme de juger que le chef de gouvernement s'il souhaite s'exprimer dans le cadre d'une émission télévisée afin de justifier son action pourrait en choisir une autre... en s'exprimant en direct, mais c'est dangereux... on est courageux mais on ne prend pas de risque.
Il est vrai qu'en raison de l'état du pays, il est préférable de s'entourer judicieusement en bénéficiant de l'indulgence générale.

Je vais ajouter que l'indigence et l'objectivité (je plaisante pour ce qu'il en est de l'objectivité en revanche l'indigence est réelle ) de notre télévision obligent à "faire avec ce dont on dispose" certains en abuse... ce qui est une idée incontournable pour limiter les risques médiatiques.

La médiocrité et la partialité de nos systèmes d'information étant voulues et organisées au plus haut niveau de l'état on perçoit les dividendes découlant de cette manière d'agir... de là à s'étonner que je ne sois pas dupe de ces tripatouillages il ne faut pas trop m'en demander.

Gérard vante un style. On ne peut pas le qualifier. Alors qu' on peut à loisir " plaisanter objectivement" (sic ) et donc se moquer des politiques et d'émissions de télé. Dont acte.  On peut ne pas se coucher et débattre néanmoins. Sauf avec.... rien ne change. Quand on veut on peut. (sic)

pas de réponse de ma part

Libellule a écrit:

Les faits sans le ton potache.

SCAN TÉLÉ / VIDÉO - Annoncé dès la fin de l'enregistrement de l'émission de France 2, jeudi soir, l'échange sous tension entre le premier ministre et l'humoriste a été diffusé samedi soir sur fond de politique africaine et de terrorisme.
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Encore une fois et comme à son habitude, Libellule nous fait un copier-coller sans citer la source de l'article qu'il reproduit....

Pour le coup il s'agit d'un article de Xavier Allain publié dans le Figaro: http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2016/01/17/28003-20160117ARTFIG00021--on-n-est-pas-couche-manuel-valls-face-au-coup-de-gueule-de-jeremy-ferrari.php

Le passage de Manuel Valls dans ONPC a remis sur le devant de la scène la colère de Daniel Balavoine face à François Mitterrand en 1980....

Les choses ont-elles changé en 36 ans ?

https://player.ina.fr/player/embed/I00000219/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259/1

Pourquoi les choses changeraient elles et ce même en 36 ans ?
Nous avons les mêmes partis ou leurs clones qui se partagent le pouvoir.
Les dirigeants de ces partis qui sont aussi ceux qui dirigent le pays sortent toujours des mêmes structures à savoir : droit, sciences po, ENA, normale sup, polytechnique... parfois HEC...
Pour compléter le tableau il y a chez nos politiciens une caractéristique commune : ils n'ont aucune connaissance réelle du monde du travail car leur CV se résume à des activités au sein des mêmes structures étatiques ou politiques dans lesquelles on navigue selon une stratégie établie sur des règles internes pour parvenir aux fonctions les plus hautes.
Ils ont conservé chacun pour ce qui les concerne les mêmes modes de pensée et surtout idéologiquement les mêmes réflexes pour diriger le pays et son économie.
Pour compléter la liste ils ont encore à peu de chose près les mêmes idéologies complètement dépassées, les mêmes codes bien encadrés et pour certains prétendent avec une vision de la société du 19e siècle traiter les dossiers du 21e...

Ajoutons à cela une abondance de textes inadaptés, une tutelle européenne de plus en plus pesante et tatillonne et une multiplicité d'organes de décision (ou de paralysie) dans les structures décentralisées nationales et locales...

Sauf remise en question drastique et étatique des structures dirigeantes avec à la clé simplification des règles et abandon du "logiciel de réflexion" des individus il ne reste qu'à attendre que la cocote minute bien verrouillée explose sous des pressions incontrôlables.

Les décisions de nos têtes supposées pensantes de tous bords étant de plus en plus fréquentes et pénalisantes jusque et y compris en allant délibérément contre la volonté populaire le choc en retour ne saurait tarder.
Encore quelques initiatives du type des dernières qui ont été prises avec les "migrants",  une insécurité galopante avec en complément une délinquance incontrôlée, quelques débordements violents organisés, un appauvrissement général de la population et un commerce international qui coule nos entreprises et nos emplois et nous y serons.

Ca n'aide pas la politique et ses hommes à remonter la pente. Devoir se présenter dans une telle émission, il y a sans doute d'autres priorités et choses à faire en ce moment ...

Smile a écrit:

Ca n'aide pas la politique et ses hommes à remonter la pente. Devoir se présenter dans une telle émission, il y a sans doute d'autres priorités et choses à faire en ce moment ...

Soyons pragmatiques, les émissions politiques n' attirent pas le public, ils vont donc dans les émissions qui marchent.
De plus comme nos politiques font plus que de la "COM" il vont faire du "Buzz" .

mamiea a écrit:

Soyons pragmatiques, les émissions politiques n' attirent pas le public, ils vont donc dans les émissions qui marchent.
De plus comme nos politiques font plus que de la "COM" il vont faire du "Buzz" .

Je ne pense pas que se soit leur place de participer à ce genre d'émission. Restons serieux.

Smile a écrit:

Je ne pense pas que se soit leur place de participer à ce genre d'émission. Restons serieux.

Ils seraient capables de se mettre à poil et de faire le spectacle au Casino de Paris pour être élus...

Ou éluES

Par André Bercoff
Publié le 18/01/2016 à 11:07
FIGAROVOX/CHRONIQUE - Manuel Valls été l'invité politique de l'émission On n'est pas couché samedi 16 janvier. Pour André Bercoff cette mise en scène a livré les indices des ambitions du Premier ministre.
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André Bercoff est journaliste et écrivain. Son dernier livre Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et moi est paru en octobre 2014 chez First.
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Commençons par l'écume: il est intéressant que Manuel Valls n'ait fait son apparition qu'une heure après le début de «On n'est pas couché». La télévision du service public a besoin de montrer, ce qui, comme chacun sait, est l'évidence: sa parfaite indépendance vis-à-vis des princes qui nous gouvernent. Et comment en témoigner de plus éloquente manière qu'en faisant semblant de les faire attendre à l'office? Toujours est-il qu'une fois vissé sur son fauteuil de vedette incontestée de la soirée, le Premier ministre a tenu la dragée haute pendant près de deux heures, et ce n'est pas l'intervention du sympathique Jérémy Ferrari en Balavoine de sous-préfecture, ni le constat gentiment ironique d'un d'Ormesson n'ayant rien perdu de son mordant, qui allaient changer quoi que ce soit au rapport de force dans le spectacle en cours. Léa Salamé eut beau batailler pendant trois-quarts d'heure sur la déchéance de nationalité, Yann Moix se coiffer d'une kippa et citer Levinas, Laurent Ruquier faire un timide inventaire des contradictions de l'homme politique, rien n'y fit: Manuel Valls put donner libre cours à l'état présent de son esprit, à sa feuille de température et à l'inversion désormais avérée de la courbe de la gauche au pouvoir.
La nationalité n'est pas un chiffon de papier et qui veut détruire la France ne mérite plus de faire partie de la nation. Nous sommes en guerre et si la déchéance n'est pas une mesure insuffisante, elle s'avère plus que jamais nécessaire.
C'est cela qu'il faut retenir de cette petite fièvre télévisée du samedi soir. L'émission étant enregistrée l'avant-veille, on avait parlé de «clash» pour attirer le chaland: par rapport à certaines joutes qui se déroulèrent sur le même plateau, il n'y eut rien qui pouvait éveiller une quelconque somnolence. En revanche - intéressant pour les amateurs de politique - ce fut Valls tel qu'en lui-même l'éternité le change. Foin désormais des diatribes contre la droite réactionnaire, raciste et xénophobe. La gauche se doit de s'occuper du peuple ; le peuple craint, à raison, pour sa sécurité ; mon gouvernement doit donc en priorité protéger les Français. Partant, l'état d'urgence s'impose. Deuxio: la gauche est patriote. La nationalité n'est pas un chiffon de papier et qui veut détruire la France ne mérite plus de faire partie de la nation. Nous sommes en guerre et si la déchéance n'est pas une mesure insuffisante, elle s'avère plus que jamais nécessaire. Les contempteurs du discours de Grenoble de Sarkozy, voici quelques années, peuvent hurler à la mort ou se boucher les narines: Valls dit que la France est une vieille nation chrétienne, oui, chrétienne, qui accueille volontiers tout le monde, à condition que ledit monde se plie et s'adapte aux valeurs de la République. Du coup, l'on ne parla de chômage que trois minutes en fin d'homélie.
D'Ormesson se trompe: Valls ne s'est pas droitisé. En bon stratège, il sent la coupure abyssale entre France d'en haut et France d'en bas, le rejet des politiques et la recherche éperdue de l'autorité que les Français aimeraient voir représentée, selon le rapport du CEVIPOF, par un homme fort qui agirait sans se préoccuper des élus ou des élites. Voilà pourquoi l'homme de Matignon ne lâche rien et portera lui-même la bataille de l'inscription dans la Constitution ; pourquoi il prend définitivement ses distances avec Taubira. S'il réaffirme, hiérarchie et politesse obligent, qu'il n'est pas besoin de primaire à gauche puisque François Hollande en est le candidat naturel, tout se passe comme si Manolo laisse entendre que, les choses étant ce qu'elles sont et le hasard ce qu'il doit être, il demeure prêt à toute éventualité et fera don de sa personne à la France, si les circonstances l'imposent, avant 2017. Il n'est pas couché. Qu'on se le dise.

Aujourd'hui jeudi 9 février Malke Boutih était l'invité de Jean-Claude Borudain sur BFMTV et un replay sera disponible dans la journée....

En attendant....

http://www.bfmtv.com a écrit:

Malek Boutih: "L'image de la police pâtit de quelques pourris qui sont violents"
09/02/2017 à 09h05

Invité ce jeudi matin de BFMTV et RMC, le député PS de l'Essonne et ancien président de SOS Racisme, Malek Boutih, est revenu sur l'interpellation violente de Théo, survenue il y a une semaine à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, et sur le viol présumé de ce jeune de 22 ans par un policier.

"Dans certaines zones, l'image de la police pâtit de quelques pourris qui sont violents, alors que la majorité ses policiers sont extrêmement dévoués et honnêtes", a estimé Malek Boutih, dénonçant une généralisation qui "créé cette violence".



"On est pas condamné à cet affrontement jeunes-police"

Interrogé sur un éventuel caractère raciste de cette interpellation, l'ancien président de SOS Racisme a répondu: "Je ne suis pas certain. Les choses ont beaucoup changé en banlieue, on est plus dans ce que l'on a pu connaître dans les années 90 et même jusqu'en 2005".

"Il faut changer les méthodes de la police" dans les zones difficiles", a fait valoir ce proche de Manuel Valls, avant de réclamer "une forme de police de terrain, du quotidien". "Mais faut avoir un discours positif, on n'est pas condamné à avoir une guerre jeunes-police en banlieue, pas condamné à avoir des bavures", a tenu à relativiser Malek Boutih.

Source: http://www.bfmtv.com/politique/malek-boutih-l-image-de-la-police-patit-de-quelques-pourris-qui-sont-violents-1099456.html