La députée Laurence Abeille et la loi travail

On se souvient de ce tract de campagne...


et bien aujourd'hui autre son de cloche....


N'est-ce pas Daniel Cohn-Bendit qui a dit en claquant la porte de EELV: "Les partis politiques entubent les électeurs..." ?

Hollande a pris le temps de poser les clefs du changement en 2012, pour le maintenant de l'époque.

Quand on perd la bataille des idées, on gagne rarement la bataille politique.  Triste, mais le changement en cours maintenant n'est plus celui planifié et mis en place en 2016. Pas facile, tout cela. Renvoyer le projet pour un approfondissement en commission pour revenir aux fondamentaux, c'est un choix intéressant.

En 2012 pour se faire élire Laurence Abeille affirmait qu'il fallait "donner à François Hollande une majorité à l'Assemblée nationale"....

Cela ne l'a pas empêchée aujourd'hui de tenter sans succès de déposer avec d'autres députés une motion de censure...

http://laurence-abeille.fr/communique-de-presse-malgre-lechec-dune-motion-de-censure-ecologiste-et-de-gauche-une-alternative-progressiste-est-possible/ a écrit:

11 mai 2016 / A la une, Activité parlementaire, Communiqués de presse / Commentaires fermés sur Communiqué de Presse – Malgré l’échec d’une motion de censure écologiste et de gauche, une alternative progressiste est possible

Nous, député-es EELV et apparentés, avons fait le choix, en cohérence avec notre position sur la loi travail et notre indignation face à l’utilisation du 49-3, de réunir les conditions pour déposer une motion de censure progressiste, de toutes les gauches et de l’écologie représentées à l’Assemblée nationale.

Nous n’avons réuni que 56 signatures, contre les 58 requises, dans le délai imparti de 24 heures, pour respecter la règle constitutionnelle. Nous le regrettons sincèrement : pour notre démocratie, pour le respect du travail parlementaire et pour les 71 % de Françaises et de Français opposés, à juste titre, à ce texte.

Notre pays et sa représentation nationale méritaient un vrai débat sur une réforme proposant autant de régression sociale. Nous avions fait le choix de la proposition, par voie d’amendements, pour construire un code du travail du XXI ème siècle, en phase avec les réalités sociales et économiques de notre pays.

Ce projet de motion de censure a démontré la possibilité qu’une alternative progressiste à la droite et à ce gouvernement émerge. C’est une nécessité pour la France et nous y consacrerons toute notre énergie.



Texte de la motion de censure :

« Nous, parlementaires de plusieurs groupes et partis des gauches et écologiste à l’Assemblée nationale, considérons que l’utilisation, par un gouvernement issu de la gauche, de l’article 49-3 de la Constitution, sur un texte portant réforme du Code du Travail, est un acte politique d’une extrême gravité.

Le projet de loi « Travail » comporte un risque grave d’atteintes aux droits des salariés et à notre modèle social. La consécration de l’inversion de la hiérarchie des normes en droit du travail, qui généralisera la possibilité pour une entreprise de pratiquer le moins disant social (par exemple en diminuant la majoration des heures supplémentaires) constitue une régression historique. Elle s’ajoute à d’autres mesures dangereuses, celles qui facilitent les licenciements, ou l’ensemble des mesures incitant à l’augmentation du temps de travail. Plus largement, ce projet de loi, et la philosophie qui a présidé à sa conception, participent à l’idée fausse selon laquelle la diminution des protections des salariés favoriserait les créations d’emplois, dans une période où la transition écologique et la transformation numérique doivent inspirer un nouveau mode de développement.

Cette loi ouvre une brèche dans lesquelles s’apprêtent à s’engouffrer tous les partis et les programmes de la droite, rêvant déjà d’une dérégulation encore plus forte du droit du travail.

Reconnaissant le fait qu’il ne dispose pas de majorité pour voter ce projet, le gouvernement bafoue les droits essentiels du Parlement et fait aussi violence à des millions de citoyens qui, en majorité, rejettent ce projet de loi. Leurs représentant-e-s sont désormais privés de toute possibilité de s’exprimer dans l’hémicycle sur ce texte. Le gouvernement veut ainsi imposer, sans débat, l’adoption par l’Assemblée d’un texte qui aura pourtant des conséquences très concrètes et quotidiennes pour nos citoyens.

A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle. Le gouvernement doit accepter le débat de fond sur sa politique et cesser d’empêcher le Parlement de jouer pleinement son rôle d’assemblée délibérante. Afin d’obtenir le rejet de ce texte, nous appelons l’Assemblée nationale à adopter cette motion censure. »

Laurence ABEILLE, Brigitte ALLAIN, Isabelle ATTARD, Danielle AUROI, Michèle BONNETON, Sergio CORONADO, Cécile DUFLOT, Noël MAMERE, Jean-Louis ROUMEGAS, Eva SAS

Source: http://laurence-abeille.fr/communique-de-presse-malgre-lechec-dune-motion-de-censure-ecologiste-et-de-gauche-une-alternative-progressiste-est-possible/

Il serait bien que cette majorité respecte ce lieu qui est la mairie et qui fait partie de la république, cette mairie est le bien de toutes et de tous, ce n'est pas une permanence syndicale ou le siège d'un parti politique.

Quand je vois cette photo cela me fait bondir et puis nuit debout avec des casseroles pour faire du bruit ça ressemble à quoi, pour moi à rien, il y a des casseroles qui font moins de buit, mais le jour ou elles sortent là, elles font vraiment du bruit.

Je suis de votre avis sur le statut de neutralité de la mairie.
Certes l'hôtel de ville est un lieu d'emploi, une entreprise, avec des salariés, mais il existe d'autres lieux pour placer des calicots d'opinion.

Il est quand même écrit sur le fronton de la mairie " République française " et juste en dessous " Hôtel de ville " il n'y est pas mentionné permanence du PCF ou union local CGT, je pense qu'à Fontenay sous Bois il existe assez de lieu pour afficher un calicot, la bourse du travail existe, le PCF a son pavillon avenue Victor Hugo, qu'ils fassent ça devant leur locaux, mais pas devant l'hôtel de ville.

Et puis le coup des casseroles vraiment c'est nul, comme si le bruit qu'ils ont fait avec leurs casseroles allait s'entendre à l'Elysée ou à Matignon, c'est vraiment juste pour se faire plaisir.

Petite question subsidiaire: à quelle heure ont été prises ces photos, il ne semble pas que la nuit soit tombée à ce moment là. Je ne ferais aucune commentaire sur la foule immense massée sur le parvis, mais c' est quelque peu minable.

En conclusion, pour la nuit debout, la majorité des Fontnaysiens ont voté pour la nuit au lit.

Le siège de la CGT vandalisé, qui sème le vent récolte la tempête.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-siege-de-la-cgt-vandalise-25-06-2016-5913473.php

Et comme le dirait les militants de la CGT au sujet de la casse des vitrines de commerces, en gros c'est pas grave, ils sont assurés, alors que la CGT ne se plaigne pas ils doivent bien être assurés aussi.

En tant que contribuable fontenaysien soumis à la taxe d'habitation mais aussi à la taxe foncière qui vient juste d'augmenter, j'ai une question sur les banderoles  que l'on voit fleurir sur l'hôtel de ville mais aussi place de l'amitié entre les Peuples, sur le pont au dessus de la A86, ... : qui paie celles-ci ?

Tous les fontenaysiens n'étant pas hostiles à la "loi travail", je pense en particulier aux salariés du privé qui doivent affronter la concurrence réelle des salariés des autres pays de l'Union, il serait juste inadmissible que ces banderoles soient produites par un quelconque service municipal aux frais des contribuables !