Londres inaugure le métro de nuit . Pourquoi le métro parisien n'est pas ouvert toute la nuit ?

AFP, publié le samedi 20 août 2016 à 04h50
Transports : Londres inaugure le métro de nuit
A Oxford Circus, en plein de cœur de Londres, touristes et Londoniens se bousculent dans la station de métro vendredi: il est près de minuit et pour la première fois, ils peuvent emprunter deux des lignes principales du réseau de transports londoniens, sans se soucier de l'heure.
Si certains rentrent chez eux après une journée de travail, pour d'autres la nuit ne fait que commencer.
"Je trouve que c'est absolument fabuleux que le métro soit en service toute la nuit", déclare Omar Khan, 27 ans. Le jeune homme s'apprête à faire la fête toute la nuit avec des amis. Vêtu d'un costard bleu nuit à fines rayures blanches et arborant un collier ethnique scintillant, il explique que pouvoir prendre le métro pour rentrer de soirée va changer la vie de beaucoup de gens.
"Je pense que c'est plus sûr de pouvoir prendre le métro plutôt que d'attendre un bus de nuit, ça peut éviter des agressions". Omar parle en connaissance de cause, puisqu'un de ses amis s'est fait agressé dans ces conditions, confie-t-il à l'AFP.
Omar fait partie des milliers de voyageurs qui peuvent désormais profiter des transports toute la nuit les vendredis et samedis soirs à Londres. Le "night tube", inauguré vendredi soir par le maire de Londres Sadiq Khan, devrait accueillir 200.000 voyageurs d'ici à la fin de l'année.
Si pour le moment, seules les lignes Victoria et Central sont opérationnelles, les lignes Jubilee, Northern et Piccadilly devraient être mises en service dès l'automne prochain. Le projet, lancé il y a trois ans par l'ex-maire de Londres Boris Johnson, aurait dû fonctionner dès septembre 2015, mais les syndicats des transports et la ville n'ont trouvé un accord qu'en mars 2016.
"Nous avons réglé les conflits avec les syndicats", déclare Steve Griffiths, chargé de la coordination de l'opération. "Londres est déjà une ville qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7".

Les adeptes des soirées londoniennes ne seront pas les seuls à bénéficier de l'ouverture nocturne du métro durant le week-end. Les travailleurs de nuit comme Majida El Hamwi accueillent avec joie cette toute nouvelle mobilité. Cette Italienne est arrivée à Londres il y a six mois et se réjouit de pouvoir emprunter le métro de nuit. Dès demain, elle commence un nouveau travail en temps que serveuse à Oxford Circus et l'ouverture des deux lignes lui permettra de commencer tôt ou de finir tard sans avoir à prendre le bus.
- Sécurité accrue -
Une centaine d'agents de la British Transport Police (BTP) seront déployés dans les 144 stations de métro pour éviter tout problème. Des agents des transports londoniens supplémentaires seront également mobilisés. Dans le cadre du programme de modernisation du métro londonien, des caméras de surveillance ont été installées pour garantir la sécurité des voyageurs. Selon l'organisme TFL, en charge des transports de la ville de Londres, les stations seront équipées de 2.000 caméras supplémentaires dans les deux prochaines années, qui viennent s'ajouter aux 12.000 déjà en place.
Chris Horton, chef de police et responsable de la sécurité dans le métro londonien, déclarait cette semaine qu'il n'y a "aucune raison" pour que les voyageurs ne se sentent pas aussi en sécurité la nuit que dans la journée.
"Je me sens en sécurité dans les transports, et c'est valable pour les trajets de nuit aussi",ajoute Majida. Rien que dans la station Oxford Circus vendredi soir pas de moins de cinq policiers, reconnaissables grâce à leurs képis et aux gilets jaunes fluo qu'ils portent, patrouillent sur les quais et près des tourniquets.

Londres suit l'exemple de Washington et Berlin, qui proposent un service continu le week-end. Copenhague et New York sont les deux seules villes du monde à proposer un service de métro 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

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En France sous un gouvernement gaucho - écolo on interdit les voitures dans Paris mais on n'arrive pas à faire fonctionner un métro H 24 7 jours sur 7.
A t on même envisagé un instant de le faire ?

Il est vrai aussi que nos dirigeants disposant de voiture et chauffeur ne savent pas comment vit la piétaille.

Ça voudrait dire que services publics comme la RATP sont au service du public.... et non au service de ses agents cégétistes??? Ça va trop loin la, on est de gauche quand même

Le métro et les bus fonctionnent le dimanche. Si en plus vous demandez qu'ils fonctionnent la nuit vous exagérez vraiment.

Sujet abordé dans la discussion: http://www.plateaufontenay.net/t1307-des-salaries-attaquent-les-syndicats-en-justice-travail-de-nuit-et-du-week-end

Et on aligne bien sûr cette politique sur le plan tarifaire aussi ou pas? Point de départ avant les embauches annoncées pour la sécurité : http://www.metro-londres.com/abonnement-metro-londres/

Je suis souvent surpris. D'un coté on nous bassine avec la France 5e puissance mondiale... et d'un autre notre pays n'arrive pas à faire ce que des nations de même importance font habituellement.

On fait de l'autosatisfaction en se comparant au Liban, en étant fier que nos rues soient en meilleur état que celles de Beyrouth et d'autre part on est infoutu de mettre en place des dispositifs qui fonctionnent ailleurs.
Notre sécurité sociale est inférieure à celle dont bénéficiaient les Allemands avant la guerre de 14 à tel point que lorsque nous avons récupéré en 1918 l'Alsace et la Lorraine le système teuton a été conservé.
Nos trains sont en rade parce qu'il fait chaud ou froid... au Japon un retard de 5 minutes est un drame national.
Nous sommes un des pays du monde qui taxe et impose le plus et nos services publics sont à la ramasse.
L'éducation nationale a des effectifs pléthoriques et nos élèves sont loin d'être les plus brillants

A la fin un doute affreux me vient à l'esprit : sommes nous bien gouvernés ? ou sommes nous ingouvernables ?

On est surtout bien lotis. En congés payés, en âge de départ à la retraite et en durée de réception de celle ci -23ans en moyenne-, en prise en charge à 100% en cas de longue maladie, mais il reste quelques inconvénients à supporter.

Côté transports Paris avec ses bus, son métro, ses gares sncf et son Rer a un des réseaux de transports les plus denses sans qu'il soit trop cher. Les français savent défendre quelques grands acquis sociaux, et savent aussi changer de gouvernement selon leurs humeurs. Puis logiquement, ils ne sont pas contents de leurs choix et se mettent à râler. Tous veulent plus de transports, plus de soins, plus de sécurité, plus de... Mais voudraient que le service public soit gratuit. Les Allemands souvent pensent à nous quand il s'agit de trouver une place en crèche. Les Anglais pensent à nous qui n'avons pas encore le contrat d'embauche à zéro heure. Etc, etc.

Combien de Suisses viennent placer leur argent chez nous ?

Comment se fait il que les Français diplômés partent à l'étranger ? et que bien d'autres partent en retraite au Portugal ?
Pourquoi nos facs sont elles dans les plus mal classées ?

et quelques autres questions en réserve...

Libellule a écrit:

Côté transports Paris avec ses bus, son métro, ses gares sncf et son Rer a un des réseaux de transports les plus denses sans qu'il soit trop cher.

Oui, Paris (le petit) a un réseau métro dense et maillé, mais pas Paris (le Grand) la banlieue où vivent entre 3 et 5 fois plus de personnes. Passé les communes limitrophes de Paris, le métro se fait rare.
Restent les lignes RER radiales (convergent vers Paris le petit). RER aux gares bien plus éloignées entre elles que les stations métro. Tous les RER s'arrêtent dans toutes leurs gares à Paris, très peu le cas au-delà. Et la nuit, Paris (la mairie) demande de retarder la fermeture du métro, pas du RER. Et un Paris-banlieue terminus en Noctilien, c'est guère plus rapide qu'un Paris-Londres en Eurostar.

Alors, comment s'étonner que beaucoup d'habitants de banlieue aient besoin de leur voiture ? Ce que ne veut pas comprendre la maire d'une ville ou la majorité des habitants se passe de voitures, grâce à un réseau de métro dense et maillé.
Pour Grand Paris (rocade réseau) on en reparle dans 10 ans. J'espère... sachant que l'on en parle quand même depuis 10 ans (Métrophérique) voire depuis les années 80 (Orbitale).

Libellule, vous parlez aussi d'avantages sociaux.
Et si les multiples avantages des agents RATP et SNCF, avantages acquis grâce aux innombrables grèves qui ont empoisonné la vie des usagers sur plusieurs décennies, avaient pompé tellement de ressources et de subventions d'Etat qu'ils ne restait pas les moyens d'entretenir le réseau, encore moins de le développer ? Pas d'autre moyen que de nous endetter massivement pour rénover un réseau dont on ne sait jamais comment il va marcher, au jour le jour. Il faudrait faire les comptes.
Pour Londres, les usagers paient plus, mais les contribuables (particuliers et entreprise) ?

Grand Paris. Délai 2030. Exact. Beaucoup de sous investis et surtout à investir. Qui paye? Comment?  Faire les deux, ouvrir la nuit vendredi et samedi quelques lignes tout le temps? Développer un réseau plus dense. N'y suis pas contre personnellement mais j'essaye de rester réaliste.

La région choisit de mettre moins sur la table pour les logements sociaux. Autre projet, autre choix.

Rer nous allons vers une métropolisation du trafic normalement (on s'arrête partout tout le temps).

La danseuse de flamenco s'occupe des parisiens et uniquement des parisiens... ce sont SES électeurs !
Les parisiens n'ont pas de problème de transport.
Les emmerdeurs de la banlieue qui sont obligés de prendre leurs bagnoles pour des raisons que tout le monde connait sont insupportables et elle veut les "punir"

C'est simple à comprendre...

Olé, après le toréador, la danseuse de flamenco,... Juste un constat. A suivre. Rien pour qualifier le maire de Londres? Lui est bien à la tête du Grand Londres.

"Ici Sadiq Khan, le maire de Londres, bienvenue dans le premier métro de nuit", a-t-on pu entendre dans les rames. Un service de nuit les vendredis et samedis soir, une première pour le plus vieux métro du monde qui jusque-là fermait ses portes à une heure du matin. Le week-end, deux lignes transporteront les voyageurs d'un bout à l'autre de la capitale toute la nuit au rythme d'un métro toutes les dix minutes. Les Londoniens sont ravis. 100 policiers supplémentaires vont être déployés pour assurer la sécurité des noctambules. À partir de l'automne, trois autres lignes devraient ouvrir la nuit chaque week-end.

Question subsidiaire : Qui est à la tête du Grand Paris?

Un porteur de banderilles? Je ne crois pas.

Pour les lecteurs qui ne le sauraient pas
http://m.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/tout-est-fait-pour-que-le-supermetro-arrive-a-l-heure-philippe-yvin-tout-est-fait-pour-que-le-supermetro-arrive-a-l-heure-10-03-2016-5615551.php

Sinon :

Progression des travaux, retombées socio-économiques, concertation, démarches d’innovation et de création : dans cet entretien, Philippe Yvin, le président du directoire de la Société du Grand Paris, nous dit tout sur les avancées du Grand Paris Express et présente les engagements de la Société du Grand Paris.


Quelles sont les priorités budgétaires du Grand Paris Express en 2016 ?

Philippe Yvin : Le financement de tous les avant-projets, des premiers travaux préparatoires, d’un certain nombre d’acquisitions foncières. Toutes les lignes ont leur feuille de route. Le Grand Paris Express est un projet global qui ne fonctionne pas par à-coups. La Société du Grand Paris s’engage aussi fortement dans le cadre du plan de mobilisation pour les transports. Nous intervenons sur le prolongement de la ligne 14 au nord, dont nous assurons plus de 50 % du financement, le prolongement d’EOLE à l’ouest à hauteur de 1,5 milliard d’euros, la modernisation des RER et la prolongation de la ligne 11 entre Mairie des Lilas et Rosny sous-Bois. En 2017, nous aurons épuisé la trésorerie disponible et nous recourrons à l’emprunt sur les enveloppes que nous avons négociées avec la Caisse des Dépôts et la Banque européenne d’investissement. Nous ferons aussi appel aux marchés. Dans cette perspective, nous avons lancé une campagne de notation de la Société du Grand Paris.


L’avancement du projet est-il conforme au calendrier fixé ?

P. Y. : Oui. Le calendrier global donne l’impression d’un projet au long cours mais il avance vite. La conception et la réalisation des lignes vont se faire en parallèle et non pas successivement, ligne par ligne. Dans quelques mois, tous les tronçons seront en étude d’avant-projet ou en phase de production. De plus, le financement du Grand Paris Express est global et sécurisé, il n’est pas suspendu à des négociations annuelles, ce qui conforte sa réalisation.


La Société du Grand Paris sera-t-elle au rendez-vous des grands événements internationaux que la capitale pourrait accueillir en 2024 et 2025 ?

P. Y. : Le plus important à court terme est d’assurer le démarrage des travaux de génie civil. Cette phase amont est capitale. Nous continuons parallèlement de chercher des solutions innovantes pour optimiser la gestion des chantiers. C’est le cas sur la ligne 16 pour améliorer le travail des tunneliers et permettre d’acheminer davantage de matériel. Et sur la ligne­15 Sud où nous avons ajouté trois tunneliers ­: au total, dix tunneliers travailleront sur les 33 kilomètres de la ligne.


Avez-vous le sentiment que les Franciliens s’approprient ce projet ?

P. Y. : Pas encore car il n’est pas sorti de terre. La phase d’études est avant tout perçue par les acteurs institutionnels. Peu de gens savent qu’au-delà des 200­ salariés que comptera la Société du Grand Paris fin 2016, 1 500 personnes travaillent dans les bureaux d’études, d’architecte, d’ingénierie pour concevoir le Grand Paris Express. Plus de 800 millions d’euros d’ingénierie sont engagés ! Le grand public a vu quelques travaux préparatoires. Quand les gros travaux de génie civil démarreront, alors les futurs usagers auront une vraie perception des choses.


Et que les contentieux surgiront ?

P. Y. : Des comités de suivi des travaux seront mis en place avec les associations de riverains, qui nous feront des recommandations à l’instar de ce qui se pratique sur la ligne 15 Sud pour les travaux préparatoires. Là où il y a des bâtis vulnérables, nous proposons aux habitants de procéder à un diagnostic préalable qui permettra de gérer au mieux d’éventuels dommages. Nous avons aussi recruté un médiateur qui est chargé d’enregistrer les plaintes des usagers en privilégiant un traitement à l’amiable, mais aussi de nous faire des propositions pour compenser les nuisances générées par les travaux et prévenir les conflits.


Quel bilan faites-vous du travail de concertation avec les élus locaux ?

P. Y. : Le Grand Paris Express doit être un projet commun à la Société du Grand Paris et aux élus locaux. Les maires le portent au niveau local. Il y a une concertation approfondie sur l’implantation des gares et des ouvrages annexes, sur l’aménagement des quartiers de gare pour l’intermodalité, la circulation pendant les travaux, la vie du commerce local, etc. Les sujets sont multiples en amont et pendant la vie du chantier. Parallèlement, les maires ont bien compris que les 68 gares étaient un facteur essentiel d’attractivité. L’enjeu consiste à bien cadrer les ambitions en matière de projets urbains.


La Société du Grand Paris est très attendue sur le champ de l’emploi et de l’insertion. Comment répondrez-vous à ces enjeux ?

P. Y. : Les chantiers du Grand Paris Express généreront un besoin de 10 000 à 15 000 emplois annuels, qui ne seront pas forcément des créations. Avec l’Académie du Grand Paris, nous voulons créer une plateforme de formation pour les besoins du chantier, en lien avec la Fédération nationale des travaux publics, la Fédération française du bâtiment et la région Île-de-France. Au-delà, nous voudrions faire acquérir aux personnes intéressées des compétences liées aux enjeux de développement économique autour des gares, qui pourraient ainsi être recrutées par les entreprises qui s’implanteront. Nous avons parallèlement fixé une clause de 5% d’heures d’insertion dans les marchés de travaux publics. Nous allons nous organiser avec les territoires concernés pour mettre en relation les entreprises et les jeunes qui sont les usagers de demain.


La jeunesse est donc une dimension essentielle de ce projet ?

P. Y. : Absolument, et la pédagogie est essentielle. Nous allons mettre en place les « classes du Grand Paris » pour les collégiens et les lycéens, des modules pédagogiques à la disposition des enseignants. Des visites de chantier seront organisées. Nous voulons aussi associer les jeunes créateurs à travers la dimension innovation du projet ­: nous les accueillerons à la Fabrique du métro (1) pour accompagner leurs projets. Nous voulons aussi ouvrir le Grand Paris Express aux jeunes talents qui ont une idée, par exemple de création d’un service dans une gare.


Vous rappelez régulièrement que le Grand Paris Express est un grand projet pour l’Île-de-France mais aussi pour la France. Pourquoi ?

P. Y. : L’Île-de-France produit 32% de la richesse nationale mais n’en consomme que 22%. Donc 10% de la croissance est redistribuée. Le Grand Paris Express créera de la richesse supplémentaire dont les autres régions bénéficieront. Parallèlement, le métro du Grand Paris n’a pas d’équivalent dans le monde hormis en Arabie saoudite et en Chine. Il sera donc une vitrine du savoir-faire des entreprises dans la conception et la réalisation d’un métro en zone urbaine dense. Il renforcera l’attractivité de la région et de la métropole, cette dernière devenant inclusive puisque le métro du Grand Paris désenclavera les quartiers.


Comment l’innovation se décline-t-elle concrètement ?

P. Y. : C’est le fil rouge du Grand Paris Express, de la conception du métro à sa réalisation en passant par la création de services. Innovation technique ­: conception des gares et tunnels assistée par ordinateur, surveillance par satellite des mouvements de terrain, matériaux économes, installation de la fibre à très haut débit… Innovation en matière environnementale avec une conception et une gestion des chantiers exemplaires ­: la « ville en chantier du XXIe siècle » écoute les habitants, prend en compte les besoins des commerçants et des entreprises en soutenant leurs activités, lutte contre les nuisances des chantiers.


À l’occasion de la COP 21, la Société du Grand Paris a publié ses sept engagements environnementaux. En quoi le Grand Paris Express sera-t-il exemplaire dans ce domaine ?

P. Y. : « Prévenir, réduire, compenser » est notre principe pour prévenir les atteintes à l’environnement. La compensation consiste par exemple à planter des arbres dans le cadre d’une convention avec l’Office national des forêts et l’Agence des espaces verts d’Île-de-France. Un comité d’évaluation contrôlera le respect de nos engagements, notamment en matière environnementale. La gestion exemplaire des déblais est un engagement fort : elle se fera selon le principe « caractériser, transporter en mode alternatif, valoriser », par le développement de leur traçabilité, le transport par voie fluviale et le recyclage à hauteur de 70% du volume produit.


Vous souhaitez affirmer la dimension culturelle du Grand Paris Express. Quelle sera-t-elle ?

P. Y. : Nous voudrions aller au-delà de l’animation des chantiers et de la commande artistique. Notre projet culturel doit valoriser les ressources, la mémoire et le patrimoine des territoires traversés par le métro. Nous voulons associer les 270 acteurs culturels recensés autour des 68 gares du Grand Paris et mettre en valeur leurs projets. La Cité de la céramique sera par exemple associée à la création de la gare de Sèvres. Une Villa Médicis sera créée à Clichy–Montfermeil pour soutenir la création.


1. La Société du Grand Paris se dote d’un lieu nouveau à partir de début 2017, La Fabrique du métro, à Saint-Ouen, lieu de partage, d’expérimentation et d’innovation sur le projet.

Tous ces beaux projets vont prendre au moins15 ans s'ils se réalisent.
Dans l'immédiat la question est : est-il possible de faire fonctionner les réseaux ferrés urbains et suburbains toutes les nuits?
Une question à poser à la nouvelle candidate C.Duflot.

«Cela fait deux ans et demi qu’on demande au Stif une étude sur l’extension des transports la nuit, on l’attend toujours, note Christophe Najdovski, adjoint écologiste aux transports d’Anne Hidalgo, joint par Libération. Ce que l’on souhaite, c’est que les horaires du métro soient au moins prolongés d’une heure le week-end car des milliers de personnes qui sortent tard du travail se retrouvent dans la rue et le réseau de taxis et des VTC est saturé.»

Sinon la piste la plus sérieuse la ligne 1 et la ligne 14.

Le maire de Londres ou du grand Londres s'exprime à sa convenance et ses propos concernent les Londoniens...
Il n'est pas dans mes intentions de m'occuper de Londres ou des élections américaines.
Il y a assez à faire avec Fontrenay et ceux qui en sont les élus...

Je constate qu'entre Paris, la région, le grand Paris, quelques autres usines à gaz qui produisent en premier lieu des "fromages" et les multiples "comités Théodule" (merci de Gaulle) qui servent de refuges aux politicards en mal de mandats et de revenus il n'y a pas grand monde qui peut définir qui fait quoi et encore moins de monde pour être responsable de ce fatras politico administratif.
Pour ce qui concerne les finances c'est aussi dans le vague : qui finance quoi et que fait on de l'argent... le principal étant de ne pas manquer de ressources pour payer nos élus. Où prend on le fric ? pas de problème ils savent faire !

Savoir qui décide et ce qui se décide relève de l'énigme... pour l'instant on s'aménage les bureaux et on choisi la marque, la puissance et la couleur des voitures de fonction. Il y a des priorités !
Qui s'est trouvé une planque juteuse ? on en a une idée en prenant connaissance de la liste des membres de mirifiques structures mises en place sans nécessité.
Qui va financer ? là pas d'erreur ni d'hésitation : NOUS

Savoir ce qui sera fait, comment et à quel moment nous verrons la réalisation des projets ?  pour avoir une réponse il faut consulter un auteur de roman de science fiction ! nous sommes dans l'imaginaire permanent et le roman d'anticipation... encore que la fiabilité de la boule de cristal...

Beaucoup de "y a qu'a, faut qu' on " mais une question jamais posé : comment entretient-on le réseau sans interrompre le trafic ?
Comment entretenir les rames pour éviter des incidents entre deux stations ? (ça encore on peut faire).
Comment entretenir les voies sans interrompre le trafic et sans couper l' alimentation électrique ?


Bien évidement on peut travailler ligne par ligne, mais que diront les usagers touchés, ils ralleront bien évidement.

Sans les éternels y'a qu'â faut qu'on préalables, deux grands projets parisiens sous impulsion préfectorale ou nationale n'auraient pas vu le jour.

Le métropolitain et le rer.

Les hommes clefs de chaque époque Haussmann et Delouvrier. J'ai déjà abordées similitudes et contraintes que cela a entraîné y compris en évoquant les conséquences pour Fontenay même.

On ne peut pas à la fois se plaindre de la lourdeur d'un projet et le souhaiter. La ligne 15, le T1 et Le prolongement de la ligne de métro 1 vers Val de Fontenay font qu'effectivement les élus locaux se sont mobilisés.

Pour l'aspect d'un grand Paris à l'autre je renvoie aux sujets déjà ouverts sur ce forum en rajoutant ce lien.

http://www.lajauneetlarouge.com/article/haussmann-tel-quen-lui-meme-enfin-le-bluff-et-le-talent#.V7lGKyM6_qA

Pour l' ouverture de nuit le week end la ligne 1 et la ligne 14 tiennent la corde s'agissant de lignes automatiques, entre autres.

A noter que Londres a attendu 137 ans avant de passer à l'acte d'expérimentation sur 2 lignes noctiliennes.

Libellule a écrit:

Sans les éternels y'a qu'â faut qu'on préalables, deux grands projets parisiens sous impulsion préfectorale ou nationale n'auraient pas vu le jour.

Le métropolitain et le rer.

Les hommes clefs de chaque époque Haussmann et Delouvrier. J'ai déjà abordées similitudes et contraintes que cela a entraîné y compris en évoquant les conséquences pour Fontenay même.

.

A la différence près que certains l' on imaginé et l' on concrétisé ou pour faire court ils l' on fait.
Personnellement je pense qu' un métro 24/24 7/7 ne peut être envisagé qu' avec des rames automatiques (coût de personnel : il faut plus de personnes en station, plus de surveillance active) et avec des coupures pour l' entretien (on ne joue pas avec la vie des passagers et du personnel).

Peu de différence, de fait. Beaucoup de dénigrements à l'époque, des recompositions de territoires fait dans la douleur. Des emprunts hasardeux et pour de qui est des travaux des dettes colossales qui ont fini par être épongés. Et des délais plus longs que ceux prévus initialement. De toutes façons des mécontents avant, pendant et après les travaux, des arbitrages incessants, et quelques passages en force plus tard, notre environnement urbain a fini par changer, plutôt de force que de gré.

7/7 24/24 ce n'est pas le projet Londonien, même à terme.

Les lignes automatisées sont bien entendu la solution pour ouvrir la nuit. D'où les deux que je cite.

Outre les problèmes concrets soulevés par mamiea (entretien du réseau où et quand les rames ne roulent pas) il y a un choix de priorité, pour cause de budget limité.
. Soit on développe toujours plus l'usage en secteurs 1-2 (métro la nuit, par exemple)
. Soit on améliore en secteurs 3-5 (rocade métro et rénovations)

Pour la ligne RER E, exemple
. on ne sait toujours pas comment et quand sera financée la connexion ligne 15 SGP et RER E, par une (future) gare du coté de Bry-Villiers-Champigny.
. du coté Paris, no problem : une nouvelle gare (Rosa Parks) a été construite et inaugurée récemment, entre Magenta et Pantin, sans interrompre le trafic d'ailleurs. Tant mieux pour eux.

Par contre il n'y a pas de probléme pour savoir comment seront et sont déjà financées les nouvelles usines à gaz où pantouflent nos brillants politicards.

Quoi qu'en disent les opposants à la voiture individuelle, celle-ci risque de rester encore longtemps le moyen de transport le plus adapté pour ceux qui travaillent ou sortent la nuit dans Paris...

Où l'on mesure que les gesticulations des élus parisiens socialistes et écologistes contre la voiture individuelle ne sont que.....  des gesticulations...

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/09/30/20002-20160930ARTFIG00150-le-metro-de-paris-ne-devrait-pas-rouler-toute-la-nuit.php a écrit:

Le métro de Paris ne devrait pas rouler toute la nuit

Par Hayat Gazzane Publié le 30/09/2016 à 12:35

Une étude, commandée par le Syndicat des Transports d'Ile-de-France (Stif), rejette en bloc cette proposition. Inutile et surtout trop coûteuse, selon elle.

Ceux qui rêvent de pouvoir circuler toute la nuit en métro à Paris risquent de rêver encore longtemps. Une étude du Syndicat des transports d'Île-de-France (Stif), dévoilée ce vendredi, balaye tout projet de prolongation des horaires des transports en commun par trains, métros et RER la nuit en Ile-de-France. «Les pratiques de mobilité des Franciliens la nuit ne traduisent pas un besoin de transports en commun lourds toute la nuit. En effet, les besoins de déplacement baissent considérablement après minuit», souligne l'étude, menée par le cabinet de conseil Alenium.

Le besoin de transports de nuit concernerait entre 15.000 et 40.000 voyageurs, selon des chiffres avancés dans Le Parisien cet été par Stéphane Beaudet, vice-président (LR) chargé des transports au conseil régional. Pour le moment, ces derniers disposent de trains, RER et métro fontionnant en moyenne de 5 heures à 1 heure du matin en semaine. Les métros circulent plus tardivement le week-end, jusqu'à environ 2 heures.

D'après l'étude, les déplacements nocturnes ne représentent toutefois «que 5% à 9% des déplacements sur un jour entier, soit 2 à 3 millions de déplacements tous modes confondus (voiture, transports en commun, marche, vélo, etc.)». Plus de la moitié des déplacements la nuit se font en voiture ou en deux-roues. Les transports en commun ne sont utilisés que pour environ 20% des déplacements les nuits du lundi au vendredi (un peu moins le samedi), soit une part similaire à celle observée en journée.
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Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/09/30/20002-20160930ARTFIG00150-le-metro-de-paris-ne-devrait-pas-rouler-toute-la-nuit.php

La nuit pas de bouchon.

Pour moi le métro la nuit d'accord mais sous escorte policière.
Pour ceux qui ne ce sont jamais trouvé dans le dernier métro, si vous aimez les sensations fortes alors je vous le recommande. Seul dans votre wagon quand montent à la porte de Montreuil une bande de loubards cigarette au bec et canette de bière a la main , parlant fort et jetant des regards curieux sur vous, vous vous mettez soudain à regretter l'affluence de l'heure de pointe. Enfin Croix de Chavaux, je suis seul à descendre et déambuler dans les couloirs déserts,ça y est je suis dehors et je cherche ma voiture dans les rues désertes. Une sinécure ce métro de nuit.

Libellule a écrit:

La nuit pas de bouchon.

Mais les interdictions restent. La nuit en voiture sur le périphérique et dans les grandes artères c' est plus risqué qu' a midi.