COPI 21 le grand succès planétaire... la baudruche écolo se dégonfle !

AFP, publié le mardi 30 août 2016 à 10h23


Climat: l'ex-président de la conférence de Paris Laurent Fabius exprime son "inquiétude" au sujet de la mise en oeuvre de l'accord de Paris

L'ancien président de la conférence de Paris Laurent Fabius a exprimé mardi son "inquiétude" face à la lenteur des actions menées pour ratifier et mettre en oeuvre l'accord de Paris de décembre contre le réchauffement climatique.

"A l'immense satisfaction d'avoir réussi, en décembre 2015, la conférence mondiale de Paris sur le climat succède aujourd'hui chez moi, comme chez beaucoup d'autres, une inquiétude", écrit-il, dans une tribune publiée mardi dans le Monde.fr.

Parmi "les difficultés majeures", figure le problème de la non ratification de l'accord de Paris sur le climat par les 5 premiers émetteurs mondiaux de CO2 (la Chine, les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Inde et la Russie), souligne-t-il.

Aux termes de l'accord signé en décembre, la communauté internationale s'est engagée à limiter le réchauffement de la planète "bien en-deçà" de 2°C, par rapport au niveau pré-industriel.

Au moins 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement, doivent ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020.

Mais à ce stade "nous en sommes à moins de 2%" souligne M. Fabius, qui dénonce également "des discours incroyablement rétrogrades entendus récemment, par exemple, aux Etats-Unis ou aux Philippines".

L'ancien président de la COP21, aujourd'hui devenu président du Conseil Constitutionnel, milite pour la mise en place d'un "pacte universel pour l'environnement", reconnaissant "le droit à un environnement sain" pour chaque personne.

"Seule une action volontariste, mondiale, rapide et multiforme peut encore éviter la tragédie" écrit-il, avant d'inviter les pays signataires de l'accord à "accélérer" les actions contre le réchauffement climatique.

Seule l'arrivée de la tragédie annoncée sera le vecteur qui declenchera la prise en compte de cette réalité prégnante=

Én gros, il faut attendre qu'il soit devenu vraiment trop tard. Triste. Comme si l'urgence climatique n'était pas à l'ordre du jour y compris pour les pays qui en crèvent déjà.

Pour l'instant chaque pays estime que cela ne le concerne pas vraiment, soit parce que il ne faut pas changer ses habitudes, soit parce que chacun a droit à se développer comme bon lui semble, et que cela ne doit pas être réservé aux pays déjà industrialisés, soit que les moyens à mettre en oeuvre sont hors de portée budgétaire.

Pendant ce temps là, quelques articles de presse continuent à évoquer des hypothèses pas forcément rassurantes.

Ca brûle un peu partout, et même là où cela ne brûle pas encore significativement des questions surgissent.

C’est, au choix, une bonne ou une mauvaise nouvelle pour la planète et pour l’humanité. Les optimistes retiendront que la forêt amazonienne est capable, grâce à la très grande diversité de ses arbres, de s’adapter à un changement climatique de relativement faible amplitude. Les pessimistes noteront, eux, que cette forêt ne résisterait pas à une forte hausse des températures. L’enjeu est crucial, en raison de l’importance de cet écosystème tropical humide qui, s’étendant sur plus de 6 millions de km2 répartis entre neuf pays (Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie, Venezuela, Guyana, Surinam, Equateur, Guyane française), constitue la plus grande réserve mondiale d’espèces animales et végétales, en même temps qu’un gigantesque puits de carbone.

L’idée que la diversité d’un milieu naturel représente un atout qui lui permet de mieux faire face aux aléas est largement admise par les écologues. Pour la première fois, une équipe de chercheurs allemands et néerlandais l’a testée à grande échelle, sur l’ensemble du bassin amazonien. Dans un article publié lundi 29 août dans la revue Nature Climate Change, elle montre que la diversité de cette forêt favorise sa résilience au changement climatique. C’est-à-dire sa capacité à reconstituer sa matière végétale (biomasse) et à continuer de remplir des fonctions comme le stockage de gaz carbonique. Du moins jusqu’à un certain seuil de réchauffement.

Exceptionnelle biodiversité

Boris Sakschewski, de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) sur les effets du changement climatique, et ses collègues ont fait fonctionner des modèles numériques, en prenant en compte les « traits fonctionnels » des arbres : des caractéristiques telles que la hauteur des troncs, la densité du bois, la surface des feuilles ou la taille des graines, qui assurent la dynamique d’un peuplement sylvestre et lui permettent de se régénérer plus ou moins efficacement.

Ils ont aussi retenu deux scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, sur les quatre étudiés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le premier, qui mise sur une stabilisation des émissions avant la fin du siècle à un niveau bas, prévoit une hausse des températures comprise entre 1,1 et 2,6 °C à l’horizon 2100. Le second, dans lequel les émissions continuent de croître au rythme actuel, conduit à une montée du thermomètre pouvant atteindre 4,8 °C.

Il apparaît que dans la première hypothèse, celle du plafonnement de la courbe d’émissions et de réchauffement, la plus grande partie du territoire boisé de l’Amazonie (84 %) parvient à se régénérer sur le long terme. Cette aptitude s’explique par son exceptionnelle biodiversité, beaucoup plus riche que celle des forêts tempérées, avec pas moins de 16 000 espèces d’arbres répertoriées. Grâce à cette profusion, décrivent les chercheurs, la forêt tropicale humide devrait s’adapter, au prix toutefois de changements de grande ampleur. Les grands arbres dominants actuels pourraient ainsi céder leur place à des essences de plus petite taille, moins sensibles au stress hydrique.

Perte massive de superficie

En revanche, dans l’hypothèse d’une poursuite incontrôlée des émissions de gaz à effet de serre, entraînant une atmosphère beaucoup plus chaude et des saisons sèches plus sévères, seule une infime portion (13 %) du bassin amazonien serait en mesure de se régénérer à longue échéance. Dans ce cas, la biodiversité forestière ne fonctionne plus comme une « assurance contre les impacts du changement climatique ».

« Cette étude marque une avancée importante, car les climatologues se sont jusqu’à présent fondés, pour anticiper la réponse des forêts tropicales à l’effet de serre, sur des modèles qui ne prenaient pas en compte la biodiversité, commente Jérôme Chave, directeur de recherche au laboratoire Evolution et diversité biologique de Toulouse (CNRS-Université Paul-Sabatier). Ce travail montre que la diversité végétale de la forêt amazonienne peut avoir un effet tampon face au changement climatique. » Si du moins, ajoute-t-il, « cette forêt n’est pas affectée par d’autres facteurs ».

Le dérèglement du climat n’est en effet ni la seule, ni même la première menace qui pèse sur cet irremplaçable couvert boisé. Celui-ci, mis à mal par une déforestation massive et par le développement de la culture du soja et du palmier à huile, a déjà perdu, au cours du dernier demi-siècle, près du cinquième de sa superficie.

http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/08/29/la-foret-amazonienne-ne-resistera-pas-a-un-rechauffement-climatique-important_4989507_1652692.html

Pour ceux qui penseraient qu'il ne se passe rien mois après mois, il y a un site qui tient très bien à jour ce qu'il se passe, je vous le recommande. Il est tenu à jour quasi en direct, avec cartes très précises. https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/

Quand je pense à nos ancêtres du moyen age qui avaient peur de l'an mille, et qui écoutaient tous les ceux qui prédisaient le pire...

Réveil difficile! Après les clameurs et les cris de victoire du Bourget, vient le temps de la gueule de bois.
Je l' avais prédit, chacun regarde ses intérêts à cours terme et ce soucie peu du reste.
On a fait un beau raout, on s' est congratulé, on s' est félicité comme étant les grands vainqueurs, on a dit et répété "nous sommes les meilleurs", et maintenant le mouchoir sur ses victoires (en chocolat) et on ne dit rien.
Ce n' est pas une COP qui changera les mentalités et sans ce préambule, pas de changement possible.

thierry a écrit:

Quand je pense à nos ancêtres du moyen age qui avaient peur de l'an mille, et qui écoutaient tous les ceux qui prédisaient le pire...

Là on ne prédit rien, on fait des constats, année après année, mois après mois, cop après cop. On tient en parallèle un Etat des lieux des ressources disponibles et de la population des humains sur Terre.

La huitième révolution géologique et biologique est en marche, à une vitesse jamais atteinte : « À l’échelle du temps, c’est comme si un bébé devenait adulte en moins d’un an », décrit Arne Moers une auteure d'un dossier paru en 2012. On peut ne pas u croire. Mais presque la moitié des climats installés sur la Terre depuis près de 10 000 ans pourraient avoir bientôt disparu, laissant place à des conditions extrêmes et jamais rencontrées dans plusieurs régions du globe. « Le système climatique mute vers un nouvel état auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s’adapter », conclut l’étude qui détaille les causes. Les gaz à effet de serre ne sont pas les seuls coupables. Le plus grave, selon les chercheurs, c’est que 43 % des écosystèmes terrestres sont utilisés pour subvenir aux besoins de 7 milliards d’habitants sur la Terre : « Au-delà de 50 %, on atteint le point de non- retour ». Très clairement, selon cette étude, nous sommes trop nombreux, nous prélevons trop de ressources, nous faisons trop tourner la machine à carbone.

Les sommets internationaux sur le climat, les conventions sur l’environnement, ou les espèces protégées, les protocoles sur les gaz à effet de serre n’ont pas freiné le mouvement. Les scientifiques proposent un aménagement du territoire planétaire et une révolution de nos modes de vie… notamment en ajustant le niveau de vie des plus riches sur celui des plus pauvres.

mamiea a écrit:

Réveil difficile! Après les clameurs et les cris de victoire du Bourget, vient le temps de la gueule de bois.
Je l' avais prédit, chacun regarde ses intérêts à cours terme et ce soucie peu du reste.
On a fait un beau raout, on s' est congratulé, on s' est félicité comme étant les grands vainqueurs, on a dit et répété "nous sommes les meilleurs", et maintenant le mouchoir sur ses victoires (en chocolat) et on ne dit rien.
Ce n' est pas une COP qui changera les mentalités et sans ce préambule, pas de changement possible.

même avis... il fallait que ce soit la cop du siècle...
La grande France dirigée de main de maitre par flanbi et sa dream team ne pouvait que faire grâce à la bravitude un fait d'armes.

Résultat rien, nada, que dalle... comme d'habitude. On nous a vendu du vent.

Avec ce type de nada en conclure qu'il ne va rien nous arriver de désagréable d'ici quelques temps pourrait se révéler présomptueux.

Mais peut-être qu'il faut passer par là. Laisser la nature se rebeller toute seule contre les pollueurs et déréglementateurs du climat.
http://m.slate.fr/story/122745/quelles-especes-domineraient-la-terre-si-les-humains-disparaissaient

Je crains pour ma part que la conscience écologique ne pèse pas très lourd quand l'homme met en avant de nombreuses stratégies politico guerrière pour littéralement assoiffer son voisin.

Un excellent article loin des considérations fleur bleue :

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Ces « guerres de l'eau » qui nous menacent

RICHARD HIAULT Le 30/08 à 06:00


Réchauffement climatique, démographie galopante, urbanisation et industrialisation croissante… Ce cocktail explosif annonce à coup sûr une aggravation des tensions liées à l'approvisionnement en eau. Certains experts y voient le principal risque de conflits dans les années à venir.

Août 2015 : des rebelles au régime syrien de Bachar Al Assad sabotent une source d'eau à quelques kilomètres au nord de Damas. Trois jours durant, la capitale syrienne est privée de 90 % de son approvisionnement en eau. Un mois plus tard : un raid de la coalition sunnite menée par l'Arabie saoudite au Yémen détruit une usine d'embouteillage d'eau dans une zone contrôlée par des rebelles chiites. Décembre 2015 : un raid de l'aviation russe en Syrie détruit les infrastructures de traitement des eaux au nord de la ville d'Alep... Jamais la base de données historiques de l'Institut du Pacifique recensant les conflits et les tensions autour de l'eau n'avait été aussi fournie. Et pour cause : Peter H. Gleick, cofondateur en 1987 de ce centre de réflexion entièrement dédié à la problématique de l'eau, a relevé un net accroissement de ce type d'attaque sur les dix dernières années. Certains experts n'hésitent plus à pronostiquer qu'au XXIe siècle l'« or bleu » prendra la place de l'« or noir » dans les conflits entre Etats. Pourtant, depuis l'aube de l'humanité, jamais une guerre de l'eau n'a opposé deux nations, à l'exception de celle entre deux cités-Etats, Lagash et Umma, au pays de Sumer en basse Mésopotamie... vers 2.500 avant J.-C.

L'avenir pourrait être tout autre. Frédéric Lasserre, professeur à l'Université Laval (Québec) et directeur de l'Observatoire de recherches internationales sur l'eau (ORIE), le confirme : « Si peu de guerres ont éclaté à cause de conflits sur l'eau, leur rareté passée n'est certainement pas gage du futur dans un monde affecté par les changements climatiques et où la population a augmenté à un rythme et jusqu'à un niveau jamais connu auparavant. » Le CNRS indique qu' « avoir accès à l'eau est devenu un enjeu économique puissant à l'échelle planétaire, qui pourrait devenir, dans le siècle à venir, l'une des premières causes de tensions internationales ».

Réchauffement climatique, démographie galopante, urbanisation et industrialisation croissante, le cocktail s'annonce explosif. Suffisamment pour qu'en 2015 le Forum économique mondial de Davos ait placé en tête des risques futurs, pour la première fois de son existence, les conflits liés à l'eau. En décembre prochain, le gouvernement marocain, qui accueille la COP22, a d'ailleurs choisi de placer cette thématique de l'eau au centre des débats. « Je ne suis pas surpris que le Maroc veuille aborder ce thème. C'est le premier pays qui ouvre ce que j'appelle la "diagonale de la soif" qui s'étend de Tanger jusqu'aux confins de la Chine du Nord-Est en passant par l'Inde, l'Asie centrale, le Proche et le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord », avance Franck Galland, directeur général de ES2 et auteur du « Grand Jeu. Chroniques géopolitiques de l'eau ».

En mai dernier, la Banque mondiale, dans un rapport spécial sur le réchauffement climatique, avait averti que « près de 1,6 milliard de personnes - presque un quart de l'humanité - vit dans des pays ayant une rareté physique en eau. Et d'ici à vingt ans, ce chiffre pourrait doubler ». Ce changement climatique va d'abord affecter le remplissage des réservoirs d'eau souterraine, soit directement via les pluies, soit indirectement via l'accroissement de la demande, en particulier pour l'irrigation qui, aujourd'hui totalise 70 % de la consommation d'eau souterraine, poursuit l'institution multilatérale. Les estimations suggèrent qu'avant trente ans le système global alimentaire nécessitera entre 40 % et 50 % d'eau supplémentaire. La demande d'eau par les municipalités et l'industrie va augmenter de 50 à 70 %, celle du secteur de l'énergie de 85 %. Au total : le monde pourrait faire face à un manque d'eau disponible d'environ 2.700 milliards de mètres cubes d'ici à 2030 avec une demande supérieure de 40 % aux disponibilités. Dans un article paru dans « Sciences humaines » en mars dernier, René-Eric Dagorn, historien et géographe, notait qu'avec le développement économique de la Chine, de l'Inde et du Brésil, la demande en eau est en train de croître de façon exponentielle : à elle seule, l'Asie en consomme désormais 3.500 km3/an (contre 2.000 km3 pour l'ensemble des autres régions de la planète).

Un nouveau barrage sur le Nil

Dans la mesure où 40 % de la population mondiale est établie dans les 250 bassins fluviaux transfrontaliers du globe, les Etats sont bien obligés de coopérer. Sauf qu' « à ce jour, on recense environ 200 traités de coopération qui ne couvrent que 60 bassins fluviaux », remarque Alexande Taithe, chargé de recherche pour la Fondation pour la recherche stratégique. C'est bien peu. Les points chauds ne vont donc pas manquer.

A commencer par le bassin du Nil, oh ! combien vital pour l'Egypte. L'actuelle construction par l'Ethiopie du grand barrage Renaissance et de stations de retenues d'eau sur le Nil bleu irrite Le Caire. L'Egypte brandit un traité de 1929 lui attribuant les deux tiers des ressources en eau ainsi qu'un droit de veto sur tous les projets concernant le cours d'eau. Mais en 2010, six Etats (Ethiopie, Burundi, Tanzanie, Kenya, Rwanda et Ouganda) situés en amont du fleuve ont dénoncé ce droit de veto à travers un nouvel accord. Selon la presse locale, le président égyptien Al Sissi en aurait appelé à l'arbitrage du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, pour résoudre le différend en cours.

La poudrière de l'Asie du Sud-Est

Autre point névralgique : l'Asie du Sud-Est, qui pourrait bien devenir une poudrière. Les besoins en énergie hydraulique de la Chine inquiètent autant que les projets de transfert d'eau du sud vers le nord du pays. « Le nord-est de la Chine recèle seulement 15 % des ressources en eau du pays pour 45 % de sa population totale. Pékin, avec moins de 500 mètres cubes d'eau par personne et par an est déjà en stress hydrique. D'où les projets du gouvernement pour pomper l'eau au sud afin de l'acheminer au nord-est grâce à de grands projets de canaux de dérivations », explique Franck Galland. « Le premier à l'est de la Chine est déjà en place : un grand canal puisant son eau dans le fleuve Bleu et la ramenant dans la région de Pékin. La dérivation au centre est en passe d'être achevée prochainement. La troisième, a priori abandonnée, inquiétait le plus, et notamment l'Inde, puisqu'elle concernait directement les fleuves prenant leur source dans les contreforts tibétains de l'Himalaya », poursuit-il. Ce n'est pas pour rien que la Chine entend garder la main sur la région du Tibet, le « château d'eau de l'Asie ». L'Indus, le Gange, le Brahmapoutre et le Mékong y ont leur source. Puiser ou dériver l'eau de ces fleuves ne peut qu'aviver les tensions entre la Chine, l'Inde, le Bangladesh, voire le Pakistan. Les craintes sont d'autant plus justifiées que la Chine n'a pas ratifié la Convention des Nations unies sur les utilisations des cours d'eau internationaux à des fins autres que la navigation, souligne Jean-Christophe Victor dans son nouvel ouvrage « Le Dessous des cartes », à paraître le 1er septembre. Le partage des eaux du Brahmapoutre apparaît comme l'une des sources de conflit potentiel les plus sérieuses. Pékin ne s'est pas non plus gêné de construire quantité de barrages en amont du Mékong qui termine sa course au sud du Vietnam. Or, le delta du Mékong est d'une importance cruciale pour ce dernier. Il concentre 20 millions de personnes et 25 % du PIB du pays. Pour assurer un juste partage des eaux du fleuve, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Vietnam ont bien créé en 1995 un comité de gestion, la Commission du Mékong. Mais la Chine en est, là encore, absente. La situation dans la région est suffisamment inquiétante pour avoir motivé en 2012 un rapport spécial du Renseignement américain sur la sécurité des Etats-Unis à l'horizon des trente prochaines années. Washington s'interroge notamment sur l'intérêt et les risques d'être l'allié d'un Vietnam si fragile.

L'Asie du Sud-Est n'est pas la seule zone à risque : les nombreux conflits du Proche et Moyen-Orient en témoignent. La Turquie dispose d'un moyen de pression puissant grâce aux nombreux barrages qu'elle a érigés sur le cours supérieur de l'Euphrate. En 1974, la médiation de l'Arabie saoudite a évité de justesse un affrontement entre la Syrie et l'Irak, lorsque Damas avait unilatéralement entrepris le remplissage d'un barrage sur ce fleuve. En 1990, la Syrie et la Turquie ont également menacé d'en venir aux armes pour régler leur différend. En 1998, la Syrie a dû plier face aux menaces explicites d'Ankara. La Syrie, ravagée par la guerre civile, est aussi en conflit avec son voisin israélien pour le contrôle du plateau du Golan, annexé en 1981 par Israël. Une partie des affluents du Jourdain y trouvent leurs sources, et Israël y puise 35 % de son alimentation en eau.

Dans le golfe Persique, une crise est aussi possible au regard des tensions entre les sunnites d'Arabie saoudite et les chiites d'Iran. Riyad est conscient de sa dépendance aux usines de dessalement d'eau de mer situées juste en face de l'Iran. Une attaque de Téhéran sur ces points névralgiques aurait des conséquences désastreuses. D'où la construction en cours, par le régime saoudien, de gigantesques réservoirs stratégiques d'eau pour parer à cette éventualité.

Gabegie dans l'« Arabie heureuse »

Pour l'heure, l'opposition entre Téhéran et Riyad se situe sur un autre terrain : le Yémen. Un pays ravagé par la guerre et qui risque purement et simplement de disparaître de la carte du monde. « Celui que l'on surnommait l'"Arabie heureuse" est victime de trente années de gabegie dans la gestion publique de l'eau. Tant et si bien qu'aujourd'hui, les habitants disposent de moins de 200 m3 d'eau par an en termes de ressources. A Sanaa, la quantité disponible tombe à 40 m3 selon les projections à 2030. Il est ainsi probable que la capitale devra être déplacée dans un futur proche », analyse encore Franck Galland. La Jordanie, pour l'heure épargnée par l'instabilité sociale, reste néanmoins très fragile. Pour alimenter la capitale, Amman, qui abrite une grande partie des 6,5 millions de Jordaniens, le gouvernement s'appuie sur un dispositif stratégique qui consiste à puiser l'eau à Disi, un aquifère, dont la quasi-totalité se situe en territoire saoudien. L'eau est ainsi convoyée sur plus de 300 kilomètres. Outre le fait que la Jordanie fait face à un problème de sécurisation contre d'éventuelles attaques terroristes du « pipeline » d'eau, le pays doit aussi composer avec l'Arabie saoudite, qui pourrait bien en faire un moyen de pression sur le Royaume hachémite.

Comme si le réchauffement climatique ne suffisait pas, l'éruption des printemps arabes en Afrique du Nord est venue compliquer un peu plus la donne dans des pays déjà sous stress hydrique. La fuite des ingénieurs spécialisés dans la gestion de l'eau a rendu la situation encore plus critique en Tunisie et en Libye. Bref, on n'a pas fini de parler de la« diagonale de la soif ».

Richard Hiault, Les Echos


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/0211135435336-ces-guerres-de-leau-qui-nous-menacent-2023537.php?wJ7bcx4krR1wZ4GT.99

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Libellule a écrit:

Là on ne prédit rien, on fait des constats, année après année, mois après mois, cop après cop. On tient en parallèle un Etat des lieux des ressources disponibles et de la population des humains sur Terre.

La huitième révolution géologique et biologique est en marche, à une vitesse jamais atteinte : « À l’échelle du temps, c’est comme si un bébé devenait adulte en moins d’un an », décrit Arne Moers une auteure d'in dossier park en 2012. On peut ne pas u croire. Mais presque la moitié des climats installés sur la Terre depuis près de 10 000 ans pourraient avoir bientôt disparu, laissant place à des conditions extrêmes et jamais rencontrées dans plusieurs régions du globe. « Le système climatique mute vers un nouvel état auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s’adapter », conclut l’étude qui détaille les causes. Les gaz à effet de serre ne sont pas les seuls coupables. Le plus grave, selon les chercheurs, c’est que 43 % des écosystèmes terrestres sont utilisés pour subvenir aux besoins de 7 milliards d’habitants sur la Terre : « Au-delà de 50 %, on atteint le point de non- retour ». Très clairement, selon cette étude, nous sommes trop nombreux, nous prélevons trop de ressources, nous faisons trop tourner la machine à carbone.

Les sommets internationaux sur le climat, les conventions sur l’environnement, ou les espèces protégées, les protocoles sur les gaz à effet de serre n’ont pas freiné le mouvement. Les scientifiques proposent un aménagement du territoire planétaire et une révolution de nos modes de vie… notamment en ajustant le niveau de vie des plus riches sur celui des plus pauvres.

Rassurez vous, nos ancêtres aussi se basaient sur des faits:
- les conditions climatiques (on dirait que ce ressort n'a pas changé) qui entrainaient de mauvaises récoltes expliquaient les famines,
- les épidémies qui arrivaient dans les ports donc des malheurs dus au commerce international (la aussi ce thème a été repris depuis),
- un accroissement trop rapide de la population qui épuise les ressources de la planète (la c'est plus récent; Thomas Malthus fin du 18eme),

Nos ecolos n'ont rien inventé,

Ne me classant pas dans la catégorie des ecolos inquiets, je n'ai pas à être personnellement rassuré. Je poste des éléments de réflexion qui me tiennent à coeur sachant que ce sera aux generations futures de traiter les difficultés quand elles se présenteront. Autant les avertir assez tôt des enjeux qui seront les leurs. René Dumont et Théodore Monod, les deux qui ont construit ma manière de penser actuelle, ont commencé à le faire voici 40 ans et parlaient d' une problématique séculaire à venir. Un  siècle c'est long et court à la fois. L'agenda 21 a pour objectif d'organiser celui qui vient de commencer on l'oublie un peu vite. Moi non. Si rien ne va assez vite à Mon goût en termes de prise de conscience je crois que l'on avance au rythme du possible sachant Que les enjeux sont multiples et à vraie dire colossaux. http://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/

la table des matières http://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action0.htm

Je ne lis pas non plus dans l'avenir, mais il y a des parallèles qui sont quand même étonnant.


Une réflexion de plus:
Tout comme dans les années 80: les pacifistes étaient dans l'Europe de l'ouest et les missiles en Europe de l'est.

Aujourd’hui les efforts pour réduire la pollution et la consommation de matières premières sont en Europe alors que les gros pollueurs sont en Asie et bientôt en Afrique, tout comme les gros consommateurs de matières premières dues à l'explosion de la démographie.

Je ne dis pas le contraire en abordant la question de la survie de l'humanité par le biais de sa population et des ressources disponibles. La France doit garder son avance. L'Europe aussi. On peut relire Peyrefitte. Je suis pour le pacifisme absolu, comme l'étaient mes deux mentors.

Citation approuvée par Libellule a écrit:

Les scientifiques proposent un aménagement du territoire planétaire et une révolution de nos modes de vie… notamment en ajustant le niveau de vie des plus riches sur celui des plus pauvres.

Et pourquoi ne pas avoir l'ambition inverse, élever autant que possible le niveau des plus pauvres.?
C'est évidemment plus difficile, c'est la ruine assurée de la planète, la fin du monde démocratique inévitable, c'est le capitalisme sans retenues, brkkk! Facho ! Où irait la gauche s'il n'y a plus de pauvres? Où iraient les écolos s'il n'y a plus de planète à défendre?

Pourquoi approuvée?   Quand je parle de cette ambition inverse, contraire à toute uberisation et seule solution à la sauvegarde de notre modèle français, on me répond que le client est roi et trop vache à lait oubliant la notion de valeur ajoutée. Et ça je n'y peux rien. Vous avez dû le remarquer depuis le temps et les récurrences d'anonymous sur mon cursus professionnel, je ne suis pas contre le capitalisme, je suis pour sa meilleure régulation. J'ai évoqué récemment le cas Lactalis-agriculteurs et le rapport de force qui nuit aux seconds, c'est ça notre monde actuel, on crée des intermédiaires qui précarisent le plus grand monde ; c'en est fini du capitalisme pépère et paternaliste, et ça c'est bien dommage. Mon dernier patron était un républicain américain, très sympa et tolérant, avec qui j'ai travaillé avec grand plaisir pendant 7 ans ; 'parmi ses filiales quelques fermes distribuant des œufs bios et d'autres prônant le respect des équilibre biologiques dans l'univers du plastique et de l'impression), un homme à cent lieux de la caricature de Donald Trump qui se croit riche alors que mon patron comptait plus sur la richesse de ses collaborateurs.

Je remets http://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action0.htm Voilà ce à quoi chacun à sa manière doit essayer de collaborer.

Nous sommes en inaptocratie !
L'inaptocratie (ou "ineptocratie") est le gouvernement des incapables.

Un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs en diminution continuelle.

Billet d’humeur de Jean d’Ormesson … l’INAPTOCRATIE 22 février, 2016 Juste pour réchauffer le climat

Pour en savoir plus sur Lactalis c'est ici http://www.lactalis.fr/le-groupe/histoire/ et mesurer au passage le poids de la vache à lait française dans ses activités qui évoluent notablement des années 30  nos jours.

Ya un moyen très simple de redonner de la rentabilité aux agriculteurs de Lactalis: c'est de diminuer les impôts et cotisations sociales

Mais il est plus facile de taper sur Lactalis et ça évite de réfléchir au taux de prélèvements obligatoires, aux bénéficiaires des prélèvements obligatoires etc

Bon on est loin de la merveille COP21 qui a sauvé le monde fin 2015

Libellule a écrit:

Je ne dis pas le contraire en abordant la question de la survie de l'humanité par le biais de sa population et des ressources disponibles. La France doit garder son avance. L'Europe aussi. On peut relire Peyrefitte. Je suis pour le pacifisme absolu, comme l'étaient mes deux mentors.

Toute l'écologie résumé en 3 lignes:

"Survie de l'humanité" rien de moins. Duflot, Emmanuelle Cosse et Libelule ont pour mission de sauver l'humanité. Comme les inquisiteurs qui tuaient les gens pour les sauver de l'enfer. Ou comme Rambo qui nous sauve des mains du communisme.

"Mes 2 mentors": la aussi on est dans le dogme et la religion.

Alors face à un courant de pensé qui veut sauver l'humanité grâce aux préceptes de ces mentors, comment avoir un debat basé sur la raison?

Thierry est en pleine forme . Bravo.

Cela va-t-il améliorer les choses en matière environnementale? Quant au mot mentor Fillon avait le sien. De là à en faire un doctrinaire...
http://www.lepoint.fr/politique/fillon-veut-faire-vivre-l-heritage-de-seguin-son-mentor-07-01-2011-128094_20.php

Ai je cité Duflot ou Cosse ? Non. L'inquisition? Non plus.
J'ai juste posté des liens qui renvoient aux travaux de l'Onu. Et préciser ma pensée sur le capitalisme et Lactalis.

Et sur sauver l'humanité rien??
Pas de copier coller?

thierry a écrit:

Et sur sauver l'humanité rien??
Pas de copier coller?

pour sauver l'humanité pas de problème ! je suis là !

Où est il écrit que l'espèce humaine doive survivre éternellement ? surtout dans sa forme actuelle voire passée dont il semble que nous soyons nostalgiques ?

On nous explique qu'il faut évoluer, notre civilisation est attaquée mais qu'après tout ce n'est pas grave, que toute résistance est réactionnaire, la moindre manifestation tendant à s'accrocher aux traditions est cataloguée comme nationaliste ou pire encore comme "facho" .

Subitement nos écolos veulent tout arrêter, "temps suspend son vol !" on parle même de décroissance, on fait marche arrière toute ! l'heure est grave, il faut mobiliser !
On revient au bon vieux temps pour sauvegarder l'espèce humaine en l'état, on va inventer la machine à remonter le temps.

C'est un raisonnement plein de contradictions ! on veut du progrès ! puisque dans d'autres domaines on doit tolérer et faire avec et bien on fera là encore avec...

Si l'espèce en crève est ce si grave ? on accepte bien que des civilisations disparaissent et que des innocents soient massacrés afin de supprimer les éventuels récalcitrants.

Au nom de quelle éthique devrions nous faire exception et miraculeusement perdurer en l'état ? pas bien logique tout cela, ne serait ce pas un peu rétrograde ? un brin passéiste ?

Des espèces animales ou végétales passées n'existent plus... pourquoi devrions nous faire exception ?

Je suis disposé à changer d'avis si on accepte que je puisse critiquer, contester et combattre des idéologies qui sont des attaques à ma vie, à ma civilisation... dans le cas contraire il faut accepter les évolutions quitte à disparaitre puisque c'est la porte de sortie que l'on préconise dans d'autres circonstances.

Non surtout pas de copier coller. Avant de parler décroissance (on n'y est absolument pas), il faut admettre que l'on a été depuis quelques décennies en hyper croissance : de la population, de l'emprise de l'activité de l'homme sur la planête et que disons depuis le milieu du XXe siècle, l'homme a su adroitement marqué son emprise sur l'espace qui lui sert de refuge. Il a ce faisant pendant un temps amélioré tous les moyens de production, garantit l'accès à l'eau potable dans beaucoup d'endroits, jusqu'à ce point de rupture que nous commençons à vivre maintenant, que certains appellent l'ère des déséquilibres. Y compris en terme de pyramide des âges avec au bout le temps du droit à la retraite par exemple, ou plus prosaïquement sur le plan économique, le juste produire, au juste prix en non pas au moins cher parce que l'on produit trop.

Plusieurs concepts évoquent ce sujet d'une manière différente; certains se réfèrent au "jour du dépassement" une date de l'année où, théoriquement, les ressources renouvelables de la planète pour cette année ont été consommées. Au-delà de cette date, l'humanité puiserait dans les réserves naturelles de la Terre d'une façon non réversible. On nous dit que ce jour arrive de plus en plus tôt et qu'à plus ou moins long terme, la raréfaction des ressources condamnera l'humanité à rationner les ressources et donc à entrer en décroissance. Celle ci n'est pas souhaitée, elle apparaît à certains comme inévitable.

D'autres se réfèrent à la notion d'anthropocène : c'est dans ce cadre que sont évoqués le plus les changements climatiques en cours et notables, l'érosion des sols, la disparition d’espèces, le réchauffement des océans : une manière de lister quelques conséquences de l’action de l’Homme sur la planète. Et nous aurions ainsi fait entrer la Terre dans une nouvelle époque géologique, l’Anthropocène (« l’âge de l’homme »).

Ces phénomènes s'accompagnent d'un autre déséquilibre qui n'est pas sans poser des problèmes : par continent les phénomènes d'accroissement de population ne sont pas linéaires : c'est là qu'intervient la notion de pollution, de gestion de l'eau et de ressources limitées. Les territoires n'étant pas extensibles, beaucoup de guerres locales et conflits entre humains voient le jour entraînant les déplacements de population que l'on connait et qui ne sont pas sans poser des difficultés majeures. En France ce phénomène se limite à des grandes villes ; dans d'autres pays comme la Chine ou l'Inde ces poblèmes de densité de population sont à leur paroxysmes.

Ce sont les volets de mêmes maux, mais bien sûr la France est en avance sur les deux autres pays cités. On peut s'en féliciter et souhaiter conserver cette avance.

L'agenda 21 essaye d'éluder aucun de ces problèmes au conséquences dévastatrices (pauvreté, appauvrissement des sols, épuisement des réserves d'eau potable, éducation, projets locaux et globaux). On peut aborder ces sujets sans passer forcément par la case climat, mais voilà, il se trouve que cet axe de réflexion sert de point de ralliement par le biais de conférences sur la manière de sauvegarder au mieux pour les générations futures le niveau de cadre de vie atteint aujourd'hui partout dans le monde. COP on l'oublie ttrop souvent signifiant "COnférence des Parties" comprendre des Etats qui vont essayer de signer des documents en commun. 21 ans qu'ils s'y essayent c'est à la fois long et court, disais-je plus haut.

Personne ne voulant voir le sien régresser, les intérêts contradictoires pays par pays apparaissent.

Sur l'idée de combattre les idéologies, j'y suis assez favorable ; l'une des difficultés est de correctement les classifier : Je suis assez d'accord que l'on prenne comme vecteur la lutte contre les attaques à la vie, à la civilisation. Que ce raisonnement soit local (ma vie, ma civilisation, ma famille, mon département, mon pays, mon continent) chacun l'admet, mais il faut aussi penser global et sans particulièrement galvauder en un instant le mot d'humanité ou de gestion planétaire des biens communs.

Les Etats sont loin d'être les seuls acteurs des changements à venir. Ce serait se défausser de nos propres responsabilités individuelles que de croire que les acteurs au sommet de chaque état détiennent à eux seuls les solutions à mettre en pratique.

Des innocents il en meurent tous les jours en ce moment pour d'autres raisons que les guerres: on peut même penser que le nombre des innocents qui meurent de par la seule activité humaine sont bien plus nombreux que ceux qui meurent dans des conflits.

Notre humanité est notre première force face à l'animalité ; il convient seulement d'en faire le meilleur usage possible.

Il n'est pas possible de vouloir tout et son contraire.
De même il est incohérent d'être d'une indulgence stupide à la limite criminelle ou mortifère avec les uns et de faire de l'autoritarisme avec d'autres.

Lorsque les politicards gesticulateurs en général et les écolos en particulier auront remis un peu d'ordre et d'intelligence dans leurs décisions et leurs agissements ils seront sans doute plus crédibles et en conséquence mieux entendus...

Lorsque l'on voit en spectateur le turn over de dirigeants de ce parti on est en droit de douter légitimement du sérieux de la démarche.
Avant de vouloir diriger le monde qu'ils arrivent à être un peu réalistes, ça nous changera de l'habitude.

Sans vouloir polémiquer inutilement l'Agenda21 de l'Onu et les cop organisées dépassent largement les possibibités des écologistes seuls. Qu'ils participent à la prise de conscience nécessaire on ne peut guère s'en plaindre. Que celle ci se fasse pas à pas, avec ou sans eux reste l'essentiel. Pour ma part je tiens à rester lucide. L'écologie est un sujet récent qui va prendre de plus en plus d'importance. Etre tolérant serait un défaut? Je n'en suis pas persuadé. Les hommes et femmes politiques tous partis confondus ont perdu le contact avec la vraie vie? Ceux qui en font leur profession, certainement. Ce n'est pas mon cas.

L'intelligence de l'homme lui fait faire des progrès. En médecine, en science de la vie, et lui permet d'anticiper son devenir. Quand celui ci semble s'assombrir il a raison de faire des diagnostics pour corriger ses erreurs passées. En général l' homme se grandit de soigner ces maux et se trompe quand son esprit guerrier met à feu et à sang la planête. A moins de vouloir à tout prix qu' une 3e guerre mondiale s'enclenche, Il reste toujours préférable de Mon point de vue de passer par la case conférence pour la paix ou le climat. Cela revient in fine moins cher Que de mauvais engrenages.

L'intelligence de l'homme on peut en discuter... celle de nos dirigeants... inutile d'en parler les résultats parlent d'eux mêmes.

En matière de conférence pas de problème, définition du Comité, ça doit fonctionner plus ou moins pareil pour les conférences :

"un groupe de personnes incapables de faire quoique ce soit par elles mêmes qui décident ensemble que rien ne peut être fait"

En avant les parlottes et les fromages pour politicards en mal de ressources.

NB si une troisième guerre mondiale éclate... ne cherchez pas tonton sera le responsable... pas tous les connards qui à travers le monde trucident à qui mieux mieux.

Pendant ce temps, lentement mais surement les ratifications se poursuivent. C'est au tour des Etats Unis et de la Chine les deux principaux pollueurs de la planète de se mobiliser. Reste deux piliers importants qui manquent à l'appel : l'Inde et l'Union Européenne, considérée comme un bloc pour que les conditions de ratification soient contraignantes. Le pays le plus réticent, à cet instant, au sein de la CEE : la Pologne ; celui qui n'est pas en mesure de le faire : l'Espagne, sans gouvernement à l'instant. Ce serait bien, mais ce n'est pas garanti, que le Russie rejoigne le camp des signataires.

Quelques éléments d'explication ici qui peuvent en même temps alimenter le débat sur les présidentielles françaises et la manière dont certains candidats traitent ce virage vers une transition citoyenne de l'écologie. Pas de copier coller de l'article pour l'instant pour ne pas faire trop long.
http://www.liberation.fr/futurs/2016/09/03/energie-la-transition-vers-un-nouveau-modele-est-devenue-irreversible_1478706

Résumé: la COP21 a fixé l'objectif de limiter la hausse de la température (globale) "bien en deçà de 2°C". Et même à 1,5°C. Tout le monde applaudit, un accord pas encore ratifié.
Mais comme avec les mesures déjà annoncées par 186 pays, la hausse serait encore de 3°C nous dit-on, il reste à s'accorder sur les moyens (et répartition des efforts) concrets pour atteindre l'objectif de la COP21.
A ce que j'ai entendu, ce sera l'objet... de la COP22.

Sans vouloir trop médire, cela me rappelle les promesses de réduction du déficit du budget en France : vous rappelez-vous que nous devrions être à l'équilibre depuis au moins 10 ans ?

Les enjeux humains sont peut-être un peu différents. Sans vouloir médire, non plus.

salamandre a écrit:

Résumé: la COP21 a fixé l'objectif de limiter la hausse de la température (globale) "bien en deçà de 2°C". Et même à 1,5°C. Tout le monde applaudit, un accord pas encore ratifié.
Mais comme avec les mesures déjà annoncées par 186 pays, la hausse serait encore de 3°C nous dit-on, il reste à s'accorder sur les moyens (et répartition des efforts) concrets pour atteindre l'objectif de la COP21.
A ce que j'ai entendu, ce sera l'objet... de la COP22.

Une occasion de rappeler que la grande absente de la COP21 était l'évolution démographique en particulier dans les pays émergents...

On peut penser que celle-ci sera au programme de la COP22...

http://www.cop22.ma/fr/content/constatations-cl%C3%A9s a écrit:

Constatations clés
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Démographie, énergie, climat : les 3 paramètres analysés dans une étude de l’Université A&M du Texas

La planète comptait 1,6 milliard de personnes en 1900. Nous sommes actuellement 7,2 milliards d’individus auxquels,à la fin du siècle, s’ajouteront 3,7 milliards pour atteindre 10.9 milliards d’humains, selon les projections de l’ONU. Cette réalité rappelée par Glenn Jones et Kevin Warner de l’Université A&M du Texas, figure dans leur étude basée sur trois éléments clés : la démographie, l’énergie et le climat.

Au début du XXème siècle, les besoins énergétiques planétaires étaient de 6.400 milliards de kilowattheures. Aujourd’hui, ils s’élèvent à 150.000 milliards de kilowattheures. Les deux chercheurs ont estimé l’évolution de la consommation énergétique à 21.100 kilowattheures par personne et par an. Un européen consommerait 37.000 kilowattheures par an et un américain, environ 83.000 kilowattheures par an, sachant que 20% des habitants de la planète n’ont toujours pas accès à l’électricité.

Les 2 chercheurs estiment également, devant l’augmentation rapide de la population mondiale(9300 individus de plus par heure) et de la demande énergétique croissante qui l’accompagne, que l’humanité est face à un défi sans précèdent.
---/---

Source: http://www.cop22.ma/fr/content/constatations-cl%C3%A9s

On n'évoque pas ce qui n'est pas politiquement convenable... losque la situation actuellement critique sera pourrie on pourra évoquer le sujet pour nous auto flageller !

C'est depuis 1975 avec l'atteinte du seuil de 4 milliards d'habitants que l'alerte démographique a été donnée, mais déjà des sceptiques disaient que tout cela allait se réguler tout seul, comme le climat.

http://www.statistiques-mondiales.com/croissance_population.htm

Une modélisation à regarder ici
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/01/26/la-nasa-illustre-le-rechauffement-climatique-de-1880-a-2011-%E2%80%8E/

Extrait : Point clef, la fin des années 1970.

Remarque Rio date de 1992. La cop1 de 1995. Nous nous sommes pris deux fois 20 ans dans la vue.

La question de la surpopulation n'a jamais été le cheval de bataille des écolos-gauchos qui monopolisent l'espace médiatique.

Affirmer le contraire est un nouveau mensonge. Malheureusement pour eux la question ne peut plus être escamotée alors ils prennent le train en marche...

No comment, juste un lien à ouvrir et lire... De préférence.

http://alerte-environnement.fr/2011/06/14/joly-et-hulot-parrains-de-la-fondation-rene-dumont/

Et un rappel perso Dumont et Monod ont eu le tort d'avoir raison trop tôt. D'où Mon regret exprimé, en tant que citoyen, que l'on ait perdu 40 ans. Et que l'on va encore en perdre.

Pour rester local
http://fontenaysousbois.eelv.fr/rene-dumont-et-leco-parc-des-carrieres/

Concrétement ça se traduit en éoliennes piège à gogos, ZAD vandalisées, blocages volontaires de Paris et ennuis pour ceux qui n'ont pas les moyens de changer de voiture...

Les mesures massives et efficaces pour lutter contre la sur population (autres que parlottes) on demande à voir... comme d'habitude !

Concrétement c'est ZERO ! Normal ils nesont pas équipés pour ! En revanche nous bassiner avec des usines à gaz et des taxes ils sont lmbattables.

Si on supprime les mots interdire et taxe les écolos n'ont plus rien à proposer.

Qui l'est (efficace)? N'est ce pas pour cela que même les Etats piétinent à faire changer les diagnostics faits en temps voulu. Qui a pu arrêter les guerres annoncées? Restons les pieds sur terre. Les donneurs d'alerte ne sont pas écoutés assez vite. Et quand les catastrophes arrivent les sceptiques disent que le choix entre l'utopie et la mort n'est pas la question. Bizarre.

Les autres ont plusieurs mérites.
S'ils ne font rien ils ne sont pas nocifs !
Ils ne nous fatiguent pas à nous expliquer la vie en nous la compliquant,

En plus, cerise sur le gateau ils ne donnent pa en permanence des leçons alors qu'ils se gourrent en permanence.

Conclusion : ils nous fatiguent ... résultat alors que le problème existe 2/100 aux élections.

Fin d'un échange qui n'existe pas .

Serge Boisse rappelle des points clefs sur son blog.

http://sboisse.free.fr/planete/index.php

La question principale qui se pose, est : la Terre, notre planète, peut-elle supporter cette population de manière durable ? Et la réponse est : NON ! Il faut préciser cette réponse car en fait il y a deux questions qui se cachent la dedans :

La première est de savoir si la Terre pourra nourrir tous ses habitants.

La seconde est de savoir si l'empreinte écologique de tous ces êtres humains sera supportable pour notre planète : en d'autres termes, est-ce que l'on peut encore rêver d'un développement durable avec neuf milliards d'habitants ?
Et ces deux questions sont liées !

Pour nourrir neuf milliards d'humains, il faudrait (faudra ?) généraliser l'agriculture intensive et anti-écologique telle qu'elle se pratique en Europe, au Japon et aux USA à toute la planète?

 En fait ce qui se produira le plus probablement c'est que le nombre d'être humains mal nourris ou souffrant de famine chronique va croître de manière vertigineuse, accentuant encore les écarts entre les pays dits "du Nord" et ceux "du Sud".

Quand on sait que l'empreinte écologique de la population mondiale est d'ores et déjà supérieure à la surface des terres utilisables pour la production agricole et industrielle,  il est malheureusement certain que neuf milliards d'individus ne peuvent pas vivre de manière durable sur notre planète.

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Et comme le rechauffement climatique n'est pas encore suffisant, certains vont essayer de nous convaincre que l' on peut attendre encore et encore. Je préfère plaider pour une accélération des prises de conscience par le plus grand nombre des enjeux en cours. I
Lier un score électoral en France à l'importance d'une cause planètaire est encore un faux fuyant.

Ce genre de discours typique des écologistes catastrophistes me désespère.
A qui fera-t-on croire ce defaitisme qui nie le progres, les progrès à venir de la science et de la conscience, qui ne voit pas l'évolution de la condition humaine dans le temps et dans l'espace.

Raconter que les écolos arrêtent les guerres et historiquement faux et une absolue imbécilité !

Pour ce qui concerne la représentation électorale des écolos, chacun déguste comment en ne représentant rien ils ont flanqué une belle pagaille dans le pays.
Merci à martine et à flanbi.

Comment des gens infoutus de s'organiser entre eux peuvent ils diriger quoique ce soit ?

On devrait les payer à se taire ou leur donner le ministére du débat permanent.... mais surtout sans pouvoir.
Un bidule rien qu'à eux pour se tirer la bourre entre soi tranquillement.

Gérard a écrit:

Ce genre de discours typique des écologistes catastrophistes me désespère.
A qui fera-t-on croire ce defaitisme qui nie le progres, les progrès à venir de la science et de la conscience, qui ne voit pas l'évolution de la condition humaine dans le temps et dans l'espace.

Réponse : doctrinaire plus dérangé du ciboulot... la combinaison gagnante parfaite.

Ce qui est assez étonnant c'est le tri que chacun fait dans les arguments (non) déposés par les uns et les autres.

Reprendre Ce fil et chercher si les progrès faits par l'humanité sont niés. Ils ne le sont pas. Mot clef : anthropocène, jour du dépassement, surpopulation. Réchauffement climatique et Agenda21 onusien étant pris comme deux vecteurs de régulation si on traite les difficultés identifiées sans trop tarder. Prévenir plutôt Que guérir. En alertant. Ce n'est pas être défaitiste. C'est poser les problématiques que les générations futures vont devoir résoudre. Des conferences de parties -Cop- étant installées pour y contribuer positivement.

Les contre sens sont légions : Les réalistes nous annoncent un effondrement total de notre civilisation au cours du prochain siècle si se prolongent les croissances exponentielles de la population et de la production industrielle, et la misère à perpétuité du Tiers Monde. C'est pourquoi René Dumont propose de réhabiliter les Utopies, et cherche à dessiner, pour notre planète assiégée, les premiers traits d'une société de moindre injustice et de survie, la société sans mépris.

Les mêmes ou d'autres qui se rangent dans le camp des réalistes néanmoins, nous annoncent l'islamisation quasi certaine de notre vieille France, et sa ghettoïsation, quand d'autres continuent de prôner le vivre ensemble malgré les difficultés à surmonter.

Ici l'affiche qui sert de symbole entre les réalistes et les utopistes
http://www.babelio.com/livres/Dumont-Lutopie-ou-la-mort/104485
Ceux qui veulent, cliquent.

Il n'aura échappé à personne que les 2 plus gros pollueurs de la planète, la Chine et les États Unis venaient à leur tour de ratifier les accords de Paris sur le climat. Cela porte à 27 le nombre des pays ayant déja ratifié cet accord sur les 195 signataires. Sachant que Pour entrer en vigueur, l'accord de Paris doit être ratifié par au moins 55 pays représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre, l'ONU espère atteindre ce seuil pour la fin 2016 ou début 2017. Nous pouvons et devons rester optimiste d'autant que d'autres gros pollueurs comme l'Inde, l'Iran et autre Brésil ont déja fait part de leur intention. Pour le Brésil il faudra peut être attendre encore un peu que la stabilité politique soit rétablie.

Débat devenu inintéressant car phagocyté par les extrêmes. Ce sera sans moi.
Les extrêmes sont toujours dans l' erreur, la vérité est ailleurs, mais encore faut-il le voir.

matmut a écrit:

Il n'aura échappé à personne que les 2 plus gros pollueurs de la planète, la Chine et les États Unis venaient à leur tour de ratifier les accords de Paris sur le climat. Cela porte à 27 le nombre des pays ayant déja ratifié cet accord sur les 195 signataires. Sachant que Pour entrer en vigueur, l'accord de Paris doit être ratifié par au moins 55 pays représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre, l'ONU espère atteindre ce seuil pour la fin 2016 ou début 2017. Nous pouvons et devons rester optimiste d'autant que d'autres gros pollueurs comme l'Inde, l'Iran et autre Brésil ont déja fait part de leur intention. Pour le Brésil il faudra peut être attendre encore un peu que la stabilité politique soit rétablie.

D'où l'importance évoquée plus haut de la ratification par l'entité Europe. 27 + 28 # 55

Les 28 se sont engagés à réduire d’au moins 40 % d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990).

Les Européens vont devoir régler la question du partage de cet effort dans le courant de l’année, notamment dans les secteurs non couverts par le marché ETS du carbone (le système européen d’échanges de quotas d’émissions), comme le bâtiment, les transports ou encore le secteur agricole, forestier et autres utilisations du sol.

Je crois pour ma part que le problème sur lequel notre pays devrait se pencher en premier, vu sa position de leader agricole en Europe, est de comment peut-il maintenir sa place, alors que divers rapports confirment la véracité de vieilles thèses émises dans les années 80.

Un exemple pour illustrer mes propos : la bataille contre le labour violent a attiré des inimitiés aux Bourguignons voici bien longtemps pour avoir prétendu que

"Si vous retournez la terre trop en profondeur, la terre du dessus se lisse à cause du tracteur, et devient dure presque comme du béton. L'eau ne peut plus y rentrer. Si on a un peu de pente à ces endroits, l'eau qui tombe du ciel se met en mouvement, se charge de terre et devient érosive. Or, plus elle est dense, plus elle est capable de soulever des cailloux, puis des blocs de pierre, puis bien pire. Elle se répand alors en contrebas causant de nombreux dégâts."

Alertés très tôt par ces dégradations des terres, ils sont allés à la rencontre des paysans pour leur montrer les dégâts causés par les labours et tenter de leur faire entendre raison. Mais les époux Bourguignon ont souvent été mal reçus. Dans les années 1980, remettre ces pratiques en cause relevait du crime de lèse-majesté, avec les agriculteurs dans le rôle des rois.

25 ans après, les organismes publics prennent la mesure du problème. Et aujourd'hui, le soutien vient directement du ministre Stéphane le Foll. Il affirme au HuffPost son ambition de remettre la question des sols au coeur des débats agricoles de demain". "Les sols ont été les grands oubliés de la révolution technique et technologique qui s’est beaucoup focalisée sur la chimie et la génétique."

"L'agroécologie, c'est la combinaison des performances économiques, environnementales et sociales. On peut obtenir d'excellents rendements en préservant la biodiversité et en travaillant avec des organisations collectives." "Il va falloir que les hommes apprennent à respecter leur sol. J'ai demandé à la direction générale du ministère de commencer à définir des critères en terme de mesure de la matière organique, de la biodiversité, de la couverture des sols, sur toute la France. Ces indices nous permettront d'aller vers de nouveaux modèles de production performants sur le plan économique et environnemental."

"Nous devons aussi remettre de la matière organique dans les terres. Depuis l'après-guerre, cette matière a diminué de moitié. Et il faut aussi replanter des haies, les seules capables, avec les arbres et les forêts, de faire rentrer l'eau en profondeur dans le sous-sol." Les Bourguignons ne sont pas prêts de se taire.

Extraits choisis de http://www.huffingtonpost.fr/2016/06/23/degats-inondations-agriculteurs-rebelles-se-battent_n_10633728.html

Entre l'agriculture, la surpopulation, les énergies nouvelles, rétablir la paix universelle...


Ils vont avoir du taf les écolos losqu'ils auront enfin une équipe cohérente... on croit auc miracles ?