La nouvelle du jour est tombée !

NON ce n'est pas le résultat de l'élection américaine !

Mais l'annonce sur le Figaro de la candidature du "Micron" à la présidence française...

Il me surprend le bougre ! faire une telle erreur de timing... le "spin doctor" de service se relâche.

Disons les choses simplement, Macron dira avant le 10 décembre s'il sera ou non candidat, si il l'est.

Pour ce qui n'est pas la nouvelle du jour, il y a quelques semaines, Nate Silver, était l'un des experts les plus optimistes pour Trump,  Son scenario était le bon. Il devait remporter tous les pile ou face, les toss up ou swing states.

Et casser à deux reprises le mur bleu des démocrates (des grands lacs à la côte Est, Pennsylvanie et Wiconsin en particulier). Cela supposait une faible mobilisation des communautés non blanches et une forte mobilisation des américains suprémacistes. Ce qui vient de se produire.

L’impopularité de Hillary Clinton et le discours plutôt de type populaire de Donald Trump ayant fait le reste.

Le déroulement de la campagne a ressemblé à une série télé-réalité vulgaire et agressive qui fait appraître nos politiques français comme quasiment bien élevés.

Les USA, première puissance mondiale, étaient et sont engagés dans une crise sociale et politique d’une ampleur qui ne peut se comparer qu’à celle de 1929. Comme dans beaucoup de pays simultanément, la situation des classes laborieuses et des classes moyennes s’est dégradée.

L’endettement de larges couches de la population n'a cessé de croître, sans pour autant que les fins de mois soient plus faciles. Les tensions sociales se sont accentuées et, dans le même temps, la lutte des classes s’est accompagnée d’une lutte entre communautés sans parler forcément de racisme : la peur de l'autre servant de levier au renforcement du vote de contestation.

Les désillusions, les déceptions, la régression sociale et le désespoir a offert un terrain fertile aux idées libertariennes, (tout pour la libre entreprise) qu'il fallait juste labourer avec des discours  démagogiques dont Trump s’est fait le parfait propagandiste.

Trump a compris qu'aux USA comme ici et au niveau international, l’avenir s'écrirait avec les bulletins des travailleurs et des classes populaires et moyennes qui ont vu leurs situation se précariser, s'il arrivait à les sortir de leur torpeur abstentionniste. Son mot d'ordre "réel" le retour du rève américain, avec l'appui de Dieu (qu'il sut prendre à témoin).

Il y a quelques temps je parlais sur ce forum de la nécessaire émergence d’une disruption politique si en France nous voulions envisager une autre voie que l’élection d’une Marine Trump http://www.plateaufontenay.net/t2601p50-disrupter-l-offre-politique et si c’est encore possible de l’éviter. Parmi les disrupteurs possible Macron, Juppé. Et trop d'outsiders en incapacité de se ressaisir pour une projet d’union des gauches et des écologistes.

Peut-être qu’en France on va finir par comprendre. A l'instant je n'en suis pas sûr.

Je tiens à rappeler cet article de septembre 2016 : Avec Donald Trump, «nous ne sommes pas du sérail. Nous ne participons pas du système, nous ne dépendons de personne.» Marine Le pen.
http://www.20minutes.fr/politique/1916807-20160901-donald-trump-serail-estime-marine-pen

Trump on s'en fout !
Il n'y a que l'ambassadeur de France aux USA pour s'exprimer sur le sujet... il va avoir l'air malin maintenant !
Reste plus qu'à en mettre un autre à se place.

J'ai en revanche trouvé l'engagement d'OBAMA et de son entourage contestable d'autant que dès leur élection les présidents américains disent se détacher de leur appartenance politique initiale pour devenir le président de tous les Américains.

Le sujet essentiel c'est "micron" le sauveur national : est il en course ?

En France pas de problème avec le "vivre ensemble" nous sommes tous unis.

On peut penser que les "ploucs gaulois" des USA sont pour beaucoup dans l'élection de TRUMP. un article, daté de 2012, en laissait prévoir les conséquences

Citation :

L'évolution de la démographie aux Etats-Unis: un tournant historique

Par Laurent Ribadeau Dumas@GeopolisFTV | Publié le 02/10/2012 à 13H56, mis à jour le 15/11/2012 à 16H02

http://geopolis.francetvinfo.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/2012/11/usa-foule1b.jpg?itok=mldHFN4b

Les Américains sont une des populations les plus pluriethniques au monde. Ici, Barack Obama devant des partisans le 12 septembre 2012. © AFP - Brendan SMIALOWSKI  

Désormais, aux Etats-Unis, le nombre de bébés blancs est dépassé par celui d’enfants issus des minorités. Selon les derniers chiffres du recensement, ces derniers représentent 50,4% des petits de moins d’un an, contre 49,6% pour les premiers. Une évolution qui traduit une mutation profonde de la démographie et de la société américaines.

on notera que les "ploucs" Anglais ont eux aussi des réactions qui surprennent les élites auto proclamées du pays...

On connaissait le film "le cave se rebiffe" sous peu nous aurons les "ploucs franchouillards se réveillent".

Problème typiquement US : ils sont passés du "melting pot" au "salade bow" ceux qui s'intéressent à la politique de ce pays comprennent ce dont il s'agit.

Une analyse assez juste de Jérôme Fenoglio, Directeur du "Monde", dans son édito: http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/09/presidentielle-americaine-la-colere-a-gagne_5028039_3232.html

Extrait et conclusion:

Citation :

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Quelles que soient les singularités d’un pays à l’autre, le mouvement de colère est ancré dans une critique diffuse de la mondialisation qui porte sur deux thèmes : le contrôle des flux migratoires et les inégalités de revenus. Les Britanniques ont voté pour le Brexit sur ces deux sujets. Trump avait prédit que son élection serait un « Brexit à la puissance trois ». Il avait raison. C’est aussi une façon de dire que l’Europe n’est en rien protégée du séisme qui vient de secouer Washington.
---/---
Les leçons de ce scrutin sont multiples. Elles s’adressent aux partis de gouvernement traditionnels. Elles concernent une presse et des sondeurs qui, dans leur immense majorité, n’ont pas vu venir la vague, et ne savent plus prendre le pouls de l’opinion. Ces leçons sont d’autant plus impérieuses que les représentants de la colère protestataire, qu’il s’agisse de Trump ou de ses clones européens, n’ont pas la moindre idée de la complexité des problèmes à résoudre. Ils vendent des illusions, l’Américain le premier. Ils cultivent un simplisme réducteur qui peut devenir une menace pour nos démocraties. Vue de Paris, la victoire de Trump, venant après le Brexit, est un avertissement de plus. Dans le monde qui s’ouvre avec cette élection, tout est possible, même ce que l’on a encore du mal à regarder en face : la prise du pouvoir par un parti extrémiste.

Sur certains réseaux sociaux :

Le peuple américain a voté et élu Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d'Amérique. En tant qu'alliés historiques de ce grand pays, nous devons le saluer et le féliciter.

Cette élection montre que rien n'est jamais écrit à l'avance. Il faut toujours écouter ce que le peuple a à dire et non ce qu'on aimerait qu'il dise.

Cette élection me parait être l’expression d’un rejet du système profond, et sous-estimé. Le même qui a conduit nos amis britanniques à décider de sortir de l’Union Européenne il y a quelques mois. Le même que j’entends depuis deux ans que je me suis engagé publiquement sur la scène politique. Ce rejet rend impossible de demeurer dans le statu quo dans lequel notre pays s’est englué depuis trente ans.

Ces votes expriment une demande de protection et de respect du sentiment populaire que je crois partagée par les Français. Elle doit être entendue et comprise, sans conduire pour autant à des réponses de fermeture ou de repli.

C’est la condition pour les transformer non pas en rejet du présent mais en espoir de changement.

C’est l’enjeu des six prochains mois.

Emmanuel Macron

Ceci dit à part "á suivre", à cet instant, il est prudent de se poser toutes les questions ... Sur comment vont évoluer les primaires des uns et des autres, et surtout la perception de tout cela par l'électorat français. Une fois les primaires ayant désigné leur vainqueur, par adhésion ou par défaut. Et comment tout cela peut ou non s'agréger vers une démarche réellement collective.

Brillant résultat du décrochage des nos supposées élites qui ne voient rien, n'écoutent personne et font taire les gens qui émettent la moindre critique.
L'instrumentalisation des médias, des instituts de sondage, les discours de bateleurs médiatiques en allant parfois à l'instrumentalisation des administrations et de la justice... tout ce petit monde élitiste qui tourne en rond dans sa sphère se fait mettre un solide coup de pied aux fesses par les manants électeurs contribuables.
Lorsque l'on gouverne coupé du monde réel en instrumentalisant le clientélisme électoral pour sauvegarder ses prébendes, que l'on ment et que l'on se livre à des pratiques contestables... à partir du moment où la dose acceptable est dépassée on prend un choc en retour.

Nos gouvernants sont si ouverts à la réalité qu'ils n'avaient même pas préparé une ébauche de texte de félicitation pour Trump... avec de tels visionnaires nous sommes sauvés.

Pas grave ils vont discourir sur la méthode à employer pour contrer le FN au lieu de se remettre en question, de se poser les bonnes questions et de bosser !

Le résultat des élections américaines n' a pas surpris que les élites, Trump lui-même semble bien embêté, il avait certainement prévu une défaite de sa part.

C' est maintenant que le plus dur commence: formation d' un gouvernement (avec qui, vu le nombre qui lui ont tourné le dos) d' une administration car aux USA elle est aux couleurs du président. Autre difficulté, mettre en oeuvre ses promesses et nous savons ce qu' il n est.

Rappelez-vous des promesses faites aux Grecs et le résultat final, donc prudence et attendons un peu pour juger sur pièce.
Par contre ce résultat devrait être un moyen de réfléchir à la gouvernance de nos pays, de relancer une idée Européenne moins administrative mais plus imaginative. Réfléchir à une véritable défense Européenne car le "bouclier américain" va rétrécir comme peau de chagrin, a un commerce Européen pour ne pas être les dindons de la farce (protectionnisme américain).

ATTENTION aux sirènes populistes, le danger est là.

Où l'on mesure le sens de la diplomatie et des relations internationales du tocard...

Un président ne devrait pas dire ça.... a écrit:

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Plus que jamais, l’outrancier Donald Trump fait figure, à ses yeux, de symptôme d’un monde malade. « Ce qu’a dit Trump sur la France, en disant finalement que la France connaissait le terrorisme parce qu’en réalité elle avait ouvert ses frontières et qu’elle en payait le prix... », soupire Hollande. « Et il a dit la même chose pour l’Allemagne... Qu’est-ce qui se passerait si Trump était élu président des États-Unis ? Il a dit lui-même qu’il contrôlerait davantage les Français... Cela veut dire que les États-Unis, majoritairement, le peuple américain, accepteraient une position isolationniste comme on l’a connue à d’autres époques, mais avant, l’isolationnisme américain c’était, nous ne voulons pas intervenir dans les affaires des autres, on a suffisamment à s’occuper de nous-mêmes, ce n’était pas rejeter les autres. Alors que pour Trump, c’est un isolationnisme au sens : on ne veut pas de vous... »

Aux yeux de Hollande, le milliardaire américain, inattendu vainqueur de la primaire républicaine et postulant crédible à la succession de Barack Obama, fait désormais figure de repoussoir absolu. Lorsqu’en juillet 2016, Manuel Valls dénonce la « trumpisation » des esprits à longueur d’interviews, c’est le chef de l’État qui lui a suggéré l’expression. « Oui, nous confirme-t-il, je lui ai dit : il faut absolument l’utiliser. Avant, on parlait –
c’est Badinter qui avait trouvé cette formule, et il n’avait pas tort – de la lepénisation des esprits. Mais la trumpisation, c’est la simplification, l’attaque contre les élites, la caricature du système, une espèce de provocation permanente, ce qu’on croit être la gaffe qui va l’éliminer définitivement et qui en fait le renforce... Rien ne l’arrête. Il faut dire aux Français, vous voyez, Trump, c’est exactement ce que l’extrême droite pourrait faire demain en France. »

« Trump pense être le candidat anti-système, reprend Hollande. Mais dès qu’il va être président, s’il l’était, les États-Unis seraient LE système. Le système d’ailleurs le pire, le système d’oppression, de domination, de mépris, etc. Je pense que les Américains ont le même problème que nous, moins les institutions : déclassement des catégories moyennes, peur de l’immigration, raidissement moral, les musulmans... »

Trump. La grossièreté du phrasé, la trivialité du personnage le raidissent déjà. « Lui, ce qui l’anime est la vulgarité. C’est un être, je trouve, dans tous les sens du terme, vulgaire. Comme pouvaient l’être des leaders populistes en Europe, qui sont fondés sur la vulgarité. Le Pen, les deux Le Pen sont vulgaires, le père encore davantage... »
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Ces propos, récents et insultants, justifieraient sans doute, selon l'élu "specialiste international fontenaysien", un procès en diffamation et maintenant un conflit diplomatique. Vulgaire, vous avez dit vulgaire...
........
Ce livre est sidérant, ces 2 journalistes honorent leur profession.

http://actu.orange.fr/politique/quand-hollande-pariait-ouvertement-sur-un-succes-de-clinton-magic-CNT000000wUGTS.html

pas étonnant que nos affaires se plantent avec un tel visionnaire... si seulement à défaut de comprendre les dossiers il pouvait se taire... mais non ! il cause !

Les Autrichiens ont flanqué les partis traditionnels au panier lors des présidentielles... l'affaire va se jouer entre un écolo et un droito.
Les couillons Anglais ont mal voté et veulent quitter l'Europe. Sont pas contentes les élites !
La moitié des électeurs potentiels de Trump étaient débiles selon mme Clinton... dommage ils étaient les plus nombreux... même en pratiquant le clientélisme il y a des limites.

A qui le tour maintenant de se flanquer le doigt dans l'œil et de se retrouver le cul par terre ?
Pour ma part je commence à en avoir une idée... que nos brillants sujets de droite comme de gauche continuent à s'auto détruire et on va rire.

A toutes fins utiles le lien que j'ai utilisé pour vous donner des infos en Français retraçant l'expertise de Nate Silver.
http://fivethirtyeight.com

J'ai pensé que cette modeste contribution pouvait trouver sa place ici dans le cadre des primaires et potentielles candidatures à la Présidence Française.

Je l'ai croisée avec celle faite par slate sur les raisons probables d'une victoire de Trump.

La traduction est, convenons en assez bizarre.  En voici un extrait

Citation :

Les sondages ont manqué l'élection de Donald Trump. Sondages individuels manqués, au niveau de l' Etat et au niveau national (bien que les sondages nationaux ne sont pas loin ). Alors ne les sondages agrégés. Alors ne prévisions sondage basé telles que la nôtre . Et a ainsi fait les sondages de sortie .

La Miss n'a pas été sans précédent ou même, ces jours -ci , tout ce qui inhabituel. Sondages ont manqué récentes élections aux États - Unis et à l' étranger par des marges au moins aussi grandes. Tous les sondages et toutes les prévisions sur cette base, est de nature probabiliste: Il y a toujours une chance le leader perd. Et Clinton n'a probablement même pas perdre le vote populaire national; elle n'a tout simplement pas gagner par autant que les sondages ont suggéré. Mais miss mardi était importante parce que Clinton semblait conduire par une marge assez petit pour que ça pourrait avoir été une erreur de vote . Cela est avéré être surtout vrai - vrai assez pour lui faire perdre dans le collège électoral, et pour les démocrates à tomber loin de prendre le contrôle du Sénat .

Slate en complément
http://m.slate.fr/story/118537/improbable-possible-scenario-victoire-donald-trump

Et celui là encore plus long et détaillé https://m.slate.fr/story/127526/donald-trump-president-des-etats-unis à lire au moins jusqu'à la 5e carte qui développe the last but not the least des pertes dans le mur bleu. Suivent encore les hypothèses sur une égalité du nombre de grands électeurs.

Lorsque l'on veut être élu on fait un programme et on gouverne de manière à satisfaire les électeurs.
Si en plus on arrive en ayant le sens de l'état à prendre des mesures cohérentes positives sur le long terme c'est encore mieux.

Lorsque l'on est un politicard on se ménage l'appui des médias, on réduit au silence l'opposition, on se refuse à traiter les dossiers sensibles et on fait de la démagogie.
On s'appui sur les minorités, on avantage au nom de la discrimination positive certaines catégories... on se beurre la tartine entre amis et on tape sur tout ce qui peut être un obstacle à conserver ses prébendes.
On taxe, on impose on sanctionne tout ce qui n'est pas de notre bord et on va même jusqu'à instrumentaliser les institutions.

Manque de pot un jour les tondus le sont un peu trop et comprennent qu'ils ont entre les mains une arme redoutable : le bulletin de vote. Comble de méchanceté voire de vice ils l'utilisent.

Chez nous on refuse de voir la vérité, on n'ose même plus nommer nos ennemis, on ne s'attaque pas aux dossiers qui pourrissent la vie des Français, on ment en permanence, on pratique une politique de copinage et le clientélisme est érigé en système de protection des placardes juteuses... pas besoin d'être Nostradamus pour commencer à imaginer la suite.

Clouer au pilori avec des raisonnement malhonnêtes les adversaires politiques ne prend plus !
Nos directeurs de conscience, artistes en mal de célébrité, supposés intellos "branchouille"   peuvent s'agiter et faire du buzz... je crains que la supercherie ne puisse plus à terme perdurer très longtemps faute de quoi la fin de la récréation risque d'être sportive.

Lorsque Catherine Deneuve et Emmanuelle Béard se posent en leader d'opinion le sens de l'état en prend un sérieux coup.
Lorsque Anne Sinclair se considère et est considérée par certains comme une conscience nationale et que Bernard Tapie se voit en recours politique d'avenir... on commence maintenant à en rigoler dans les chaumières.

Résultat on vire les clowns de la piste du cirque !

La dernière de flanbi : faire la leçon à Trump et lui donner des conseils. interdit de rire !
http://actu.orange.fr/france/hollande-propose-a-trump-des-echanges-sans-tarder-CNT000000wV0yN.html

Le futur Président s'avère, quand on creuse un peu un opportuniste. Qui a fréquenté 3 partis depuis 1987 ( démocrates, republicains, des réformes ) loin de l'idée qu''il ne ferait pas partie de l'establishment. Mais il va préféré s'occuper de ses business que de chercher un siège électoral si ce n'était pas avec le seul objectif de le gagner.

Du coup on peut lire ceci avec un certain recul :

La candidate démocrate, battue par le milliardaire, s'est exprimée depuis un hôtel de Manhattan. «Déçue», l'ex-secrétaire d'État a appelé les Américains à faire preuve d'«ouverture d'esprit» pour «offrir sa chance» à leur nouveau président. Son ancien rival à la primaire démocrate, Bernie Sanders, propose lui aussi son aide à Trump.

De longues heures après sa défaite à l'élection présidentielle américaine, Hillary Clinton a concédé sa défaite publiquement, mercredi, depuis un hôtel de New York. Devant un parterre de partisans, de journalistes et de proches, la candidate démocrate malheureuse s'est montrée souriante avant de prendre la parole.

«Hier soir, j'ai félicité Donald Trump et je lui ai proposé de travailler avec lui pour le bien de notre pays. J'espère qu'il va réussir en tant que président de tous les Américains», a-t-elle affirmé en guise de préambule, prouvant ainsi qu'elle ne contesterait pas les élections.Car, si Donald Trump est en effet élu grâce au vote des grands électeurs (279 contre 228), il a recueilli près de 200.000 voix de moins dans tout le pays.

Elle a ajouté que les Américains devaient faire preuve d'«ouverture d'esprit» à la perspective d'une présidence Trump, à qui ils devaient «offrir sa chance de diriger» le pays.

Son ancien rival à la primaire démocrate, Bernie Sanders, a lui aussi tendu la main à Donald Trump. Il a affirmé mercredi être prêt à travailler avec lui s'il compte vraiment «améliorer la vie des familles de travailleurs».

«Donald Trump a exploité la colère d'une classe moyenne en déclin qui n'en peut plus de l'establishment économique, de l'establishment politique et de l'establishment des médias», a expliqué Bernie Sanders dans un communiqué.

«Si M. Trump entend vraiment mener des politiques visant à améliorer les vies des familles de travailleurs dans ce pays, moi ainsi que d'autre progressistes sommes prêts à travailler avec lui», a souligné le sénateur indépendant de 75 ans. «S'il entend mener des politiques racistes, sexistes, xénophobes et contre l'environnement, nous nous opposerons vigoureusement à lui», a-t-il toutefois mis en garde.

Une telle disruption semble possible avec certains candidats en France, pas forcément avec tous. La bleue Marine n'a jamais fait partie d'un parti autre que le sien. Établir des ponts de traverse semble moins probable.

Il est vrai qu'à gauche on peut passer de trotskiste, lambertiste, mao à socialiste voire à écolo...
et finir premier ministre, député européen, patron du PS, ministre, commissaire européen... en bref près de l'assiette au beurre sa vie durant.

On peut même commencer avec la francisque, être ami 40 ans durant avec le ministre de la police de Vichy... et être socialiste "résistant" président de de la république.

Etablir des ponts est une chose être une girouette opportuniste... en est une autre.

et toc!

Libellule a écrit:

Le futur Président s'avère, quand on creuse un peu un opportuniste. Qui a fréquenté 3 partis depuis 1987 ( démocrates, republicains, des réformes ) loin de l'idée qu''il ne ferait pas partie de l'establishment. Mais il va préféré s'occuper de ses business que de chercher un siège électoral si ce n'était pas avec le seul objectif de le gagner.

S' il était le seul ! l' opportunisme, en politique, n' a pas de parti juste des individus de droite de gauche du centre ou des bords.
Il suffit de voir comment agissent les politiques Français pour en être convaincu et aucun n' y échappe.
Doit-on encore parler des élections américaines et en oublier notre futur proche? N' est il pas urgent de s' affranchir de la tutelle des "Grandes Nations" et de prendre notre avenir en main?
Qu' on le veuille ou non notre avenir est Européen ou ne sera pas, croire que nous pouvons nous en sortir seul est une erreur, penser que l' Europe dans l' état actuel et une bonne chose est une erreur.
Il faut repenser l' Europe non comme un simple marché mais comme une entité politique, autrement dit une Europe avec une monnaie commune, une défense commune, une fiscalité commune, une économie commune. Pour en faire partie il faut accepter l' ensemble sans marchandage ( on y est entièrement dedans ou on reste dehors).

De ce que je vois, l' Europe semble être le cadet des soucis des candidats ou alors pour un isolationnisme mortifaire.

a.nonymous quel tocard,l'homme qui manie l'insulte comme sa souris pour nous faire des copier/coller de la presse sans jamais approfondir sa pensée d'un commentaire. Est-il trumpiste ou pas, That is the question? Sa seule ligne de conduite est sa phobie anti Hollande qu'il met en avant sur tous les sujets.
Mais dans un débat cela reste très puéril pour convaincre.

matmut a écrit:

a.nonymous quel tocard,l'homme qui manie l'insulte comme sa souris pour nous faire des copier/coller de la presse sans jamais approfondir sa pensée d'un commentaire. Est-il trumpiste ou pas, That is the question? Sa seule ligne de conduite est sa phobie anti Hollande qu'il met en avant sur tous les sujets.
Mais dans un débat cela reste très puéril pour convaincre.

Vous ne faites pas mieux, en écrivant cela vous vous abaissez au même niveau que votre adversaire. Des copier/coller il n' est pas le seul a en faire. Donnez nous des pistes de réflexions cela sera plus constructif.
Par avance merci.

Citation :

Vous ne faites pas mieux, en écrivant cela vous vous abaissez au même niveau que votre adversaire.

Oui et ça me désole. Maintenant le terme d'adversaire est peut être un peu fort, j’emploierai plutôt celui de contradicteur.
Une piste pour a.nonymous: Qu'il accompagne ses coupures de presse d'un commentaire structuré sur lequel l'on puisse débattre et non comme systématiquement d'une insulte à l’égard du président ce qui rabaisse le débat au niveau zéro

Relever le niveau du débat... on peut essayer... relever le président c'est mission impossible !

Cet individu est indécrottable !

Notre ceinture de rouille c’est tout le nord-est, plus les petites villes et la ruralité. Ces ex mines, son ex sidérurgies, etc...

Les hommes blancs en colère prend l’aspect des messagers identitaires qui se réfugient dans les discours " anti-musulman " au delà de la seule lutte contre les adeptes manipulés par les cadres de l'Ei. On les trouve dans les banlieues difficiles qui entourent les grandes villes.

Notre Hillary est un problème, il s'appelle Hollande,  qui comme Guy Mollet, a carbonisé la gauche en son temps.
Les partisans désabusés de Bernie Sanders sont sans doute les électeurs militants de Mélenchon qui certes voteront mais en trainant les pieds malgré tout vu le risque de voir toute la gauche éliminée.

Reste l'effet Jesse Ventura,  élu gouverneur du Minnesotta malgré lui, grâce à ces milliers de gens  un temps tentés de devenir marionnettistes,  et qui devenus in extremis millions ont recommencer à voter pour Trump là bas et pourraint decider de choisir Lepen ici dans le seul but de brouiller les cartes pour "voir ce qui arrivera".

C’est ce vote qui peut ouvrir la voie à celle que l'on dit en deçà du plafond de verre. Dire que Hillary voulait célébrer sa victoire sous l'un d'entre eux.

Quid des résultats des législatives dans ce cas?
Contrairement aux USA ces votes sont dissociées.

Un article complet sur ces approches
http://m.huffingtonpost.fr/michael-moore/cinq-raisons-pour-lesquelles-trump-va-gagner/

comparaison n'est pas raison...

Si tout ceci était prévisible comment se fait il que nos élites politico économiques, nos fortiches des médias et nos instituts de sondage n'aient rien vu venir alors que des quidams un peu observateurs à l'écoute d'autrui tirent le signal d'alarme depuis longtemps.

Sur ce forum même certains intervenants annonçaient ce que nous découvrons actuellement... pendant ce temps là on se payait chez les verrouillés du bulbe avec les proclamations de pépère et les divagations de la cauchemar team.
Ils sont brillants nos donneurs de leçons !

Il ne reste plus qu'à ramasser les débris résultant d'une gestion catastrophique... comme ils ne savent rien faire de convenable les mêmes s'ils sont encore aux manettes vont continuer à pourrir la  situation.

A partir d'un certain degré d'endoctrinement le changement dans la manière d'appréhender les dossiers n'est plus envisageable.

La preuve ultime : on va inventer un impôt nouveau pour les propriétaires du bien immobilier qu'ils habitent et on va verrouiller l'accès aux déposant de leur assurance vie... pour les empêcher de disposer de leur argent.

L'expatriation va devenir problématique pour les frenchies

Gérard a écrit:

L'expatriation va devenir problématique pour les frenchies

Nos cranes de piaf font encore mieux :
Alors que nombre de pays offrent des conditions favorables aux entreprises établies en Grande Bretagne pour les faire venir chez eux, la France qui a l'origine était sur les rangs vient de flanquer par terre le projet en revenant sur les avantages prévus dans un premier temps...
La machine à perdre n'est pas en panne.
A force de vouloir tondre les œufs pour renflouer la boutique on fait fuir les clients.

L'état à besoin d'argent et la réduction des frais n'est pas au programme.

On va sans doute lancer quelques nouvelles usines à gaz et commissions diverses pour occuper les politicards qui prendront une tôle aux prochaines élections.