Les opérations d'homicides commandées par le président de la République

On apprend par les confidences de F.Hollande lui même, alors qu'l préside la France, que des opérations dites "homo" consistant à supprimer des cibles dangereuses ou coupables (d'enlèvements par exemple), sont effectuées

« Opérations homo »

Ce sont des « opérations homicides » clandestines et illégales, exécutées sur le sol d’un pays étranger par un agent des services spéciaux ou par une petite équipe. Montées par le service action de la DGSE sur l’ordre – non écrit – du président et prévoyant la mort d’un individu sans que celle-ci puisse être attribuée à quiconque, elles sont rares. Une frappe de missile ou un raid des forces spéciales (qui sont des unités militaires en uniforme) contre un groupe armé aboutissant à la mort d’un homme recherché ne sont pas des « opérations homo ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/04/pour-les-frappes-ciblees-un-cadre-legal-international-et-des-zones-grises_5057521_3210.html#gWVWoIbuuudrgdUU.99


Nous sommes en guerre contre un ennemi dispersé et mobile. Les défenseurs des droits de l'homme et des valeurs fondamentales de notre société s'insurgent contre les transgressions institutionnalisées du droit justifié par l'état d'urgence prolongé. Perquisitions impromptues, mise en résidence forcée, et maintenant peines de mort exécutées même sur des Français. Qu'en pensez-vous?

Je pense que sauf à vouloir jeter de l'huile sur le feu dans notre pays qui compte une importante communauté musulmane qui ne demande dans sa majorité qu'à vivre en paix, il n'est pas très judicieux de donner une publicité excessive à ces opérations ciblées que cette publicité soit le fait du président lui même ou de journalistes responsables...

Un président ne devrait pas dire ça.... a écrit:

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« Avez-vous ordonné des mesures de vengeance ? » lui demanda-t-on encore, mi-2015. « Oui, répondit-il. L’armée, la DGSE, ont une liste de gens dont on peut penser qu’ils ont été responsables de prises d’otages ou d’actes contre nos intérêts. On m’a interrogé. J’ai dit : “Si vous les appréhendez, bien sûr...” »

Le chef de l’État a l’art de ne pas dire les choses, parfois. En clair, il faut comprendre qu’il a autorisé les services secrets à assassiner des « ennemis d’État »...

Plus souvent qu’à son tour même, à en croire le livre de Vincent Nouzille, Les Tueurs de la République (Fayard, 2015), qui affirme que les assassinats ciblés se sont multipliés sous François Hollande.
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« J’en ai décidé quatre au moins », avoue-t-il le 9 octobre 2015 lorsqu’on lui demande combien d’opérations « Homo » il a autorisées. « Mais d’autres présidents en ont fait davantage », précise-t-il aussitôt.
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Un mois plus tard, le 6 novembre 2015, comme s’il craignait de nous en avoir beaucoup trop dit, il donne le sentiment de vouloir faire machine arrière. Les opérations « Homo » ? « C’est totalement fantasmé », ose-t-il. Avant de préciser son propos : « On ne donne pas des autorisations de tuer. On dit : “Chassez autant qu’il est possible les terroristes, placez des balises, et puis à un moment, si vous les trouvez, vous les neutralisez.” » Ce qui revient à peu près à la même chose, semble-t-il...

« On a une liste de noms de tous les gens qu’on a éliminés, ça je l’ai, ajoute-t-il, mais on ne fixe pas une liste de noms en disant : “Voilà, il faut les éliminer.” Si on les trouve, on les trouve... »
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Dans un pays qui fonctionne "cul par dessus tête" et dont le président ne semble pas avoir assimilé l'étendue de ses fonctions il ne faut s'étonner de rien... mais s'attendre à tout.

Tout est possible... son contraire est tout aussi envisageable.

Pour ce qu'il en est des journalistes... no comment il y aurait trop à dire.