En marche ! avec Emmanuel Macron

Rappel du premier message :

Au lendemain du deuxième tour de la primaire de la "Belle alliance populaire" nombreux sont ceux qui parmi les militants et les sympathisants socialistes se tournent vers En Marche ! le mouvement d'Emmanuel Macron....

Incontestablement une nouvelle dynamique est.... En marche !

https://en-marche.fr/

Citation :

Pierre Bergé : «Le PS est fini, mort»
Propos recueillis par Charles de Saint Sauveur|30 janvier 2017, 20h08
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Ca n’a pas traîné. Quelques heures à peine après la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la Belle Alliance populaire, Pierre Bergé a annoncé sur twitter son ralliement à Emmanuel Macron. « J’apporte mon soutien sans la moindre restriction à Emmanuel Macron pour être le président qui nous conduira vers une sociale-démocratie », a écrit le cofondateur de la maison de couture Yves-Saint-Laurent. A 86 ans, l’homme d‘affaires et mécène, soutien inconditionnel de la gauche, explique son choix au «Parisien ».
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Source: http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/pierre-berge-le-ps-est-fini-mort-30-01-2017-6640350.php

Citation :

Mao Péninou: « Hamon doit se rallier à la candidature de Macron »
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LE MONDE | 30.01.2017 à 19h02

Adjoint (PS) d’Anne Hidalgo à Paris, chargé de la propreté, Mao Péninou a attendu l’issue de la primaire de la gauche, dimanche 29 janvier, pour officialiser son ralliement à Emmanuel Macron. Ancien attaché parlementaire de Jean-Christophe Cambadélis, ex-responsable des fichiers des adhérents au PS, il appelle Benoît Hamon à se rallier à la candidature du candidat d’En Marche !
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Source: http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/30/mao-peninou-hamon-doit-se-rallier-a-la-candidature-de-macron_5071818_4854003.html

Citation :

Parti socialiste : le sénateur Vincent et le député Gagnaire avec Macron
Les deux élus du département se rendront au meeting de l'ex-ministre de l'Economie samedi à Lyon.

Le 30/01/2017 à 18:19

Après la primaire à gauche et la victoire de Benoît Hamon, dimanche, les parlementaires socialistes de la Loire affirment leur choix.
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Source: http://www.leprogres.fr/loire/2017/01/30/parti-socialiste-le-senateur-vincent-et-le-depute-gagnaire-avec-macron

Je crois surtout que pas mal de monde ne veut ni Fillon ni Lepen comme président(e). Le dégagisme se poursuit. Mélenchon va lui aussi en subir les conséquences.

Libellule a écrit:

Je crois surtout que pas mal de monde ne veut ni Fillon ni Lepen comme président(e). Le dégagisme se poursuit. Mélenchon va lui aussi en subir les conséquences.

Vous pouvez y ajouter Hamon au vue de ses résultats actuels

le dégagisme! une belle trouvaille. Quelqu'un sur ce forum signait tous ses messages lors des municipales avec "sortez les sortants". Cela n'a pas fonctionné

Autres trouvailles : La Drauche, Le Fauxcialiste, La Groite Et La Vrauche

L' ecocologie?

Citation :

L' ecocologie?

Alons y pour" l'écomon et lécochon"
Tant il est vrai qu'EELV se déchire entre les partisans en son sein de B.Hamon et de J.L.Mélenchon.
On annonce une trentaine de militants qui viennent d'apporter leur soutient à la France insoumise après le retrait et le ralliement à Hamon de Jadot. d'autres écolos mélenconistes comme Madame Cécile Duflot n'ont pas franchi le pas pour préserver leur chance aux législatives.
Cette élection présidentielle aura donc permis un prochain remaniement dans tous nos partis politiques traditionnels, Les Républicains, le PS, L'UDI EELV et le PCF.

Puisque le sujet de cette page est supposé être "En Marche", dans la galaxie écolo on peut rappeler que la "star" Cohn-Bendit et le député F. de Rugy ont déclaré préférer E. Macron.
Les ministres E. Cosse et JV Placé, dit-on, soutiennent B. Hamon. Pour la plupart des députés ex ou encore EELV, difficile de savoir. Ainsi, la liste officielle (au mardi 7 mars) fournie par le Conseil constitutionnel ne mentionne encore aucun choix de parrainage pour ce qui est de L. Abeille.
Cela va dépendre des sondages ?

Non.

Quel est l'intérêt pour un candidat qui a déjà largement ses 500 signatures de recevoir le soutien d'un ou d'une élue EELV' fruit d'une hésitation aussi équivoque que suspecte.
Le candidat devient soudain redevable d'une reconnaissance-boulet qui va freiner sa liberté.
Un candidat a-t-il la possibilité de refuser publiquement un soutien, surtout si celui ci est tardif et excédentaire et éventuellement contre productif? Evidemment on évoquera la "cohorte des électeurs" qui, comme une seule femme, -changeons un peu les expressions toutes faites-  devraient ajouter 0,0001% au score final.

Gérard a écrit:

Quel est l'intérêt pour un candidat qui a déjà largement ses 500 signatures de recevoir le soutien d'un ou d'une élue EELV' fruit d'une hésitation aussi équivoque que suspecte.
Le candidat devient soudain redevable d'une reconnaissance-boulet qui va freiner sa liberté.
Un candidat a-t-il la possibilité de refuser publiquement un soutien, surtout si celui ci est tardif et excédentaire et éventuellement contre productif? Evidemment on évoquera la "cohorte des électeurs" qui, comme une seule femme, -changeons un peu les expressions toutes faites-  devraient ajouter 0,0001% au score final.

L' intérêt n' est pas pour le candidat mais pour le soutien (en vue d' un parrainage au législatives). Mais les promesses du candidat, pour les législatives, sont très claires : Ce n' est pas un soutien (tardif) qui ouvre droit à investiture. Reste au candidat à tenir ses promesses.

On a bien vu à quel point les soutiens conduisant à des accords négociés pour les législatives sont nocifs.
Accords Hollande-Aubry-EELV qui ont abouti à une représentation démesurée des écologistes à l'Assemblée Nationale et aussi à la génération des frondeurs dont Hamon, mais aussi Duflot, Montebourg, etc...

Si les accords Aubry/EELV ont été conclus avec une sur-représentation des écolos, c' est surtout au vue des élections précédentes où ils avaient fait un très bon score.
Un rappel :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/accord-ps-ecolos-hollande-n-appliquera-que-les-mesures-essentielles_1055658.html a écrit:

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a une nouvelle fois pris ses distances avec le contenu de l'accord signé entre socialistes et écologistes. Et affirmé sa volonté de voir l' industrie nucléaire continuer à prospérer.

François Hollande est un homme libre . Du moins par rapport à l'accord signé dans la douleur entre le PS et Europe Ecologie -Les verts. C'est ce que le candidat socialiste s'est employé à démontrer ce lundi matin au micro de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC-BFMTV.

Appliquera-t-il toutes les mesures contenues dans cet accord ? "Non. J'appliquerai les mesures qui me paraissent les plus essentielles", a répondu le responsable.

En parlant de Hamon le frondeur :

http://www.europe1.fr/politique/outre-mer-benoit-hamon-salue-le-bilan-de-francois-hollande-3000425 a écrit:

Outre-mer, Benoît Hamon salue le bilan de François Hollande

J'ai bien aimé.

Libellule a écrit:

J'ai bien aimé.

Il y a plus fort, Benoit Hamon qui enchaîne un camarade à un arbre puis qui l' oublie durant une heure (une chance pour lui que les faits soient prescrits).

Actualité  Politique  Présidentielle 2017
"Service national", Syrie, sécurité : Macron, chef des armées

S'il est élu président, le candidat d'En marche ! compte augmenter le budget de la Défense et mettre en place un service militaire obligatoire d'un mois.

Le service militaire obligatoire avait été supprimé en 1997 par Jacques Chirac. Le service militaire obligatoire avait été supprimé en 1997 par Jacques Chirac. © Citizenside/ Stephane ROUPPERT

Emmanuel Macron a endossé samedi, le temps d'un discours, les habits de chef des armées, esquissant un engagement plus grand de la France en Syrie, en Libye et un renforcement de ses moyens militaires s'il est élu président. « Ma vision de la France, c'est celle d'une nation [...] qui a une vocation mondiale. Je refuse la tentation du repli, sur le seul territoire, et même sur le seul continent européen », a-t-il déclaré en passant en revue pendant plus d'une heure son programme de défense. Pour la circonstance, le candidat d'En marche !, soucieux de soigner sa stature régalienne, a cité à plusieurs reprises l'histoire de France, du général de Gaulle au maréchal Foch.

Il a aussi rendu un hommage remarqué à l'action du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en poste depuis le début du quinquennat de François Hollande et dont le ralliement au candidat semble imminent. Pointant indirectement sa proximité avec le ministre, Emmanuel Macron a d'ailleurs commencé son discours en précisant qu'il venait de « s'entretenir » avec lui de l'attaque contre des militaires à l'aéroport d'Orly. Si le ministre était le grand absent, ses conseillers avaient pris place en nombre dans l'auditoire. L'équipe de Jean-Yves Le Drian a d'ailleurs fourni des fiches au candidat sur les questions de défense, selon des sources concordantes.

http://actu.orange.fr a écrit:

Macron accepte d'être dépeint en "populiste", pas en "démagogue"

AFP, publié le dimanche 19 mars 2017 à 00h01

Présidentielle: Macron accepte d'être dépeint en "populiste", si "c'est parler au peuple" sans passer par les partis mais pas en "démagogue"

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, accepte d'être dépeint en "populiste", si "c'est parler au peuple" sans passer par les partis mais pas en "démagogue", dans une interview au JDD.

Est-il gêné d'être taxé de "populisme"? "Pas du tout. Si être populiste, c'est parler au peuple de manière compréhensible sans passer par le truchement des appareils, je veux bien être populiste", explique l'ancien ministre de l'Economie. "De ce point de vue, le Général de Gaulle l'était".

"Mais il ne faut pas confondre avec la démagogie, qui consiste à flatter le peuple dans ce qu'il a de plus bas. Donc appelez-moi populiste si vous voulez. Mais ne m'appelez pas démagogue car je ne flatte pas le peuple", ajoute le fondateur d'En Marche!.

M. Macron, deuxième depuis plus d'un mois dans les sondages d'intentions de vote à l'élection présidentielle, veut aussi lever les interrogations sur sa capacité à diriger l'Etat. "La fermeté dans le leadership, je l'ai démontrée", estime l'ex-ministre.

"Je ne suis pas le produit d'une carrière au sein d'un parti", souligne M. Macron. "J'ai prouvé que j'avais du tempérament et de la capacité de commandement en faisant émerger ce mouvement de plus de 230.000 adhérents. Il ne fallait pas avoir la main qui tremble".

M. Macron, qui a annoncé samedi la mise en place s'il est élu d'un service national obligatoire d'un mois pour tous les jeunes, explique en outre vouloir "lancer la reconquête républicaine" dans les quartiers. "Cela ne passe pas seulement par des interdits, mais par un projet positif d'inclusion. Il s'agit de redonner des perspectives à ceux qui se sentent exclus de la République", décrit M. Macron, évoquant sa volonté d'instaurer la "discrimination positive".

Source: http://actu.orange.fr/politique/macron-accepte-d-etre-depeint-en-populiste-pas-en-demagogue-CNT000000EYn68.html

Information ou point de vue?

Cet étonnant retour au service national ressemble beaucoup à un coup pour faire venir Jean-yves Ledrian

Thierry écrit;

Citation :

Cet étonnant retour au service national ressemble beaucoup à un coup pour faire venir Jean-yves Ledrian

Vision partisane car si l'on y réfléchit un peu l'on voit que c'est une position majoritaire dans la population y compris parmi les soutiens de l'UMP et de nombreux militants de gauche. L'objectif en dehors de permettre aux jeunes gens de partager un moment du vivre ensemble sera aussi le moment du drapeau et de la mémorisation de la notion de patriotisme pour tous quelque soit leur milieu social et leur religion.

En 1 mois la formation sera illusoire donc inutile

La question que l'on peut se poser sur un éventuel retour au service national est l'applicabilité de cette mesure à tous du fait de la montée des intégrismes religieux et des communautarismes...

Quand on voit  les réels problèmes de cantine, de piscine, de vestiaires, ....... dans la vie de tous les jours, est-il envisageable de faire cohabiter les jeunes de toutes origines pendant un mois sans que la cour européenne soit rapidement saisie ?

Je pense que c'est une vraie question.....

a.nonymous a écrit:

La question que l'on peut se poser sur un éventuel retour au service national est l'applicabilité de cette mesure à tous du fait de la montée des intégrismes religieux et des communautarismes...

Quand on voit  les réels problèmes de cantine, de piscine, de vestiaires, ....... dans la vie de tous les jours, est-il envisageable de faire cohabiter les jeunes de toutes origines pendant un mois sans que la cour européenne soit rapidement saisie ?

Je pense que c'est une vraie question.....

Bien au contraire, les intégristes les communautariste sont ainsi repérés plus rapidement, le fait que la communauté militaire ne laisse pas de place à l' individualisme est une bonne chose, sans parler du repérage des analphabètes.
Apprendre à vivre ensemble, sans distinction de couleur, de religion ou de classe sociale permet de réapprendre le vivre ensemble. Mais pour cela ce n' est pas une durée d' un mois qui peu faire quelque chose mais au moins 6 mois. Pas un temps où l' on apprend à tenir un fusil (inutile pour l' armée d' aujourd'hui) mais un temps où l' on s' éduque aux premiers secours, a la recherche d'une voie professionnelle, a des activités physiques non dans la performance mais dans la cohésion du groupe, par exemple un cross où l' on part en groupe de 10 et où l'on a pour défit d' arriver à 10 ensemble.......

Gérard écrit:

Citation :

En 1 mois la formation sera illusoire donc inutile

L'objectif n'est pas de dispenser une formation militaire  comme le rappelle mamiea:

Citation :

Apprendre à vivre ensemble, sans distinction de couleur, de religion ou de classe sociale permet de réapprendre le vivre ensemble. Mais pour cela ce n' est pas une durée d' un mois qui peu faire quelque chose mais au moins 6 mois. Pas un temps où l' on apprend à tenir un fusil (inutile pour l' armée d' aujourd'hui) mais un temps où l' on s' éduque aux premiers secours, a la recherche d'une voie professionnelle, a des activités physiques non dans la performance mais dans la cohésion du groupe, par exemple un cross où l' on part en groupe de 10 et où l'on a pour défit d' arriver à 10 ensemble.......
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Ce projet fait aussi partie du projet d'un autre candidat souverainiste Mr. Dupont Aignan qui propose une période de 3 mois surement plus adaptée à une formation militaire et au permis de conduire.

un lien donnant le programme "service militaire d' autres candidats :
https://francais.rt.com/france/35455-service-militaire-service-civique-que-proposent-candidats

mamiea a écrit:

Bien au contraire, les intégristes les communautariste sont ainsi repérés plus rapidement, le fait que la communauté militaire ne laisse pas de place à l' individualisme est une bonne chose, sans parler du repérage des analphabètes.

Que l'on ne s'y trompe pas, je ne suis pas du tout hostile à l'idée de rétablir un service national pour tous bien au contraire mais je m'interroge sur la faisabilité dans la société actuelle...

Sera-t-il possible d'imposer à tous sans distinction d'origine ou de religion la vie en communauté 24/24 quand il est hélas déjà impossible de faire asseoir tous les enfants de primaire à la même table dans certaines cantines scolaires ?

Depuis l'arrêt de la conscription obligatoire en 1997, notre société mais aussi les intégrismes et les communautarismes ont bien évolué.....

@a.nonymous
Vos interrogations sont légitimes, mais si ce service est obligatoire, donc inclus dans la loi, chacun se doit de la respecter ou se rendre coupable d' infraction donc sujet à sanctions.
Reste à définir ces sanctions et bien évidement de les appliquer strictement et sans mollesse.

La secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Barbara Pompili, a annoncé mardi son soutien à Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche! à la présidentielle.

Le tourisme politique continue... et la dispersion des acteurs politiques d'EELV bat son plein.
Précautions prudentes pour une carrière incertaine

Sachant que Barbara Pompili avait déjà quitté EELV pour rejoindre l'UDE...

UDE qui se scinde en deux avec Jean-François Placé derrière Benoît Hamon et François de Rugy et Barbara Pompili derrière Emmanuel Macron tout comme Daniel Cohn-Bendit...

La transversalité de l'écologie en plein déploiement.

Souvenirs perso : Rappelons que ce sont les associations environnementales qui ont poussé René Dumont à être candidat écolo aux présidentielles de 1974. René Dumont a accepté car il constatait l’impasse :

« Ma candidature, c’est le résultat du mépris dans lequel ont été tenus les Français depuis dix ans, en ce qui concerne la gestion de leur environnement. A chaque élection, des écologistes en colère vont trouver les candidats des divers partis politiques.

Ils étaient reçus avec… une certaine condescendance. Voilà pourquoi le mouvement écologique devient politique. » Il fallait écologiser les politiques et politiser les écologistes.

Du coup il n'est plus nécessaire d'avoir un candidat écologiste pour une élection qui n'est pas faite pour obtenir un résultat en termes probants.

Après Barbara Pompili, secrétaire d'état UDE ce matin, c'est au tour Bernard Poignant, conseiller de François Hollande, de rejoindre Emmanuel Macron....

http://www.lemonde.fr a écrit:

Bernard Poignant, un proche conseiller de François Hollande, soutient Emmanuel Macron et quitte l’Elysée

L’ancien maire de Quimper a prévenu le président de son ralliement au candidat d’En marche !, dont les engagements sont « plus proches de [ses] convictions ».

LE MONDE | 21.03.2017 à 12h10 • Mis à jour le 21.03.2017 à 12h26 | Par Cédric Pietralunga et Solenn de Royer

La fuite des conseillers élyséens continue. Mais cette fois, elle prend une coloration très politique. L’ancien maire de Quimper, vieux compagnon de route de François Hollande, qui avait un bureau sous les combles du palais depuis 2012, a annoncé mardi 21 mars qu’il voterait pour Emmanuel Macron, dans un communiqué publié par Ouest France. Il explique son choix par sa « fidélité au quinquennat de François Hollande » en assurant qu’il ne pouvait pas « porter sa voix » sur Benoît Hamon, « un candidat qui a mené une fronde et a voulu censurer donc renverser le gouvernement nommé par le président ».
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Source: http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/21/bernard-poignant-un-proche-conseiller-de-francois-hollande-soutient-emmanuel-macron-et-quitte-l-elysee_5098305_4854003.html

Point trop n'en faut!

Cela fait partie d'une constance. Entre les amis du club de la Rotonde, ceux de l'Institut Montaigne, le porteur du Hollandisme social libéral a su conserver ses réseaux.

Ce que j'aime beaucoup c'est de voir anonymous vanter les qualités du fils christique du tocard. Avec un aplomb sans fil conducteur.

La politique dents de scie, sans dents ni constance, voilà bien ce qui caractérise notre anonyme forumeur. Macron en a bien plus que lui. Macron ayant conquis et accepté Bayrou là où Hollande rata bel et bien le coche. Comme Bayrou ne sut pas garder Eva Joly à ses côtés.

A suivre

Libellule a écrit:

Cela fait partie d'une constance. Entre les amis du club de la Rotonde, ceux de l'Institut Montaigne, le porteur du Hollandisme social libéral a su conserver ses réseaux.

Ce que j'aime beaucoup c'est de voir anonymous vanter les qualités du fils christique du tocard. Avec un aplomb sans fil conducteur.

Ce que l'on peut déjà espérer en écoutant Macron c'est qu'il ne perdra pas son temps avec des coups de fils à Léonarda, un débat sans fin sur le Mariage pour tous, des déchirements sur la déchéance de nationalité, des lois inapplicables sur la prostitution, ..... j'en passe..., toutes ces dispersions et toutes ces pertes d'énergie ayant contribué à ce que l'économie reste en panne et à ce que le nombre de chômeurs passe de 2,9 à 3,5 millions sur le quinquennat...

Je crois que tout le monde est d'accord sur Les faux pas autour de Leonarda ou la déchéance de nationalité. Pour les reste le mariage pour tous était au programme du candidat.

Pour le côté économique, revue du potentiel futur :

RSA, ISF, Smic, CICE: Macron dévoile certaines de ses propositions Par Challenges.fr

Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a annoncé et précisé dès février au micro de France Inter une série de propositions économiques et fiscales, pour "tordre l'idée" qu'il n'avait "pas de programme".
 
Le candidat d'En Marche! a expliqué qu'il souhaitait procéder à une "transformation du RSA pour accompagner le retour à l'activité". "Aujourd'hui, le lissage n'est pas bon, ce qui fait que quand vous rentrez dans le travail avec un Smic à temps partiel ou un Smic et que vous étiez au RSA, vous n'avez par la prime d'activité, vous n'êtes pas incité forcément à travailler", a-t-il expliqué, estimant que "le gain marginal est trop réduit". "Ca, on va l'augmenter pour en gros 100 euros par mois pour quelqu'un qui est au Smic", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a également rappelé qu'il souhaitait transformer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en "allègement de charges durable", et l'étendre aux "petites entreprises, indépendants et entreprises de l'économie sociale et solidaires". Il a également rappelé qu'il souhaitait "supprimer la totalité des charges au niveau du Smic", mesure qui avait été prévue dans le cadre du Pacte de responsabilité en 2014. L'ancien ministre de l'Economie a annoncé son intention de "réformer en profondeur" l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en supprimant "la part qui finance l'économie réelle", c'est-à-dire la détention d'entreprise ou d'actions, pour en faire un "impôt sur la rente immobilière".

Je ne me souviens pas qu'il ait parlé formellement de la réduction du chômage, alors qu'il évoque la suppression de 120 000 fonctionnaires.

Vous voyez on peut parler programme de Macron sans entrer dans une quelconque caricature. De là à ne pas le critiquer parce qu''il est le continuateur de la politique économique de Hollande le tocard ne semble pas vous mettre face à vos contradictions, dont acte.

libellule a écrit:

Je ne me souviens pas qu'il ait parlé formellement de la réduction du chômage, alors qu'il évoque la suppression de 120 000 fonctionnaires.

Au moins lui ne fait pas de promesses inconséquentes, combien nous ont annoncé le plein emploi et en finale le plein "pôle emploi"!

Macron fait d'assez bonnes analyses macroéconomiques. Vous ne me verrez pas dire le contraire.

http://www.plateaufontenay.net/t2587-cours-de-macroneconomie-a-l-institut-montaigne

Le programme d'Emmanuel Macron est consultable ici:

https://storage.googleapis.com/en-marche-fr/COMMUNICATION/Programme-Emmanuel-Macron.pdf

Dans celui-ci, Emmanuel Macron ne fait effectivement aucune annonce du genre "inversion de courbe" sur le chômage....

En revanche, Emmanuel Macron acte que le chômage de masse est un réel problème dans notre pays depuis plusieurs décennies et il propose des mesures pour instaurer un autre climat économique et "libérer" les entreprises ce qui devrait en toute logique amener celles-ci à embaucher durablement....

En toute logique, Hollande avait la même. Mais voilà sa logique est devenue selon vos dires celle d'un tocard. Ah cet art de faire du yoyo avec ses propres certitudes d'un moment.

Pour ma part je ne sais pas jouer au pantin désarticulé se gargargarisant de telles guignolades, tout en les remettant en scènes par "pure logique".

Mon spectre politique me permet de regarder tout cela avec plus de distance que vous.

Oui en effet Hollande avait promis d'inverser la courbe. Il avait sans doute un mauvais conseiller...

Gérard a écrit:

Oui en effet Hollande avait promis d'inverser la courbe. Il avait sans doute un mauvais conseiller...

Etait-il possible de conseiller François Hollande ?

Voir sur ce forum très bien documenté: http://www.plateaufontenay.net/t2945-hollande-bashing#89212

Le CICE mis en place par Macron devait créer des emplois en améliorant la compétitivité des grandes entreprises....
Depuis 2013, l’État a reversé 48 milliards d’euros aux entreprises, grâce au dispositif crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).
Trois ans après son entrée en vigueur, un rapport sénatorial a tenté d’établir un premier bilan du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le constat est accablant : le dispositif coûte 1 % du PIB de la France chaque année, ...

Le temps politique et le Medef étant ce qu'ils sont, le premier économiste de France n'a pas intégré dans sa logique que le délai d'amélioration serait plus long que prévu. Là il ne dit même pas que le chômage va baisser du million prévu par le patron des patrons. Cohérence quand tu nous échappes..

Economiquement, politiquement, socialement. Ces temps ne se sont jamais mis en phase. Et pour cause c'est l'une des difficultés liées à la mise en place de plans macroeconomiques pluri annuels. Depuis 40 au moins.

Question : est-ce que la loi dite "Macron" est le reflet de la pensée de Macron ou bien amendée par le reste du gouvernement et de l' assemblée ?
De plus si elle n' avait pas l' aval du dit gouvernement, comment ce fait-il qu' elle n' est pas été modifiée lors de son départ.
Lorsque l' on écoute les ministres actuels, ils disent que cette loi commence à produire ses effets, mensonge ou vérité, satisfecit du gouvernement?

La grande faute de Hollande est bien d' avoir cru en sa bonne étoile et faire des promesses intenables (taxation à 75%, inversement de la courbe du chômage...). A porter à son crédit, il a, lui, tenu sa promesse même si on peut douter de la raison de cette décision .

Le temps de phasage crevait les yeux. Mais le verbe politique (effet d'annonce) et l'irresponsabité patronale (autre effet d'annonce) ont savonné la planche des discours irrationnels. En lisant le programme de Macron il me semble que la réponse va de soi. Il veut bénéficier lui même du temps qui passe. Sous son quinquennat les prémices de son plan devraient selon lui mieux se voir.

Enfin si l'économie sort (1) de l'asphyxie liée aux attentats et (2) de la réduction drastique de production - agricole entre autres- liée aux caprices climatiques.

Libellule a écrit:

Le CICE mis en place par Macron devait créer des emplois en améliorant la compétitivité des grandes entreprises....
Depuis 2013, l’État a reversé 48 milliards d’euros aux entreprises, grâce au dispositif crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).
Trois ans après son entrée en vigueur, un rapport sénatorial a tenté d’établir un premier bilan du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le constat est accablant : le dispositif coûte 1 % du PIB de la France chaque année, ...

La hausse des impôts sur les entreprises qui a précédé le CICE (juste avant et après 2012) est supérieure à la baisse permise par le CICE et autres mesures, ensuite. C'est ce que j'ai lu, de mémoire.
En clair : dans un premier temps, domine le principe que les hausses d'impôts sont préférables aux baisses de dépenses publiques. On écrit que T. Piketty l'a fortement inspiré.
Deuxième temps : un max d’impôts, l'économie au plus mal. D'autant plus que, il faut le dire, le président sortant (Sarkozy) laisse en héritage de nombreux plans sociaux "retardés" qui se multiplient après juin 2012.
Troisième temps : faire et défaire... Hollande redescend les impôts, progressivement, mais vu la hausse antérieure ils ne sont pas plus bas qu'avant Hollande.
Conclusion : appeler ça une baisse d'impôts, je le laisse à Mélenchon et Hamon.

Pas tout à fait. Ce sont les collectivités qui ont été pressurisées au point de leur enlever temporairement leur capacité d'investissement. Un très mauvais bonneteau, comme je l'ai déjà expliqué sur ce forum. Macron en prévoit un second pour corriger en partie l'effet du premier, l'exonération à hauteur de 80% de la taxe d'habitation, laissée aux collectivités territoriales, mais remboursées par l'État.

Itou pour les départements avec la prise en charge du Rsa. A suivre donc.

Désolé pour cette annonce tardive mais il y a une RÉUNION PUBLIQUE d'En Marche ouverte à tous ce soir à 20h00 à l'école Michelet....

Ah bon!!

Libellule écrit:

Citation :

Ce sont les collectivités qui ont été pressurisées au point de leur enlever temporairement leur capacité d'investissement.

Heureusement qu'il y a eu cette baisse des dotations de l'état envers les collectivités locales (qui n'ont d'ailleurs pas été prise en traitre puisque annoncé trois ans auparavant) pour bloquer les dépenses dans des investissements de prestige comme le théâtre chez nous.

Le temps perdu ne se rattrape jamais. Selon un adage bien connu, "quand le bâtiment va, tout va". Or, le taux d'utilisation des capacités de production (87%) est inférieur à sa moyenne de long terme (88,2%) depuis janvier 2012, rappelle l’Insee. "Seul un entrepreneur sur quatre signale des goulots de production, contre un sur trois en moyenne depuis 1993", complète l’institut statistique.

La commande publique n’y est pas étrangère, baisse des dotations aux collectivités oblige – "fin 2016, l’investissement public a atteint son niveau le plus bas depuis 1952, soit 3,35% du PIB", rappelait récemment l’économiste Mathieu Plane. Dans ce contexte, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) compte bien profiter de l’élection présidentielle pour convaincre les candidats de replacer les infrastructures au cœur de leurs priorités.

"Sans infrastructures, point de salut. La situation est très compliquée, on a perdu beaucoup d’activité. On construit beaucoup d’infrastructures au fil de l’eau. Or il nous faut une politique, se mettre d’accord sur un projet et, à partir de là, se mettre d’accord sur les modes de financement", a plaidé le président de la FNTP, Bruno Cavagné, lors d’un forum organisé jeudi 23 février à Paris en présence de plusieurs présidentiables. D’après le World economic forum, la France est passée du quatrième rang mondial pour la qualité de ses infrastructures en 2008-09 au dixième rang en 2015-16… Or, les dotations aux collectivités territoriales ont reculé de 3,7 milliards d'euros en 2015 et 2016. "On essaie de faire de la pédagogie auprès de beaucoup d’élus, afin de leur expliquer l’importance des infrastructures dans ce pays", indique Bruno Cavagné.

La FNTP a soumis 12 propositions aux candidats afin de "créer une véritable gouvernance des infrastructures" et de "favoriser l’investissement public local, faciliter les investissements privés et sécuriser les parties prenantes". Parmi ces mesures, la création d’un Conseil de programmation et d’orientation des infrastructures de long terme (approuvée par Emmanuel Macron mais déclinée par François Fillon au profit d’une loi programmatique), le renforcement des compétences des régions en matière d’infrastructures, la refonte du fonctionnement de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, la modernisation du cadre budgétaire et comptable des collectivités, la possibilité donnée aux collectivités de créer des péages routiers, l’augmentation des garanties financières apportées par les donneurs d’ordre publics lors de commandes et la rationalisation des voies de recours juridiques.

Les candidats à l’élection présidentielle interrogés par la FNTP (François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon) sont tous d’accord pour redonner un cap à l’investissement dans les infrastructures, notamment en s’attaquant aux dépenses de fonctionnement des collectivités.  Il ne faut pas mélanger les deux budgets de mon point de vue.