|
Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
|
| Par pure provocation, mais sait-on jamais | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Par pure provocation, mais sait-on jamais Mar 05 Juil 2011, 09:25 | |
| Un OPJ de COLMAR parle.... Ça ferait plaisir qu'il y ait des militaires de la gendarmerie qui prennent le relai !
Je suis fatigué des polémiques quasi quotidiennes envers la Police nationale.
Depuis quelques temps, la déontologie douteuse, déverse à travers les journaux, des inepties, des mensonges, bref tout sauf la vérité dans l'œil du cyclone médiatique des gardes à vue.
Je suis fatigué de la présomption de culpabilité, très populiste, que l'on attribue systématiquement aux policiers. Mais que fait la Police ? Sempiternelle question. Et bien je vais vous le dire, la Police passe son temps à se défendre des diatribes, des diffamations, des mensonges honteux, dont on la salit. Elle passe son temps à se défendre des accusations dont elle fait l'objet de la part de ceux pour qui, l'ignorance des uns et la cupidité des autres terrassent un jardin fertile pour répandre sur une profession l'opprobre et le discrédit. Trop de Police, pas assez de Police ? Trop de gardes à vue, trop d'interpellations ? Trop de violences, trop de délinquants ? Faut savoir !
J'invite tous les philosophes de salon, toutes les bonnes âmes charitables, tous les donneurs de leçons, vous savez ceux qui savent tout et qui ne font jamais rien, à venir faire des contrôles de Police la nuit dans un quartier difficile.
Je les invite à venir interpeler eux-mêmes un individu rendu extrêmement violent sous l'effet de la drogue.
Je les invite à venir faire eux-mêmes des constatations sur un cadavre déchiqueté ou en putréfaction.
Je les invite à venir annoncer à une mère de famille en pleine nuit qu'un de ses enfants est mort, tombé sous les balles d'un caïd de la rue. Je les invite à venir entendre une femme violée et lui expliquer ensuite que son agresseur n'a pas bénéficié de l'intégralité de ses droits, qu'il n'a pas souhaité s'exprimer et qu'elle ne saura jamais pourquoi elle s'est faite violer, elle, sauvagement, sans aucun respect et qu'elle ne fera jamais son travail d'oubli nécessaire à sa reconstruction psychique !
Je les invite à se réveiller tous ces « démocrates » du pays merveilleux où les délinquants ont élu domicile.
Eh debout ! Regardez la société en face. Arrêtez de vous cacher derrière des directives européennes qui mettent sur le même pied d'égalité un voleur de chapeau au fin fond du Tyrol et un voyou professionnel d'une cité du 93. A qui allez-vous faire croire que la réforme en cours va stopper la délinquance ? Et puis non, à bien y réfléchir, je ne les invite pas. Être policier c'est être pragmatique, c'est être plongé quotidiennement au cœur des maux de cette société qui a tellement honte d'elle qu'elle cherche à tout prix un coupable et, qui désigne sa Police parce que c'est à elle, à qui on demande de régler tous les problèmes. Non définitivement, je ne les invite pas. Ils me fatiguent, qu'ils continuent à observer la société tranquillement assis dans leur fauteuil, à refaire le monde à coups de bons sentiments et d'angélisme, moi je travaille et avant tout pour les victimes. Les autres me fatiguent. Je suis fatigué d'entendre parler de la réforme de la garde à vue à longueur de journée.
Et la réforme de la garde à vue, c'est pour quand ? Le droit au silence, la présence de l'avocat ? Je suis fatigué de voir des innocents, aux mains pleines mais le visage dissimulé sous une cagoule, venir se plaindre devant les écrans de télévision de leurs conditions de leur rétention mais qui oublient bien souvent les raisons de cette même rétention ! Je suis fatigué de les entendre parler d'un pays d'oppression et de répression comptabilisant près de 700 000 gardes à vue en 2009. Tiens une petite question, combien de récidivistes dans ces 700 000 ? Combien ont été placés en garde à vue plusieurs fois au cours de cette même année 2009 ?
Je suis fatigué d'imaginer m'excuser à chaque fois que je placerai en garde à vue un violeur, un voleur, un truand ou un bandit à qui j'offrirai un matelas, une couverture, un repas chaud, la visite d'un médecin, un avocat et pourquoi pas bientôt la télévision numérique avec un bouquet thématique sur la justice et le droit, le tout au frais du contribuable !
Je suis fatigué de payer des impôts pour que les avocats se paient sur la bête qui chaque jour se délecte à faire se dépecer, cette bête malade de son système que l'on appelle la Justice.
Saint Louis, toi qui avais choisi la justice divine, tu avais bien raison de ne pas croire en celle des hommes. Regarde-les, ils sont devenus fous, deux minutes de lumière dans un Palais de Justice les exemptent de toute morale. Ces hommes ? Qui sont-ils ? Des abreuvés d'illusions cherchant à se faire un nom ou une gloire, sans état d'âme, sans même prendre le soin de savoir si le bien est encore une valeur !
Défendre à tout prix au risque de mépriser une victime, excuser l'inacceptable, relaxer pour la gloire, pour espérer avoir son nom dans le Dalloz, juste un jeu pour certain, un jeu aux règles changeantes sans cesse. La femme violée ? La femme battue ? Quelle importance ? L'argent n'a pas d'odeur, ou alors celui du mépris et des larmes ! "Je travaille pour mon client", dernière réflexion d'une avocate à peine pubère lorsqu'elle exhorte à son client de se taire et de ne pas présenter d'excuses aux victimes de ses agressions sexuelles.
Mais où est la Justice ? Non, je ne suis plus fatigué, je suis écœuré, dégouté, indigné, la Justice n'a plus aucun sens quand elle dérive à ce point, et le pas avec l'injustice est allègrement franchi.»
José BRICE officier de police judiciaire.
|
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Par pure provocation, mais sait-on jamais Mar 05 Juil 2011, 10:33 | |
| C'est sur qu'à lire certains propos d'élus comme Loïc qui serait à défendre les malfrats plutôt que les victimes, on peut comprendre le désarroi de certains policiers qui eux ne veulent faire que leur travail afin qu'une grande majorité de la population puisse vivre tranquillement sans avoir la peur au ventre en rentrant chez eux le soir. Tout ces intellectuels de gauche, ces grands penseurs qui militent pour le malfrat plutôt que pour les victimes feraient bien de revoir leur copie, cela éviterait une monté du FN qui malheureusement surf sur cette situation qu'aucun gouvernement pour l'instant n'a voulu prendre à bras le corps.
| |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Par pure provocation, mais sait-on jamais Mar 05 Juil 2011, 10:57 | |
| Pour mémoire, le sénateur-maire de notre ville a cosigné au Sénat le 12 février 2010 une proposition de loi visant à encadrer la garde à vue et en particulier à interdire la garde à vue des mineurs : - Citation :
- PROPOSITION DE LOI
tendant à encadrer la garde à vue,
PRÉSENTÉE
Par Mmes Nicole BORVO COHEN-SEAT, Éliane ASSASSI, Josiane MATHON-POINAT, M. François AUTAIN, Mme Marie-France BEAUFILS, M. Michel BILLOUT, Mme Annie DAVID, M. Jean-Claude DANGLOT, Mmes Michelle DEMESSINE, Évelyne DIDIER, MM. Guy FISCHER, Thierry FOUCAUD, Mmes Brigitte GONTHIER-MAURIN, Gélita HOARAU, M. Robert HUE, Mme Marie-Agnès LABARRE, M. Gérard LE CAM, Mme Isabelle PASQUET, MM. Jack RALITE, Ivan RENAR, Mmes Mireille SCHURCH, Odette TERRADE, MM. Bernard VERA et Jean-François VOGUET,
Sénateurs
---/---
PROPOSITION DE LOI
CHAPITRE IER :
Champ d'application de la garde à vue
Article 1er
L'article 706-88 du code de procédure pénale est abrogé.
Article 2
L'article 4 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante est ainsi rédigé :
« Art. 4.-I. - Le mineur de dix-sept ans ne peut être placé en garde à vue. Toutefois, à titre exceptionnel, le mineur de treize ans à dix-sept ans contre lequel il existe des indices graves ou concordants laissant présumer qu'il a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement peut, pour les nécessités de l'enquête, être retenu à la disposition d'un officier de police judiciaire avec l'accord préalable et sous le contrôle d'un magistrat du ministère public ou d'un juge d'instruction spécialisés dans la protection de l'enfance ou d'un juge des enfants, pour une durée que ce magistrat détermine et qui ne saurait excéder douze heures Source: http://www.senat.fr/leg/ppl09-286.html En clair, le "petit enfant" de 17 ans qui s'est fait serrer en train de casser une voiture pour piquer ce qu'il y a dedans sera déjà de retour dans la rue alors que sa victime sera encore sur les bancs du commissariat en train de faire la queue pour déposer plainte qui sera de toute façon classée sans suite... A partir de là, il faut bien reconnaitre comme le fait Vieux-Breton que le FN a beau jeu de surfer la situation existante et ce même si, pour moi, il n'a aucune solution réaliste à apporter aux problèmes de notre pays... A gauche, il semble que certains aient enfin compris et des voix discordantes commencent quand même à se faire entendre comme au PCF André Gerin, député et ancien maire de Venissieux, ou au PS Manuel Valls, maire d'Evry... - Citation :
- Face aux riverains
« Eh ! Tu prends quand ta carte à l'UMP ? » Vos questions à Valls Par Mathieu Deslandes | Rue89 | 04/07/2011 | 13H07
Il est le premier à s'être déclaré candidat à la primaire socialiste. C'était il y a deux ans. Il avait l'ambition de rénover le PS du sol au plafond, à commencer par son nom. On l'écoutait poliment.
Jeudi dernier, la veille du rebondissement qui a abouti à la remise en liberté de DSK, Manuel Valls a annoncé qu'il avait réuni les parrainages nécessaires pour concourir à l'élection interne.
Est-ce plus qu'un rodage pour 2017 ? Où en est-il de son programme ? Comment se situe-t-il par rapport aux autres prétendants ?
Il est temps de formuler toutes les questions que vous vous posez à son sujet : il sera mardi à Rue89 pour y répondre.
Fermeté, sécurité, parler-vrai
Il conserve une image de jeune premier mais il aura 50 ans en 2012. Il a été attaché parlementaire de Michel Rocard et conseiller presse de Lionel Jospin. Mais préfère qu'on le présente comme maire d'Evry et député de l'Essonne. Sa légitimité, pense-t-il, c'est ce terrain : une ville nouvelle de banlieue-sud.
Son créneau, c'est la fermeté. Premier champ d'application : la sécurité publique. Celui qui a décidé d'armer sa police municipale (et reconnaît de grands mérites à la vidéosurveillance) prône, dans son dernier livre :
- la mise sur pied d'une « police de quartier », affectée à des « Zones de sécurité prioritaires » ;
- une cartographie de la délinquance en temps réel ;
- la création d'une police des transports ;
- la multiplication des centres éducatifs fermés pour les mineurs délinquants multirécidivistes ;
- la délégation « aux collectivités et au secteur privé » de certaines des missions de sécurité de l'Etat.
« Les Blancs, les Whites, les Blancos »
Plus généralement, cet as de la com (Stéphane Fouks, le patron d'Euro-RSCG, est un ami proche), qui bénéficie de quelques soutiens stauss-kahniens, veut apparaître comme un homme ferme, qui en a fini avec le « fantasme dérisoire de plaire ». Et qui « ose » dire « la vérité » :
- sur les 35 heures, lorsqu'il appelle à les « déverrouiller » ;
- sur les finances publiques, lorsqu'il prévient : « Nous n'aurons malheureusement pas les moyens, à court terme, de revenir sur la totalité des suppressions d'effectifs réalisées par l'actuelle majorité » ;
- sur le cannabis, lorsqu'il martèle : « La légalisation serait une défaite morale et philosophique pour la gauche » ;
- sur la discrimination positive, qu'il défend ;
- sur le PS, lorsqu'il lâche : « J'en ai assez que mon parti soit pris en otage par un couple ! » (en 2007, à propos de François Hollande et Ségolène Royal) ;
- sur le « care », concept cher à Martine Aubry, dans lequel il voit un « matriarcat suranné » ;
- sur les sans-papiers, lorsqu'il invite ses camarades à « sortir d´un discours militant et compassionnel » ;
- sur la laïcité, lorsqu'il rejoint l'UMP sur l'interdiction du port du voile intégral ;
- sur les ghettos, lorsqu'il assume sa phrase polémique sur « les Blancs, les Whites, les Blancos ».
« Aucun mot ne sera la chasse gardée de l'extrême droite »
Il théorise :
« La politique se meurt des non-dits, tandis que prospère la descendance lepéniste. Aucun mot ne sera la chasse gardée de l'extrême droite.
Je veux, en tant que responsable de gauche, pouvoir parler en conscience de ce que bon me semble. De sécurité, de nation, de laïcité, de couleur, librement. »
A force de cultiver, dans le jardin socialiste, la bande de gazon la plus à droite, à force de la garnir d'épouvantails et de guirlandes lumineuses pour attirer l'oeil, Manuel Valls est devenu le socialiste préféré de la droite.
Un positionnement pas absurde dans une élection présidentielle.
Mais dans une primaire organisée auprès de sympathisants de gauche ?
Source: http://www.rue89.com/2011/07/04/posez-vos-questions-a-manuel-valls-invite-de-rue89-mardi-212132 | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Par pure provocation, mais sait-on jamais | |
| |
| | | | Par pure provocation, mais sait-on jamais | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|