Le PC de Fontenay ne se soumet pas aux Insoumis

Dans la 6e, c’est Stéphanie Michel, qui se présente comme titulaire. La jeune femme, qui se bat notamment pour le féminisme et est membre de la Fcpe, s’est retrouvée sur le devant la scène à Fontenay, accusée en diffamation pour avoir signalé par affichage devant l’école Paul Langevin l’exclusion de la Fcpe d’un parent qui avait appelé à suivre la Journée de retrait de l’école de Farida Belghoul (militante contre la mise en oeuvre de l’ABCD de l’égalité à l’école). Condamnée en mai dernier à une amende totale de plusieurs milliers d’euros,  malgré le soutien de la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et des 3600 personnes qui ont signé la pétition réclamant la fin des poursuites judiciaires à son égard, elle passe en appel ce mercredi 1er mars au tribunal de Paris. Voir article détaillé.  Son suppléant, Vianney Orjebin, 27 ans, professeur d’histoire-géographie à Fontenay-sous-bois est un militant au PG depuis les élections de 2012. Ici aussi, le maintien de La Poste fait partie des enjeux de la campagne.

Pour innover dans la campagne, les candidats ont décidé de tester une nouvelle formule, consistant à se faire « porteurs de paroles » en posant des questions ouvertes dans la rue telle que « pour vous c’est quoi la belle vie ?» pour engager des discussions avec les passants qui écrivent ensuite leurs réponses sur un panneau.

Pas d’accord avec le PCF

Pour l’instant, qu’il s’agisse de la 5e ou de la 6e circonscription, les candidats du nouveau mouvement de Jean-Luc Mélenchon sont en compétition avec des candidats PCF, contrairement à 2012 où PG et PCF étaient réunis au sein du Front de Gauche, même si « la porte reste ouverte à la discussion« , mentionne  Vianney Orjebin. Les candidats revendiquent leur appartenance à un mouvement et non un parti.


En savoir plus sur https://94.citoyens.com/2017/les-insoumis-dans-les-starting-blocks-dans-les-5e-et-6e-circos-du-val-de-marne,27-02-2017.html#mF2hCxirBp9gF8oi.99

Ces deux candidats peuvent s'exprimer sur ce forum!

Lu sur Le Parisien

Le Parisien a écrit:

L’historien de Fontenay dans la 6e. Autre circonscription complexe. L’adjoint Loïc Damiani, connu pour ses travaux historiques, se retrouve investi. Aucun accord n’a pu finalement être trouvé avec la sortante EELV, Laurence Abeille. Laquelle maintient coûte que coûte son suppléant issu de la société civile. « Je veux mettre en avant les forces citoyennes. Ce n’est pas un mot pour faire joli. » Elle a d’ailleurs fait la même réponse au PS qui réclame la suppléance depuis l’accord signé au niveau national.

Le PC, les VERTS, le PS serait-ce la fin de la belle alliance
La micro formation des exclus du PS ont formé un quatuor qui a le qualificatif de socialiste sans l'être au sens  partisan, soutient la députée EELV sortante, ce qui doit contrarier le candidat PC et même la candidate insoumise, sans oublier le maire et l'adjointe aux sports qui soutiennent Melenchon pour les présidentielles
Au fait oů en est l'opposition?
Un vrai drame... à suivre....

En tout cas ce n'est plus la volonté de gagner une élection par l'union des gauches pour 2017. Le dernier message brestois de Mélenchon ne laisse plus aucun doute là-dessus. Fini le droite gauche. Ce qui n'est pas sans poser d'autres interrogations. http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/01/tensions-droite-gauche-chez-macron_5087195_4854003.html

« Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres », écrit l’apôtre Paul dans l’Épître aux Colossiens. L’histoire ne dit pas si le candidat « christique » qu’est Emmanuel Macron connaît ce passage du Nouveau Testament mais il pourrait être utile à l’ancien étudiant en philosophie, s’il veut maintenir le fragile équilibre entre droite et gauche dont il a besoin pour conquérir l’Elysée.

Longtemps entouré de socialistes, l’ex-ministre de l’économie voit, depuis quelques semaines, un nombre croissant de personnalités du camp d’en face le rejoindre. Tour à tour, Jérôme Grand d’Esnon, directeur de campagne de Bruno Le Maire à la primaire de la droite, Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de Jacques Chirac, ou l’ex-UDF Jean-Marie Cavada ont rejoint les rangs d’En marche !. Les noms de Jean-Louis Borloo et de Dominique de Villepin sont cités pour allonger la liste. Sans parler de l’alliance passée le 23 février avec François Bayrou, qui devrait se traduire par l’arrivée d’élus MoDem dans l’organisation du mouvement.

Cette évolution correspond à l’ambition de M. Macron de dépasser les clivages traditionnels, seul moyen pour lui de s’imposer face à des adversaires tous soutenus par un parti. Mais elle provoque de plus en plus de tensions. Pour certains élus PS, se retrouver à la même table que d’anciens ministres de Jacques Chirac n’a rien d’évident.

« On s’est quand même affrontés pendant des années, ce n’est pas parce qu’on rejoint Macron qu’on devient amnésique », souffle l’un d’eux. Le choix de M. Delevoye pour présider la commission chargée d’investir les candidats d’En marche ! aux législatives, a notamment crispé plusieurs socialistes, qui se demandent s’ils ne vont pas se trouver défavorisés.

« Plus les élus qui nous rejoignent ont un historique long, plus cela oblige à effacer l’ardoise. Cela met à l’épreuve les convictions de chacun », reconnaît l’entourage de M. Macron, qui se dit attentif à cette atmosphère de fronde. Coïncidence ou crainte d’une droitisation du mouvement, plusieurs élus PS rappellent aujourd’hui publiquement leur attachement à leur famille d’origine. « Je suis socialiste et je reste socialiste », a répété au Monde Richard Ferrand, député (PS) du Finistère et secrétaire général d’En marche !, en marge d’un déplacement dans le Limousin, samedi 25 février.

On parle du défunt PCF et des insoumis et libellule nous en remet une couche avec Macron, combien de temps cela va t'il durer de systématiquement faire déborder les sujets de façon à ce que le lecteur ne comprenne plus rien.

Une question est suggérée par Gérard. Où en sont les autres, évoquant "l'opposition locale" qu'on ne lit plus.

Est-elle potentiellement macroniste ou filloniste. A suivre donc. Qu''est que le centre local. Où est son propre curseur gauche droite? La question reste ouverte.

Titre du post --> Le PC de Fontenay ne se soumet pas aux Insoumis

Et alors? Une question élargissant le sujet est posée, pourquoi devrait-on l'ignorer? Parce que vous vous sentez bien dans le rôle de censeur?

L'Udi va-t-il se soumettre aux forces non centrifuges des LR localement?

J'ai bien compris qu'il ne fallait plus parler de vos amis et camarades du PCF, j'en prend bonne note, vous censurez par vos propos tous les débats, vraiment nul de chez nul d'essayer d'avoir un dialogue quand vous êtes là et comme vous squattez tous les sujets cela devient très difficile pour le lecteur de passage de si retrouver.

Je plains sincèrement l'administrateur de ce forum qui doit vous supporter.

Vous comprenez ce que vous voulez. Pas de souci
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Coup-de-projecteur/Fillon-vs-Macron-divisions-entre-elus-LR-et-UDI-dans-les-regions

https://94.citoyens.com/2017/le-front-de-gauche-part-aux-legislatives-facon-puzzle-en-val-de-marne,01-03-2017.html

https://94.citoyens.com/2017/les-insoumis-dans-les-starting-blocks-dans-les-5e-et-6e-circos-du-val-de-marne,27-02-2017.html

https://94.citoyens.com/2016/les-militants-pcf-du-val-de-marne-refusent-melenchon,28-11-2016.html

https://94.citoyens.com/2017/legislatives-2017-en-val-de-marne-les-candidats-eelv,20-01-2017.html

Hier soir il y avait une reunion avec l'association metro ligne1 et la société du grand Paris .Bravo et merci à Mme Abraham, la présidente.
Objet la ligne 15 et la gare Val de Fontenay
Curieuses absences de M.Gautrais, annoncé, des élus de toutes tendances majorité et opposition sauf 2 écologistes soutenant par leur présence silencieuse la participation fugace de mme Abeille.
Bonnes interventions de M,.Rispal , il maitrise ses sujets.

Si les communistes n'avaient pas donné les signatures indispensables pour être candidat, Melenchon tiendrait compagnie à Lemaire, Juppé, Sarko et Wauquiez
Personne ne demande pourquoi les communistes n'ont pas pu trouver de candidat dans leurs rangs. Les communistes-mélenchonistes locaux ou locales pourraient peut être nous expliquer

Les primaires ont éliminé les Wauquier & ©. Rien d'autre.

Les primaires internes au PC ont éliminé le PC lui même, les primaires EELV ont éliminé Duflot, Rivasi, et ont sélectionné Jadot qui a lamentablement quitté le navire en choisissant la mauvaise chaloupe.
Votre réponse, sans doute parce que, comme moi, vous n'êtes pas informé, ne répond pas à la question incidente: assiste-t-on à la disparition du parti communiste français,  comme à celle du parti socialiste français, du paysage politique de notre pays?

La disparition des partis sont des phénomènes cycliques. On aura toujours des élections et des élus.. Si c'est avec des têtes nouvelles et de nouveaux sigles ou logos, Chacun s'adaptera.

Il ne s'agit pas d'un cycle mais de la fin d'un système. Il y aura peut-être quelques soubresauts mais l'opinion attend autre chose.
Les réseaux sociaux, le vote par le net, la construction de programmes adoptés point par point, hors de tout pakage tout fait, c'est peut être l'avenir tant au plan national qu'au plan local.

Libellule a écrit:

La disparition des partis sont des phénomènes cycliques. On aura toujours des élections et des élus.. Si c'est avec des têtes nouvelles et de nouveaux sigles ou logos, Chacun s'adaptera.

Remarque très pertinente surtout quand on rabâche que le vote Macron ne lui donnerai pas de majorité du fait qu' il ne s' appuie pas sur un parti.

Nora Saint-Gal a écrit:

Citation :

"Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle universelle." Vu les débats des derniers jours, on n'a pas trop de Kant pour prendre un peu de hauteur...
Dimanche, je voterai sans hésitation pour Macron. Je ne donne pas de leçon, je n'en reçois pas non plus.
Il faudra du temps, de la bienveillance et bien moins d'invectives pour comprendre ce que signifient les hésitations qui se sont exprimées dans cet entre-deux-tours.
Du temps et de la bienveillance, il en faudra tout autant pour donner un prolongement aux 7 millions de voix qui se sont rassemblées autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Les négociations actuelles autour des législatives, qui suintent la vieille politique, sont loin d'être à la hauteur. Le PCF n'en finit plus d'épuiser son vieux logiciel, tandis que la France insoumise commet un péché d'orgueil.
Si cette campagne a donné une audience nouvelle aux idées de transformation sociale, ces dernières restent pourtant minoritaires. La question de la reconquête de l'hégémonie culturelle, par et pour nos idées, reste plus que jamais posée.
Si la candidature de Jean-Luc Mélenchon a suscité une mobilisation populaire inédite, nous sommes loin d'avoir passé le cap nécessaire en termes d'engagement militant et de renouvellement du personnel et des pratiques politiques.
Battons Le Pen dimanche et nous aurons ensuite bien du pain sur la planche.

Que Nora Saint-Gal, membre éminente du Parti communiste au plan national, soutien précoce et courageuse, contre vents et marées, de Jean-Luc Mélenchon, en vienne à s'interroger sur ses hésitations de l'entre deux tours,  parle du vieux logiciel du PCF et du péché d'orgueil des Insoumis est un signe évident de lucidité et d'honnêteté intellectuelle. Je n'en attendais pas moins d'elle. Dont acte.

Gérard a écrit:

Il ne s'agit pas d'un cycle mais de la fin d'un système.  Il y aura peut-être quelques soubresauts mais l'opinion attend autre chose.
Les réseaux sociaux, le vote par le net, la construction de programmes adoptés point par point, hors de tout pakage tout fait,   c'est peut être  l'avenir tant au plan national qu'au plan local.

Ces élections et les primaires qui les ont précédées, les méthodes d'élaboration des programmes de certains candidats, le rôle d'internet, qu'il s'agisse des plateformes et des réseaux sociaux mais aussi de l'archivage des promesses et des faits passés, montrent incontestablement une rupture....

Il n'est désormais plus possible de faire de la politique comme avant...

A voir: https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/data/big-data-reseaux-sociaux-l-election-presidentielle-sous-influence-numerique_112662

Libellule écrit:

Citation :

La disparition des partis sont des phénomènes cycliques. On aura toujours des élections et des élus.. Si c'est avec des têtes nouvelles et de nouveaux sigles ou logos, Chacun s'adaptera.

C'est vrai que la disparitions des partis politiques répond à un certain cycles d'usure et de non adaptation a l'évolution de la société.
Toutefois l'on peut noter une forte résistance de ces vieux partis qui même si ils ne représentent plus grand monde continus de survivre. Que représente aujourd'hui le CNI centre national des indépendants, le parti radical aujourd'hui scindé en deux d'un coté les Valoisiens (à droite) de l'autre le PRG ( Radicaux de gauche) peut être même que j'en oubli certains.
Il en ira de même pour le PCF et le PS qui se délitent doucement mais qui sont des partis riches, riches de leurs biens immobiliers et de leur forte implantation sur sur le territoire national.
Il en va différament pour les écologistes d'EELV qui est un parti jeune, désunis sans représentation d'importance au niveau local ou national, eux peuvent disparaitre très rapidement sans laisser de trace au fils des années.

matmut a écrit:

---/---
Toutefois l'on peut noter une forte résistance de ces vieux partis qui même si ils ne représentent plus grand monde continus de survivre. Que représente aujourd'hui le CNI centre national des indépendants, le parti radical aujourd'hui scindé en deux d'un coté les Valoisiens (à droite) de l'autre le PRG ( Radicaux de gauche) peut être même que j'en oubli certains.
---/---

Sans doute des éléments de réponse dans cette discussion sur ce forum: http://www.plateaufontenay.net/t3051-un-autre-enjeu-des-legislatives-pour-les-partis-politiques-leur-financement

L'une des difficultés restant qu'un petit parti ait à se soumettre à plus gros que lui, voire parfois l'inverse ☁
Un cas d'école parmi tant d'autres depuis http://vdaucourt.free.fr/Mothisto/Gambetta2/Gambetta2.htm

Contexte historique : se soumettre ou se démettre
Gambetta adresse ces mots au Président de la République Mac Mahon dans un discours prononcé à Lille le 15 août 1877, lors de la campagne électorale qui conduira à la victoire des Républicains.

Mac Mahon, monarchiste convaincu, occupait les fonctions de Président de la République depuis le 25 mai 1873. La constitution de la IIIème République, adoptée en 1875, laissait une place importante au Président de la République. Face à une Assemblée à dominante républicaine, Mac Mahon choisit un Républicain, Jules Simon, pour diriger le gouvernement. Mais le Président ne tarde pas à critiquer son chef de gouvernement et, le 16 mai 1877, Jules Simon démissionne. Mac Mahon le remplace par le monarchiste Albert de Broglie. L'Assemblée vote alors une motion de censure, avant dêtre dissoute.

Les élections d'octobre 1877 voient la victoire des Républicains. Face aux injonctions de Gambetta, Mac Mahon commence par se soumettre en nommant le Républicain Rochebouët président du Conseil. Puis, le 30 janvier 1879, en total désaccord avec les parlementaires, il choisit de démissionner pour laisser sa place à Jules Grévy.

Débute alors en France un système politique qui donnera une place prépondérante au pouvoir législatif, au détriment de l'exécutif, donnant 104 gouvernements à la France entre 1871 et 1940, et 24 en 12 ans au cours de la IVème République.

Pour la Ve la mémoire collective doit permettre à chacun de mesurer son évolution par septennat ou quinquennat successifs, ...

http://www.gouvernement.fr/les-gouvernements-de-la-veme-republique