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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Un fil sur la police | |
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+10tonton christobal Salamandre Robin coufsur mamiea Gérard Clovis Libellule Erable vieux-breton 14 participants | |
Auteur | Message |
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joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Un fil sur la police Sam 22 Avr 2017, 11:31 | |
| Rappel du premier message :
Je m 'autorise à créer un fil sur la Police. Pour ma part j ' y posterai les articles, se rapportant à ce thème, qui me semblent intéressant. J ' aurai aussi l 'occasion de donner ma vision des choses.
Je commence par un article du Figaro :
Les Femmes des Forces de l'Ordre en Colère se mobilisent Les familles des policiers et gendarmes, qui ne sont pas soumises à l'obligation de réserve, entendent dénoncer samedi «les conditions de travail, le manque de considération et de moyens».
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/04/22/01016-20170422ARTFIG00015-les-femmes-des-forces-de-l-ordre-en-colere-se-mobilisent.php | |
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Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 06 Juin 2018, 21:10 | |
| Calais : une station-service Total prise d’assaut par des migrants, un policier blessé
Info VA. Les migrants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre. Un agent, touché à la tête, a été évacué à l’hôpital.
Une trentaine de migrants ont pris d’assaut la station-service Total Marcel Doret, à Calais, dans le Pas-de-Calais, ce mercredi, et blessé un policier, selon nos informations.
Les forces de l’ordre, qui ont essuyé des jets de pierres, ont dû user de gaz lacrymogènes et de grenades à main pour se dégager de leurs agresseurs. Un fonctionnaire, blessé à la tête par un pavé avec plaie ouverte et perte de connaissance, a été évacué à l’hôpital.
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rien à signaler situation normale ! on s'inquiétera si un abruti flanque le feu aux pompes... peut être...encore que l'on trouvera sans doute une excuse | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 03 Juil 2018, 08:07 | |
| Les forces de l'ordre "au bord de la rupture", selon un rapport sénatorial
AFP, publié le mardi 03 juillet 2018 à 07h46
Policiers et gendarmes sont "au bord de la rupture" et travaillent avec des "moyens nettement insuffisants", affirme mardi au Figaro le sénateur François Grosdidier (LR), rapporteur d'une commission d'enquête sur "l'état de la sécurité intérieure".
Le rapport sénatorial, cité par Le Figaro, décrit notamment des rythmes de travail "pénibles et déstructurants": "Avec les cycles de travail actuels, un policier passe un week-end sur quatre ou sur cinq en famille".
Le taux de suicide dans la police --de 36% supérieur à la moyenne nationale-- a été à l'origine de la création de cette commission, dont le président, le sénateur PS Michel Boutant, évoque "un épuisement moral, en particulier dans la police, qui présente un esprit de corps moins soudé que les gendarmes, protégés par leur statut militaire".
Sur le plan matériel, le rapport pointe des "locaux délabrés et indignes de l'accueil du public" ou encore le "vieillissement du parc automobile des deux forces".
Il recense 21,82 millions d'heures supplémentaires non récupérées et non indemnisées, "un niveau jamais atteint à ce jour", "conséquence directe de l'augmentation importante de l'activité opérationnelle des services", en lien notamment avec la menace terroriste.
La lourdeur de la procédure judiciaire et le temps qui lui est consacré sont mis en cause par la commission d'enquête qui déplore que "certaines mesures de simplification, pourtant adoptées par le législateur depuis un certain temps, ne (soient) toujours pas entrées en application".
"Nous sommes vraiment au bord de la rupture. Policiers et gendarmes travaillent avec des moyens très nettement insuffisants", insiste le rapporteur François Grosdidier dans Le Figaro.
Selon lui, "l'Etat doit réinvestir dans le régalien" car "des forces de l'ordre modernes ne peuvent pas accepter un parc immobilier qui est par endroits une honte et des véhicules vieillissants".
La commission propose une loi de programmation sur cinq ans, "avec notamment un crédit de 400 millions d'euros en faveur de l'immobilier dans la police nationale", précise M. Grosdidier.
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Il est surtout démotivant de travailler avec rien... pour pas grand chose au bout du compte.
Entre les mêmes délinquants toujours interpellés et jamais incarcérés et ceux qui étant au trou s'évadent les archers du roi fatiguent un peu.
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| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 03 Juil 2018, 09:07 | |
| Il est probable que la mansuétude taubiresque de la justice contribue au découragement des forces de l'ordre. _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 04 Juil 2018, 13:38 | |
| Tout va bien, les policiers sont entendus par l'IGPN qui mène son enquête... De leurs cotés, des habitants ont vu leurs voitures brulées, sont privés de centre commercial, de centre médical, de centre administratif, .... - Citation :
- A Nantes, vague de violences après la mort d’un jeune homme, tué par un policier
LE MONDE | 04.07.2018 à 01h08 • Mis à jour le 04.07.2018 à 12h32 | Par Soren Seelow
Un jeune homme de 22 ans, Aboubakar F., est mort, mardi 3 juillet dans la soirée, dans le quartier du Breil à Nantes, après qu’un policier a ouvert le feu lors d’un contrôle qui a dégénéré. L’annonce de son décès a provoqué des scènes de violences urbaines durant une partie de la nuit dans trois quartiers sensibles de la ville, plusieurs véhicules et quelques bâtiments étant incendiés.
Les faits se sont déroulés vers 20 h 30. Une patrouille de CRS procède alors au contrôle d’un véhicule, dont le conducteur ne porte ni ceinture ni papiers d’identité, explique, mercredi 4 juillet, au Monde une source au ministère de l’intérieur. Les policiers s’aperçoivent alors que le véhicule est mis sous surveillance par la police judiciaire de Nantes dans le cadre d’un trafic de stupéfiants : « Le conducteur tente de prendre la fuite en reculant sur un fonctionnaire de police », « légèrement blessé à la jambe ». Un de ses collègues « ouvre alors le feu, le conducteur est touché, est transporté à l’hôpital de Nantes où il décède », poursuit cette source.
Un témoin de la scène a livré à une journaliste locale un témoignage filmé qui soulève de nombreuses questions sur la proportionnalité de la riposte du collègue : « Il a essayé de faire une marche arrière, la voiture s’est explosée contre le mur. Il était déjà immobile, il ne pouvait rien faire d’autre. Le policier est arrivé, il lui a tiré dessus à bout portant, il lui a mis une balle sur le cou, directement. » Cet habitant dit avoir lui-même tenté de réanimer la victime. « Il n’y avait aucun CRS de blessé », assure-t-il, interrompu par un autre habitant qui lance : « C’est des Robocop ! »
Touché à la carotide, il serait mort à son arrivée à l’hôpital vers 23 h 30, précise une source policière. Une enquête visant à éclaircir « les faits » et à déterminer les « circonstances » dans lesquelles le policier a fait usage de son arme a été confiée au service régional de police judiciaire (SRPJ) de Nantes et à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès.
Selon les informations du Monde, la victime, Aboubakar F., était originaire de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Connu des services de police, notamment pour des faits de vols, le jeune homme faisait l’objet d’une fiche de recherche en date du 15 juin 2017 pour l’exécution d’un mandat d’arrêt dans le cadre d’une procédure pour vol en bande organisée et recel, avec instruction de procéder à l’interpellation de l’intéressé, précise une source policière. Selon des habitants du Breil, il se serait installé depuis quelque temps dans le quartier, où il aurait eu de la famille.
Ce drame s’inscrit dans un contexte tendu depuis plusieurs semaines dans le quartier du Breil. En mai, plusieurs coups de feu ont été tirés dans la cité, et le soir du 28 juin, des tirs ont visé la façade d’un immeuble, blessant légèrement une adolescente qui se trouvait à sa fenêtre, touchée à la main par des éclats de verre. A la suite de cet incident, le quartier avait été placé sous surveillance policière renforcée, et des CRS avaient été dépêchés sur place depuis une semaine.
Sitôt la nouvelle de la mort du jeune homme annoncée, des violences urbaines se sont déclarées dans trois quartiers – Breil, Malakoff et Dervallières – impliquant une centaine d’individus. Selon un bilan établi mercredi matin par le ministère de l’intérieur, huit bâtiments ont été visés par des incendies, dont un centre commercial, ainsi que de nombreux véhicules, tandis que les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles et de cocktails Molotov.
Selon un autre habitant du quartier, cité par Ouest-France, des mères de familles sont sorties pour tenter de ramener le calme, en vain : « Toutes les mamans sont dehors. Les jeunes sont cagoulés, ils ne veulent pas en démordre. » Près de deux cents membres des forces de l’ordre ont été mobilisés, dont 56 CRS et 55 gendarmes mobiles, avec des renforts venus de Rennes, Saint-Nazaire, Angers.
La ministre de la justice, Nicole Belloubet, a appelé « au calme », mercredi matin sur RTL, rappelant qu’une enquête était en cours « pour que toute la lumière soit faite dans la plus totale transparence » sur la mort du jeune homme. Le ministère de l’intérieur a dit mercredi dénoncer les violences et enjoint également à la « responsabilité » et au « calme ». Un calme qui semblait, du moins temporairement, revenu dans ces trois quartiers aux alentours de 3 heures du matin.
Johanna Rolland, maire (Parti socialiste) de Nantes, est arrivée peu avant 2 h 30 aux Dervallières, dont la mairie annexe et la maison de la justice et du droit, situées dans le même bâtiment, ont été touchées par des départs de feu. « Mes premières pensées vont à ce jeune homme mort, à sa famille, à tous les habitants de ce quartier, de nos quartiers, a-t-elle déclaré. La police et la justice dans son indépendance devront faire la clarté et la plus totale des transparences sur ce qui s’est passé ce soir. » « Mais l’urgence ce soir, c’est l’appel au calme dans nos quartiers », a-t-elle martelé.
Sur Twitter, François de Rugy, président de l’Assemblée nationale et député de la première circonscription de Loire-Atlantique, a été l’un des premiers responsables politiques à réagir mardi soir : « L’enquête indépendante de la justice devra établir les faits quant à la mort d’un jeune conducteur ayant refusé de se soumettre à un contrôle de police au Breil, à Nantes. Rien ne justifie de faire subir maintenant aux habitants, policiers et pompiers des incendies et violences. » Mercredi matin, il a posté un nouveau tweet, légèrement modifié, ajoutant : « On ne peut que regretter la mort d’un jeune homme. »
Selon les chiffres publiés le 26 juin par l’IGPN, le recours aux armes à feu chez les policiers a bondi de 54 % entre 2016 et 2017. A cette occasion, la « police des polices » a rendu public, pour la première fois, le nombre de personnes tuées ou blessées par les policiers. Entre juillet 2017 et mai 2018, elle recense 14 morts et une centaine de blessés. Des chiffres révélateurs d’un climat tendu sur le terrain. Au total, 394 coups de feu ont été tirés par les policiers en 2017, notamment lors de refus d’obtempérer de véhicules en mouvement. Tous ces coups de feu ont été considérés comme de la légitime défense. Du côté de la gendarmerie, la progression de l’usage des armes aurait été de 15 % entre 2016 et 2017. https://abonnes.lemonde.fr/police-justice/article/2018/07/04/a-nantes-vague-de-violence-apres-la-mort-d-un-jeune-lors-d-un-controle-de-securite_5325355_1653578.html
Dernière édition par a.nonymous le Sam 07 Juil 2018, 00:31, édité 1 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 04 Juil 2018, 15:04 | |
| Pour ma part je me dépêche d'attendre que ça se décante.
L'affaire théo a démontré que la précipitation amenait souvent des erreurs d'appréciation.
En revanche ce qui est factuel c'est que dans ce secteur il n'y a pas besoin que la police s'en mêle pour que l'actualité soit chargée...
D'autre part personne ne semble être surpris que quelques instants après le début de l'affaire plusieurs quartiers soient dévastés. On signale des gens avec des engins incendiaires artisanaux... ce genre de matériel ne se confectionne généralement pas en quelques minutes d'autant qu'il convient de se procurer les ingrédients... la nuit...
Sauf à envisager que ces armes sont stockées au cas où... et là il faudrait s'interroger, il y a une piste de réflexion qu'il serait bon à mon sens d'étudier. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 05 Juil 2018, 09:13 | |
| - tonton christobal a écrit:
- Pour ma part je me dépêche d'attendre que ça se décante.
L'affaire théo a démontré que la précipitation amenait souvent des erreurs d'appréciation.
En revanche ce qui est factuel c'est que dans ce secteur il n'y a pas besoin que la police s'en mêle pour que l'actualité soit chargée...
D'autre part personne ne semble être surpris que quelques instants après le début de l'affaire plusieurs quartiers soient dévastés. On signale des gens avec des engins incendiaires artisanaux... ce genre de matériel ne se confectionne généralement pas en quelques minutes d'autant qu'il convient de se procurer les ingrédients... la nuit...
Sauf à envisager que ces armes sont stockées au cas où... et là il faudrait s'interroger, il y a une piste de réflexion qu'il serait bon à mon sens d'étudier. Dans ces quartiers des groupes de voyous sont en permanence prêts au combat. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 05 Juil 2018, 09:55 | |
| Lyon : des policiers tombent dans un guet-apens, un clandestin arrêté Mercredi 4 juillet 2018 à 15:53 16
Fait divers. Un policier en repos a été blessé vendredi 29 juin dans le 3e arrondissement de Lyon lors d'une soirée. Il a été attaqué par plusieurs personnes dont un clandestin révèle Lyon Mag.
Les faits se sont déroulés vendredi 29 juin au soir sur le Sirius, une péniche sur les Berges du Rhône dans le 3e arrondissement de Lyon. Un policier en repos décide de s'y rendre accompagné de son frère et de deux autres amis. Alors que la soirée se déroule normalement, ils surprennent un homme en train de fouiller dans le sac d'un client. Adjoint de sécurité, le policier décide d'intervenir et de faire sortir le client voleur de l'établissement, rapporte Lyon Mag.
Quelques heures plus tard, lorsque les quatre hommes quittent le bar, ils sont attendus par une dizaine de personnes prêtes à en découdre. Le jeune homme que le policier avait exclu du bar peu de temps avant est lui aussi présent.
Une bagarre éclate et alors que le policier prend de nombreux coups, il décide d'annoncer qu'il est des forces de l'ordre et sort une matraque télescopique qu'il avait sur lui. « S’il ne l’avait pas eu, il se faisait lyncher », explique à Lyon Mag, Maître Philippe Bontems, son avocat. La bande utilise des tabourets en métal ainsi que des panneaux de signalisation pour attaquer le policier et ses amis.
La rixe prend fin lorsqu'une patrouille de police débarque et que les agresseurs prennent la fuite. Les policiers ne parviennent à en arrêter qu'un seul.
Il s'agit d’un ressortissant tunisien en situation irrégulière en France. Il a été mis en examen pour violence en réunion avec arme en état d’ébriété et placé en détention provisoire à la prison de Corbas. Le policier blessé à, lui, obtenu deux jours d'ITT.
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Visiblement nous avons un déficit de loubards nationaux il est donc vital pour l'avenir que nous conservions précieusement chez nous les délinquants étrangers en situation irrégulière.
Peut être qu'une bonne âme va demander à ce que le policier qui est intervenu hors service en flagrant délit de vol qui plus est victime d'une attaque soit sanctionné puisqu'il détenait une matraque... Dans le pays du "cul par dessus tête" institutionnalisé ce serait que justice !
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 05 Juil 2018, 19:32 | |
| Seine-et-Marne : une policière agressée par un dealer qui l'avait menacée quelques jours plus tôt
6Medias, publié le jeudi 05 juillet 2018 à 18h05
Un dealer a tabassé une policière mercredi 4 juillet, devant les yeux de sa fille révèle RTL. Les faits se sont produits à Othis, en Seine-et-Marne.
Elle est tombée dans un guet-apens.
Une policière de Seine-Saint-Denis a été tabassée devant les yeux de sa fille, mercredi 4 juillet, révèle RTL. La policière qui venait d'Aulnay-sous-Bois était présente dans la ville d'Othis en Seine-et-Marne avec sa fille âgée de quatre ans. Elle était également accompagnée de son conjoint.
Selon RTL, l'agresseur, un dealer connu des services de police pour trafic de stupéfiants, était en compagnie d'un de ses amis. Toutefois, cette affaire aurait connu un précédent, puisque toujours selon les sources de RTL, l'individu aurait, par le passé, menacé la gardienne de la paix de s'en prendre à sa famille. Des menaces qui seraient intervenues lors d'un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois.
La femme policière a donc été blessée dans l'agression, tout comme son conjoint qui a dû être hospitalisé. Les deux agresseurs sont toujours recherchés alors que la police de Meaux est chargée de l'enquête.
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est il utile d'ajouter que vous pouvez dormir tranquilles braves gens ? | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 06 Juil 2018, 01:12 | |
| Un article du Parisien précise le traquenard dans lequel sont tombés un couple de fonctionnaires.... - Citation :
- Seine-et-Marne : un couple de policiers du 93 tabassé devant leur fille de trois ans
Par Sébastien Roselé et Carole Sterlé| 05 juillet 2018
Un couple de policiers de Seine-Saint-Denis s’est fait tabasser par deux frères de 25 et 27 ans, à Othis, en Seine-et-Marne, mercredi soir. Les deux agresseurs sont activement recherchés par la police judiciaire de Meaux. Ils ont été identifiés, comme étant domiciliés à Aulnay-sous-Bois avec une attache familiale à Othis pour l’un d’eux. Selon nos informations, il s’agirait d’une vengeance suite à une intervention, en mai à Aulnay-sous-Bois, au cours de laquelle la fonctionnaire avait eu un poignet cassé.
Le couple de jeunes policiers, 31 et 33 ans, tous deux brigadiers en Seine-Saint-Denis, revenait de vacances, ce mercredi. L’époux de la nourrice de leur fille de trois ans et demi, les ramenait de l’aéroport. La nounou en question, qui demeure à Othis, est aussi une amie du couple et les avait invités à dîner.
Ils quittaient la maison de leurs hôtes, vers 21 heures, et installaient leur enfant dans la voiture lorsqu’ils ont été pris à partie par deux jeunes hommes à bord d’une voiture. Ils ont insulté la mère de famille.
Le mari n’a pas laissé faire et les deux hommes sont descendus de voiture avant de tabasser le couple, sous les yeux de leur fillette. La policière a reçu un violent coup de poing au visage. Son mari, qui a tenté de la protéger, a été envoyé au sol et frappé d’un coup de pied à la tête. Tous deux ont été hospitalisés.
« En plus des blessures subies, ils sont vraiment très choqués », confie un collègue resté à leur chevet une partie de la nuit. Le père de famille souffre d’un traumatisme crânien et doit encore subir une série d’examens médicaux ce vendredi aux urgences. Sa compagne a pu quitter l’hôpital.
La police judiciaire de Meaux a été chargée de l’enquête. « Ces faits sont clairement liés à la fonction de policiers du couple », assure une source proche de l’enquête.
Nul doute pour la police qu’il y a un lien avec l’intervention du 17 mai dans le quartier du Gros-Saule, à Aulnay-sous-Bois. Ce jour-là, un chien d’attaque, de type american staffordshire (ou amstaff) avait été abattu après s’être jeté à deux reprises sur une patrouille de fonctionnaires. Deux policiers ont été blessés, dont la mère de famille, qui avait eu un poignet fracturé après être tombée à la renverse. Un autre s’était blessé à la cheville. Deux suspects avaient alors été interpellés après l’arrivée de renfort : l’un pour la détention du chien d’attaque, l’autre pour les violences.
L’un des agresseurs d’Othis, recherché par la police judiciaire de Meaux, ferait partie du groupe du Gros-Saule. Ancien habitant d’Aulnay-sous-Bois domicilié à Othis, il aurait repéré la policière près de chez lui, pensant que l’adresse de la nourrice était celle de la policière. « Il lui avait dit : on sait où t’habites », relate une source.
La gendarmerie avait d’ailleurs été alertée pour avoir l’œil sur le secteur les semaines précédentes. « Les agresseurs feraient mieux de se rendre d’eux-mêmes et rapidement », avertit un policier de Seine-Saint-Denis.
Ce jeudi soir, les deux suspects n’avaient pas encore été interpellés. Bernard Corneille, le maire (DVG) d’Othis, commune de 6600 habitants, ne connaît pas les deux frères. Quant à l’agression… « Ça va loin ! Dès l’instant où l’on agresse des policiers, c’est grave ! » http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/othis-aulnay-sous-bois-un-couple-de-policiers-tabasse-devant-leur-fille-de-trois-ans-05-07-2018-7808655.php - Citation :
- Policiers tabassés en Seine-et-Marne : Macron dénonce «l’ignominie et la lâcheté»
05 juillet 2018
Emmanuel Macron a dénoncé sur Twitter l’agression de deux policiers à Othis (Seine-et-Marne). AFP
Le président de la République a fortement condamné l’agression dont ont été victimes deux policiers de Seine-Saint-Denis.
Emmanuel Macron a condamné ce jeudi l’agression survenue mercredi soir contre deux policiers. « Pas de mots assez durs pour l’ignominie et la lâcheté des deux voyous qui ont agressé hier soir à Othis un couple de policiers en dehors de leur service sous les yeux de leur petite fille », a écrit le président.
Pas de mots assez durs pour l’ignominie et la lâcheté des deux voyous qui ont agressé hier soir à Othis un couple de policiers en dehors de leur service sous les yeux de leur petite fille. Ils seront retrouvés et punis. Tout mon soutien pour ces policiers et leur famille. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 5, 2018
Un couple de policiers de 31 ans et 33 ans, originaire de Seine-Saint-Denis s’est fait tabasser par deux frères à Othis, en Seine-et-Marne. Les deux agresseurs, activement recherchés par la police judiciaire de Meaux, ont été identifiés comme étant domiciliés à Aulnay-sous-Bois avec une attache familiale à Othis pour l’un d’eux. Selon nos informations, il s’agirait d’une vengeance suite à une intervention, en mai à Aulnay-sous-Bois, au cours de laquelle la fonctionnaire avait eu un poignet cassé.
« Ils seront retrouvés et punis. Tout mon soutien pour ces policiers et leur famille », poursuit Emmanuel Macron. La préfecture de police a également communiqué « tout son soutien » aux policiers. www.leparisien.fr/politique/policiers-tabasses-en-seine-et-marne-macron-denonce-l-ignominie-et-la-lachete-05-07-2018-7808808.php | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 06 Juil 2018, 05:46 | |
| A une époque où les policiers n'arrivent pas ou plus à se protéger eux mêmes peut serait il temps que les tronches molles s'interrogent sur leur capacité à faire respecter les lois françaises sur le territoire et aussi sur leurs possibilité d'assurer la sécurité des citoyens de ce pays en tous lieux.
Je sais qu'il n'y a pas de zones de non droit et que l'insécurité n'est pas une réalité mais un sentiments.
Lorsque l'on peut constater les destructions occasionnées à des batiments, des boutiques, du mobilier urbain et des voitures en quelques heures il y a sans doute quelques stocks de matériels de destruction "en réserve" dans bien des endroits...
On va sans doute m'expliquer qu'un quartier peut être mis à feu et à sang avec deux briquets et une boite d'allumettes... je suis désolé mais autant de dommages en si peu de temps demandent un peu plus que ces matériels.
Pour les gens qui nous gouvernent pas de problème d'effectifs ni de qualité du personnel c'est le top niveau et à volonté... nous ne vivons pas sur la même planète. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 06 Juil 2018, 05:54 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Un article du Parisien précise le traquenard dans lequel sont tombés un couple de fonctionnaires....
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/othis-aulnay-sous-bois-un-couple-de-policiers-tabasse-devant-leur-fille-de-trois-ans-05-07-2018-7808655.php
www.leparisien.fr/politique/policiers-tabasses-en-seine-et-marne-macron-denonce-l-ignominie-et-la-lachete-05-07-2018-7808808.php Pas de problème les loubards seront punis ! macron n'est pas content... c'est tout dire ! S'il s'agit de clandestins on les gardera ce sera la sanction ! | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 06 Juil 2018, 06:12 | |
| Une société civilisée repose sur le fait que les honnêtes citoyens ont abandonné à l'état leur droit à la vengeance. Ce dernier, en échange, a le devoir régalien de les protéger contre les méfaits et exactions commis par le gibier de potence. Et si les forces de l'ordre sont armées c'est bien pour que force reste à la loi. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 06 Juil 2018, 10:59 | |
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Nantes : le policier est en garde à vue pour «acheter» la paix dans les cités et amadouer les racailles qui cassent tout et veulent obtenir l’impunité absolue pour les leurs. Parce que les émeutes qui explosent dès qu’une racaille est arrêtée, blessée ou tuée n’ont qu’un seul rôle : contraindre les policiers et L’État à ne pas appliquer la loi dans les "quartiers".
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 07 Juil 2018, 01:47 | |
| - joseph1 a écrit:
- Nantes : le policier est en garde à vue pour «acheter» la paix dans les cités et amadouer les racailles qui cassent tout et veulent obtenir l’impunité absolue pour les leurs.
Parce que les émeutes qui explosent dès qu’une racaille est arrêtée, blessée ou tuée n’ont qu’un seul rôle : contraindre les policiers et L’État à ne pas appliquer la loi dans les "quartiers". L'exercice s'annonce périlleux... Après les nouveaux aveux du policier auteur du coup de feu, celui-ci doit être poursuivi par la justice sauf à vouloir mettre le feu aux quartiers populaires alors que la météo s'y prêtent bien... D'un autre coté, les forces de l'ordre épuisées et déjà mécontentes car très sollicitées depuis les attentats risquent de réagir si l'un des leurs est trop lourdement chargé dans cette affaire... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 07 Juil 2018, 05:07 | |
| - a.nonymous a écrit:
L'exercice s'annonce périlleux...
Après les nouveaux aveux du policier auteur du coup de feu, celui-ci doit être poursuivi par la justice sauf à vouloir mettre le feu aux quartiers populaires alors que la météo s'y prêtent bien...
D'un autre coté, les forces de l'ordre épuisées et déjà mécontentes car très sollicitées depuis les attentats risquent de réagir si l'un des leurs est trop lourdement chargé dans cette affaire... En matière de policiers et de travail de la police il est difficile d'en parler sans se tromper lorsque l'on ne connait pas le dossier de l'intérieur... Encore que nous ayons dans les ministères et services centraux de "brillants théoriciens de la police" dont l'activité professionnelle s'est toujours cantonnée à la fébrilité administrative. Ce sont généralement ceux qui "conseillent" les politiques (qui n'ont aucune expérience du métier...) mais impulsent les réformes. Il y a quelques années on connaissait les "services de divorcés" maintenant on commence à bien vouloir découvrir les "brigades de suicidés"... 36% de suicides de plus dans la police que la moyenne nationale. Pour le reste il y aurait trop à dire. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 07 Juil 2018, 13:28 | |
| Un merveilleux jeune homme :
Interrogée mercredi par BFMTV, la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein a d'abord déclaré que les autorités avaient "mis longtemps" à établir l'identité du jeune homme.
"Le Loup", c'était le surnom que l'on donnait à Aboubakar Fofana, en raison de son caractère solitaire, note "Le Parisien". Originaire de Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d'Oise, le jeune homme était connu des services de police. Mercredi peu après les événements, le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, a indiqué qu'Aboubakar était sous le coup d'un mandat d'arrêt, délivré en juin 2017 par un juge d'instruction de Créteil.
Il était recherché pour vol en bande organisée, recel et association de malfaiteurs. La voiture qu'il conduisait sans ceinture au moment des faits était sous surveillance, précise une source policière à "20 Minutes".
source : https://www.nouvelobs.com/faits-divers/20180706.OBS9275/nantes-qui-est-aboubakar-fofana-le-jeune-tue-lors-d-un-controle-de-police.html | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 07 Juil 2018, 13:49 | |
|
Dernière édition par joseph1 le Dim 08 Juil 2018, 19:42, édité 1 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 07 Juil 2018, 20:46 | |
| On comprend généralement l'utilité d'un service ou d'une institution lorsqu'elle n'existe plus.
Les curieux feront des recherches sur la situation canadienne à Montréal dans ce cas de figure... ça se passe de commentaire.
Dans le pays merveilleux français où le vivre ensemble est la règle et où l'harmonie et le calme ont force de loi je suis curieux de voir ce qui se passerait. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 08 Juil 2018, 08:01 | |
| Sécurité : un rapport du Sénat pointe l'épuisement moral des policiers Un rapport du Sénat sur la sécurité intérieure souligne le mal-être croissant chez les forces de l'ordre.
Mis à jour le 03/07/2018 | 09:42 publié le 03/07/2018 | 09:42
Démotivation, perte de sens, malaise, les forces de l'ordre traversent une crise, c'est la conviction des sénateurs, après six mois d'enquête sur le terrain. Rythme pénible, horaires décalés, un week-end sur cinq seulement en famille, autant de facteurs de déséquilibre psycho-sociaux qui expliquent en partie un taux de suicide supérieur de 36% au reste de la population. Les forces de l'ordre croulent sous le travail. Les parlementaires ont recensé plus de 22 millions d'heures supplémentaires non récupérées et non indemnisées.
Le matériel est aussi à bout de souffle, 10% des voitures ont plus de 10 ans de service. Les locaux sont délabrés, parfois insalubres, indignes d'accueillir du public. Les policiers doivent composer souvent avec du matériel informatique hors d'âge alors que dans le même temps, les procédures administratives ne cessent d'augmenter. Seul point positif : le budget d'équipement personnel qui s'élève à 150 millions d'euros cette année. 2 000 euros sont donc consacrés à l'équipement de chaque policier. Ainsi 60% ont déjà reçu un gilet pare-balles.
Dernière édition par tonton christobal le Dim 08 Juil 2018, 08:18, édité 1 fois | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 08 Juil 2018, 08:17 | |
| On pourrait commencer par leur payer leurs heures supplémentaires _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 08 Juil 2018, 09:46 | |
| Nantes , les émeutes continuent : il s'agit d'une guerre de conquête territoriale. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 09 Juil 2018, 07:27 | |
| - Gérard a écrit:
- On pourrait commencer par leur payer leurs heures supplémentaires
Payer les flics ou financer le congrès à Versailles... Payer les flics ou reconstruire ce qui a été détruit lors des manifs ? Les flics ou le service de Sèvres ? et oui il faut faire des choix... | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 09 Juil 2018, 08:21 | |
| Si des fonctionnaires de police regardent ce forum ils doivent y trouver un certain réconfort d'opinion. On trouvera la même empathie avec les enseignants, les personnels de santé, bref avec toutes les catégories professionnelles ou sociales malmenées, parfois méprisées. _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 09 Juil 2018, 08:28 | |
| - Gérard a écrit:
- Si des fonctionnaires de police regardent ce forum ils doivent y trouver un certain réconfort d'opinion.
On trouvera la même empathie avec les enseignants, les personnels de santé, bref avec toutes les catégories professionnelles ou sociales malmenées, parfois méprisées. Tous ces gens sur le quai de gare ne font rien et ne sont rien... macron l'a dit Si tu ne montes pas une start up tu es un inutile ! chez ces nantis, fonctionnaires et grouillots, employés divers (en plus il y a les retraités) il n'y a pas de "premier de cordée." A force de la tendre (la corde) il va tirer le gros lot ! NB : heureusement qu'en sont temps il y avaient des retraités qui à l'époque ne l'étaient pas pour financer les études longues et couteuse de macron. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 12 Juil 2018, 20:33 | |
| Logement : quand l’Etat privilégie les migrants aux policiers
Sens des priorités. Alors qu’un rapport parlementaire édifiant déplore le manque de moyens accordés aux forces de l’ordre, les responsables politiques continuent à dépenser l’argent public pour héberger les migrants. Il ne se passe pas un jour sans que les grands médias plaident la cause des migrants. Partout ou presque, ils sont défendus, pris en pitié, voire célébrés en sauveurs de la France, plombée par sa dette ruineuse et sa démographie en berne, quand bien même nombre d’entre eux sont entrés illégalement sur le territoire, multiplient les actes de délinquance et agressent les forces de l’ordre chargées de notre sécurité, au premier rang desquels les policiers.
Au mieux, ignorés, au pire, stigmatisés par la presse, ces derniers forment pourtant le dernier rempart légal contre le chaos en luttant contre l’immigration clandestine, en surveillant les frontières et en protégeant leurs concitoyens de la criminalité importée. Pas de quoi leur assurer toutefois la compassion des politiques, plus occupés à exploiter la crise migratoire qu’à résoudre celle grandissante de nos services de police.
Un énième rapport édifiant Un énième rapport parlementaire édifiant, rendu public début juillet, fait ainsi le constat d’un « malaise extrêmement profond » au sein des forces de l’ordre. Dans son document de 700 pages, la commission d’enquête du Sénat déplore « le grand dénuement matériel des services » et « les difficultés de logement en début de carrière pour les fonctionnaires de police affectés à Paris et en région parisienne, les locaux délabrés et indignes de l’accueil du public au sein des commissariats, avec des problèmes de salubrité et parfois de sécurité ».
Les jeunes policiers désargentés, affectés en Île-de-France, sont les premiers touchés. « Les bulletins de paye, nécessaires à l’établissement d’un dossier de demande de logement en agence immobilière, sont […] envoyés avec un retard de 2 à 3 mois, ce qui les empêche de constituer des dossiers crédibles pour les agences immobilières », indique le rapport, même si pour aider les agents en poste, le bureau du logement de la préfecture de police de Paris attribue des logements conventionnés appartenant à des bailleurs privés.
Le ministère de l’Intérieur a bien développé une offre de logements locatifs sociaux, mais elle est insuffisante, complexe et dissuasive. « Les logements proposés, parfois insalubres ou particulièrement exigus (par exemple moins de 10m), sont dans de nombreux cas en inadéquation avec les demandes des policiers. Les logements sont parfois proposés dans les secteurs d’intervention des policiers, ce que certains refusent en raison des risques que cela implique », explique le rapport. Un état des lieux similaire est d’ailleurs dressé par les parlementaires au sujet de la situation accablante des gendarmes.
Un sens des priorités injuste Résultats : « Faute d’une aide suffisante apportée par la préfecture de police, les policiers sont contraints de recourir à des stratégies personnelles alternatives, reposant sur la “débrouille” et le “système D” », comme sur l’aide de membres de la famille ou de proches habitant parfois loin des secteurs d’affectation, ajoute la commission, qui a même pu constater que « les cas de policiers récemment affectés à Paris contraints de se mettre en colocation à plus de 5 dans 20m2, en alternant les présences entre ceux travaillant de nuit et de jour, voire à dormir dans leurs voitures, n’étaient pas exceptionnels » !
Ce bilan scandaleux est d’autant plus choquant qu’il illustre l’incurie coupable et le sens des priorités injuste des responsables politiques, qui préfèrent favoriser une fois de plus l’étranger au citoyen, le laxisme à la répression, et l’idéologie « droit-de-l’hommiste » à la défense de l’Etat de droit. Depuis le début de la crise migratoire, des dizaines millions d’euros ont été dépensés par les autorités pour héberger, à Calais comme à Paris, des milliers de migrants et autres réfugiés, débarqués sur le sol national, au mépris du peuple et de son opinion majoritairement hostile. Les policiers, eux, pourtant gardiens du système légal, peuvent toujours attendre. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 15 Juil 2018, 19:34 | |
| Un site intéressant :
https://actu17.fr/essonne-un-supermarche-pille-par-une-cinquantaine-dindividus-a-vigneux/ | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 18 Juil 2018, 14:06 | |
| Montpellier : des policiers ciblés par des coups de feu dans une cité P Agression. Des policiers de la brigade anticriminalité ont été visés par des tirs dans une cité de Montpellier (Hérault) mardi 17 juillet.
Près de 20 impacts de balle ont été relevés à la suite des tirs dirigés contre des policiers de la brigade anticriminalité le soir du mardi 17 juillet dans une cité sensible de Montpellier, rapporte Le Figaro. Venues pour une affaire de stupéfiants, les forces de l’ordre de la Sureté départementale ont perquisitionné un appartement du quartier Gély quand une quinzaine de coups de feu a éclaté, indique le quotidien.
Aucun blessé « C'est au cours de la perquisition qu'un individu a tiré une rafale avec une arme de guerre type kalashnikov en direction des policiers », a annoncé le syndicat Alliance-Police nationale dans un communiqué. Mais selon une source policière, aucun blessé n'est à déplorer.
La police judiciaire, le procureur de la République, la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), policiers de Sète et de Béziers se sont rendus sur les lieux pour boucler le quartier et tenter de retrouver le tireur. Ce dernier n’a pas encore été interpellé. Le dispositif policier a été levé vers 20h00.
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et il est où le ministre ? | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 18 Juil 2018, 14:08 | |
| Saint-Denis : un individu en scooter blesse grièvement un policier Par Auteur valeursactuelles.com / Mardi 17 juillet 2018 à 20:36 22
Agression. Un policier a été délibérément renversé par un deux-roues, en Seine-Saint-Denis, lors d'un contrôle routier.
Double fracture, tibia péroné. C'est le bilan de l'agression qu'a subie un policier de Saint-Denis, alors qu’il était en train de contrôler un automobiliste, rue Gabriel-Péri, lundi 16 juillet, révèle Le Parisien. En pleine rue, en plein contrôle de police, le fonctionnaire, accompagné de trois de ses collègues, a vu un scooter foncer plein gaz dans sa direction.
Chauffard non interpellé Le Parisien précise qu'il ne s'agit en aucun cas d'une fausse manoeuvre et que l'individu sur le deux-roues a visé les fonctionnaires de police délibérément. Le choc a été violent si bien que l'un des membres des forces de l'ordre a chuté et s'est fracturé le tibia et le péroné. Selon Le Parisien, les collègues du policier blessé ont préféré lui porter assistance plutôt que de poursuivre le chauffard et celui-ci n'a pas pu être interpellé. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 18 Juil 2018, 14:10 | |
| La Ciotat : 80 individus à visages dissimulés s’en prennent aux policiers Par Auteur valeursactuelles.com / Mardi 17 juillet 2018 à 11:55 27
Violence. Un grand groupe de personnes a attaqué des forces de l’ordre à La Ciotat (Bouche du Rhône), le 15 juillet dernier.
Un important dispositif de sécurité a été mis en place ce week-end du 14 juillet, marqué par la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde. Cependant des incidents ont tout de même eu lieu un peu partout en France.
Une personne interpellée Comme le rapporte Nice-Matin ce mardi 17 juillet, à La Ciotat (Bouches du Rhône), dimanche soir vers 20h30, environ 80 personnes, à visages dissimulés, s’en sont violemment prises aux policiers qui assuraient la sécurité des festivités. Ils leur ont lancé « des projectiles avec la volonté manifeste d’en découdre », indique Nice-Matin. Les forces de l’ordre, qui ont fait preuve d’un grand sang-froid, ont réussi à disperser ces fauteurs de trouble.
Un jeune homme de 17 ans a été interpellé pour « jet de projectile et participation à un attroupement armé », précise le quotidien régional. Cet individu, connu des services de police, a été placé en garde à vue. Après avoir reconnu les faits, il a été déféré devant le juge pour enfants pour une mise en examen.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 19 Juil 2018, 10:43 | |
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 21 Juil 2018, 16:54 | |
| Affaire Benalla : les policiers sont les lampistes du pouvoir macronien. S 'ils ont obéi à Benalla , en particulier en lui donnant les vidéos , c 'est que , de fait , Benalla était leur supérieur hiérarchique. Les policiers connaissaient les liens très étroits unissant Macron à Benalla. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 23 Juil 2018, 21:25 | |
| - Citation :
- Essonne : un policier perd son arme de service dans un magasin Décathlon
Orange avec AFP, publié le lundi 23 juillet 2018 à 20h50
Un policier de Paris hors-service qui était venu acheter des vêtements au magasin de sport Décathlon de Brétigny-sur-Orge, samedi 21 juillet, a oublié son sac dans une cabine d'essayage de l'établissement. A l'intérieur : son arme de service chargée de munitions, ainsi que des papiers d'identité. Une fois l'oubli constaté, l'agent est retourné dans le magasin sans retrouver la trace de la sacoche, volatilisée avec son contenu sensible. Le service de sécurité de l'établissement a entrepris une fouille minutieuse de tous les clients présents dans les rayons, sans succès.
"Quand je leur ai demandé la raison de ce contrôle accru, ils m'ont dit : 'On cherche un objet particulier'", raconte ainsi une cliente dans les colonnes du Parisien, qui rapporte l'information lundi 23 juillet. Côté police, une source interne proche de la direction a indiqué que le "policier va devoir s'expliquer", tandis qu'une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de ce vol. https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/essonne-un-policier-perd-son-arme-de-service-dans-un-magasin-decathlon-magic-CNT0000014X8oa.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 03 Aoû 2018, 07:06 | |
| En Gironde, ce sauveteur a été pris à partie alors qu'il venait en aide à une femme et ses enfants.
Les faits se déroulent ce lundi, en début d'après-midi, sur une plage de Lacanau en Gironde.
Un CRS nageur-sauveteur est appelé sur la plage par une mère et ses enfants.
La famille est importunée par une bande d'individus qui la prend à partie.
Le CRS leur demande de quitter la zone de baignade et de laisser les vacanciers profiter de la plage.
Les individus décident alors de s'en prendre au policier, ils l'entourent et l'insulte, faisant référence aux récents événements de Nantes.
Le sauveteur tente de saisir l'un des individus pour le conduire au poste, c'est alors que le groupe décide de passer l'homme à tabac.
La bagarre se termine lorsque de nouveaux CRS sont dépêchés sur place, et procèdent à plusieurs interpellations.
Le syndicat Unsa Police parle aujourd'hui d'une "lâche agression" et demande que soit appliquée une "peine exemplaire à l'encontre des agresseurs".
Les CRS sont de plus en plus nombreux à cumuler une fonction de policier et sauveteur sur les plages en été. Les agressions à leur encontre ont tendance à se multiplier depuis quelques saisons. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 03 Aoû 2018, 12:32 | |
| L'incident relaté ci-dessus relaté un peu plus en détails... - Citation :
- Lacanau : un CRS agressé sur la plage
Par AM Publié le 10/07/2018 à 16:44 Mis à jour le 10/07/2018 à 16:46
La situation a vite dégénéré lundi 9 juillet dans l'après-midi. Des jeunes jouaient au ballon sur la plage de Lacanau. Quoi de plus normal en cette période de Coupe du Monde ? En chahutant, ils ont fini par renverser un enfant. Un nageur sauveteur CRS intervient pour tenter de "trouver un terrain d'entente" et leur demander de "respecter le vivre ensemble."
Une situation qui peut arriver fréquemment, surtout sur des plages bondées. Mais cette fois-ci, les jeunes ont encerclé puis insulté le CRS tout en refusant de se soumettre à un contrôle d'identité.
Ils font aussi référence aux événements de Nantes en lui disant qu'il allait commettre une bavure. L'agent décide malgré tout de ramener un des jeunes au poste de secours en l'attrapant par le bras. C'est alors qu'il est frappé au visage par un autre membre du groupe avant d'être roué de coups au sol.
Les autres fonctionnaires au poste de secours ont dû intervenir pour interpeller les deux jeunes de 17 ans qui avaient frappé le nageur sauveteur. Ils ont été placés en garde à vue pour "violence volontaire sur un agent d'autorité publique". La victime a eu 5 jours d'ITT et elle a déposé plainte.
Lacanau étant l'une des plages les plus proches de Bordeaux, l'été voit arriver un surcroît de population et de délinquance. Joint par nos soins, le CRS estime que c'est bien "le fonctionnaire qui était visé" avec la "volonté de casser du CRS".
L'UNSA Police dénonce "cette lâche agression à plusieurs contre un" et demande "une peine exemplaire à l'encontre des agresseurs." Pour l'Union des syndicats, cette intervention montre la nécessité d'avoir sur les plages des fonctionnaires de police CRS qui ont la fonction de secouriste, et celle de policier.
Ces fonctionnaires ont les mêmes diplômes que des secouristes présents sur d'autres plages, mais ils peuvent, en plus, faire respecter la loi. Ils veillent à l'application des arrêtés municipaux (sur des jeux dangereux, l'interdiction de chiens, etc.) et interviennent sur des situations délictuelles (consommation de stupéfiants, agressions, etc.).
Cette année, les CRS nageurs-sauveteurs fêtent leur 60e anniversaire. 297 fonctionnaiers sont présents sur 65 communes françaises. Dans les environs, ils sont aussi présents à Carcan et Lège-Cap-Ferret. A Lacanau, ils sont 5 CRS au poste central. https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/lacanau-crs-agresse-plage-1510431.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 05 Aoû 2018, 20:00 | |
| Meurthe-et-Moselle : des policiers pris à partie se font voler un chargeur contenant 14 cartouches
Faits divers|C.M.| 05 août 2018, 10h04 |11
Rapidement encerclés par une dizaine de personnes durant une interpellation, les deux policiers ont battu en retraite. À Longwy (Meurthe-et-Moselle), dans la nuit de vendredi à samedi, deux policiers ont battu en retraite lors d’une interpellation, encerclés par une dizaine d’individus. Alors qu’ils revenaient d’une intervention, deux policiers ont été pris à partie dans la commune de Longwy (Meurthe-et-Moselle), dans la nuit de vendredi à samedi. Selon France Bleu, peu avant 1 heure de matin, ils ont reçu une pluie d’insultes. Après avoir procédé à l’interpellation d’un jeune garçon pour outrage, la situation a dégénéré.
Selon le compte rendu de l’intervention, l’homme interpellé résiste, avant d’appeler à l’aide. Rapidement, une dizaine de personnes encerclent les policiers. Essayant de se défendre à l’aide de leur bâton télescopique, certains tentent de voler leurs armes à feu. Les policiers sont alors contraints de battre en retraite et de laisser filer l’interpellé, en attendant les renforts.
«Nous réclamons des renforts» Une fois l’altercation terminée, les deux agents se rendent compte qu’un chargeur de pistolet contenant 14 cartouches a été volé. Dans un communiqué publié ce samedi sur leur compte Facebook, le syndicat Unité SGP Police FO a réagi : « Il est de plus en plus difficile de répondre aux attentes légitimes de la population et le service public s’en trouve diminué ».
Le syndicat réclame également plus d’effectifs dans la région où déjà six fonctionnaires en plus sont attendus pour septembre prochain : « Nous réclamons depuis longtemps des renforts sur Longwy pour que les collègues puissent intervenir avec le moins de risques possibles », poursuit le communiqué. Une enquête a été ouverte.
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Force reste à la loi... on rigole.
Heureusement les policiers n'ont pas utilisé leur arme, les loubards ont maintenant un chargeur et 14 cartouches... reste à piquer le calibre !
Les archers du roi vont "écrire" mais moins que si un trublion avait pris du plomb dans la boite à ragout...
Désarmons la police pour que les loubards ne soient pas armés !
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| | | Clovis
Messages : 206 Date d'inscription : 30/09/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 05 Aoû 2018, 20:10 | |
| C'est pénible à dire mais je me demande à quoi servent les armes des policiers que visiblement sont inutilisables même pour se défendre, les malfaiteurs, les agresseurs, les défenseurs de voyous ont la victoire assurée, impunité assurée ! pour le quidam agressé : défense non assurée.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 05:55 | |
| Meurthe-et-Moselle : encerclée, la police bat en retraite Dimanche 5 août 2018 à 21:4861
Délinquance. Dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 août, à Longwy, deux policiers ont dû renoncer à une interpellation face à la véhémence de plusieurs individus.
Les voyous font la loi à Longwy, en Meurthe-et-Moselle. Comme le rapporte France Bleu, deux policiers revenaient d'une intervention lorsqu'ils ont été insultés, dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 août. Ils ont donc décidé de procéder à l'interpellation d'un jeune homme, mais c'était sans compter sur la détermination d'une dizaine de personnes.
Un chargeur de pistolet volé Après un appel à l'aide de l'interpellé, plusieurs individus ont encerclé les fonctionnaires, et ont tenté de voler leurs armes à feu. Les deux agents ont finalement été contraints de battre en retraite, et de laisser partir l'homme arrêté précédemment. Après l'incident, les deux policiers ont réalisé qu'un chargeur de pistolet contenant 14 cartouches avait été dérobé dans l'altercation.
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si maintenant la police veut faire respecter la loi où va t on ?
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 05:57 | |
| Le grand malaise des flics français Par Benoist Fechner, publié le 03/07/2018 à 07:45 , mis à jour à 09:36
Les policiers français se sentent déconsidérés et coupés de leur haute hiérarchie, selon la commission d'enquête sénatoriale.
Une commission d'enquête sénatoriale s'est penchée sur l'état des forces de sécurité, qui menacent de "craquer". Alarmant. "La bonne surprise, c'est qu'elle marche encore". La mauvaise c'est qu'elle tient avec des bouts de ficelles "et la foi chevillée au corps". Elle, c'est la police. Et ces "bouts de ficelle" coûtent la bagatelle de 12,8 milliards d'euros, soit le budget des forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie) alloué pour 2018, en hausse de 1,4 % par rapport à 2017. "Des moyens exceptionnels [encore] consolidés et augmentés", expliquaient les services du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb en octobre dernier, masquant mal le malaise, exceptionnel lui aussi, des flics de terrain sur lequel s'est penché depuis le mois de janvier une commission d'enquête sénatoriale. Créée à l'initiative du groupe Les Républicains, cette commission a sobrement été intitulée "état des forces de sécurité intérieure". A sa tête, le socialiste Michel Boutant, assisté d'une trentaine de parlementaires. Ils présentent ce mardi les résultats de leurs travaux et leur constat a de quoi faire froid dans le dos. 21 millions d'heures supplémentaires non payées
"Je ne connais pas d'autre administration ou d'autre entreprise qui traite si mal ses employés". La sentence est signée François Grosdidier, rapporteur de la commission, sénateur LR de Moselle, pour qui "ça a été un choc de le découvrir" au terme des six mois d'enquête. La commission s'est constituée dans un contexte morbide où le nombre de suicides de policiers explose - ils sont passés de 36 à 50 cas entre 2016 et 2017, tandis que 13 étaient déjà à déplorer à la fin du mois de mars 2018; où les flics depuis l'attentat de Magnanville ont compris qu'ils étaient devenus une cible; où à côté des syndicats, les "poulets" se constituent en associations de policiers en colère et n'hésitent plus à manifester publiquement leur désarroi. Un contexte enfin où, en dépit d'une sensible augmentation budgétaire, l'institution parvient à accumuler quelque 21 millions d'heures supplémentaires non payées, tandis que les moyens matériels se dégradent, que les tâches indues s'envolent (gardes statiques, extractions judiciaires...) et que les vies personnelles se délitent sous la charge imposée. Les flics sont-ils mal aimés? "Ils se sentent méprisés par la population, mal considérés par les magistrats, critiqué par la presse. Mais surtout ils ne se sentent pas soutenus par leur propre institution", estime une source proche de la commission qui pointe "un triple problème humain, matériel et logistique". Résultat, la police et spécialement les forces de sécurité publique ont le blues, et leur taux de suicide, deux fois supérieur à celui de la population française (14 pour 100 000 habitants), n'est que la partie émergée de l'iceberg. Six mois d'enquête aux allures de thérapie de groupe Pour prendre le pouls du malade, la commission ne s'est pas contentée d'entendre les institutionnels et les syndicats. Elle a procédé à des dizaines d'auditions, allant du simple flic au ministre de l'Intérieur, en passant par les directeurs centraux de la police. Elle s'est projetée sur le terrain, dans des casernes, des commissariats, ou dans des centres de soins dévolus aux policiers. Parallèlement "beaucoup de remontées de policiers" leur sont parvenues en direct. Dans la boite mail des sénateurs, les portières qui se décrochent en pleine intervention faute d'entretien, le matériel antiterroriste fraîchement livré mais qui n'entre pas dans les véhicules mis à disposition, les enfants qui préfèrent cacher à l'école la profession de leur flic de mère, ou les délinquants mineurs qui les narguent faute de réponse pénale adaptée. Toute ces voix portent un même cri: "J'ai rarement entendu un telle expression collective de désespérance", déplore François Grosdidier. A ceci près que, "plus on monte dans la hiérarchie, plus c'est difficile de reconnaître les problèmes". Or, "tant qu'on s'entête dans le déni, on est pas près de guérir", diagnostique le sénateur pour qui la commission aura parfois pris des allures de thérapie de groupe. C'est d'ailleurs l'autre expression du malaise: si les flics de base et les officiers semblent encore partager une certaine communauté de destin, la distance s'installe avec le corps des commissaires, et la base semble totalement coupée de sa haute hiérarchie, résument les sénateurs pour qui "on est aujourd'hui à la limite de la rupture dans la police". Dans la gendarmerie, leur constat est à peine moins sombre, poursuit le rapporteur qui estime que les gendarmes tiennent "un peu par miracle et beaucoup par esprit de corps". "Les généraux nous ont semblé plus lucides que leurs homologues de la police, mais ce sont des militaires. Ils nous ont assuré que même à poils, ils poursuivraient la mission". Lors d'une visite à Satory (la plus grande caserne de gendarmerie de France, située dans les Yvelines), le rapporteur relate avoir plongé dans un monde d'une insalubrité folle, où tout concourt à démontrer la gabegie de l'institution. Ici, un chauffage central suranné qui le dispute à grand frais à du simple vitrage d'un autre siècle et à des carreaux cassés. Là, des compteurs électriques rafistolés avec les moyens du bord, ou des baignoires sabot survivantes des années 1950. "Les gendarmes étaient gênés, même sans vouloir à tout prix cacher la misère, ils aiment se présenter sous leur meilleur jour". Raté. L'esprit de corps ne fera pas de miracles pour l'éternité averti d'ailleurs François Grosdidier: "L'individualisme de l'époque gagne aussi du terrain [chez les pandores] et la contrainte que fait peser le métier sur leur vie privée est de moins en moins soutenable chez les jeunes effectifs". Thérapie de choc
Pour y remédier, la commission d'enquête n'apporte aucune solution miracle, mais préconise une thérapie de choc et de longue haleine. "Notre constat va bien au-delà du malaise auquel on pensait s'attaquer, estime François Grosdidier. Il est profond. Et certaines de ses causes ont dix ou vingt ans". Or tandis que la maîtrise de la dépense publique demeure impérieuse, "dans le budget actuel, le retard est impossible à rattraper", assène la commission qui préconise une loi de programmation sur trois, cinq ans ou plus, qu'elle estime nécessaire "aussi bien à des fins de bonne gestion que de motivation des troupes". En clair, investir et payer aux forces de sécurité leur dû. Si rajeunir le parc automobile, étendre le parc immobilier, faire en sorte que la troupe n'ait plus à payer de sa poche pour avoir un matériel décent, ou régler les arriérés de primes et salaires se révélerait coûteux, d'autres mesures sont plus simple à mettre en oeuvre, veut croire la commission. Elle voudrait par exemple en finir avec la séparation horizontale entre les trois corps de la police (gardiens, officiers et commissaires) et instituer une académie de police avec un tronc commun dans le cadre duquel tous se côtoieraient. "Il nous semble primordial que les gradés partagent la condition de la troupe comme c'est un peu le cas chez les militaires", estime François Grosdidier. Dans la même veine, ils appellent à une révolution managériale: "Il faut apprendre aux officiers à gérer l'humain". En vrac, ils préconisent d'alléger la procédure pénale - un chantier déjà sur la table du gouvernement - pour libérer du temps d'enquête pour la police judiciaire, de généraliser la pratique du débriefing, pour accompagner les hommes et favoriser la remontée d'informations. A peine plus anecdotique, la commission suggère de favoriser la pratique du sport sur le temps de travail, comme le font par exemple les pompiers. "Ce n'est plus d'expérimentation dont on a besoin, mais d'une véritable révolution culturelle", estime l'élu de Moselle. Les sénateurs espèrent une réaction du gouvernement même s'ils concèdent qu'il est très loin d'être seul responsable d'une situation largement héritée des précédents quinquennats. "Sans réaction de sa part, on aura au moins une solide base argumentaire pour embêter l'exécutif, en séance, chaque fois que le débat aura lieu", menace le rapporteur LR de la commission.
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:00 | |
| Melun: un jeune homme armé d'un couteau grièvement blessé par la police ne homme de 18 ans a été grièvement blessé par des tirs de la police après s'être avancé, un couteau à la main, vers des fonctionnaires, dans la nuit de mercredi à jeudi à Melun
AFP, publié le jeudi 09 août 2018 à 10h23
Un jeune homme de 18 ans a été grièvement blessé par des tirs de la police après s'être avancé, un couteau à la main, vers des fonctionnaires, dans la nuit de mercredi à jeudi à Melun, ont rapporté des sources concordantes à l'AFP. Le pronostic vital du jeune homme, évacué en hélicoptère vers un hôpital de la région parisienne, est engagé, selon le parquet de Melun. Il a été blessé au thorax et aux jambes après que des policiers ont ouvert le feu à quatre reprises, ont précisé des sources proches de l'enquête. Le parquet de Melun a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", pour déterminer si les fonctionnaires avaient tiré "dans les conditions de la légitime défense". Il a parallèlement saisi la police judiciaire de Versailles d'une enquête pour "tentative d'homicide sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Le parquet a indiqué à l'AFP que des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) avaient repéré vers 01H00 près de la gare de Melun (Seine-et-Marne) "un individu en train de dissimuler un objet à leur vue", avant de prendre la fuite. Deux policiers - qui l'ont poursuivi "sur quelques centaines de mètres" jusqu'à une cour fermée où le jeune homme s'était réfugié - "se sont fait agresser avec un couteau" et ont "riposté", a indiqué le parquet de Melun. "Il s'est avancé vers eux avec un couteau à la main et n'a pas obtempéré" quand les policiers l'ont sommé de le lâcher, a rapporté une des sources proches de l'enquête.
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si maintenant les policiers tirent lorsque l'on veut les poignarder.... ce n'est plus du jeu !
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:01 | |
| Agressions en série : journée noire pour les forces de l'ordre Par Auteur valeursactuelles.com / Vendredi 10 août 2018 à 19:300
Violence. De nombreuses agressions ont eu lieu ce vendredi 10 août contre gendarmes et policiers. C’est une sombre journée pour les forces de l’ordre. Dans les Landes, deux gendarmes ont été blessés à l’arme blanche, dont un très grièvement, après avoir surpris un vol, rapporte Ouest-France. Ils faisaient partie d’un groupe de cinq gendarmes mobiles en repos. Toujours sur leur garde, ils ont remarqué ce matin une « activité étrange » qui s’est révélée être un vol de vélos, selon une source proche de l’enquête. Plusieurs membres issus de la communauté des gens du voyage « leur sont tombés dessus », a précisé cette source. Trois policiers blessés Dans la nuit de jeudi à vendredi, trois policiers ont eux été blessés à Montpellier par un homme à bord d’une voiture volé, indique Midi-Libre. Cela fait suite à un contrôle des policiers peu après minuit au sujet du véhicule. L’homme, de 26 ans, n'a présenté aucune carte grise ni papier d'identité, et a donné un faux nom aux fonctionnaires, qui se sont aperçus que la voiture était volée. Le conducteur est alors remonté dans le véhicule, et a foncé sur les policiers, les blessant tous les trois. Ceux-ci sont « très choqués », selon le syndicat de police Alliance. L'homme a été interpellé et placé en garde à vue pour "refus d'obtempérer", "recel de vol de véhicule" et "violences volontaires avec arme sur agents dépositaires de l'autorité publique".
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:05 | |
| Âgé de 16 ans, l’agresseur de quatre gendarmes dans les Landes s’est rendu
Crime. Le mineur a poignardé deux des quatre gendarmes agressés vendredi dans les Landes. L’autre agresseur, son frère, est déjà en détention provisoire. Vendredi 10 août au matin, quatre gendarmes en civils se faisaient agresser par deux mineurs issus de la communauté des gens du voyage à Vieux-Bouceau (Landes). Le premier individu de 17 ans a été renvoyé en détention, et son petit frère, le deuxième agresseur, âgé d’un an de moins, s’est rendu de lui-même à la gendarmerie de Dax en début de semaine, annonce Sud-Ouest.
Un gendarme placé en coma artificiel Il serait l’auteur des coups de couteau portés à deux des quatre gendarmes. Son casier judiciaire est déjà bien rempli : il s’était déjà rendu coupable de tentatives de vol en réunion, de violences en réunion et d’une tentative d’homicide sur trois personnes dépositaires de l’autorité publique avant son agression de vendredi.
Il a été déféré mercredi 15 août devant le juge d’instruction en charge du dossier et devrait être à son tour placé en détention provisoire. Les faits sont extrêmement graves, d’autant qu’un des gendarmes, poignardé juste en dessous du cœur avait été placé dans un coma artificiel.
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Tout de même nous avons des jeunes qui sont prometteurs...
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:07 | |
| Rennes : un “mineur marocain” interpellé trois fois en 24 heures Par Auteur valeursactuelles.com / Vendredi 17 août 2018 à 16:2522
Faits-divers. Ne reculant devant rien, un jeune délinquant de nationalité marocaine a enchaîné les délits en début de semaine. Vols avec violence, agressions, cambriolages… un mineur de nationalité marocaine met la police de Rennes à contribution. Comme le révèle Ouest France ce vendredi 17 août, le délinquant a multiplié les délits dans la journée du 14 août. Vers 7 heures du matin, l’individu a tenté d’arracher un collier à une commerçante. Un peu plus tôt, il avait aussi dérobé un téléphone portable à un passant. Déféré au parquet de Rennes Selon les précisions du quotidien, le Marocain, déjà connu par la police pour fragrant délit de vol à Nantes, a été remis en liberté après une garde à vue. Le mineur en a immédiatement profité pour cambrioler dans la nuit un pavillon situé boulevard Clemenceau, toujours à Rennes, avec l’aide d’un complice. Arrêtés par la police, ils ont été déférés au parquet de Rennes après leur audition.
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Mais que fait la police ? elle écope le titanic avec une fourchette...
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:11 | |
| Paris : un individu plante un clou dans le bras d'un policier / Samedi 18 août 2018 à 17:0113
Faits-Divers. Un homme a planté un clou de deux centimètres dans le bras d'un policier lors d’un contrôle. L’individu a été placé en garde à vue. L’Arc de Triomphe, à Paris, a été le théâtre d’une violente agression vendredi 17 août. Comme le révèle Francebleu, un policier a été blessé vers 14h45 sur le plateau de la tombe du Soldat inconnu. Confronté au comportement suspect d’un homme, les policiers de la DOPC, la direction de l'ordre public et de la circulation, ont décidé de l’interpeller.
Placé en garde à vue Au moment de son contrôle, l’individu a violemment réagi avant de planter un clou de deux centimètres dans le bras de l'un des policiers. Selon les précisions de Francebleu, le malfrat a été interpellé et placé en garde à vue pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique ». Transporté à l'hôpital Ambroise Paré, le policier souffre d’une légère blessure au bras.
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:13 | |
| Grenoble : la police désemparée face à l’excès de violence Par Auteur valeursactuelles.com / Samedi 18 août 2018 à 15:2128
Insécurité. Le syndicat Alliance Police Nationale estime que la situation à Grenoble est catastrophique.
Grenoble est au bord de l’implosion. Depuis plusieurs années, l’insécurité dans la cité iséroise ne cesse de grandir. « Le nombre d'agressions à Grenoble est de 63% plus élevé que dans des villes de même taille », précise à Francebleu Philippe Lepagnol, secrétaire départemental d'Alliance Police Nationale, citant des chiffres de la préfecture de l'Isère.
« Chicago français » Le syndicat a surtout peu apprécié que le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, en visite sur le plateau du Vercors près de son lieu de vacances pour assister à des exercices de secours en montagne, ne se soit pas déplacé à Grenoble. « C’est une sorte de mépris », lance Philippe Lepagnol qui qualifie Grenoble de « Chicago français ». « On voudrait être remis à niveau en terme d'effectifs parce que là au premier septembre, par le jeu des mutations, on va perdre une trentaine de fonctionnaires », regrette-t-il toujours sur Francebleu.
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:15 | |
| Ce que révèle vraiment la hausse de 54% des tirs de la Police à l’arme automatique en France depuis 2016 Selon le récent rapport de l'IGPN, l’utilisation de l'arme automatique par la police a connu une hausse de 54% (394 cas) depuis un an. Comment expliquer un tel chiffre ? "L'Arme fatale" Publié le 17 Août 2018 Atlantico : Selon le dernier rapport de l'IGPN publié en juin dernier, l’utilisation de l'arme automatique par la police a connu une hausse de 54% (394 occurrences) depuis le mois de juillet 2017. Comment expliquer un tel chiffre que Marie-France Monéger-Guyomarc'h, Directeur de l'IGPN justifiait notamment par la progression préoccupante des refus de contrôle des conducteurs ? Gérald Pandelon : Malgré tout le respect que je peux éprouver envers la directrice actuelle de l'IGPN, cette dernière verse encore, une fois n'est pas coutume, dans une sorte de politiquement correct qui malheureusement ne convainc plus qui que ce soit. Car, en réalité, la hausse de l'usage de l'arme automatique n'est pas essentiellement lié au refus préoccupant des contrôles routiers, ce qui est toutefois un fait non négligeable, mais tout simplement à la hausse d'une délinquance de plus en plus violente, laquelle n'est limitée dans son action et sa virulence par aucune forme d'autorité, qu'elle soit d'origine familiale et / ou policière. Mais pourquoi refuse-t-on à ce point de regarder la réalité en face dans notre beau pays ? Ce refus est tellement grand et puissant qu'il en viendrait même à frôler la maladie mentale si l'on admet que les psychoses fassent aux réalités relèvent également de pathologies. Quelle est pourtant la réalité, à laquelle semblent vouloir systématiquement se dérober les journalistes, les politiques, les sociologues, les criminologues, les penseurs "hors sols" de tous poils, autrement dit les donneurs de leçons en chefs, toujours invités sur les plateaux télé alors que ceux qui savent tout de la question en sont systématiquement évincés, ces purs théoriciens dont les seules qualités semblent être de savoir avec brio toujours opposer une théorie, la leur, fasse à ce qui leur apparaît comme étant une insupportable réalité puisqu'elle contrarie toutes leurs prévisions ? La réalité à l'état brut, dans son insupportable cruauté c'est que les violences sont en hausse en France, malgré les efforts des forces de l’ordre pour enrayer leur progression. Des policiers et gendarmes, chargés d’assurer notre sécurité, sont de plus en plus confrontés à la dégradation de leurs conditions de travail mais aussi de vie. À telle enseigne que l'augmentation des violences dans les grandes villes françaises est aujourd'hui reléguée au rang de fatalité, une fatalité qui, comme toutes les fatalités, sont définitives. Alors que le Premier ministre Edouard Philippe était en visite le 13 juillet 2018 dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret pour présenter un nouveau plan d'action contre le terrorisme, à la veille d'un week-end du 14 juillet marqué par une menace terroriste qui mobilisera 110.000 policiers et gendarmes, les données du ministère de l'Intérieur faisaient état d'un double phénomène, celui, d'abord, d'une augmentation des crimes et délits enregistrés dans l'Hexagone entre 2012 et 2017, ainsi qu'une baisse de l'efficacité des forces de l'ordre (nombre de mises en cause pour 100 infractions constatées), principalement dans les villes. Des mauvais résultats qui contrastent avec ceux, plutôt inattendus, des Bouches-du-Rhône (Marseille) où les violences auraient chuté de 10,8% et du département de Seine-Saint-Denis où leur augmentation serait contenue (3,1%), s'accompagnant toutefois d'une légère hausse (0,9%) des mises en causes. Des départements, plus ruraux, ne sont pas davantage épargnés par cette progression des crimes et délits : plus 60% dans la Creuse, près de 30% d'augmentation dans le Cantal ou encore 21,4% dans le Puy de Dôme. Une hausse des violences que constate sur le terrain Frédéric Le Louette, président de l'association professionnelle nationale militaire Gend XXI, et dont les gendarmes et policiers sont également et de plus en plus les cibles. C'est uniquement ces motifs qui expliquent que pour se défendre et protéger également leurs propres vies, les forces de l'ordre aient davantage recours à leurs armes. Dans quelle mesure ce chiffre peut-il découler de l'évolution de la législation concernant la "légitime défense" ? Comment est perçue cette évolution dans le milieu policier ? Rappelons d'abord quelques fondamentaux concernant la légitime défense. Sur ce point, la législation applicable à l'usage des armes à feu par les forces de l'ordre a été modifiée par la loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique. Voici les cas dans lesquels les policiers peuvent faire usage de leur arme dans le cadre de la légitime défense. L'article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure dresse la liste des cas dans lesquels les forces de l'ordre peuvent faire usage de leur arme. Ces règles s'appliquent aux agents de la police nationale ainsi qu'aux militaires de la gendarmerie nationale, la loi ayant pour effet d'aligner le régime applicable aux policiers sur celui des gendarmes. Dans tous les cas, la légitime défense des forces de l'ordre est régie par les principes d'absolue nécessité et de stricte proportionnalité. D'une part, en cas de vie ou d'intégrité physique menacées ; en l'espèce, les forces de l'ordre peuvent faire usage de leur arme lorsque leur vie et leur intégrité physique ainsi que celles d'autrui sont menacées. Mais également dans l'hypothèse de défense des lieux et des personnes. Il en est de même lorsque les forces de l'ordre ne peuvent défendre autrement les lieux qu'ils occupent ou les personnes qui leur sont confiées. L'usage de l'arme doit être précédée de deux sommations faites à haute voix. Dans l'hypothèse, par ailleurs, d'une fuite. L'usage d'une arme est également autorisée lorsqu'une personne sous leur garde parvient à s'échapper et qu'elle est susceptible de commettre des atteinte à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui. Elle doit être précédée toutefois de deux sommations. Mais l'utilisation de l'arme est permise si elle vise à stopper des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt dès lors que le conducteur ou les passagers sont susceptibles de perpétrer des atteintes à la vie ou à l'intégrité physique des forces de l'ordre ou à celles d'autrui. Enfin, l'usage d'une arme est possible lorsqu'il vise à empêcher la réitération, dans un temps rapproché, d'un ou de plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d'être commis, c'est dire dans des hypothèses de flagrance. Mais c'est surtout vers une présomption de légitime défense qui est attendue par une majorité des membres des forces de l'ordre confrontée à la dure réalité, celle du terrain, au quotidien. En effet, comme tous les citoyens (ni plus ni moins), les policiers peuvent invoquer la légitime défense quand ils sont accusés de violences. "Il n'est pas normal que nous soyons soumis à la même règle qu'un simple citoyen alors que nous sommes formés à l'usage de notre arme et qu'on est confronté tous les jours à la violence de rue", déplore le syndicat Alliance. "Il y a un ensauvagement de la société, la violence va crescendo contre les policiers. Face à ça, ces derniers se sentent impuissants, insécurisés dans leur mission régalienne. C'est préjudiciable au policier ou au tiers qu'il protège", abonde Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie-Officiers.
Une loi votée en juin dernier pour faire face aux risques terroristes a déjà un peu assoupli la règle d'usage des armes puisque les policiers peuvent désormais "l'utiliser pour éviter la réitération d'un meurtre ou d'une tentative de meurtre". Seulement les syndicats dénoncent toujours une différence avec les possibilités offertes aux gendarmes d'utiliser leur arme à feu dans des circonstances où leur vie n'est pas directement menacée. Selon des sources de la place Beauvau, le nouveau projet de loi va aligner les régimes de sorte que tous les dépositaires de la force publique pourront tirer "après sommations" pour arrêter une personne récalcitrante dont ils ont la garde ou un chauffard fonçant sur eux. Le projet envisage néanmoins un arsenal de "mesures de proportionnalité" comme garde-fous, ajoute-t-on dans l'entourage du nouveau ministre.
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| | | tonton christobal
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 25 Aoû 2018, 06:18 | |
| Paris : il survit à un accident mortel et agresse une policière venue l’aider 19 août 2018, 20h06|28
L’accident a eu lieu dans la rue de Belleville, dans le XIXe arrondissement de Paris. Un passager rescapé de l’accident a frappé violemment une policière venue porter secours aux passagers. C’est un dramatique accident de la circulation, qui ne doit rien au hasard. Ce samedi, vers 13h40, une Peugeot 206 grise a remonté à tombeau ouvert la rue de Belleville, dans le XIXe arrondissement de Paris. Jusqu’à ce que son conducteur en perde le contrôle à hauteur du numéro 231, en contrebas de la station de métro Télégraphe. A cet endroit se trouve un chantier de la ligne 11. Le véhicule a heurté des plots, avant d’effectuer plusieurs tonneaux. Dans le choc, le conducteur a été éjecté. Il sera déclaré mort par le médecin du Samu à 14h50.
Ce qui n’est alors qu’un tragique mais banal accident de la circulation prend une tout autre tournure lorsqu’une fonctionnaire de police se porte au secours des victimes. La jeune femme, en poste à la brigade de protection des familles, dite « des mineurs », n’est pas en service ce samedi lorsqu’elle assiste à la scène. Immédiatement, elle se rapproche du véhicule et constate que quatre passagers blessés se trouvent à l’intérieur, dont un bébé. « En pleine journée, et avec ce qui semble être une vitesse excessive, c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu plus de victimes », commente à ce sujet François Dagnaud, maire (PS) du XIXe.
Positifs à la cocaïne Sur place, la policière assure les premiers secours et une mise en sécurité, mais prend aussi des photos, afin de « geler » la scène et d’aider ses collègues en charge du sinistre. Le passager du véhicule se jette alors sur elle et la frappe à plusieurs reprises. « À coups de poing et avec un cric », selon une source policière, qui précise que son agresseur « est physiquement impressionnant, une force de la nature ». Touchée au crâne, la policière s’écroule, inconsciente. Le passager prenant la fuite à pied. Il sera interpellé un peu plus tard, rue Pelleport, toujours dans le XIXe, par un équipage de la brigade anticriminalité du XXe arrondissement.
L’homme est connu des services de police. Condamné à de multiples reprises, il était sorti récemment de détention. Selon nos informations, lui et le conducteur décédé ont été contrôlés positifs à la cocaïne. L’homme a été placé en garde à vue, sans que l’on sache quelles suites judiciaires y ont été données, le parquet de Paris n’ayant pas donné suite à nos sollicitations. D’ores et déjà, cette agression a ulcéré les représentants des syndicats de police. « Nous avons une collègue, dont je salue la bravoure, qui vient secourir des blessés, les rassurer, et tout ce qu’elle obtient en retour, c’est une lâche agression et une pluie de coups », dénonce Eddy Sid, porte-parole du syndicat Unité-SGP-FO pour l’Ile-de-France. Au regard des faits et du profil de son agresseur, le même attend « une réponse exemplaire de fermeté de la part de la justice ». La policière blessée a été hospitalisée à l’hôpital Lariboisière. Dix jours d’ITT lui ont été prescrits.
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de mieux en mieux...
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| | | paulau
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| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 29 Aoû 2018, 14:19 | |
| Chaque fois qu’un jeune délinquant issu de l’immigration meurt ou est blessé lors d’une opération de police, les policiers sont accusés de racisme, les émeutes suivent, cela même quand le suspect en question attaque les policiers ou se tue lui-même en voulant leur échapper. Les voyous veulent l 'impunité. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 30 Aoû 2018, 10:54 | |
| Course-poursuite et garde à vue pour un footballeur français
/ Lundi 27 août 2018 à 15:596
Fait divers. Le joueur de Montpellier Andy Delort aurait été interpellé dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 août après une course-poursuite. Il aurait pris à partie les agents de police. La fin de l'été réserve décidément quelques accrocs aux footballeurs français. Après les déboires connus il y a quelques jours par le champion du monde Hugo Lloris, un autre joueur a connu une mésaventure du même ordre, dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 août. L'attaquant du Montpellier Hérault Sport Club Andy Delort aurait été interpellé après une course poursuite dans un véhicule dont il était passager, rapporte Midi Libre.
« Je gagne 150 000 euros par mois » Poursuivi par la police nationale, le chauffeur du 4x4 aurait refusé de s'arrêter, accélérant même pour semer les forces de l'ordre. Au terme d'une course-poursuite, il se serait finalement arrêté. Le Midi Libre ajoute que l'homme était en état d'ébriété et n'était plus titulaire du permis de conduire.
Andy Delort, de son côté, aurait eu des mots pour les fonctionnaires. « Je m'en bats les c..., je gagne 150 000 euros par mois », aurait-il notamment lâché. Il aurait également menacé l'un des agents. D'après le quotidien, le sportif pourrait être poursuivi pour outrages et menaces à personnes dépositaires de l'autorité.
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si être "footeux" ne donne pas tous les droits où va t on ?
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 30 Aoû 2018, 10:59 | |
| Nord : les passagers d'une voiture tirent sur des gendarmes, qui répliquent / Lundi 27 août 2018 à 11:0812
Insécurité. L’un des assaillants, légèrement blessé par balle, a été transporté à l’hôpital. Au moins une personne est toujours en fuite. C’est une véritable scène de film de western à laquelle ont pu assister les riverains et vacanciers présents à Loon-Plage (Nord) ce dimanche 26 août au matin. Selon les informations de France Bleu, des échanges de tirs ont eu lieu entre des gendarmes et les occupants d’une voiture. L’assaillant blessé était inconnu des services de police Il était 5 heures du matin lorsqu’une patrouille de gendarmes repère une voiture coupable de plusieurs infractions au Code de la route. Les militaires somment l’automobiliste de s’arrêter. Celui-ci s’exécute, mais la situation dégénère rapidement : les gendarmes essuient des tirs de la part des passagers du véhicule. Une fusillade éclate alors, la patrouille de gendarmerie répondant aux coups de feu à l’aide de leurs armes de service. « Les tirs venaient probablement des deux côtés », a indiqué le parquet de Dunkerque. L’un des assaillants, légèrement blessé par balle, est transporté à l’hôpital. Il était jusqu’alors inconnu de la police. La voiture incriminée, quant à elle, reprend la fuite. Au moins une personne est toujours recherchée. Aucun des gendarmes n’a été blessé lors de la fusillade.
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Si maintenant on ne peut plus flinguer les pandores sans prendre une bastos en retour la vie devient impossible !
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 30 Aoû 2018, 11:12 | |
| À Paris, le nombre de cambriolages explose • Par Eric de La Chesnais Jean-Marc Leclerc Selon les dernières statistiques semestrielles du ministère de l'Intérieur, on en a dénombré 5701 sur les six premiers mois de 2018, soit 18% de plus que l'an dernier. La capitale serait-elle devenue le terrain de jeu des gangs organisés pour aller écumer les appartements? Alors qu'ils sont en forte baisse dans de nombreux départements, les cambriolages des résidences principales augmentent fortement à Paris. En effet, selon les dernières statistiques semestrielles du ministère de l'Intérieur, dont Le Figaro a eu connaissance, les infractions liées aux vols dans les résidences principales ont diminué de 5,67% sur les six premiers mois de 2018, à 104.769 dans la France entière. Même dans les Bouches-du-Rhône, pourtant pas réputées pour être un territoire tranquille en termes de délinquance, les cambriolages ne croissent que de 5,25 %, à 5457. Par ailleurs, ils sont en forte chute dans le Nord (- 16,13 % à 4533) et dans une moindre mesure dans le Rhône (- 5,9 % à 4 210). En revanche, sur la même période, ils ont explosé de 18 %, à 5701, dans la capitale. Et la deuxième partie de l'année n'annonce rien de bon.
la suite : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/08/26/01016-20180826ARTFIG00134--paris-le-nombre-de-cambriolages-explose.php
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 30 Aoû 2018, 11:15 | |
| Plus d'un millier d'agressions chaque jour en France Par Jean-Marc Leclerc Service Infographie • Publié le 26/08/2018 à 18:58 La hausse sans fin des «violences gratuites» reste un défi majeur pour la «police de sécurité du quotidien» de Gérard Collomb.
Rien n'arrête la marée montante des «violences gratuites» en France. Depuis le 1er janvier, le nombre d'agressions non crapuleuses (commises dans un but autre que le vol) frise le millier d'actes quotidiens. Un record. Le bilan de la délinquance pour le premier semestre 2018, alimenté par les services de police et de gendarmerie, fait ainsi état de plus de 173.000 actes de violence (hors vols), soit une moyenne de 956 agressions par jour. À ce chiffre, il faut ajouter les violences sexuelles, dont le nombre de faits portés à la connaissance des autorités a littéralement explosé au premier semestre, passant de 20.827 faits signalés dans la France entière, du 1er janvier au 30 juin de l'an dernier, à 24.884 actes recensés sur la même période de 2018. C'est près de 140 faits de violence sexuelle rapportés chaque jour en moyenne aux forces de l'ordre. La hausse pour le premier semestre dépasse donc les 19%. Et encore ne s'agit-il que des infractions déclarées...
La suite : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/08/26/01016-20180826ARTFIG00129-pres-d-un-millier-d-agressions-chaque-jour-en-france.php
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