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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Un fil sur la police | |
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+10tonton christobal Salamandre Robin coufsur mamiea Gérard Clovis Libellule Erable vieux-breton 14 participants | |
Auteur | Message |
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joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Un fil sur la police Sam 22 Avr 2017, 11:31 | |
| Rappel du premier message :
Je m 'autorise à créer un fil sur la Police. Pour ma part j ' y posterai les articles, se rapportant à ce thème, qui me semblent intéressant. J ' aurai aussi l 'occasion de donner ma vision des choses.
Je commence par un article du Figaro :
Les Femmes des Forces de l'Ordre en Colère se mobilisent Les familles des policiers et gendarmes, qui ne sont pas soumises à l'obligation de réserve, entendent dénoncer samedi «les conditions de travail, le manque de considération et de moyens».
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/04/22/01016-20170422ARTFIG00015-les-femmes-des-forces-de-l-ordre-en-colere-se-mobilisent.php | |
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Auteur | Message |
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joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 09 Jan 2019, 10:18 | |
| Nuit de la Saint-Sylvestre 2019 : des centaines de voitures brûlées dans l'ensemble de la France https://francais.rt.com/france/57467-nouvel-an-2019-centaines-voitures-brulees
Combien d 'interpellations ? | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 09 Jan 2019, 11:05 | |
| - joseph1 a écrit:
- Nuit de la Saint-Sylvestre 2019 : des centaines de voitures brûlées dans l'ensemble de la France
https://francais.rt.com/france/57467-nouvel-an-2019-centaines-voitures-brulees
Combien d 'interpellations ? La différence de traitement entre les incendiaires du nouvel an et les gilets jaunes est la peur. Ceux du nouvel an ne font pas peur aux puissants car ils ne remettent pas en cause leur pouvoir et l'inverse de GJ qui avec leur demande de Référendum d' Initiative Citoyenne risque de "siffler la fin de la partie" | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 09 Jan 2019, 11:16 | |
| - joseph1 a écrit:
- Les violences policières sont commanditées.
Combien y a-t-il eu d’émeutiers blessés lorsque les banlieues furent en feu en 2005 ? Zéro. Regardez combien il y a eu de Gilets Jaunes blessés gravement lors des manifs. Lorsqu’un délinquant est supposé avoir été victime d’une bavure, le président de la république en personne vient à son chevet. Qui s’est déplacé pour voir les manifestants pacifiques qui ont été mutilés de façon permanente par les forces de l’ordre ? Personne.
Rappelez vous le comportement de la police avec la manif pour tous, le gazage des enfants… Même façon de faire, même façon d’agir. Belle construction intellectuelle à ceci près que la police est une des administrations les plus syndiquée... et des plus structurée. les syndicats allant de la gauche la plus profonde à la droite... Vouloir instrumentaliser une telle usine à gaz de plus de 100 000 personnes appartenant à des corps les plus divers est une mission impossible... pas ou peu de points communs entre des commissaires et des gardiens de la paix ... et on peut développer à l'infini. De plus dans les forces intervenantes il y a des CRS, des unités territoriales, sans doute des gendarmes... plus d'autres services agissant ponctuellement et coordonnés le tout avec un but commun... en France c'est du domaine du fantasme ! En revanche que le pouvoir politique soit impliqué dans la montée en puissance d'une crise au sein de la police (heures supplémentaires non payées et non récupérables, épuisement des fonctionnaires... ) pour mettre à profit la lassitude, la fatigue... et puisse tabler sur des réactions au contact de manifestants violents c'est tout à fait possible. Finaliser le diagnostic ne serait possible qu'en connaissant en détail les rotations des personnels et leurs conditions d'emploi... Manipuler la police doit être possible... bon courage ! je souhaite bien du plaisir à celui qui va le faire car avec à une époque une administration comprenant 22 syndicats (ça ne s'invente pas et ça faisait rire) répartis aux différents échelons du corps le tout dispersé dans la France entière... il y a un boulot à plein temps. Je doute qu'un énarque macroniste y arrive.
Dernière édition par tonton christobal le Mer 09 Jan 2019, 13:17, édité 2 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 09 Jan 2019, 11:22 | |
| le feu du nouvel an c'est de la statistique et du "traditionnel"... en tout cas c'est considéré comme tel y compris et surtout par les politicards.
Le reste ça interpelle... ce qui n'implique pas que l'on puisse manipuler les archers du roi, en revanche il serait bon de s'inquiéter des suites judiciaires... et de leur qualité.
Est il ordonné de relacher ou de mettre en garde à vue ? intéressante question...
Flanque t on au trou ou relachons nous avec admonestation et rappel à la loi...
Là nous entrons dans un questionnement moins politique encore que... mais en tout cas plus intelligent.
Dernière édition par tonton christobal le Mer 09 Jan 2019, 18:01, édité 1 fois | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 09 Jan 2019, 14:47 | |
| - coufsur a écrit:
La différence de traitement entre les incendiaires du nouvel an et les gilets jaunes est la peur. Ceux du nouvel an ne font pas peur aux puissants car ils ne remettent pas en cause leur pouvoir et l'inverse de GJ qui avec leur demande de Référendum d'Initiative Citoyenne risque de "siffler la fin de la partie" Ne pas oublier que le fait d 'arrêter des voyous des banlieues peut déclencher des représailles : émeute généralisée. Il est difficile en cas d 'émeutes de contrôler la situation , dans les quartiers en effet beaucoup de voyous ont des kala ou équivalent. Cela peut être un aussi un facteur de peur pour les gouvernants : devoir affronter une guerre civile. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 09 Jan 2019, 16:16 | |
| - joseph1 a écrit:
Ne pas oublier que le fait d 'arrêter des voyous des banlieues peut déclencher des représailles : émeute généralisée. Il est difficile en cas d 'émeutes de contrôler la situation , dans les quartiers en effet beaucoup de voyous ont des kala ou équivalent. Cela peut être un aussi un facteur de peur pour les gouvernants : devoir affronter une guerre civile. Là nous touchons à la réalité du dossier... qui n'est ni judiciaire (encore que...) ni policier car en y mettant les moyens et en laissant les spécialistes s'en occuper... mais politique... La réexpédition illico de quelques agités dans leur pays d'origine serait de nature à pacifier rapidement l'environnement. Il y a certes des excités extrémistes mais surtout des gugusses qui vivent d'expédients dans un contexte d'impunité totale et ne craignent plus grand chose si ce n'est que de ne plus vivre en France... | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 11 Jan 2019, 11:51 | |
| Lettre ouverte au Premier Ministre relative aux mutilations de Gilets jaunes s’apparentant à des blessures de guerre
https://france-police.org/2018/12/30/lettre-ouverte-au-premier-ministre-relative-aux-mutilations-de-gilets-jaunes-sapparentant-a-des-blessures-de-guerre-et-au-maintien-des-festivites-de-la-saint-sylvestre-correspondance-du-synd/ | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 12 Jan 2019, 09:11 | |
| Ce n'est qu'un avis personnel mais nos tronches molles devraient se demander pendant encore combien de temps les services de police et de gendarmerie vont supporter la situation actuelle.
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 14 Jan 2019, 16:56 | |
| Ils ont tenté de dresser le peuple contre la police
https://www.causeur.fr/peuple-police-macron-castaner-violence-158219 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 17 Jan 2019, 15:50 | |
| Huit policiers se sont suicidés depuis le 1er janvier Loup Besmond de Senneville , le 16/01/2019 à 18h01 Mis à jour le 16/01/2019 à 21h45 Depuis le début de l’année, huit policiers se sont donné la mort, soit un tous les deux jours. En juillet dernier, un rapport du Sénat avait fait état d’une profonde usure psychologique des gardiens de la paix.
Le chiffre est alarmant. Des sites spécialisés faisaient mention d’une recrudescence inquiétante. Le sombre bilan a été confirmé à La Croix par la police nationale. Ces suicides sont intervenus dans plusieurs régions, comme à La Rochelle le 1er janvier, Cherbourg le lendemain, Brunoy, dans l’Essonne, mardi 15 janvier, ou Saint-Omer mercredi 16.
Police aux frontières, brigade anticriminalité, CRS, Centres de commandement, brigade des réseaux ferrés : le phénomène ne semble pas cantonné à un seul secteur. Les chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’en 2018, le syndicat Alliance a décompté 35 suicides au sein des forces de l’ordre, en baisse toutefois par rapport à 2017, année durant laquelle 51 policiers avaient mis fin à leurs jours.
La police confrontée au suicide de ses agents
Comment expliquer une telle explosion ? En juillet dernier, un rapport du Sénat sur l’état de la police avait fait état d’une profonde usure psychologique des gardiens de la paix. Les sénateurs avaient notamment constaté un taux de suicide dans la police supérieur de 36 % à la moyenne nationale. Evoquant les raisons de ce drame, ils soulignaient l’épuisement psychologique de beaucoup de fonctionnaires dû à une surcharge de travail et à une insuffisance de leurs équipements.
Armes de service « Ce n’est pas qu’une question de fatigue et de burn-out, analyse un bon connaisseur des milieux policiers. Au-delà de ça, ce métier déstabilise ceux qui l’exercent : par exemple, le travail de nuit à répétition et l’exposition à des scènes de violence peuvent déstructurer une personne et une vie. »
Mais cette source insiste aussi sur un élément qui aujourd’hui, facilite le passage à l’acte : « Avant les attentats du Bataclan en 2015, il y avait dans les commissariats des encouragements à laisser son arme de service au bureau avant de partir chez soi. Mais aujourd’hui, le contexte a changé : tous les policiers peuvent être acteurs contre le terrorisme. Ils peuvent être amenés à tout moment à se servir de leur arme. » Et dans les faits, ils gardent plus souvent leur arme avec eux.
Le Sénat veut enquêter sur les moyens de la police
« Il est vrai que l’arme est utilisée fréquemment, commente pour sa part Frédéric Galéa, en charge des conditions de travail au syndicat Alliance. Mais ce n’est pas parce que vous avez une arme que vous allez la retourner contre vous si tout va très bien. » Il souligne que la grande majorité des policiers qui se sont donné la mort ces derniers jours traversaient des difficultés familiales. « Les conditions de travail sont telles qu’elles ont forcément un impact sur la vie des familles, poursuit-il. Contextes professionnels et personnels sont liés. »
Il explique aussi que les suicides de policier n’interviennent pas forcément lorsque la surcharge est la plus importante. « Tant que nos collègues ont la tête dans le guidon, ils mettent momentanément leurs problèmes de côté. Mais lorsque la tension baisse, ils rentrent et c’est à ce moment-là qu’ils constatent les dégâts créés par leur absence sur la sphère familiale. »
Loup Besmond de Senneville
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 18 Jan 2019, 06:42 | |
| Police judiciaire : le grand malaise • Par Vincent Nouzille • Publié le 17/01/2019 à 22:20 ENQUÊTE - Les enquêteurs de police judiciaire dénoncent de longue date l'alourdissement des procédures qui les transforment en gratte-papier, au détriment du terrain. Malgré les promesses de simplification faites par l'Elysée, le projet de loi sur la justice, en cours de discussion au Parlement ces jours-ci, ne répond pas à leurs attentes. La déception et la démotivation gagnent tous les services de PJ.
«Franchement, la coupe est pleine». Sylvain S, 35 ans, lieutenant de police dans un commissariat parisien, n'en peut plus. Outre l'épuisement des derniers mois, lié aux manifestations et aux interpellations en série, le moral de cet officier de police judiciaire (OPJ) est miné par le poids démesuré des procédures dont il s'occupe: réception des plaintes, enquêtes de flagrance, gardes à vue, suivi des enquêtes sur des vols, agressions ou autre délits en tout genre. «Pour les 1600 gardes à vue de manifestants et casseurs depuis novembre à Paris, nous avons été noyés sous les papiers. On se contente de parer au plus pressé, en essayant de limiter au minimum les erreurs. Mais nous n'en pouvons plus.»
Sylvain n'est pas le seul à se plaindre de l'engorgement bureaucratique du système judiciaire: le ras-le-bol des enquêteurs est général. Les policiers habilités police judiciaire (PJ) dénoncent depuis des années la complexité croissante du code de procédure pénale, qui freine, selon eux, l'avancement des enquêtes.
La suite : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/17/01016-20190117ARTFIG00357-police-judiciaire-le-grand-malaise.php
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 23 Jan 2019, 15:47 | |
| - joseph1 a écrit:
- Suicide de Maggy Biskupski : Alexandre Langlois témoigne du mal-être policier ( la vidéo dure 5 minutes )
https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/suicide-de-maggy-biskupski-79272 Le même policier lors d 'une longue , mais intéressante , interview concernant , entre autre , la répression contre les gilets jaunes : https://youtu.be/b_yerNHpxQ4?t=186 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 28 Jan 2019, 06:46 | |
| Le PolitiqueLe PolitiqueActualité Politique – Articles, Débats, Interviews
Gilets jaunes : la « brutalité » d’Emmanuel Macron inquiète de plus en plus les Français
« Le président de la République et son gouvernement devront un jour être jugés pour leur répression contre le mouvement des Gilets Jaunes et contre de simples citoyens, » lit-on ci et là, et de plus en plus. Cette hypothèse résumée en une phrase unique et lourde de conséquences conquiert progressivement les esprits et tend à montrer que la situation générale est d’une particulière gravité.
Un tel développement n’est pas anodin considérant la chronologie des troubles qui émaillent la République depuis au moins onze semaines. Les sondages montrent une embellie dont La République En Marche (LREM) aurait tort de se réjouir car les données en provenance directe du terrain – qu’il soit virtuel ou réel – restent négatives.
D’abord, l’embellie ne provient pas d’une adhésion accrue à la politique menée par le gouvernement d’Emmanuel Macron mais résulte du souhait que la violence et les débordements ne prennent pas une ampleur démesurée qui menacerait la République. Cette inquiétude particulièrement palpable souligne l’attachement des Français, de toute opinion politique, aux institutions – dont le bicamérisme de contrôle avec le Sénat – mais ne saurait en aucun cas être assimilée à quelque soutien à la personne d’Emmanuel Macron.
En effet, surtout chez les citoyens de plus de 50 ans, c’est la fonction de Président de la République et de garant des institutions qui est ici plébiscitée, sans considération aucune de qui l’incarne.
Ensuite, les racines de la crise « gilets jaunes » sont autrement plus profondes que ne l’évalue l’autorité publique. Outre qu’elle vient de loin dans le temps, elle a eu le temps d’exposer à la masse critique de la population nationale non seulement les incohérences d’une société française perçue comme gravement en déclin mais aussi et surtout de souligner le décalage désormais immense entre le « peuple » et les « élites » qui, au motif d’un « grand débat national », interdisent toute discussion sur deux sujets pourtant perçus comme prioritaires par 80% des Français à savoir l’immigration et l’Europe.
Enfin, la multiplication des images choc de violence et de « gueules cassées » concernant de simples manifestants parfois aussi inoffensifs que des femmes âgées de 70 ans produit un effet hautement délétère parmi la population. Sans pour autant verser dans l’amalgame concernant les forces de l’ordre dans leur ensemble – plutôt le contraire dans les faits – il semble que les Français s’inquiètent de plus en plus vivement de la conjonction d’un Emmanuel Macron qui n’en ferait qu’à sa tête et de quelques éléments de forces non plus de l’ordre mais aux ordres d’un pouvoir politique de plus en plus perçu comme aux abois et donc comme « potentiellement dangereux ».
En conclusion, Emmanuel Macron l’ignore probablement encore mais une majorité de Français pourrait bien ne jamais lui pardonner ce qui est actuellement vécue comme une répression digne « des heures les plus sombres de notre histoire » et qui n’aurait, selon eux, guère à envier aux régimes les plus autoritaires.
Si une majorité des Français soutient encore les gilets jaunes à cette heure, ce n’est pas pour adouber sa frange minoritaire et violente mais – entre autres choses – parce qu’elle s’inquiète de ce qu’elle considère comme de la « brutalité » de la part d’un gouvernement présumé « en roue libre ». Ce que l’opinion publique ne pardonnera pas aujourd’hui pourrait donc bien être jugé demain en justice et il faudrait un miracle pour qu’Emmanuel Macron sorte indemne des graves circonstances qui animent son mandat présidentiel et dont l’élection en 2017 – ceci est fondamental – est souvent perçue à tort ou à raison comme « illégitime ».
Animer un débat national est une chose, comprendre l’état psychologique de la masse critique des citoyens et ses effets potentiels à long terme est autrement plus difficile. Tout emploi potentiellement excessif de la violence par le gouvernement contre sa population s’inscrit dans une mémoire collective dont les effets pourraient s’avérer dévastateurs pour le pouvoir en place. Aujourd’hui comme dans vingt ans, et sans prescription légale. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 28 Jan 2019, 16:33 | |
| La banalisation de l'emploi du LBD en maintien de l'ordre et la massification de sa diffusion dans les forces de maintien de l'ordre est une décision de Castaner qui ne peut qu ' avoir été validée par Macron. Cette décision est scandaleuse et dangereuse. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 28 Jan 2019, 18:10 | |
| Intervention "désordonnée" de la police. Affaire Rodriguez.
https://www.youtube.com/watch?v=cPWBeD_IcEI https://www.youtube.com/watch?v=dg7UANdPFmA
Avec Rodriguez, c’est encore clair : les GJ semblent tranquilles et assez disséminés dans le champ de la caméra. Les flics, eux, sont groupés, loin des GJ et ne sont nullement menacés. Ils sont d’ailleurs les seuls à s’agiter et semblent prêts à agir. Puis ils canardent les manifestants sans provocation apparente de leur part. Ont-ils reçu l’ordre de disperser brutalement une manifestation paisible ? Les exemples comparables sont nombreux.
Il est de plus en plus évident que Macron et Castaner appliquent délibérément la stratégie de la tension en provoquant des heurts et émeutes pour tenter de disqualifier les GJ aux yeux de la population, créer un fossé entre la police et les manifestants.
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 30 Jan 2019, 09:28 | |
| Texte qui me semble très important :
Une association policière lance l'alerte : «Les grenades sont dangereuses, nos LBD sont dangereux» https://francais.rt.com/france/58571-association-policiere-lance-alerte-grenades-dangereuses-lbd-dangereux | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 30 Jan 2019, 19:10 | |
| Les policiers de terrain ne décident pas de leur emploi. De même ils ne sont pas décisionnaires en matière d'organisation du service d'ordre.
Je constate que visiblement l'organisation mise en place n'est pas de celles de nature à éviter les ennuis...
Pour ce qu'il en est des motivations je ne suis pas compétent. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 31 Jan 2019, 10:08 | |
| Blessure de Jérôme Rodrigues: un policier confirme avoir tiré avec un LBD https://fr.sputniknews.com/france/201901311039844464-jerome-rodrigues-blessure-policier-confirme-igpn/
La fin du texte : " Auparavant, le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez, avait rejeté la version de M.Rodrigues sur sa blessure des suites d'un tir de LBD. «Je n'ai aucun élément qui me permette de dire qu'il y a eu usage du lanceur de balle de défense à cet endroit-là et qui aurait touché M.Rodrigues. 32 tirs ont été filmés, y compris les 18 qui ont eu lieu à la Bastille et à ce moment-là, nous n'avons pas de tir de LBD», a-t-il déclaré sur LCI. | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 31 Jan 2019, 10:43 | |
| - joseph1 a écrit:
- Blessure de Jérôme Rodrigues: un policier confirme avoir tiré avec un LBD
https://fr.sputniknews.com/france/201901311039844464-jerome-rodrigues-blessure-policier-confirme-igpn/
La fin du texte : " Auparavant, le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez, avait rejeté la version de M.Rodrigues sur sa blessure des suites d'un tir de LBD. «Je n'ai aucun élément qui me permette de dire qu'il y a eu usage du lanceur de balle de défense à cet endroit-là et qui aurait touché M.Rodrigues. 32 tirs ont été filmés, y compris les 18 qui ont eu lieu à la Bastille et à ce moment-là, nous n'avons pas de tir de LBD», a-t-il déclaré sur LCI. Il se pourrait bien que Jérôme Rodrigues ait eu un traitement spécial, une grenade de désencerclement (alors que les policiers n'étaient pas encerclés !) plus un tir de LBD. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 01 Fév 2019, 20:18 | |
| La munition du fabricant du LBD n 'est pas dangereuse. La police française utilise une munition autre que celle fournie par le fabricant .
Extrait du communiqué du fabricant : B&T ( le fabricant ) sait que le LBD40, resp. GL06, en combinaison avec les cartouches SIR fabriquées par nous, présente une bonne précision et un faible risque de blessures. Les cartouches SIR ne sont pas employées en France. Les police cantonales de Suisse ont évalué le potentiel de risque de nos cartouches SIR et les autorisées pour l’emploi. En cas d’utilisation adéquate du système (GL06/SIR), l’on peut s’attendre à un risque de blessures faible. Ce constat et les expériences des utilisateurs confirmant que ce système permet d’aborder les agresseurs isolés (p. ex, lanceurs de pierres ou de cocktails Molotov) de façon ciblée et de limiter au maximum les dégâts collatéraux pour des groupes de manifestants pacifiques de toute taille ont eu pour résultat ces dernières années que le système GL06 avec les cartouches à impulsion SIR a remplacé ou complété dans le domaine du service d’ordre les anciens moyens d’intervention à risques de blessures plus élevés ou à effets nocifs pour les masses, comme la matraque, les balles en caoutchouc et la gaz lacrymogène.
Pour résumer, force est de constater que le LBD40 (GL06), en association avec les munitions SIR fabriquées par B&T, est un moyen d’intervention précis et efficace avec un faible risque de blessures. En cas d’utilisation de munitions des autres fabricants, il y a le risque que la précision baisse et le risque de blessures augmente considérablement. " source : https://brunobertez.com/2019/01/26/le-fabriquant-du-lbd-40-parle-les-balles-ne-seraient-pas-celles-du-fabricant/?fbclid=IwAR0rM3rwqgq5u78crFP-RFRytrTBeaO31yCHOEG91B-IV32HmM2y1ugemA8 | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 02 Fév 2019, 09:56 | |
| - coufsur a écrit:
Il se pourrait bien que Jérôme Rodrigues ait eu un traitement spécial, une grenade de désencerclement (alors que les policiers n'étaient pas encerclés !) plus un tir de LBD. De plus en plus clairement il apparaît que des ordres sont donnés pour faire le plus de victimes possible côté gj ,ceci pour faire peur et juguler ce mouvement. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 19 Fév 2019, 12:25 | |
| "Les députés européens ont condamné le 14 février l'usage "disproportionné" de la force par la police dans les manifestations..."
Oui, mais il y a usage de la force et usage de la force. Par exemple, lorsque dans les cités on brûle des voitures, la police n'intervient pas, de même avec les go-fast qui apportent la drogue dans les cités, etc , car ici il s'agit de préserver "la paix sociale" en laissant les "jeunes" s'exprimer comme ils le peuvent et pas question de les en empêcher d 'ailleurs ils agissent de la même manière quel que soit le Gouvernement; et en plus ils ont des Kalachnikov. Mais les GJ c'est autre chose, ce sont des fauteurs de trouble, l'État dispose d'un appareil répressif et il s'en sert. | |
| | | Robin
Messages : 1374 Date d'inscription : 13/02/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 19 Fév 2019, 16:53 | |
| Les cités ce sont des voix, alors pas de vague. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 20 Fév 2019, 06:36 | |
| Marseille: un homme abattu après avoir blessé des passants sur la Canebière Par Etienne Jacob Journaliste Figaro AFP agence Mis à jour le 19/02/2019 à 20:58 Publié le 19/02/2019 à 18:35
Marseille : un homme ouvre le feu sur la police Un homme a blessé mardi après-midi par arme blanche deux passants sur la Canebière à Marseille, avant d'être lui-même blessé par la police par arme à feu. Son pronostic vital est engagé, celui des victimes ne l'est pas. Marseille Un homme a attaqué des passants mardi après-midi sur la principale artère du centre-ville, près du commissariat central. Au moins trois personnes ont été blessées.
Mardi, peu avant dix-sept heures, un homme a attaqué plusieurs personnes à l'arme blanche sur la Canebière, à Marseille. Selon une source policière au Figaro, l'individu se trouvait sur le Vieux Port puis a progressé vers le secteur Noailles.
D'après la même source, sur son chemin, l'assaillant «s'adressait aux passants en s'exprimant en français et en langue étrangère, en demandant leur nationalité, et poignardait ou non les gens en fonction des réponses qu'il obtenait».
Il n'a toutefois pas prononcé «Allah Akbar», selon le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, en conférence de presse.
Donc pas de problème c'est un fou... ouf !
L'attaque ayant eu lieu près du commissariat central de Marseille, les forces de l'ordre ont été rapidement alertées. Des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) et des policiers de la brigade de soutien des quartiers (BSQ) sont intervenus sur la principale artère du centre-ville à l'intersection entre la Canebière et la rue de Rome. L'homme ne s'est pas laissé faire: il a sorti une arme de poing, menaçant les policiers de la BAC, qui ont ouvert le feu pour le neutraliser. L'assaillant a été abattu par la police.
Deux personnes ont été blessées à l'arme blanche, dont l'une à la nuque. Une troisième personne a reçu des éclats de balles. Leur pronostic vital n'est pas engagé. Une quatrième personne, présentant une estafilade à la joue, s'est ensuite présentée, affirmant avoir été blessée par l'assaillant. L'enquête, confiée à la police judiciaire marseillaise devra le confirmer.
Déjà condamné pour meurtre L'agresseur, né en 1983, est inconnu des services de renseignement. Mais il est inscrit au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ) depuis 2005 après le meurtre de son père, pour lequel il a été condamné à 15 ans de prison. À sa sortie de détention, il avait été condamné à deux reprises à six mois avec sursis et mise à l'épreuve. Ce sursis ayant été révoqué, il figurait depuis la mi-janvier sur le fichier des personnes recherchées (FPR). Ses motivations ne sont toutefois pas connues à ce stade de l'enquête, selon une source bien informée. «C'est un acte de droit commun. Il n'y a rien qui permette, pour l'instant, de le considérer comme un acte terroriste mais on continue à vérifier», a affirmé Xavier Tarabeux.
Le quartier a été partiellement bouclé et le trafic des tramways a été interrompu. D'importantes forces de marins-pompiers et de police sont rapidement arrivés sur place. Les agents de la police scientifique ont dressé des palissades blanches pour protéger la scène des regards. Le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin s'est également rendu sur les lieux de l'attaque. «L'enquête déterminera s'il s'agit d'un attentat ou d'un tragique fait divers», a-t-il indiqué dans un communiqué, saluant «le travail et le professionnalisme des forces de l'ordre». | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 20 Fév 2019, 11:11 | |
| - tonton christobal a écrit:
- Marseille: un homme abattu après avoir blessé des passants sur la Canebière
Par Etienne Jacob Journaliste Figaro AFP agence Mis à jour le 19/02/2019 à 20:58 Publié le 19/02/2019 à 18:35 [b] Ce court extrait de l'article du Parisien ajoute un élément à celui du Figaro qui politiquement correcte parle d' "agresseur"... - Citation :
- ---/---
Mardi, vers 16h45, Karim L., un homme de 36 ans déjà condamné plusieurs fois par la justice, poignarde trois passants au niveau de la rue de Rome, à Marseille (Bouches-du-Rhône). ---/--- http://www.leparisien.fr/faits-divers/attaques-a-marseille-j-ai-entendu-quatre-ou-cinq-coups-de-feu-et-j-ai-vu-le-corps-par-terre-19-02-2019-8015835.php | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 20 Fév 2019, 19:50 | |
| Et oui c'est compliqué de jouer les sages objectifs et de justifier l'injustifiable...
Lorsque depuis des années la pensée a été formatée il est difficile de se sortir de la gangue ( ou du cocon) dans lequel on a vécu pour apréhender les réalités de la vie politique.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 22 Fév 2019, 11:31 | |
| Les violences contre les forces de l'ordre à leur plus haut
Vendredi 22 février 2019 à 11:090
D'après une information de RTL, un nombre record de signalements d'actes de violence exercés à l'encontre des forces de l'ordre a été recensé en décembre 2018.
Le contexte social de ces dernières semaines explique sans doute, en partie, le terrible constat publié par RTL, ce vendredi 22 février. La radio rapporte ainsi que 5 027 actes de violence contre les policiers et les gendarmes ont été relevés pour le mois de décembre dernier. Un chiffre record depuis qu’existent ces statistiques du ministre de l’Intérieur.
« Ce sont des gens qui prônent une anarchie » RTL indique que « même lors des émeutes dans les banlieues en 2005, ces chiffres n’avaient jamais été atteints ». Certains samedis de mobilisation des « gilets jaunes » ont même donné lieu à un triplement de ces violences, par rapport à l’année dernière.
Au micro de la radio, Michel Biguet, délégué du syndicat France Police, explique qu’ « il y a une professionnalisation de la casse ». Il ajoute : « Ce sont des groupuscules qui s’y connaissent en violences, en manifestations et qui sont organisés et structurés. Ils vont avoir des marteaux pour casser du pavé, de l’acide, de l’extincteur, de la peinture. Parce que la peinture jetée sur les boucliers et les visières des forces de l’ordre nous empêche de pouvoir voir ce qu’il se passe ». « Ce sont des gens qui prônent une anarchie, ce ne sont pas vraiment les forces de l’ordre, à qui ils en veulent, c’est à l’État », précise le syndicaliste.
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RTL est un site facho non crédible ! L'équipe du ministère de l'intérieur est compétente et le gouvernement agit avec discernement !
Tout ça est de la faute des "populistes" et des cathos nous savons que les cathos on partie liée avec les extrémistes musulmans donc pourquoi pas avec les casseurs de gauche ou de droite ? fin ! tout est dit... schiappa va expliquer aux naïfs qui ne comprennent rien à la haute politique. Heureusement que sarko n'est plus aux manettes... "tout sauf sarko" et on voit le résultat avec flanbi et le freluquet la situation s'améliore.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 26 Fév 2019, 07:51 | |
| Valérie Pécresse: «La situation des banlieues est explosive!»
INTERVIEW - La présidente LR de la région Île-de-France* dénonce le problème non résolu des cités. Elle évoque les menaces et propose des solutions d'urgence pour éviter le drame des émeutes de 2005.
LE FIGARO. - Pourquoi la situation des cités sensibles franciliennes vous semble-t-elle explosive?
Valérie PÉCRESSE. - La dernière fois que j'ai rencontré Emmanuel Macron, je lui ai dit qu'il existait une crise des banlieues masquée par celle des «gilets jaunes». La situation est explosive. 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes. Elles visaient à mettre le feu aux poubelles, aux voitures, aux lycées… Des enseignants ont été aspergés d'essence. J'ai vécu cela comme un signal d'alerte. Pour la première fois, un mouvement dirigé contre l'institution scolaire n'avait aucune revendication politique. Le seul objectif était la destruction et le chaos.
Avez-vous eu le sentiment que l'autorité pouvait être dépassée par ces événements?
Oui. Je me suis dit que les émeutes de 2005 pouvaient se reproduire à tout moment. Il suffirait d'une étincelle.
la suite : http://www.lefigaro.fr/politique/2019/02/25/01002-20190225ARTFIG00268-valerie-pecresse-la-situation-des-banlieues-est-explosive.php
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 26 Fév 2019, 08:02 | |
| Cela est très très inquiétant. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mar 26 Fév 2019, 10:09 | |
| Un article de 2016 qui abonde dans le sens de Pécresse :
La France est-elle au bord de l’explosion? https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201606241026144074-france-explosion/ | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 10 Mar 2019, 10:59 | |
| Suicides dans la police
https://twitter.com/association_mpc/status/1103029161730498560 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 10 Mar 2019, 12:17 | |
| On va envoyer mme macron pour leur remonter le moral...un coup de jupe vuiton et ça repart !
Si en plus on organise des concerts de noirs, homos et immigrés comme au guignol de l'élysées les flicards vont reprendre courage. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 17 Mar 2019, 12:40 | |
| Un policier des Yvelines se suicide avec son arme Par LEXPRESS.fr , publié le 16/03/2019 à 16:30
Ce policier est le 19e à attenter à ses jours depuis le 1er janvier 2019.
Mardi, une marche blanche a été organisée pour leur mémoire.Ce policier est le 19e à attenter à ses jours depuis le 1er janvier 2019. Mardi, une marche blanche a été organisée pour leur mémoire.
Vendredi, un policier s'est suicidé à son domicile. Il est le 19e en moins de trois mois. Le fonctionnaire travaillait à la compagnie de sécurisation et d'intervention de Limay, dans les Yvelines. Ce policier et père de famille s'est donné la mort vendredi, à son domicile de Nézel, dans le même département, rapporte Le Parisien.
Ce sont ses collègues, qui, ne le voyant pas prendre son service peu après 20h, se sont rendus à son domicile et ont découvert son corps sans vie.
Ce policier est le 19e à attenter à ses jours depuis le 1er janvier 2019. Mardi, une marche blanche a été organisée pour leur mémoire.
Lundi, une militaire de 24 ans de la mission antiterroriste Sentinelle s'est donnée la mort avec son arme de service dans sa caserne à l'aéroport de Roissy. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 07 Avr 2019, 08:51 | |
| Drame de Mme Legay. Le pouvoir politique essaye de faire endosser sa responsabilité par un policier :
https://france-police.org/2019/03/30/affaire-genevieve-legay-une-faute-individuelle-dun-fonctionnaire-de-police-vraiment/ | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 07 Avr 2019, 11:15 | |
| - joseph1 a écrit:
- Drame de Mme Legay. Le pouvoir politique essaye de faire endosser sa responsabilité par un policier :
https://france-police.org/2019/03/30/affaire-genevieve-legay-une-faute-individuelle-dun-fonctionnaire-de-police-vraiment/ un policier on le vire, un ministre ou un préfet c'est plus problématique. On va bien trouver un flicard à flanquer dehors, un brigadier à sanctionner et un chef de dispositif à qui demander des comptes... Ministres dormez tranquilles. On va aussi impliquer la ville... même si ça ne sert à rien on gagne du temps... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 08 Avr 2019, 13:15 | |
| Le syndicat Alternative Police-CFDT affirme que deux policiers se sont donné la mort cette semaine, portant à 25 le nombre de suicides depuis le début de l’année. Un chiffre «inquiétant» au regard des années précédentes.
Semaine noire pour les forces de l’ordre. Les policiers ont appris ce week-end la mort de deux de leurs collègues: l’une à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines et un autre à Alès dans le Gard. Au total, vingt-cinq policiers se sont suicidés depuis le début de l’année, soit un tous les quatre jours, s’alarmait dimanche le syndicat Alternative Police-CFDT, qui appelle à «des actes concrets» pour endiguer ce «fléau». Même inquiétude de la part du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure qui s’est dit «triste», «car la fatigue accumulée va continuer d’agir sur ceux d’entre nous les plus fragilisés par un métier éprouvant en termes de disponibilité»
Selon Le Parisien , la fonctionnaire de la brigade de nuit de Conflans-Sainte-Honorine, âgée de 37 ans, se serait donné la mort avec son arme de service à Guainville (Eure-et-Loir), dans la nuit de samedi à dimanche. Le corps d’un policier du commissariat d’Alès âgé de 49 ans et disparu depuis une semaine a quant à lui été retrouvé dimanche matin lors d’une battue dans un bois dans le Gard, selon France Bleu Gard Lozère et La Dépêche du Midi. Le service d’information et de communication de la police (SICoP) a confirmé à Reuters que deux décès de fonctionnaires de police avaient été enregistrés dans le week-end tout en précisant qu’il ne s’agissait pour l’instant que de «suspicions» de suicides devant encore être confirmées après la réalisation d’autopsies.
Un taux de suicide bien supérieur à moyenne nationale L’association «Mobilisation des policiers en colère» (MPC), qui se veut indépendante des syndicats, évoquait elle aussi 25 suicides depuis le début de l’année. «Ces chiffres représentent les effectifs d’au moins deux brigades de province», a-t-elle fait valoir sur Twitter dimanche soir. «Deux brigades qui se sont donné la mort depuis le 1er janvier Messieurs dames les dirigeants».
Les chiffres semblent déjà très élevés au regard des précédentes années et alors que nous ne sommes qu’au mois d’avril (voir l’infographie ci-dessous). Selon un document interne à la police nationale que s’était procuré Le Figaro en 2018, l’âge moyen des fonctionnaires qui passent à l’acte se situe en moyenne entre 40 et 45 ans. La majorité d’entre eux le font avec leur arme de service (58%), à leur domicile (62%) et une minorité sur le lieu de travail (16%).
Le taux de suicide dans la police est supérieur de 36% à celui observé dans la population générale, selon l’épidémiologiste Gaëlle Encrenaz, qui a corédigé un article sur le sujet en 2015.
..../... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 08 Avr 2019, 13:16 | |
| .../...
«Bien que les raisons du passage à l’acte restent multifactorielles, entre problèmes privés et situations professionnelles compliquées, il y a incontestablement une véritable souffrance des policiers confrontés quotidiennement à la misère sociale, à la pression hiérarchique et aux missions successives sans possibilité de repos régulier», estime Alternative Police-CFDT dans son communiqué. Dans un rapport publié en juin dernier sur l’état des forces de sécurité intérieure, des sénateurs allaient dans le même sens: «Les difficultés propres aux forces de sécurité intérieure, comme la proximité avec la mort, les rythmes de travail décalés, ou encore le poids de la hiérarchie constituent indéniablement des facteurs aggravants qui contribuent à expliquer cette prévalence du suicide en leur sein. C’est pourquoi les agents ressentent de manière très négative les déclarations tendant à renvoyer un passage à l’acte à des causes purement personnelles».
Des «actes concrets timides» Interrogé à ce sujet à la mi-mars sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner reconnaissait qu’il y avait «beaucoup trop» de suicides parmi les forces de l’ordre et appelait les policiers et gendarmes à faire davantage attention à leurs collègues: «Ça veut dire qu’on n’est peut-être pas assez vigilant à la façon dont on travaille, dont on vit avec son collègue et je crois que je n’ai pas fait une cérémonie de vœux avec les syndicats sans aborder ce sujet. Parce que je crois qu’il est majeur et on ne peut pas juste se dire “c’était un problème personnel”. Parce qu’on est un collectif, parce qu’on est une famille».
En 2014, année noire dans la police où 55 suicides avaient été répertoriés, Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, avait lancé un plan de lutte de prévention en 23 mesures. Les deux années suivantes, en 2015 et 2016, le nombre de suicides avait baissé. Mais en 2017, sans que personne ne puisse l’expliquer, la tendance était repartie à la hausse et en novembre dernier, une vague de suicides avait frappé les forces de l’ordre, poussant les syndicats de police à de nouveau tirer la sonnette d’alarme. Gérard Collomb, alors locataire de la place Beauvau, avait à son tour lancé en mai 2018 un nouveau plan de mobilisation visant à renforcer la prévention des suicides. Mais pour Alternative Police-CFDT, «les actes concrets restent bien timides pour endiguer le fléau des suicides». Le syndicat précise avoir mis en place depuis le mois de février un groupe de travail sur les questions du suicide et des risques psychosociaux et avoir l’intention de faire des propositions sur le sujet au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner au mois de mai.
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soyons rassurés nos politicards eux ne se suicident pas trop... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 20 Avr 2019, 06:56 | |
| Au moment où Christophe Castaner lance une large campagne anti-suicide à l’attention des policiers, il semblerait que la déprime gagne le cœur-même du pouvoir.
Avec Atlantico Rédaction
Après les secrétaires irritées par un nombre inouï de mutations à l'arrivée des équipes d'Edouard Philippe, une lettre des Gardes républicains se plaignait de «l’organisation et des méthodes de management (du) commandement », suivie par le suicide de l’un d’entre eux dans le parc avec son arme de service… On apprend aujourd’hui qu’un collaborateur direct du Commandant militaire de l’Hôtel de Matignon, vient d’être victime d’un burn-out...
Au moment où Christophe Castaner lance une large campagne anti-suicide à l’attention des policiers, il semblerait que la déprime gagne le cœur-même du pouvoir. En particulier les 120 gardes républicains la Compagnie de sécurité de l’Hôtel de Matignon (CSHM) affectés à la sécurité du Premier ministre.
En octobre, dans une lettre anonyme dévoilée dans la presse, certains gendarmes dénonçaient déjà « l’organisation et les méthodes de management [du] commandement depuis l’été 2017 ». « Avec le rythme soutenu des services, le repos manque et notre hiérarchie fait la sourde oreille face à nos sollicitations », lisait-on dans ce courrier. En outre, les gendarmes de la CSHM mettent en cause le commandant militaire (COMILI). Cet officier supérieur « ne s’est pas privé de fustiger ouvertement devant plusieurs de ses subordonnés gendarmes que nous n’étions que des « miséreux » » (…) « Le COMILI qui ne commande pas la CSHM a décidé l'instauration de ces deux nuits d'affilée pour débuter les services tests prenant comme exemple la Gendarmerie Départementale dont il est issu... » ou encore « il est le premier COMILI à remettre en cause notre travail et notre manière de servir alors que jusqu'à présent aucun conseiller où militaire n'a eu à se plaindre de notre façon de servir », voire « : celui qui commande en toile de fond c'est bien le COMILI. Pour tout le monde la menace n'est pas à l'extérieur. Notre ennemi est parmi nous et pourrit l'ambiance de travail au point de faire craquer psychologiquement à plusieurs reprises une gradée appréciée de tous pour sa valeur et son engagement au service de la compagnie ». Une mission d'évaluation interne a alors été diligentée par le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général Richard Lizurey, auprès de l'Inspection générale de la gendarmerie nationale. Ses conclusions provoqueront la mutation des deux responsables cités également dans la lettre : le commandant de la compagnie de sécurité de l’hôtel de Matignon et son référent sûreté muté ailleurs à Matignon avant sa retraite en juin...
Entre temps, un gendarme de 45 ans se suicidait dans le parc de l’hôtel de Matignon avec son arme de service. La "mission d'évaluation" conclura que la suicide du garde avec son arme de service, sur son lieu de travail, n’est pas lié à son métier… Le burn-out déclaré la semaine dernière d’un membre du commandement militaire laisse à croire que le malaise est toujours intense à Matignon...
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 20 Avr 2019, 09:12 | |
| Vague de suicides dans la police : si rien n’est fait, «ça va craquer de tous les côtés» >Faits divers|Jean-Michel Décugis| 19 avril 2019, 20h57 | MAJ : 20 avril 2019, 8h39 |20
En 2018, à la même période, « seulement » 14 policiers s’étaient donné la mort.
Vingt-huit policiers se sont donné la mort depuis le début de l’année, soit deux fois plus qu’en 2018 à la même période.
Les syndicats font pression pour traiter la problématique à la source. « Aujourd’hui il n’y a pas de différence entre un commissaire de police, un officier ou un gardien de la paix, c’est toute la police qui est en deuil. Le suicide dans la police est une urgence nationale, cela doit devenir une des priorités du gouvernement. » Si ce n’est pas un ultimatum qu’Yves Lefebvre, secrétaire national d’Unité SGP Police FO, a lancé au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, ça y ressemble fort.
Ce vendredi, des policiers et des représentants syndicaux se sont rassemblés, à Paris, sur le parvis de la Direction des ressources et des compétences de la police nationale (DRCPN) à Paris pour manifester silencieusement leur colère. La veille, une intersyndicale rassemblant sept organisations avait appelé à ces moments de recueillement un peu partout en France, devant les commissariats, après le suicide dans la journée d’un gardien de la paix à son domicile, près de Nancy, et d’une capitaine sur son lieu de travail, à Montpellier. Les 27e et 28e suicides depuis le début de l’année.
Deux fois plus de morts que l’an dernier Le problème du suicide est récurrent dans la police mais depuis début janvier, une vague inédite frappe l’institution. À la même époque, l’an passé, on comptabilisait « seulement » quatorze décès. Est-ce le résultat de l’intense activité opérationnelle due aux Gilets jaunes ? « Les policiers sont appelés tous les week-ends à cause des manifestations, les contraintes sont énormes », constate Frédéric Lagache, délégué général du syndicat Alliance. « Les collègues ne voient plus leurs femmes, leurs enfants, certains n’arrivent plus à assurer leur garde alternée », précise-t-il.
Si les suicides ont presque toujours des causes personnelles, notamment un divorce ou une séparation, on ne peut écarter le lien avec le milieu professionnel. « La problématique du suicide est multifonctionnelle mais la pression professionnelle (mauvaises conditions de travail, stress, management parfois trop rude, haine anti-flic…) fait souvent exploser la sphère privée », relève Frédéric Lagache.
Le Parisien a consulté la synthèse des suicides enregistrés depuis début janvier au sein de la police nationale. Elle confirme que ce sont les fonctionnaires de sécurité publique les plus touchés. Certes, c’est dans ce corps que l’on compte le plus grand nombre de policiers, mais cela n’explique pas tout. On se suicide en sécurité publique, à Paris, comme en province, tout grade confondu, dans tous les métiers. « C’est le parent pauvre de la police, là où la mission est la plus compliquée et où l’image de soi est la plus dégradée. Il faut la libérer de toutes les charges indues et la réformer », constate David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN).
Autre constat frappant, 60 % des policiers se donnent la mort avec leur arme de service, souvent hors service. L’autorisation depuis 2015 de prendre son arme chez soi en raison de la menace d’attentats a sans doute favorisé certains passages à l’acte. Pour autant, les policiers ne sont pas prêts à laisser leurs armes au travail. « Le policier est devenu une cible, il a besoin de son arme pour se défendre, lui-même et sa famille, observe Denis Jacob, secrétaire général d’Alternative-police CFDT. Il ne faut pas se tromper de combat. L’arme peut-être un facilitateur mais ce n’est pas la cause des suicides, il faut s’attaquer aux racines du mal. »
«Il faut un plan Marshall» Un peu plus tôt dans la matinée, Christophe Castaner avait daté au 29 avril l’installation de la cellule « Alerte prévention suicide » dont il avait annoncé, lui-même, la création une semaine plus tôt. « Il est urgent d’agir. Il faut un plan Marshall pour la police, autrement ça va craquer de tous les côtés », souligne Frédéric Lagache.
Fait inédit, ce vendredi, Eric Morvan, le directeur général de la police nationale, a envoyé une lettre aux 150 000 policiers français : « Il faut en parler. Sans crainte d’être jugé. Il faut se confier, se persuader qu’avouer un mal-être n’est jamais une faiblesse, écrit le n° 1 de la police. La responsabilité humaine que l’on doit reconnaître à celui ou celle qui prend cette terrible décision ne nous exonère pas de la nôtre. » | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 26 Avr 2019, 13:51 | |
| - Citation :
- Exténués, des CRS renoncent à assurer la sécurité de Marlène Schiappa et Laurent Nunez
Orange avec AFP-Services, publié le jeudi 25 avril 2019
Après 6 mois de mobilisation intense sur fond de crise des gilets jaunes, les forces de l'ordre fatiguent. Ouest-France rapporte que 48 des 61 CRS de la Compagnie Républicaine de Sûreté 51, basée dans la banlieue d'Orléans, n'ont pas assuré leur service ce jeudi 25 avril. Ils devaient être mobilisés pour sécuriser la visite à Tours du secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nunez, et de la secrétaire d'Etat à l'Egalité hommes/femmes Marlène Schiappa. "Ils sont exténués physiquement et moralement", explique un délégué syndical Unsa police de la région Ouest. Les CRS ont été remplacés par la compagnie CRS 13, basée à Saint-Brieuc.
"Des mois qu'ils sont sur la brèche. Leurs repos physiologiques ne sont pas respectés. Ils enchaînent les vacations à un rythme effréné. Ils peuvent faire 35 heures en deux jours. Certains sont proches du burn-out", s'alarme Christophe Granger, dans les colonnes de Ouest-France.
Le surmenage des compagnies est dénoncé par les premiers concernés. "Nous avons fait 88 heures en une semaine", dénonce un agent de la compagnie 51. "Si l'emploi reste aussi intensif et que le direction centrale ne veut pas mettre en place les solutions que nous leur proposons, le mouvement pourrait s'étendre à d'autres compagnies", avertit quant à lui le délégué syndical.
La question du mal-être au sein des forces de l'ordre a pris de l'ampleur dans les dernières semaines, avec une recrudescence des suicides dans la police.
Le patron de la police nationale a envoyé vendredi 19 avril une lettre aux 150.000 policiers dans laquelle il encourage la libération de la parole sur un sujet tabou au sein des forces de l'ordre. Cette démarche, inédite de la part de la haute hiérarchie, intervient alors que 28 suicides ont d'ores et déjà été comptabilisés au sein de la police nationale depuis le début de l'année. https://actu.orange.fr/france/extenues-des-crs-renoncent-a-assurer-la-securite-de-marlene-schiappa-et-laurent-nunez-magic-CNT000001fc37S.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Un fil sur la police Ven 26 Avr 2019, 15:14 | |
| Nombre de suicides en France : 10 500. Population : 65 millions. Taux de suicide (population en général) : 1 pour 6200.
Effectif de police (à la louche) : 100 000. Nombre de suicides attendu (selon taux général) : 16 28 à fin avril, c'est clairement plus. Mais aussi, à fin avril toujours, c'est 3500 suicides en France.
Alors, plutôt que de focaliser (à la télé) sur Orange, puis le technocentre de Renault, puis les agriculteurs, puis les policiers, il reste voir en face l'ampleur de cette source de mortalité 4 à 5 fois supérieure à la mortalité sur la route. Bien sûr les causes possibles sont multiples, mais l'inaction (ou l'absence de moyens) pour ne pas dire l'indifférence face à bien des morts évitables est choquante. Repérer des tendances suicidaires n'est pas évident, pour les proches ni même pour un généraliste. S'adresser à un service plus spécialisé pour un tel diagnostic, encore faut-il en connaitre, faire la démarche, et survivre le temps de la liste d'attente... Pour ce qui est de changer les conditions toxiques dans l'environnement (personnel ou professionnel), vaste sujet. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Un fil sur la police Jeu 06 Juin 2019, 12:46 | |
| https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH349/Police-001-678x381-12861.jpg | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Lun 24 Juin 2019, 05:23 | |
| Une enquête sur le moral de la police menée au grand dam de l’Intérieur Par Auteur valeursactuelles.com / Vendredi 21 juin 2019 à 09:50 4
Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale souhaite donner aux policiers et gendarmes l’occasion de s’exprimer anonymement sur leurs conditions de travail.
C’est une enquête dont le ministère de l’Intérieur se passerait bien. Une consultation sur le moral des fonctionnaires commandée par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Elle est chargée d’étudier la situation, les missions et les moyens des forces de sécurité, qu’il s’agisse de la police nationale, de la gendarmerie ou de la police municipale. Cette commission a été créée après le début du mouvement des gilets jaunes, sur lequel policiers et gendarmes sont constamment mobilisés depuis 8 mois.
Sonder le moral des troupes La commission a proposé un questionnaire anonyme de 37 questions à administrer à 250 000 fonctionnaires des forces de l’ordre. Une initiative qui n’est pas du goût du ministère de l’Intérieur, qui a d’ailleurs refusé de transmettre l’enquête aux effectifs. Un refus que le député Christophe Naegelen (UDI), rapporteur de la commission, explique à RTL avoir pu contourner. « On a eu quelques petites problématiques avec le ministère de l’Intérieur. Eux trouvaient que cela ne rentrait pas dans les prérogatives d’une commission d’enquête parlementaire. On a donc contacté directement les partenaires sociaux et les organisations représentatives. C’est parti depuis lundi, on a environ 10 000 réponses et on en espère un maximum », explique le député.
Le questionnaire touche à beaucoup de domaines du quotidien des forces de l’ordre, que ce soit le matériel, les locaux, le temps de travail et la vie personnelle. La commission veut de plus savoir le rapport des effectifs aux orientations politiques comme l’âge de la majorité ou le développement des caméras piétons.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 29 Juin 2019, 18:04 | |
| Un commissariat de l’Eure attaqué par des jeunes aux cris d’«Allah Akbar» • Etienne Jacob Publié le 28/06/2019 à 20:46
EXCLUSIF - Une quinzaine de personnes ont lancé projectiles, engins pyrotechniques et pavés sur ce commissariat au sud de Rouen, dans la nuit de jeudi à vendredi, insultant les fonctionnaires venus défendre les lieux.
La scène est impressionnante. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le commissariat de Val-de-Reuil-Louviers (Eure), au sud de Rouen, a été pris d’assaut par une bande de jeunes. Aux alentours de deux heures du matin, une quinzaine d’individus cagoulés ont attaqué l’établissement en lançant des projectiles en nombre, tirant également des mortiers, selon les rapports de police, consultés par Le Figaro. Sur les images de vidéosurveillance que nous avons pu consulter, on aperçoit deux agents de garde tenter de contenir les tirs des assaillants à l’aide de boucliers. En chemisette, les fonctionnaires ne semblent pas du tout préparés à un tel assaut. Des fumigènes, des «éléments pyrotechniques» de toutes les couleurs ainsi que des pavés sont jetés sur les policiers.»
Lors de l’assaut, plusieurs d’entre eux ont crié «Allah Akbar», d’autres insultant les forces de l’ordre Les individus semblent déterminés à pénétrer dans le commissariat. Leurs attaques durent pendant environ une demie heure, à la fois contre les fonctionnaires et le bâtiment. Ceux-ci répliquent à l’aide de gaz lacrymogènes, avant que des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) et de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) n’arrivent en renfort. Vers 2 heures 30, le calme est finalement revenu. Si aucun agent n’a été blessé, quelques dégâts matériels ont été constatés: trois vitres ont été touchées, un véhicule endommagé.
«Venez sortez on va vous cramer» Une enquête de flagrance a été ouverte des chefs de «dégradations volontaires de biens d’utilité publique en réunion» et «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique avec armes par destination». Un rapport de police complémentaire, consulté par Le Figaro, indique que plusieurs fonctionnaires ont entendu des cris d’«Allah Akbar» lors de l’assaut. «Bande d’enculés de Français», «Venez sortez on va vous cramer», ont scandé les suspects avant de s’enfuir, souligne le même document. Sur les lieux, les restes de 115 projectiles ont été retrouvés, précise-t-on.
L’attaque a suscité une vague de colère dans la profession. Dans un communiqué publié vendredi, le syndicat Alliance a dénoncé un assaut d’une «violence inouïe». Évoquant des «policiers à bout, au bord de la rupture», le syndicat s’inquiète de la situation de «souffrance» de ce commissariat de l’Eure, en manque d’effectifs et de moyens. D’après une source syndicale, contactée par Le Figaro, le même bâtiment avait été la cible d’une offensive du même type en juillet 2018.
La mairie a dénoncé samedi 29 juin des «exagérations», des «rumeurs» et les «fake news» diffusées après cette attaque. «Si une situation semble explosive, c’est bien la situation sociale» du commissariat, estime la mairie qui parle d’un incident «amplifié et utilisé pour témoigner de la grande misère de la police d’une des quatre grandes villes de l’Eure». La ville évoque «un incident limité et, hélas, devenu banal quand la chaleur de l’été amène les jeunes à rester dans la rue», selon un communiqué du maire PS Marc-Antoine Jamet.
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J'espère que ce brave maire de gauche ne sera pas "cramé" dans sa mairie...
Attendons encore un peu d'avoir des policiers tués ou brûlés vifs et des loubards flingués ... on s'interrogera sur la légitime défense des archers du roi.
Tout va bien l'imposture perdure et le kéké veille... curieusement ceux qui d'habitude donnent force leçons sont muets. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 29 Juin 2019, 18:28 | |
| - tonton christobal citant Le Figaro a écrit:
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La mairie a dénoncé samedi 29 juin des «exagérations», des «rumeurs» et les «fake news» diffusées après cette attaque. «Si une situation semble explosive, c’est bien la situation sociale» du commissariat, estime la mairie qui parle d’un incident «amplifié et utilisé pour témoigner de la grande misère de la police d’une des quatre grandes villes de l’Eure». La ville évoque «un incident limité et, hélas, devenu banal quand la chaleur de l’été amène les jeunes à rester dans la rue», selon un communiqué du maire PS Marc-Antoine Jamet. Un maire issu des classes populaires défendant des jeunes très certainement issus de l'immigration, quoi de plus naturel ? - Citation :
- Marc-Antoine Jamet, né le 19 mai 1959 à Saint-Mandé, est un dirigeant d'entreprise et homme politique français.
Petit-fils de l'écrivain Claude Jamet, fils de Françoise Jamet, comédienne au théâtre du Soleil, et de Dominique Jamet, journaliste et écrivain, Marc-Antoine Jamet, marié et père de quatre enfants, est aussi le neveu d'Alain Jamet, membre fondateur et vice-président du Front national et le cousin de France Jamet, députée européenne.
Titulaire d’une licence de lettres et d’une maîtrise d’histoire, obtenue à Paris IV - Sorbonne, Marc-Antoine Jamet est diplômé de Sciences Po (1983), où il a été enseignant vacataire en droit public. Il en a été également membre du conseil scientifique entre 1988 et 1998, ainsi que membre puis président (1995) de la commission paritaire jusqu'en 1998.
Il débute comme chargé de mission auprès du président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (1984). Ancien élève de l’ENA (Promotion 1988 Michel de Montaigne), auditeur, puis conseiller référendaire à la Cour des comptes, il y dirige plusieurs équipes contrôlant de grands organismes de sécurité sociale, puis est chargé de mission auprès des premiers présidents André Chandernagor et Pierre Arpaillange, tout en étant rapporteur au Conseil supérieur de l’audiovisuel, commissaire aux comptes de la conférence des ministres de la jeunesse et des sports d’expression francophone, de la conférence des ministres de l’éducation et de la recherche d’expression francophone, ainsi que du Comité national et du Comité international des Jeux de la Francophonie (1988-1992).
Il est directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale Henri Emmanuelli (1992-1993), puis Laurent Fabius (1997-2000). Il est conseiller spécial de Laurent Fabius, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (2000-2001).
Il a été Secrétaire Général du Théâtre des Amandiers en 1994.
Soutenu par Laurent Fabius, Marc-Antoine Jamet devient en 2001 maire de Val-de-Reuil, dans l'Eure, la plus jeune commune de France, créée en 1981, et dernière née des villes nouvelles, vice-président de la Communauté d'agglomération Seine-Eure. ---/--- https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc-Antoine_Jamet | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 29 Juin 2019, 19:45 | |
| Peut être ce brillant maire est il assuré de ne rien risquer... de la part des gentils trublions.
La politique locale aurait peut être des passerelles assurant la tranquillité.
On pourrait se demander si ses administrés sont aussi "détendus" | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 29 Juin 2019, 22:01 | |
| J'ajouterai qu'au delà de ses origines populaires, le maire de Val-de-Reuil continue à côtoyer celles-ci chaque jour dans ses fonctions de secrétaire général et directeur immobilier du groupe LVMH, un groupe entièrement dédié à l'aide aux habitants des banlieues populaires...
Voir: https://www.immoweek.fr/bureaux/actualite/le-choix-immoweek-marc-antoine-jamet-lvmh-un-grand-utilisateur-a-la-tete-du-cercle-pierres-dor/ | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 30 Juin 2019, 13:03 | |
| Je reviens sur les deux messages précédents à propos des origines sociales et de l'emploi de Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil...
La parole sur les "quartiers populaires" est quasi monopolisée par des politiques, des journalistes, des sociologues, des architectes, des urbanistes, ... qui ne sont pas issus de ces quartiers, qui n'y ont jamais vécu et qui les ont juste visités voir simplement traversés...
A partir de là, il est facile de nier ou de minimiser les problèmes, d'accuser ceux qui y vivent ou qui y travaillent d'exagération, de désinformation, d'islamophobie, ....
Et cela n'est pas l'apanage de la droite ou des socialistes puisque la même critique a été adressée au Front de Gauche et à Jean-Luc Mélenchon quand il a été question de créé un FdG des quartiers populaires: http://www.plateaufontenay.net/t626-le-front-de-gauche-des-quartiers-populaires-vole-en-eclat | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Dim 30 Juin 2019, 13:40 | |
| si pour décider de comment on doit traiter un dossier il faut le connaitre... la politique est impossible.
résultat on a les gilets jaunes dans la rue et on ne comprend pas pourquoi...
et à mon humble avis ce n'est pas fini...
un peu de patience ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Un fil sur la police Mer 03 Juil 2019, 06:05 | |
| Paris : un jeune Afghan tente d'égorger un policier avec un tesson Mardi 2 juillet 2019 à 06:49 15
Intervention mouvementée à La Chapelle. En fin de journée, dimanche 30 juin, un policier a bien failli être frappé à la gorge par un jeune SDF afghan muni d’un tesson de bouteille, rapporte Le Parisien.
Alors qu’une rixe éclate, dans ce quartier sensible du 18e arrondissement de Paris, entre dix personnes, dont certaines sont munis de manches de bois, des fonctionnaires en civil décident d’intervenir et mettent leur brassard « police » pour tenter de mettre fin aux combats.
Un assaillant en état d’ivresse avancée La plupart des intervenants prennent la fuite, mais l’un d’eux, visiblement blessé à la bouche, reste et se saisit d’une bouteille en verre qu’il brise sur un poteau. Il se précipite alors sur l’un des gardiens de la paix pour le frapper à la carotide avec le tesson. Ce dernier parvient à esquiver et sort son bâton de défense pour essayer, sans succès, d’éloigner l’assaillant. Son collègue l’asperge alors de gaz lacrymogène, mais le jeune homme continue à avancer vers les policiers.
Il faudra que l’un d’eux brandisse son arme à feu pour que le forcené lâche son arme et tente de s’enfuir à pied. Rapidement maîtrisé, ce jeune SDF de 19 ans, de nationalité afghane, en état d’ivresse avancée au moment des faits, a été placé en garde à vue pour rébellion et tentative d’homicide sur dépositaire de l’autorité publique. Il était, jusqu’ici, inconnu des services de police.
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Un fil sur la police Sam 13 Juil 2019, 03:10 | |
| - Citation :
- Le « rencard » tourne mal au commissariat de Rouen... La grosse bévue du policier coquin
PN Baptiste LAUREAU Sylvain AUFFRET Publié le 12/07/2019
Ça cancane. Ça jacasse. Ça jase. Depuis quelques semaines, l’histoire circule sous le manteau – ou plutôt sous l’uniforme – au commissariat central de Rouen. En patrouille, dans les bureaux, au « 12.12 » (la cafétéria), les policiers parlent de « l’affaire ». Parfois désolés, le plus souvent sarcastiques. Il faut dire que « l’affaire » est quelque peu croquignolesque dirait un certain Emmanuel Macron, abracadabrantesque aurait peut-être même ajouté en son temps Jacques Chirac. Il s’agit d’un rendez-vous coquin. Un « rencard », donné au commissariat de police, qui a mal tourné...
Nous sommes un dimanche du mois de mai. David (prénom d’emprunt), la quarantaine, marié et père de famille, navigue, traîne et se perd sur internet. Le policier, qui aime aussi les hommes – c’est son jardin secret –, clique sur un site de mises en relation. Ce n’est pas forcément un site de rencontres gays d’après les explications du policier mais... Mais finalement, le brigadier échange par claviers interposés avec un homme et lui propose une rencontre. Aucune ambiguïté : l’objectif est de passer du bon temps à l’hôtel... de police ! Le rendez-vous est fixé en début d’après-midi au commissariat central, rue Brisout-de-Barneville, siège de la direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime.
Comme convenu, vers 14 h, le « bricard » descend l’escalier de « La Grande Maison » et se rend à l’accueil. Il aperçoit un monsieur dans le hall qui correspond à la description de celui avec qui il a échangé sur le web. Les deux hommes se saluent et remontent dans les étages. Dans le bureau de David. L’affaire, la « petite affaire », semble alors engagée. Le policier passe sa main sur le pantalon de son visiteur et touche son sexe en le palpant. « L’homme semble quelque peu surpris par le comportement du fonctionnaire, précise une source judiciaire bien au fait du dossier. Mais dans le cadre du plan Vigipirate, après les attentats, il se dit : Bon... Peut-être que c’est normal... Après tout, pourquoi pas ?!... »
Le gradé défait ensuite la ceinture de son propre pantalon. Et là, patatras ! « Nous nous sommes aperçus tous les deux qu’il y avait un problème. J’ai compris qu’il y avait une grosse méprise de ma part, que je m’étais trompé de personne à l’accueil, confie à notre journal le policier coquin. Immédiatement, je me suis excusé, j’étais très confus, gêné par la situation. J’ai alors raccompagné ce monsieur en bas en m’excusant à nouveau et suis remonté dans mon bureau ».
De retour à l’accueil, l’homme est pour le moins perturbé par ce qu’il vient de vivre. Témoin avec son épouse d’une rixe survenue sur la voie publique qui a eu lieu quelque temps plus tôt, il était convoqué initialement pour être auditionné par des enquêteurs... Il explique alors « son » histoire à un policier. Forcément, dans un premier temps, il n’est pas cru... Son témoignage est surréaliste. Le gardien de la paix sourit, lui demande si ce n’est pas une plaisanterie, et appelle l’un de ses collègues. Ce deuxième policier, lui aussi médusé et amusé par ces déclarations, prend cependant en considération les propos de cet homme et l’oriente vers un agent de police judiciaire (APJ). Le quadragénaire dépose plainte pour « agression sexuelle ». « Et autant vous dire que vu les circonstances et la nature des faits, l’information est remontée très vite et très haut : l’officier de commandement, le commissaire de permanence, le commissaire central, le directeur départemental, la préfecture... Jusqu’à Paris ! », indique une autre source proche du dossier.
Dès le lendemain des faits, David a été convoqué par le directeur départemental de la Sécurité publique en personne. Le commissaire général Philippe Trenec lui a demandé un rapport circonstancié des faits et précisé qu’il saisissait la « police des polices » pour diligenter une enquête administrative en vue d’une – très – probable sanction disciplinaire. Contacté par Paris-Normandie, le DDSP confirme que l’antenne de Rennes de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) mène des investigations. Il n’en dira pas plus. Des investigations judiciaires sont également en cours. Selon nos informations, le procureur de la République de Rouen Pascal Prache – qui n’a pas répondu à nos sollicitations – a ouvert une enquête préliminaire après la plainte déposée. ---/--- | |
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