Les élus d’En marche ! « se montreront d’une docilité absolue » par David Dornbusch

Citation :

Les élus d’En marche ! « se montreront d’une docilité absolue »

Dans une tribune au « Monde », David Dornbusch, président de l’ONG CleanTuesday, qui œuvre pour le développement de technologies propres, met en garde contre le danger d’une centralisation excessive dans la désignation des candidats du mouvement d’Emmanuel Macron à la députation.

LE MONDE | 12.05.2017 à 15h31 • Mis à jour le 12.05.2017 à 16h16 | Par David Dornbusch (Président de l’ONG CleanTuesday)

TRIBUNE. Emmanuel Macron a d’ores et déjà contribué à rénover la politique française en faisant émerger un mouvement neuf, des têtes nouvelles, et en mettant à la retraite une bonne partie des vieux cadres socialistes et républicains qui se partageaient le pouvoir depuis trente ans. Souffle démocratique incontestable. Mais cela ne résout pas toutes les questions sur la démocratie posées par En marche ! et son fondateur.

La structure du mouvement est certainement la plus verticale de tous les grands partis politiques français. Les leaders sont tous désignés d’en haut sans aucune concertation locale. Plus significatif encore : la totalité des candidats à la députation est sélectionnée par une commission centrale, leur profil devant correspondre à des critères définis par Emmanuel Macron. Ce centralisme est quasi unique, tandis que la plupart des partis pratiquent un mode de désignation par la base qui est ensuite plus ou moins « validée » et « corrigée » par le sommet. L’exécutif français s’apprête donc à désigner une très large partie des membres de l’Assemblée législative.

Ces futurs députés sans base locale, qui seront paradoxalement affaiblis par la saine réforme du non-cumul des mandats, ne seront redevables qu’envers le président élu. L’on peut imaginer que, dans l’optique de leur éventuelle désignation pour un nombre réduit de circonscriptions — Emmanuel Macron envisageant de ramener le nombre de députés de 577 à 300 —, ils se montreront d’une docilité absolue. Premier signe très inquiétant dans une démocratie où l’équilibre des pouvoirs reste précaire.
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Sous la houlette de hauts fonctionnaires

Cette inquiétude ne peut pas manquer d’être aggravée par l’examen de l’entourage du nouveau président. A l’image de celui-ci, il est très largement constitué de hauts fonctionnaires, qu’Emmanuel Macron a croisés au cours de ses années à Bercy, à l’Elysée et autres ministères.

Le futur exécutif sera donc sous la houlette de ces hauts fonctionnaires expérimentés, dont beaucoup participaient au précédent gouvernement et n’auront même pas à faire leurs cartons. Hauts fonctionnaires expérimentés et bénéficiant de la confiance du président versus députés inexpérimentés et devant tout à ce même président. Le match s’annonce tellement déséquilibré qu’on en frémit.

La France souffre depuis longtemps de son excessive centralisation autour de l’exécutif et de l’absence de contre-pouvoirs, législatifs et juridiques. On peut craindre que les timides tentatives engagées ces dernières années — question prioritaire de constitutionnalité, limitation à un seul 49.3 par session —, ne soient balayées par le nouveau président. Sur ce sujet, on attend de lui des gestes forts et pas seulement une cosmétique « loi de moralisation de la politique française ».

David Dornbusch (Président de l’ONG CleanTuesday)
L’ONG CleanTuesday, association créée en 2008, promeut et développe les technologies propres (« Cleantech »).

Source: http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/12/en-marche-uvre-a-la-docilite-absolue-de-ses-candidats-pour-les-legislatives_5126873_3232.html#ZFC4GA3V7kfUkbKG.99

Donc les technologies propres s'intéressent à la politique

J'ai enfin compris

https://youtu.be/sjAR-sYosCg

Vous avez dégusté la promotion voltaire pendant 5 ans vous aurez droit à la promotion senghor...

On va ainsi renouveler le personnel politique.

Lorsque l'on ne récupère pas les anciens élus on lance les "nouveautés" à savoir les gens en place dans des structures du parti ou employés par les politiques en qualité de chef de cabinet dans des structures diverses (région, département, mairie...) ils n'étaient pas élus mais simplement des membres dirigeants des staffs...

Chacun sait par exemple que le directeur de cabinet d'un élu ne peut avoir en plus de sa fonction un engagement politique . Il est de notoriété publique que chaque élu se fait un devoir d'avoir un staff composé de gens opposés à son parti.
Vous avez une excellente définition de la société civile qui va remplacer les politicards "has been".

On ne prend pas les mêmes mais leurs clones.

D.D pointe du doigt l'effet pervers du mode de désignation des candidats d'"en marche la république".
Pouvait il en être autrement? Ayant vécu en direct l'épisode des frondeurs PS qui ont empêché les gouvernement Ayrault et Valls de fonctionner correctement, E.Macron promoteur d'une rénovation en profondeur de notre système se devait en effet s'appliquer à maintenir une cohérence de son groupe qui sera élu à l'assemblée nationale lequel groupe devra être ouvert au fait de former des majorités relatives au gré des projets.

Quand on connaît bien les conditions de recrutement en entreprises entre la volonté parfois contradictoire des actionnaires, des hiérarchiques, des organiques et des candidats eux mêmes tout cela apparaît bien banal. Un candidat pouvant se désister dès qu'il apprend qu'il a été choisi ou se voir écarté lors d'un arbitrage au sommet, alors que tout semblait plié.

Par ailleurs quand on rentre dans une entreprise c'est assez naturel que ce soit pour la servir.

Que cela n'ait pas été la norme pendant des décennies ne change rien à l'affaire.

Des équilibres sont à trouver et cela met toujours quelques jours bien évidemment.
http://www.poledocumentation.fr/comment-reagir-a-un-refus-de-votre-candidature-et-en-obtenir-des-consequences-positives-pour-vous/

Il convient de déterminer si le député élu de la nation est au service des intérêts de son parti et doit être le serviteur discipliné des caprices du président ou s'il doit veiller à une bonne "gouvernance" du pays...

Il fut un temps que ceux qui ont moins de 60 ans n'ont pas connu ou on se moquait des "godillots" de De Gaulle... nous aurons les "Church" à moins que ce soit des "Weston" de macron.

En cette période de centenaire de 14-18, nous avons donc droit à un tir d'artillerie nourri sur les "nouveaux" candidats sélectionnés, forcément, pour occuper le territoire des sélectionnés d'antan.
Après l'artillerie, on peut donc se demander si va suivre l'assaut de fantassins, et en particulier si le soldat David va prendre sa fronde, revêtir son uniforme et son casque un peu cabossé par les campagnes précédentes, avec pour objectif du Fort de Nogent (sur Fontenay) au Fort de Vincennes.

Sur le fond : était-ce mieux avant ?
Au moment décisif du vote, la plupart des partis ont pratiqué la discipline de vote, non ? Surtout concernant les sujets importants. Même s'il y avait 50 frondeurs au PS , et qu'on ne voyait qu'eux à la télé, cela laissait plus de 200 élus disciplinés. Du temps de Sarkozy président, tout le monde était au garde-à-vous devant le patron. Quitte à en médire, une fois battu seulement.

D'autres questions méritent d'être creusées, dans la comparaison avant/après. Ainsi au moment des débats parlementaires, les "nouveaux" de EM, avec dans l'ensemble des parcours plus variés que ce n'était le cas des députés précédents, peuvent avoir un rôle positif par leur expérience même de vies avant l'élection législative.
Ce qui est important aussi, c'est le rôle du Parlement que E. Macron veut rehausser, notamment l'évaluation des politiques publiques, y compris des lois actuelles. Un rôle bien délaissé par trop d'anciens parlementaires, trop souvent absents du Parlement, pour cause de cumul notamment. Un rôle que la génération Macron, elle, veut porter.

Relativisons... nombre de nouveaux candidats sortent du moule qui a en son temps formaté les précédents et ce tous partis confondus.

Lorsque nous aurons des CV confirmés des candidats actuels l'évidence s'imposera.

Citation :

Dans une tribune au « Monde », David Dornbusch, président de l’ONG CleanTuesday, qui œuvre pour le développement de technologies propres, met en garde contre le danger d’une centralisation excessive dans la désignation des candidats du mouvement d’Emmanuel Macron à la députation.

Il est vrai que les "vieux partis" n' agissaient pas ainsi : Le PS ne nomme-t-il pas ses troupes? même chose pour le LR le PCF et suivants.
Les élus n' ayant qu'une règle a se rappeler : "Le petit doigt sur la couture du pantalon, tout le monde vote comme on lui dit"!

« L’immobilisme est en marche et rien ne peut l’arrêter. »

Edgar Faure

Citation :

Les élus d’En marche ! « se montreront d’une docilité absolue »

Dans une tribune au « Monde », David Dornbusch, président de l’ONG CleanTuesday, qui œuvre pour le développement de technologies propres, met en garde contre le danger d’une centralisation excessive dans la désignation des candidats du mouvement d’Emmanuel Macron à la députation.

Après David Dornbusch François Baroin.....

http://actu.orange.fr a écrit:

Baroin: les députés REM vont avoir "le petit doigt sur la couture"

AFP, publié le mercredi 14 juin 2017 à 21h25

François Baroin, chef de file de LR pour les législatives, a affirmé mercredi en déplacement dans l'Oise que les députés REM auront "le petit doigt sur la couture" face au président Emmanuel Macron, jugeant aussi le gouvernement "déjà à la peine" notamment sur le cas Bayrou.
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Selon le sénateur-maire de Troyes, "les députés En marche! vont avoir le petit doigt sur la couture. Ils ne seront pas en marche, ils sont déjà en rangs serrés. On nous dit qu'ils ont déjà signé les engagements comme quoi ils vont accompagner tous les textes."

"Toutes les clés sont données à Emmanuel Macron, à lui tout seul, pas à la majorité puisque les candidats En marche! vont être élus sur son seul nom", a insisté M. Baroin, selon lequel le président Macron est "seul face à sa responsabilité", "éminente, immense".
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Source: http://actu.orange.fr/politique/baroin-les-deputes-rem-vont-avoir-le-petit-doigt-sur-la-couture-CNT000000JDspH.html

a.nonymous a écrit:

Après David Dornbusch François Baroin.....


Source: http://actu.orange.fr/politique/baroin-les-deputes-rem-vont-avoir-le-petit-doigt-sur-la-couture-CNT000000JDspH.html

Il est vrai que les "vieux partis" n' agissaient pas ainsi : Le PS ne nomme-t-il pas ses troupes? même chose pour le LR le PCF et suivants.
Les élus n' ayant qu'une règle a se rappeler : "Le petit doigt sur la couture du pantalon, tout le monde vote comme on lui dit"!
Le moins qu' on puisse dire c' est qu'ils ont la mémoire très courte, seraient-ils atteint d' Alzheimer politique ? Hélas oui.

mamiea a écrit:

Il est vrai que les "vieux partis" n' agissaient pas ainsi : Le PS ne nomme-t-il pas ses troupes? même chose pour le LR le PCF et suivants.

La différence avec La République En Marche est que dans les "vieux partis" il fallait un certain temps de militantisme avant d'être désigné candidat...

Parmi les candidats LREM et sous couvert de renouvellement, il y aura (a) certainement  quelques profils pour le moins "atypiques"... Ceux-ci auront tout intérêt à se montrer dociles pour se faire oublier et conserver leur siège....

Un exemple caricatural avec une candidate qui a bénéficié de la dynamique Macron et qui devrait donc être élue:


et aussi:


Sur la sixième circonscription du Val de Marne nous avons la chance de voir s'opposer au deuxième tour deux candidats de qualité qui sont par ordre alphabétique Guillaume GOUFFIER-CHA et Gildas LECOQ.....

a.nonymous a écrit:

La différence avec La République En Marche est que dans les "vieux partis" il fallait un certain temps de militantisme avant d'être désigné candidat...

Exemples encore vivants et connus de tous : Luc Carvounas, Jean-Christophe Cambadelis. Patrick Balkany, aussi. Des cadors... par sélection à l'ancienne.
C juste pour équilibrer avec 2 vidéos de new selection. Plus généralement, c'est vrai que ce sera intéressant de suivre (en comparatif) ce que seront les nouveaux députés et ce que furent les anciens.
Pour le 2e tour dans notre circonscription, je suis d'accord avec vous sur le fait que les deux finalistes sont respectables. Ce qui n'est pas forcément le cas partout, dans le Val de Marne, à Paris ou ailleurs.

Par ailleurs, un (futur) député LREM a déjà un effet positif : avoir sorti Cambadelis, d'une circonscription où celui-ci se croyait imprenable. Et il y en a d'autres... Pour Carvounas, on ne sait pas encore. Balkany, c'est pire : sortant sans se représenter, voilà qu'il soutient LREM ! A mon avis c'est pour nuire...

Salamandre a écrit:

Exemples encore vivants et connus de tous : Luc Carvounas, Jean-Christophe Cambadelis. Patrick Balkany, aussi. Des cadors... par sélection à l'ancienne.
C juste pour équilibrer avec 2 vidéos de new selection. Plus généralement, c'est vrai que ce sera intéressant de suivre (en comparatif) ce que seront les nouveaux députés et ce que furent les anciens.

J'avoue être en contradiction avec moi-même en souhaitant d'une part le renouvellement du personnel politique, je suis favorable à la limitation du cumul temporel, et en redoutant d'autre part  l'arrivée de néophytes...

Après je pense que les deux candidates des vidéos illustrent un travers de la méthode de sélection utilisée mais ne reflètent pas la grande majorité des candidats retenus par En Marche ...

Il y a une sorte de contradiction de vouloir ouvrir la représentation du peuple à des gens du peuple et "en même temps" exiger une connaissance pointue et universelle de ces gens issus du terrain.
Suffit-il d'observer pour comprendre,  ce sujet du Bac pose la question du choix de nos représentants.  On les observe dans les réunions, sur les medias, on juge de leurs propos, de leur esprit, de leur allure ou de leur costume. Comprend-on pour autant le chemin ôù ils veulent nous emmener?
Par contre qu'un élu de terrain observe, écoute, analyse, compatisse,  l'aide à comprendre le sens de sa mission beaucoup plus puissamment que certains aparatchiks qui  font de la politique hors sol
Vous êtes sans doute partagé, a.nonymous, entre vos convictions "historiquement personnelles ", vos réflexion politique et votre fidelité en amitié qui doit rester sans tache.

a.nonymous a écrit:

J'avoue être en contradiction avec moi-même en souhaitant d'une part le renouvellement du personnel politique, je suis favorable à la limitation du cumul temporel, et en redoutant d'autre part  l'arrivée de néophytes...

Après je pense que les deux candidates des vidéos illustrent un travers de la méthode de sélection utilisée mais ne reflètent pas la grande majorité des candidats retenus par En Marche ...

On a tout a fait le droit d' avoir des contradictions, en ce qui concerne les deux représentantes LREM, on peut souligner le fait que ce ne sont pas des spécialistes des plateaux TV. Pour ce qui est des "vieux partis", ils n' envoient que des "mammouths" de la TV comme Cambadélis, Ciotti, Mélenchon, Philippot (exemple au "presque" hasard) et jamais de jeunes candidats., a tel point qu'on pourrait couper le son et dire leurs discours a leur place.

A noter, en complément de la remarque de mamiea : j'ai plusieurs fois (pas toujours, quand même) eu l'heureuse surprise d'écouter, en passant plutôt par LCP/PublicSénat (TNT 13) des élus inconnus (de moi..), en fait députés ou sénateurs qui connaissaient le sujet du jour et avaient des propos intéressants.
Député ou sénateur, avant 2017, c'est bien souvent élu confirmé qui sait parler. Faut tomber sur les meilleurs... rarement des chefs ou sous-chefs de partis.

Salamandre a écrit:

A noter, en complément de la remarque de mamiea : j'ai plusieurs fois (pas toujours, quand même) eu l'heureuse surprise d'écouter, en passant plutôt par LCP/PublicSénat (TNT 13) des élus inconnus (de moi..), en fait députés ou sénateurs qui connaissaient le sujet du jour et avaient des propos intéressants.
Député ou sénateur, avant 2017, c'est bien souvent élu confirmé qui sait parler. Faut tomber sur les meilleurs... rarement des chefs ou sous-chefs de partis.

Je peux en attester et très souvent on a affaire à des spécialistes (de la question) et la hauteur des débats est nettement de meilleure qualité.

Merci de me rappeler que les 2 candidats sur notre "circo" sont de qualité. La macronmania ambiante (voire la photo présidentielle sur toutes les affiches LREM !) m'avait démotivé, je n'attends rien de cette assemblée monocouleur où la verticalité exécutive du pouvoir ferra le travail à leur place. Le me déplacerai donc..

Contrairement à la gauche d' il y a 5 ans, Macron n' a que son poste et (peut-être) une majorité absolue à l' assemblée. Le sénat , les régions, les départements et les communes ne sont pas aux couleurs "En Marche". Jusqu' a présent, les oppositions ont toujours étés systématiquement contre (quelques exceptions toute fois) donc peu importe le nombre de députés.
La véritable raison du discours actuel est financier, purement financier, loin de la défense des électeurs.

mamiea écrit:

Citation :

On a tout a fait le droit d' avoir des contradictions, en ce qui concerne les deux représentantes LREM, on peut souligner le fait que ce ne sont pas des spécialistes des plateaux TV. Pour ce qui est des "vieux partis", ils n' envoient que des "mammouths" de la TV comme Cambadélis, Ciotti, Mélenchon, Philippot (exemple au "presque" hasard) et jamais de jeunes candidats., a tel point qu'on pourrait couper le son et dire leurs discours a leur place.

Au moins ces 2 vidéos de candidates LREM démontrent la réelle volontée d' E.Macron d'ouvrir les portes de l'assemblée aux femmes déja et aux différentes composantes de la société qui ont auront une perception différente des projets de loi selon leur propre vécu sans pour cela être formaté comme par le passé par les grandes écoles ou le long cheminement dans un parti politique. Abstenons nous de juger péjorativement leur maladresse de débutantes sur un plateau télé.
Pour avoir suivit le débat entre M.Le Pen et E.Macron je serais beaucoup plus sévère sur la prestation de la candidate FN pourtant connue comme "une vieille routière" de la politique passée comme beaucoup d'autre par la formation en expression par des coachs de haute volée.

A l'assemblée, (presque) tout le monde se lève maintenant pour "en marche" : deux articles en "une" du site lefigaro.fr,

Assemblée: la constitution d'un groupe LR «constructifs» se précise
Les députés de droite bienveillants à l'égard du gouvernement se sont retrouvés lundi soir. Ils sont plus de quinze, de quoi former un groupe à part entière.

Valls cherche à constituer un groupe pro-Macron à l'Assemblée
Alors que la direction du PS a choisi de se placer dans l'opposition, l'ancien premier ministre cherche à incarner une aile favorable à la majorité présidentielle.

Tous devenus rebelles (au clivage gauche/droite) ou des futurs dociles ? D. Dornbusch va devoir compléter son analyse initiale, à l'origine du sujet...
Une vingtaine de députés en moins chez LR, qui en a plus d'une centaine, c'est possible. Mais si une quinzaine en moins chez PS &Co, que reste-t-il ?

ex-Ministre de la Cohésion des Territoires, Richard Ferrand devient président... de groupe(s) des députés LREM, donc manager de la Cohésion des Tendances pro-Macron.

Pour le député LREM (désormais ministre) B. Griveaux, le départ de R. Ferrand est « tout sauf une sanction »
Dialogue (imaginé par Pétillon) :
-BG : Félicitations !
-RF : Vraiment pas de quoi
-BG : Et modeste avec ça…

Avant d'être président de groupe prêt à remplir cette tâche difficile, il convient toutefois d'être élu. Par les députés du groupe.

Dans le premier message de ce fil, l'ex candidat Dornbusch n'imaginait pas qu'il appellerait un mois plus tard à voter pour le candidat LREM local.
C'est à Fontenay que les moutons se promènent en liberté?

Il imaginait faire 9% (source sûre) Il a fait dix fois moins.

Il imaginait aussi être l'apport décisif à Lrem. Si,si.