Après la plaisanterie de Chirac, la main tendue de Royal....

Après la plaisanterie de Jacques Chirac qui a dit qu'il voterait François Hollande, c'est maintenant au tour de Ségolène Royal de tendre la main aux gaullistes....

Mais au fond ces déclarations sont-elle si incongrues ?

Coincés entre une droite ultra-libérale représentée par l'UMP de Sarkozy et une gauche anti-libérale en pleine déconfiture et qui se fait tailler des croupières par le FN dans les classes populaires, il y a un grand nombre de français qui voudraient que notre pays retrouvent certaines valeurs et plus de justice sociale...

Dans ce contexte, il ne fait donc aucun doute que certains gaullistes sont bien plus proches du PS que de l'UMP...

(Si le candidat socialiste est élu grâce aux voix gaullistes, peut-être qu'une fois à l'Elysée il se sentira obligé de payer de ses propres deniers sa facture d'électricité comme cela est attribué à de Gaulle... Mythe ou réalité ?)

On peut rêver en effet un instant à une sorte de gouvernement d'ouverture, non pas à la Sarko, quoique..., mais multi-tendances avec un choix délibéré sur les compétences et les vertus morales et sociales des ministres.
Evidemment on se rend bien compte que d'une part, comme vous le disiez a.nomymous il y a déjà pas mal de temps, la politique c'est aussi de l'arithmétique, et qu'aucun parti ne peut espérer obtenir plus de 50% sans concéder des alliances et des compromis.
Mais c'est là que cela coince: si on prend les questions récurentes comme le nucléaire, la place de la femme, l'éducation, la laïcité, les cultures "montantes" -pour employer un euphémisme-, l'euro, l'Europe, le rôle et la place des banques, la fiscalité, la culture et on pourrait ainsi continuer sur des pages la listes des thèmes qui divisent les partis, on ne voit pas très bien comment il est possible de leur demander de se mettre d'accord et de gouverner ensemble efficacement.
Reste évidemment la solution d'un pouvoir autoritaire, mais le métier de dictateur montre quelques inconvénients ces derniers temps

Le risque étant que les singeries de nos politiques qui se battent d'abord entre gens du même bord avant même de présenter des programmes qui donne envie de les élire ne lassent encore un peu plus les électeurs et que ceux ci en réponse décident de pratiquer le vote défoulement, le vote pèche à la ligne ou grasse matinée suivie de promenade dominicale prolongée avec retour tardif à domicile...

Sans avoir besoin d'un dictateur il conviendrait sans doute comme disent les Belges "de remettre l'église au centre du village"
Formule qui n'est en rien un signal de lutte contre la laïcité bien assez malmenée en ce moment mais une expression en usage chez nos voisins pour exprimer un appel à la logique et au bon sens.

et les batailles internes ne font que commencer.
Vous imaginez ce que cela va donner aux présidentielles et peut être encore pire aux législatives?
Il n'y aura guère que le FN qui ne s'auto détruira pas, en principe.

xtende a écrit:

On peut rêver en effet un instant à une sorte de gouvernement d'ouverture, non pas à la Sarko, quoique..., mais multi-tendances avec un choix délibéré sur les compétences et les vertus morales et sociales des ministres.
Evidemment on se rend bien compte que d'une part, comme vous le disiez a.nomymous il y a déjà pas mal de temps, la politique c'est aussi de l'arithmétique, et qu'aucun parti ne peut espérer obtenir plus de 50% sans concéder des alliances et des compromis.
Mais c'est là que cela coince: si on prend les questions récurentes comme le nucléaire, la place de la femme, l'éducation, la laïcité, les cultures "montantes" -pour employer un euphémisme-, l'euro, l'Europe, le rôle et la place des banques, la fiscalité, la culture et on pourrait ainsi continuer sur des pages la listes des thèmes qui divisent les partis, on ne voit pas très bien comment il est possible de leur demander de se mettre d'accord et de gouverner ensemble efficacement.
Reste évidemment la solution d'un pouvoir autoritaire, mais le métier de dictateur montre quelques inconvénients ces derniers temps

Vous oubliez la méthode Belge