Les assises de la mobilité.

L'a ministre Elisabeth Borne détaille la politique pour les Transports qu’elle envisage de mener.

Cela reste flou côté Ile de France.

Elle souhaite avant tout "l’amélioration des transports du quotidien". "Le TGV représente 1% des déplacements alors qu’il a concentré 16% des investissements ces dernières années! Anormal.

Le monde a changé. Notre politique a besoin d'être réformée en profondeur pour donner la priorité aux transports de la vie quotidienne et à l'innovation, plutôt qu'aux grands projets d'infrastructures.

Que reprochez-vous aux politiques menées jusqu'à présent?

Elles ont entraîné des fractures sociales et territoriales importantes. Un Français sur quatre a déjà dû refuser un emploi ou une formation car il n'avait pas de solution de transport. Je ne l'accepte pas.

Les transports sont le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre.

Allez-vous renoncer à tous les grands projets?

Nous devons faire des choix. Toutes les promesses faites par le passé en matière d'infrastructures lourdes représentent 10 milliards supplémentaires par rapport aux ressources disponibles sur le quinquennat. Nous sommes donc dans une impasse.

L'entretien et l'amélioration de l'existant ont souvent été abandonnés au profit de projets nouveaux, et cela a eu parfois des conséquences dramatiques. Cela ne doit plus être le cas.

Donc pas de nouvelles lignes TGV?

Il est quand même paradoxal que deux lignes à grande vitesse aient été mises en service cet été alors qu'on enregistrait en même temps 5.300 km de ralentissement sur le réseau ferré pour insuffisance d'entretien. Par ailleurs, l'endettement se creuse de 3 milliards par an.

Qu'entendez-vous par "révolution des mobilités"?

L'innovation apporte toute une palette de solutions qui bouleversent la façon de se déplacer : auto-partage, covoiturage, vélos en libre-service.  

Un nouveau plan de relance autoroutier est donc exclu?

Encore une fois, c'est sur le réseau non concédé, là où sont les besoins des Français, qu'il faut mettre de l'argent. Allonger la durée des concessions en échange de travaux n'est pas une solution.

Envisagez-vous un nouveau système d'écotaxe?

Le budget 2018 prévoit une augmentation de 200 millions de l'enveloppe destinée aux investissements et va passer de 2,2 milliards à 2,4 au bénéfice des transports du quotidien.

C'est un premier acte, mais cela ne réglera pas l'impasse budgétaire à laquelle nous devons faire face. Il faut donc réfléchir à des ressources nouvelles comme, par exemple, trouver une façon de faire payer les poids lourds qui transitent par notre réseau sans participer à son financement.

Les affaires de diesel qui avaient rattrapé les constructeurs français sont-elles derrière nous?

L'automobile a un rôle majeur à jouer dans beaucoup de territoires où l'on ne peut pas déployer de transports en commun lourds. Le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande par petites navettes autonomes constituent des solutions pour le monde rural.

Les lois antérieuree comme repéres.

La Loti (loi d'orientation sur les transports intérieurs) avait été publiée le 30 décembre 1982. La Lom (loi d'orientation des mobilités) devrait lui succéder en 2018, et donner une vision à 10 ans avec une programmation des investissements sur cinq ans.

Les Français paient, en moyenne, 30% du coût réel du ticket de bus ou de métro dans les agglomérations. Le principe d'une écotaxe, abandonné par le précédent gouvernment, pourrait refaire irruption dans les débats.

Elus, (Gart). associations professionnelles et syndicales, ONG, entreprises et grand public sont invités à s'exprimer pendant ces trois mois, annonce le gouvernement. Six thèmes ont été définis: environnement, révolution numérique, fractures sociales et territoriales, intermodalité, sécurité et sûreté, et gouvernance et financement.

Plusieurs ONG et associations de transport et de défense de l'environnement comptent sur ces Assises pour sortir d'un "modèle de transports à bout de souffle". Elles espèrent que certains grands projets seront définitivement enterrés. Elles disent qu'elles seront "vigilantes sur la qualité du processus de concertation" ainsi que sur les "modalités de décision à l'issue de ces Assises".

Pour fixer la vision des transports dans l'Hexagone à dix ans, et programmer les investissements à cinq ans, le gouvernement prévoit, au terme des trois mois de consultations.

"Ce que j'attends c'est que ça soit un débat assez ouvert et qu'on arrive effectivement à construire une loi. (...) Le tout c'est de ne pas avoir probablement trop de mesures à la sortie, mais quatre ou cinq idées-clés qui vont nous permettre de progresser demain", dit Thierry Mallet, président de l'Union des transports publics (UTP), qui regroupe les opérateurs de transports comme la SNCF ou Transdev.

https://www.gart.org/
http://utp.fr/

Face aux enjeux majeurs de l’Île-de-France, la définition d’une politique stable des transports est un besoin essentiel qui doit passer par une discussion étroite entre les collectivités de la grande et de la petite couronne, et Île-de-France Mobilités afin que la mobilité en Île-de-France soit la plus efficiente possible. Dans ce cadre complexe, la commission Île-de-France du GART ouvre des perspectives larges de discussions et d’actions pour une meilleure compréhension de ces enjeux.

La commission Île-de-France est présidée par Stéphane Beaudet, vice-président du GART, vice-président au conseil régional d’Île-de-France en charge des Transports, vice-président d’Île-de-France Mobilités, président de l’AMIF, vice-président de Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart chargé de la mobilité et des transports, maire de Courcouronnes…

Une entame d'article publié Park'utp : Le think tank The Shift Project a publié, le 14 septembre 2017 :

Bonne nouvelle, éviter jusqu'à 70% des émissions de CO2 dues à la mobilité locale dans les zones périrurbaines est possible. C'est la conclusion du think tank The Shift Project. Son rapport "Décarboner la mobilité dans les zones de moyenne densité" dirigé par Francisco Luciano, ingénieur civil, urbaniste spécialisé en mobilité, s'est penché sur ces zones périurbaines qui occupent seulement 11% du territoire hexagonal mais rassemblent 43% de la population française

Le Forum métropolitain du Grand Paris, l'Association des maires d'Ile-de-France, la ville de Paris et la Métropole du Grand Paris, ont lancé un programme de réflexion sur le thème des mobilités à l'horizon 2030.

Ils souhaitent associer les habitants à cette réflexion en organisant une Concertation citoyenne sur l’avenir de l’usage individuel de la voiture.

http://www.forumgrandparis.fr/enquetes/formulaire-dinscription-operation-concertation-mobilites-2030

Un groupe diversifié d'habitants de la métropole sera sélectionné. Après avoir reçu une formation sur les enjeux de la mobilité et auditionné des experts de haut niveau et des responsables politiques, il formulera en toute indépendance un avis sur la question suivante :

Selon vous faudrait-il se donner pour ambition de réduire fortement à horizon 2024-2030 l’usage individuel de la voiture ? Pour cela, quelles stratégies doit-on développer : co et court voiturage, autopartage, location de voitures entre particuliers, taxis collectifs, mesures incitatives et coercitives… ? Comment rendre plus attractives pour les Franciliens les solutions permettant d’augmenter le taux d’occupation des véhicules ?

Cet avis sera rendu public, notamment lors d'un forum organisé par le journal Libération et BFM Business en décembre prochain, et dans un Livre blanc publié début 2018.

Nous lançons une large opération de mobilisation pour recueillir avant le 5 octobre les candidatures des Franciliens, qui nous permettront de constituer ce groupe diversifié (âge, genre, lieu de résidence, activité, mode habituel de déplacement…).

Libellule a écrit:

Selon vous faudrait-il se donner pour ambition de réduire fortement à horizon 2024-2030 l’usage individuel de la voiture ?

Pour ce qui me concerne je suis absolument opposé à ce genre de gestion de ma liberté.
On peut ainsi pour des "raisons" de logique environnementale ou économique, proportionner les surfaces habitables même privées à la taille du foyer, contraindre au partage du temps, des espaces -jardins partagés contraints par exemple-, des implantations, déplacement de populations... C'est une forme de fascisme qui a déjà existé. Je m'y oppose formellement.
Non, je suis pour la LIBERTE individuelle. Le co -voiturage, le partage à la soviétique des appartements ou des maisons, .... je dis NON.

le but c'est visiblement d'instaurer un régime communiste ou fasciste (c'est la même chose) chez nous le tout à la remorque de structure internationales qui décident de manière autoritaire sans mandat populaire... on rabote les individus au nom de l'état... on consacre plus de 50% des revenus à l'état qui flanque tout dans un trou noir et au nom d'une vague solidarité et d'un intérêt dit supérieur dont on ne connait ni le tenant ni l'aboutissant on vous confisque vos bien et votre liberté.

ON nous brime sans nous demander notre avis (on a voté pour tartempion certes mais pas pour qu'il nous réduise à l'état de manants) et une fois au pouvoir on doit la boucler... NON !

ça va très mal se terminer !

Notre histrion qui a décidé qu'il n'y avait pas de civilisation ni de culture française fait le joli cœur à l'ONU... mais à Paris capitale de la France on ne peut pas juger dans les règles de droit des gens qui ont tenté d'assassiner des policiers...et on nous parle sans cesse d'état de droit ! les imposteurs gouvernent la France.

Le guignols et les tronches molles sont aux manettes !

Gérard. Une des interrogations posées. Je ne suis pas favorable à anticiper les réponses. Aller vers des voitures plus propres aurait ma faveur personnellement.

Chacun devant effectivement rester libre de choisir son mode de transports. Sans exclure le CO voiturage. Alternative et non obligation. L'imposer serait ridicule.

Un vrai problème est l'abandon d'une politique volontariste d'aménagement du territoire incluant les villes moyennes...

Nous allons vers une métropolisation de notre pays alors qu'à l'heure du numérique de nombreux territoires disposants de lieux d'habitation inoccupés sont laissés à l'abandon, sans transports, sans service publics et surtout sans emplois...

Que pensez par exemple de la venu de 6000 emplois de la Société Générale dans notre ville alors que nombre de ces emplois auraient pu grâce au numérique être installés n'importe où ?

Un sujet sur lesquels nous entendons peu les écologistes sauf quand il s'agit de parler du mitage des terres agricoles...

Fontenay est sur la ligne qui va à la Défense. Et présente des avantages peu évoqués. La proximité de Paris par exemple. L'implantation sur notre ville de la SG ne date pas d'hier. Mettre à côté un campus de formation ne me paraît pas une aberration en terme de groupe. Pour la ville cela représente des entrées de revenus.

Que cela s'accompagne de projets d'aménagement et de transports intéressants crée une dynamique d'ensemble qu'on ne peut nier, qui n'empêche pas de promouvoir la ville en zone 30, autre aspect des "mobilités". Avec des subventions à la clef.

Puisqu'il est question de mobilité, est-on sûr que muter à Fontenay des salariés de la SG qui travaillaient à la Défense ou à Tigéry n'aura aucun impact négatif sur la circulation dans notre ville ?

Pour ce qui des entrées de revenus liés à l'arrivée de la SG, comme nombre de fontenaysiens je les cherche encore sur ma taxe d'habitation et ma taxe foncière...

Les taxes appelées sur la ville sont inférieures à la moyenne des taxes appelées sur le territoire. Malgré les coupes sombres de l'État depuis quelques années.

Cela rendant plus difficile la politique d'investissements des collectivités locales. Certains choix deviennent cornéliens.

Côté mobilités pour accéder aux Dunes des sorties autoroutières sont très proches.

Accoler les mots "assises" et "mobilité" a un petit coté oxymore, non ? Sauf en voiture...
Pour une ville à vivre, les Dunes (immeubles) ont trois étages de trop au moins. De l'avis d'habitants des Alouettes.

Pas sympa pour les bus et les transports par rail. Itou pour le vélo. Sans selle cela n'est pas commode...

Par rail, il y a des voitures "de chemin de fer" pour le transport de voyageurs. Mais en métro/RER, on voyage plus souvent debout qu'assis.

Salamandre a écrit:

Par rail, il y a des voitures "de chemin de fer" pour le transport de voyageurs. Mais en métro/RER, on voyage plus souvent debout qu'assis.

Les transports en communs sont des bétaillères !
En panne s'il fait chaud, bloqué s'il fait froid, en grève... en retard et lorsqu'ils fonctionnent sales, inconfortables, bondés et peu sécurisés.
Le plus fort étant l'inadéquation des itinéraires avec les besoins et la répartition géographique de la population.
Evoquer les créneaux horaires de fonctionnement des transports est encore une plaisanterie sauf dans d'autres pays où ils fonctionnent en quasi permanence...

Ensuite on se demande pourquoi les supposés usagers qui sont des clients prennent leur voiture et on va non seulement les rançonner mais les sanctionner sans omettre de les offrir comme des coupables à la vindicte des écolos détenteurs du bon droit.

L'incohérence devient générale dans ce pays.