DOCUMENT FRANCE 3. "Ils avaient envie de tuer un flic" : le "policier kung-fu" témoigne à la veille du procès de ses agresseurs
Huit personnes comparaissent à partir de mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir frappé un policier et mis le feu à son véhicule en mai 2016. A la veille du procès, le fonctionnaire parle pour la première fois à nos confrères de France 3.
Un policier qui affronte à mains nues des coups de barre de fer pendant que sa voiture s'embrase en plein Paris... La séquence a fait le tour du monde. C'était le 18 mai 2016, quai de Valmy dans le 10e arrondissement de la capitale, en marge d'un rassemblement contre la "haine anti-flics", qui avait suscité une contre-manifestation pour dénoncer "les violences policières". Cette attaque contre un policier est survenue dans un climat tendu de manifestations violentes contre la loi Travail. Sorti à la hâte et sans arme de son véhicule, le fonctionnaire, qui fait face, force le respect. Le policier s'en est sorti avec dix jours d'interruption temporaire de travail.
Jusque-là, Kevin a toujours refusé de prendre la parole. Mais à la veille de l'ouverture du procès de ses huit agresseurs présumés, mardi 19 septembre, devant le tribunal correctionnel de Paris, celui qu'on surnomme désormais "le policier kung-fu" a accepté de s'exprimer devant la caméra de France 3. "J'attends que justice soit rendue, que ce soit un exemple pour les autres", explique-t-il à nos confrères. Les terribles images, il dit les revoir "tout le temps", "au travail", et même "parfois quand je dors."
C'est douloureux parce que j'ai failli perdre ma vie. Ce n'est pas pour faire des câlins qu'ils m'ont tapé dessus. Ils avaient envie d'avoir un flic et de tuer un flic.
Agé d'une trentaine d'années, celui qui était adjoint de sécurité au moment des faits est aujourd'hui devenu gardien de la paix. Ces quatre derniers mois, il a reçu beaucoup de courriers pour saluer son courage. "Ça met du baume au cœur, ça prouve qu'on est aimé quand même, qu'il y a un pourcentage de personnes qui soutient notre travail."
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heureusement il y a le "vivre ensemble" pour sauver la république.
Ne doutons pas que ceux qui se sont attaqués à lui seront "sévèrement condamnés" et si au lieu de se battre à main nue contre des sauvages armés de barres de fer il avait sorti son arme et tiré ? il était en légitime défense pourtant .... où sont nos spécialistes du droit qui demandent toujours comment faire pour... ( les pros qui ne savent jamais rien) là c'était simple et en plus filmé donc sans contestation.
A coup sur on va remettre en liberté les mis en cause parce qu'il y aura des "doutes"
Finalement s'ils avaient été abattus sur place il n'y aurait aucun doute sur qui faisait quoi... ceci rassurerait le neuneu qui cherche toujours qui va flinguer alors que personne ne tire.