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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers | |
| | Auteur | Message |
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Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Ven 27 Oct 2017, 19:03 | |
| En France, le débat de la séparation des banques se pose depuis plus d’un siècle sous la forme d’une « spécialisation » ou d’une « déspécialisation » de la banque. Faut-il spécialiser les banques dans tel ou tel secteur ou, au contraire, en diversifier les activités ?
La loi de séparation bancaire dite « Glass-Steagall » de Franklin Delano Roosevelt de 1933 est une meilleure application de ce qui avait été fait avant en France.
En 1852, Napoléon III, avec les frères Pereire, crée la banque Crédit mobilier. C’est une « banque à tout faire ». Sur ce modèle, d’autres banques sont créées : le Crédit lyonnais(1863), la Société générale (1864), l’Union générale (1878).
Mais en 1882, arrive un krach financier dit de l’Union générale (cadre du roman de Zola l’Argent), qui fait s’effondrer la Bourse de Lyon et celle de Paris. Après le vent de panique, s’impose très rapidement la doctrine d’Henri Germain, le directeur du Crédit lyonnais d’alors. Celle-ci établit un lien rigide et contraignant entre la durée moyenne des dépôts et la durée du crédit.
À l’époque, la durée du dépôt étant de un à deux ans, la durée des crédits est donc la même. Évidemment, les industries et les entreprises ne peuvent se satisfaire d’une durée aussi courte : elles doivent donc obligatoirement se tourner vers les banques d’affaires, seules habilitées à proposer un crédit à long terme de plus de deux ans.
Il y a donc bien séparation des banques dans la doctrine Germain, mais selon une vision monétariste, c’est-à-dire une conception de la banque qui jette nos entreprises et nos industries dans les bras de la banque d’affaires et qui établit un lien ultra-rigide entre le dépôt et le crédit alloué.
Après la Première Guerre mondiale, la banque du Crédit national, créée par l’Etat pour financer la reconstruction de la nation, brise avec le modèle Germain et octroie des crédits à moyen et long terme, notamment pour les infrastructures.
En 1933, quand arrive la loi Glass-Steagall aux Etats-Unis, elle répond à un double objectif : premièrement, convaincre les citoyens de ramener leur argent à la banque en leur offrant la protection de l’Etat fédéral sur les dépôtts.
La suite ici https://blogs.mediapart.fr/erasmus/blog/201017/la-separation-bancaire-en-france-elements-historiques-et-arguments . De 1933 à aujourd'hui.
Dernière édition par Libellule le Dim 29 Oct 2017, 00:10, édité 1 fois | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 00:31 | |
| Dans ce long article que je vous invite à lire vous pouvez d'ores et déjà relever que le cash c'est encore la notion de billets qui l'emporte. Mais depuis quelques contrefaçons ce n'est plus une croyance absolue..
D'où l'apparition de plus en plus de guichets virtuels dans les banques de proximité.
L'avenir des espèces, des moyens de paiement numériques et des monnaies virtuelles taraudent les banques centrales, en particulier la Banque de France, premier fabricant public de billets en Europe
. La question est : quand ?
Un grand débat sur cette question essentielle au sein de l'Eurosystème, qui regroupe les 19 pays de la zone euro et la Banque centrale européenne BCE Et sa branche dédié à l'investissement la BEI sachant qu'une stratégie d'investissement et de gestion de crise intimement liée au au cash management. Mais lequel?
Avant d'approuver un investissement de plus de 200 millions d'euros, la Banque de France, qui gère de l'argent public, s'est évidemment interrogée sur l'existence ou non d'un retour sur investissement raisonnable. Comme des partenaires Européens.
En zone euro, nous observons un mouvement important : les paiements électroniques sont à la mode et en plein essor. On sort de la seule logique de monnaie nationale pour entrer dans celle de monnaie de réserve.
Cette demande en hausse témoigne aussi du succès de l'euro. Au moment du passage des monnaies nationales à l'euro en 2002, dans les 11 pays fondateurs de la zone la voyait comme monnaie de réserve.
Jusqu'à ce que le conseil des gouverneurs de la BCE décide sur demande du Parlement européen, de cesser la fabrication, puis l'émission du billet de 500 euros, qui était fortement critiqué, pour des motifs de blanchiment et de financement du terrorisme.
Les moyens de paiement alternatifs vont mordre sur l'usage du cash en France. Le formidable développement du paiement par carte bancaire, en particulier en France, où elle est le moyen de paiement préféré a surtout mangé le chèque, dans d'autres pays il a quasi disparu.
Certaines banques centrales, comme celle de la Suède, réfléchissent à une monnaie banque centrale dématérialisée. Le devoir d'une banque centrale est d'assurer l'accès à des moyens de paiement sûrs, « résilients », utilisables en toutes circonstances et dont la valeur est garantie.
La question d'une e-monnaie banque centrale repose sur ces critères. Techniquement, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas possible.
Dernière édition par Libellule le Sam 28 Oct 2017, 10:53, édité 1 fois | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 01:11 | |
| La parité monétaire ne dépend pas seulement des banques, mais aussi de l'économie et des pratiques propres aux habitants. Ici on privilegiera le liquide, là la thesaurisation, ou encore les échanges voire les bit coins. _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 03:56 | |
| - Gérard a écrit:
- La parité monétaire ne dépend pas seulement des banques, mais aussi de l'économie et des pratiques propres aux habitants.
Ici on privilegiera le liquide, là la thesaurisation, ou encore les échanges voire les bit coins. A noter que lorsque le compte bancaire est dans le rouge, que l'on soit disciple du liquide, forcené du chèque ou adepte de la carte... le résultat est le même on est coincé. (en tout cas si on est honnête) "Discuter" ou débattre" à l'infini (il ne manque plus que les caméras de la téloche et l'animateur de service) sur les avantages réciproques d'un moyen de payement sur un autre peut être intéressant mais reste tout de même aussi productif qu'une querelle sur le sexe des anges lorsque l'on a rien à dépenser. La pompe à fric étatique tournant à plein régime la question n'est plus comment vais je dépenser mon argent mais vais je avoir de l'argent à dépenser ? Comme l'adage qui veut que l'on ne prête qu'aux riches se vérifie régulièrement pour ceux qui sont pauvres ou vont le devenir le fonctionnement bancaire n'est plus le premier problème. Tais toi et en avant pour les agios et les pénalités... ultime étape avant de se faire lourder. Dans cet ordre d'idée je remarque que la nouvelle équipe n'en manque pas (d'idées) pour inventer de nouveaux impôts ou de nouvelles taxes : vlan une taxe sur les alcools mauvais pour la santé et toc un taxe sur les sodas sucrés qui font tomber les dents... et ainsi de suite. En ce domaine l'imagination est au pouvoir et il n'en manque pas ! (d'imagination pour ce qu'il en est du pouvoir nous sommes dans l'abus en particulier pour ce qui concerne les finances des particuliers) | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 08:45 | |
| Le Bitcoin Core, est en soi déjà une e monnaie cryptographique et un système de paiement pair-à-pair inventé par Satoshi Nakamoto, qui annonce l'invention en 2008 et publie le logiciel open-source en 2009.
Le pair à pair (en anglais peer-to-peer, souvent abrégé « P2P ») est un modèle de réseau informatique proche du modèle client-serveur mais où chaque client est aussi un serveur. Les termes « pair », « nœud », et « utilisateur » sont généralement utilisés pour désigner les entités composant un réseau P2P.
Le pair à pair peut être centralisé (les connexions passant par un serveur central intermédiaire) ou décentralisé (les connexions se faisant directement). Il peut servir au partage de fichiers en pair à pair, au calcul distribué ou à la communication.
Les systèmes pair-à-pair permettent à plusieurs ordinateurs de communiquer via un réseau, en y partageant simplement des objets – des fichiers le plus souvent, mais également des flux multimédia continus (streaming), le calcul réparti, un service comme la téléphonie sur IP...
La particularité des architectures pair-à-pair réside dans le fait que les données puissent être transférées directement entre deux postes connectés au réseau, sans transiter par un serveur central. Il permet ainsi à tous les ordinateurs de jouer directement le rôle de client et serveur. On appelle souvent nœud les postes connectés par un protocole réseau pair-à-pair.
Le rôle des e banques à grande échelle est parfois obscur. Exemples en France la SG et le LCL, sans mouvements d'espèces. Et pourtant de l'argent est là, sans billets...
Source, la e-Carte bleue. Six d'entre elles (Société générale, Banque Postale, LCL, Caisse d'épargne, Banque populaire, BCP) commercialisent ce service qui continue, chaque année, à faire de nouveaux adeptes.
L'idée est simple: ne pas mentionner sur internet le vrai numéro de sa carte de paiement, mais un numéro éphémère, qui ne peut servir qu'une seule fois.
La e-Carte bleue est le service qui permet de générer automatiquement ce numéro virtuel, pour régler avec lui la dépense sur le site du commerçant... tout en étant certain de voir la transaction débitée de son compte bancaire, comme si elle avait été faite avec les données de la véritable carte (numéro, date d'expiration, cryptogramme).
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 11:50 | |
| Je viens de lire les explications de Libellule sur le peer-to-peer et les e-cartes et je trouve que les élu.e.s fontenaysien.ne.s sont vraiment trop fort.e.s sur tous les sujets même sur feux qu'il.elle.s ne maîtrisent visiblement pas ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 12:37 | |
| Pour plagier un film d'anthologie dont le titre était "ce n'est pas parce que l'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule" nous avons la variante chère à notre intervenant vedette :
"Ce n'est pas parce que je ne connais pas le sujet que je dois éviter d'intervenir..."
et l'adage new look s'est souvent vérifié. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 13:13 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Je viens de lire les explications de Libellule sur le peer-to-peer et les e-cartes et je trouve que les élu.e.s fontenaysien.ne.s sont vraiment trop fort.e.s sur tous les sujets même sur feux qu'il.elle.s ne maîtrisent visiblement pas !
Je sais que c'est un de vos dadas n'hésitez pas à nous éclairer mieux sur le plan informatique comment ça marche. Et l'outil qu'il a, côté devenir bancaire dans un marché ouvert à des flux sans papier ou completement dématérialisê.. Au niveau des banques tous les chamboulements ne se voient plus. Comme si personne ne voulait voir que les amendes pour opacité sont aujourd'hui plus importantes que les impôts pour les huit principales banques Françaises. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Sam 28 Oct 2017, 21:09 | |
| N'aurions nous pas à l'origine de ce fil un remake mal assimilé et encore plus mal régurgité d'une info qui circule sur le net en provenance d'un blog connu sous le nom de "vaillant petit économiste" ?
Publicité non payée... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 00:08 | |
| https://blogs.mediapart.fr/erasmus/blog/201017/la-separation-bancaire-en-france-elements-historiques-et-arguments | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 11:14 | |
| c'est quoi ou qui ce "vaillant petit économiste"? _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 12:55 | |
| - Gérard a écrit:
- c'est quoi ou qui ce "vaillant petit économiste"?
là : https://info.le-vaillant-petit-economiste.com/le-petit/?sourcecode=XSW3T125 pour le reste à chacun de se faire son idée. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 13:56 | |
| Un gardien des données nommé à la Société Générale..
A la veille de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation européenne sur les données, en mai prochain, la banque se dote d'un Data Protection Officer pour tout le groupe, Antoine Pichot. La SG, qui emploie 500 experts de la donnée, veut mieux exploiter cet "actif stratégique".
RGPD (ou GDPR en anglais) est un acronyme casse-tête depuis des mois pour de nombreux grands groupes de tous secteurs qui doivent se mettre en conformité avec le nouveau Règlement général sur la protection des données, qui entrera en vigueur le 25 mai 2018 au sein de l'espace européen.
Ce texte rend, entre autres, obligatoire la désignation d'un Data Protection Officer (DPO) chez les entreprises et administrations ayant recours à des données personnelles.
Ce pur produit maison, entré à la Soc Gen en 1996, était depuis 2015 co-directeur de la stratégie, du digital et de la relation client dans la banque de détail en France. Il est désormais rattaché à la direction de la conformité du groupe..
Dans le but de renforcer l'économie, il devient crucial pour les institutions financières d'assurer non seulement une plus grande inclusion, mais également une plus grande transparence financière.
Les données dites " alternatives", en opposition aux données traditionnelles sur lesquelles se basent les établissements de crédit classique, ainsi que les offres digitales innovantes (financement participatif, crédit collaboratif, compte sans banque), sont autant d'exemples criants de la nécessité du développement de l'inclusion financière, tant pour les individus sous-bancarisés que pour les PME et ETI. Ces données mieux compilées et structurées sont cruciales pour une plus grande transparence, réduisant le risque de criminalité financière et consolidant nos économies de façon plus fortes, plus stables et au bénéfice de toute la société civile.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-175316-la-transparence-financiere-vecteur-indispensable-pour-ameliorer-la-qualite-de-notre-economie-2125766.php | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 14:44 | |
| En bref on ne sait rien ou pas grand chose mais on cause...
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| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 16:13 | |
| En fait, Non. On commence à en savoir plus sur les besoins De sécurité digitale en ce temps où tout se dématérialise. On en sera plus après le 28 mai 2018. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 29 Oct 2017, 16:57 | |
| Et bla et bla ... et en attendant on paye... à qui ? Et surtout pourquoi et pour qui ?
Et on dit : merci macron ! | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Lun 30 Oct 2017, 14:11 | |
| Une fois de plus c'est le grand mélange chez Libellule:
- le DPO (data protection officer) est une fonction qui devient obligatoire en mai prochain pour garantir la confidentialité et la préservation des données personnelles. On est loin de la transparence (c'est même plutôt l'inverse) car on recherche en autre a garantir la confidentialité des données par des procédures et contrôles.
On est loin aussi le la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LAB/FT en langage bancaire) qui fait l'objet d'une réglementation européenne sévère depuis quelques années.
Et on est encore plus loin de l'inclusion bancaire qui tend q ce que tous aient accès à une banque ou un système de payement - Orange lance jeudi une sorte de banque en ligne pour ces clients.
Quand au sujet de ce poste: la séparation des activités bancaires; c'est un vieux loup de mer ou il n'y a pas de réponse car la question n'a pas de sens. C'est comme police de proximité ou pas, et autres veilles lunes qui ne servent qu'a vendre des journaux et alimenter le débat au café du coin. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Lun 30 Oct 2017, 21:22 | |
| Non je me contente de décrire les divers éléments d'une évolution bancaire. Le prends l'exemple de la société générale puisque cela se passe à Fontenay. La banque française a investi plusieurs dizaines de millions d'euros pour être en conformité, dès le mois de mai 2018, avec la nouvelle réglementation européenne en matière de la protection des données personnelles : le GDPR (ou RGPD). GDPR : la Société Générale se met en ordre de bataille Les locaux de la Société Générale à Fontenay sous Bois. Société Générale La Société Générale a donc son DPO. La banque a officialisé, mardi 24 octobre 2017, la nomination d'Antoine Pichot au poste de Data Protection Officer. Il aura pour mission de veiller à la conformité du groupe avec la nouvelle réglementation européenne en matière de la protection des données personnelles (GDPR), qui entrera en vigueur le 25 mai prochain. Ses activités s'articuleront autour de trois grands axes : la mise en conformité, un rôle de conseil auprès des métiers et celui d'interlocuteur privilégié du régulateur, en l'occurrence la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour la France. "De par son métier, la Société Générale a développé un savoir-faire sur la gestion de masse des données. Nous ne partons pas de rien sur cette problématique. Nous avions déjà un correspondant informatique et liberté (Cil) et nous avions mis en œuvre des cadres pour border les usages", expose Antoine Pichot, qui occupait précédemment le poste de codirecteur de la stratégie, du digital et de la relation client de la banque de détail en France. 500 personnes travaillent sur la donnée à la Société Générale. Plusieurs pétaoctets de données sont gérées sur un datalake Il n'en reste pas moins que les dispositifs à mettre en place pour être conforme restent colossaux et que cette nomination n'est que la partie visible de l'iceberg. "Ce cadre-là, il faut le faire évoluer, pas tant pour être en conformité avec la GDPR, mais avant tout pour répondre aux interrogations de nos clients. Car si vous lisez en profondeur le texte, le régulateur se fait le porte-voix des clients, de leurs interrogations, de leurs angoisses", explique le nouveau DPO. Et d'insister : "C'est un enjeu stratégique majeur pour nous". De son côté, Bernardo Sanchez Incera, directeur général délégué du groupe Société Générale, reconnaît : "Des dizaines de millions d'euros ont été dépensés pour se mettre à niveau de la GDPR". Côté calendrier, le réseau devra être opérationnel pour le 25 mai prochain. J-212. https://www.usine-digitale.fr/article/gdpr-la-societe-generale-se-met-en-ordre-de-bataille.N605338 Article complet | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mar 31 Oct 2017, 04:05 | |
| - thierry a écrit:
- Une fois de plus c'est le grand mélange chez Libellule:
- le DPO (data protection officer) est une fonction qui devient obligatoire en mai prochain pour garantir la confidentialité et la préservation des données personnelles. On est loin de la transparence (c'est même plutôt l'inverse) car on recherche en autre a garantir la confidentialité des données par des procédures et contrôles. Sachant quand même que si ce changement va permettre entre autres d'avoir une tête à mettre sur le billot en cas d'incident, la problématique de la confidentialité et de la sécurisation des données est prise en compte par les banques depuis.... la mise en place de la consultation des comptes par Minitel dans les années quatre-vingts..... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mar 31 Oct 2017, 10:10 | |
| Quesrion de la partie de l''iceberg que l'on.veut voir.
La Société Générale a donc son DPO. La banque a officialisé, mardi 24 octobre Il n'en reste pas moins que les dispositifs à mettre en place pour être conforme restent colossaux et que cette nomination n'est que la partie visible de l'iceberg | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mar 31 Oct 2017, 15:08 | |
| Avant de discuter de la sécurité informatique des banques, on devrait peut-être prêter attention à leur santé financière donc à la sécurité des dépôts et placements de leurs clients. La Société Générale est la plus pire des banques française, le rapport entre ses dettes et fonds propres est de 31, pour 1 Euro de fonds propres elle a 31 Euro de dettes. Un niveau d'endettement acceptable devrait être de 1/10. la banque des frères Lehman a fait faillite avec un rapport de 32 ! | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mar 31 Oct 2017, 15:20 | |
| Et surtout ne pas rêver: cette nouvelle règlementation impose un nouveau service, de nouveau personnel et tout cela sera payé par les clients qui verront augmenter le cout des prestations bancaires.
Donc encore une mesure propre sur le papier, mais qui sera payées par les clients des banques.
Donc une mesure anti pouvoir d'achat.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mar 31 Oct 2017, 15:39 | |
| Lorsque les dépôts ne rapportent rien, que l'épargne est confisquée, que les banques se foutent de leurs clients, que pour avoir un prêt nous sommes dans le parcours du combattant, on vient nous endormir avec des débats de neuneus qui se regardent le nombril.
Le client à qui on compte des frais de gestion de compte délirants, qui se prend des agios déraisonnables... n'en a rien à cirer des élucubrations de pseudos connaisseurs qui leur pompent leur pognon avec la complicité des politicards à la remorque des groupes dont il est préférable de ne pas savoir ce qu'ils fabriquent et qui se réunissent en communautés d'initiés supra nationaux. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mer 01 Nov 2017, 02:00 | |
| - coufsur a écrit:
- La Société Générale est la plus pire des banques française, le rapport entre ses dettes et fonds propres est de 31, pour 1 Euro de fonds propres elle a 31 Euro de dettes.
Un niveau d'endettement acceptable devrait être de 1/10. Je serais étonné que la SG ne se conforme pas aux exigences de Bâle I, II et III..... | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mer 01 Nov 2017, 08:44 | |
| Quel est ce rapport pour la BRED? merci. _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mer 01 Nov 2017, 18:42 | |
| La Bred fait partie du groupe BPCE. le total des dettes représente 20,72 fois le montant des véritables capitaux propre | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Jeu 02 Nov 2017, 07:39 | |
| Le Parlement européen vote la réintroduction de la titrisation bancaire, responsable de la crise financière de 2008
Le retour de la titrisation vise surtout à accroître la rentabilité des banques : vendre à des investisseurs des produits toxiques qu’ils ne comprennent pas, cela rapporte bien plus qu’octroyer des prêts aux particuliers et aux entreprises. http://m.levif.be/actualite/international/vers-une-nouvelle-crise-financiere/article-opinion-746061.html | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Jeu 02 Nov 2017, 21:19 | |
| Une nouvelle brèche par l'innovation digitale Éric Piermont, AFP | La banque d'Orange a été lancée jeudi 2 novembre. Texte par Sébastian SEIBT L'opérateur de téléphonie Orange lance, jeudi, son offre bancaire, Orange bank. Une banque 100 % en ligne qui mise sur la gratuité et le réseau de ses abonnés pour s'imposer. "Orange is the new bank." L'opérateur téléphonique historique prend le train bancaire en marche et lance sa propre offre à partir du jeudi 2 novembre. Orange Bank rejoint ainsi le wagon des "néobanques", ces start-up qui tentent de donner un coup de vieux aux Société Générale, BNP Paribas et autres. Pour ce faire, Orange Bank propose la possibilité d'ouvrir un compte courant en dix minutes et de tout pouvoir gérer depuis une appli sur son smartphone (paiement électronique, virement par SMS, suivi des dépenses en temps réel). Et pour ceux qui ne souhaitent pas passer au 100 % dématérialisé, Orange Bank procure une carte de paiement et un chéquier. Une "néobanque" comme les autres ? Rien de bien neuf par rapport aux autres néobanques, comme l'offre Welcome de Boursorama. Elles misent toutes sur la gratuité : pas de frais de gestion de compte et une carte de crédit gratuite à vie. Attention tout de même avec Orange : il faut effectuer trois opérations bancaires par mois pour ne pas avoir à payer huit euros de gestion de compte. Une restriction qui n'existe pas chez certains concurrents directs, comme ING Bank. Mais le lancement d'Orange Bank est un pavé plus important dans la mare bancaire. Le nouveau venu peut s'appuyer sur un réseau de 27 millions de clients mobiles, qui sont autant d’utilisateurs potentiels de sa nouvelle banque en ligne. Orange compte aussi investir 500 millions d’euros pour développer son offre dans les années à venir. Une somme que les autres néobanques ne peuvent pas se permettre de dépenser. En outre, "certaines fonctions, comme la possibilité d'activer le paiement à l'étranger ou le déblocage du paiement sans contact sont rares dans le paysage des néobanques. Les frais de dépassement de découvert sont aussi dans la moyenne basse", résume Pascal de Lima, chef économiste au cabinet de conseil Harwell Management et spécialiste du secteur bancaire, contacté par France 24. Il y a également, d’après lui, fort à parier qu'Orange Bank développe des offres avantageuses pour les clients qui cumuleraient abonnement mobile et ouverture d'un compte bancaire. La génération Z plutôt que les riches La suite ici http://m.france24.com/fr/20171102-orange-bank-banque-telecom-smartphone-appli-compte | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Jeu 02 Nov 2017, 21:52 | |
| le PDG d'Orange prévoit 5 années de pertes financières pour lancer sa banque! _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Mar 07 Nov 2017, 17:56 | |
| La Commission Européenne abandonne le projet de scission des activités « banque commerciale » et « banque d’investissement »
La Commission estime que cette mesure est devenue inutile. Elle permettrait pourtant de limiter les risques de propagation de faillites bancaires en cas de nouvelle crise. Le retrait de cette proposition est une victoire qu’attendait depuis longtemps le secteur bancaire, qui a déployé de gros efforts de lobbying à Bruxelles pour empêcher son adoption. Voilà donc, sans surprise, l’Europe qui protège… les banques.
Source : Business Bourse | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 12 Nov 2017, 03:43 | |
| - Libellule a écrit:
- Le Bitcoin Core, est en soi déjà une e monnaie cryptographique et un système de paiement pair-à-pair inventé par Satoshi Nakamoto, qui annonce l'invention en 2008 et publie le logiciel open-source en 2009.
A propos du bitcoin..... - Citation :
- La phénoménale consommation d'énergie du bitcoin
Raphael Bloch Le 11/11
Chaque transaction en bitcoin nécessite autant de kilowattheures qu'un foyer américain sur une semaine, selon le spécialiste Digiconomist.
Le bitcoin bat tous les records. Et pas seulement dans la sphère financière. La plus grosse monnaie virtuelle du marché, qui a dépassé récemment les 7.000 dollars, a une consommation phénoménale d'énergie, alimentée par l'explosion des échanges et des connexions sur son réseau.
Selon les données de Digiconomist, un analyste de cryptomonnaies, le protocole et l'infrastructure informatiques du bitcoin consomment au total plus de 26 térawattheures d'électricité par an, soit 26.000 milliards de wattheures. Rapportés à la consommation d'énergie des foyers, les chiffres donnent le tournis.
215 kilowattheures par opération
Actuellement, on dénombre environ 300.000 opérations par jour avec le bitcoin. En se basant sur la consommation globale du réseau et en tenant compte du nombre de transactions effectuées en 24 heures, une opération avec le bitcoin nécessite donc en moyenne 215 kilowattheures (KWh) d'énergie.
A titre de comparaison, un ménage américain consomme en moyenne 901 kilowattheures par mois, comme l'indique l'administration américaine. A 215 kilowattheures (KWh), une seule opération en bitcoin nécessite donc autant de kilowattheures... qu'un foyer américain sur 7 jours ! Plus globalement, cela signifie que l'énergie consommée en un an par le bitcoin pourrait alimenter 2,35 millions de foyers américains.
Une consommation hors norme
Depuis sa création en 2009, le bitcoin absorbe beaucoup d'énergie. Mais cette consommation a explosé avec la hausse de la valeur de la monnaie virtuelle. Loin des quelques centaines d'initiés des débuts, le bitcoin est aujourd'hui utilisé par environ 35 millions de personnes.
Dans ce contexte, les développeurs du bitcoin se sont lancés dans une course à la technologie, en cherchant les machines les plus puissantes et [ donc ] les plus gourmandes en wattheures.
Certains n'hésitent même plus à solliciter les ordinateurs de particuliers pour créer et sécuriser des bitcoins, ce qui augmente d'autant plus la consommation globale du réseau. Un phénomène qui ne devrait pas ralentir : certains analystes voient le bitcoin atteindre les 10.000 dollars dans les mois à venir. https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/030851165467-la-phenomenale-consommation-denergie-du-bitcoin-2129319.php | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 12 Nov 2017, 03:52 | |
| Mais aussi toujours à propos du bitcoin.... - Citation :
- Bitcoin : « Même si les cours flambent, la bulle ne peut pas ne pas éclater »
---/--- LE MONDE ECONOMIE | 10.11.2017 à 10h45 | Par Jean-François Faure (Initiateur du think tank Monnaies en transition et PDG de VeraCash)
Tribune. La question n’est pas de savoir si la bulle du bitcoin va éclater, mais plutôt quand. Depuis sa création en 2009, le bitcoin a le vent en poupe ; rien que depuis début 2017, il a gagné près de 400 % en valeur. Pourquoi est-il aussi demandé ? Tout d’abord, il possède les principales caractéristiques d’une monnaie, à savoir la portabilité, la divisibilité, la sécurité et la fiabilité relative. Il a bien une valeur intrinsèque et semble pouvoir résoudre le problème de confiance des banques (et celui de leurs frais).
Puisque c’est une devise neutre, les utilisateurs apprécient le fait qu’elle ne dépende pas d’une banque, mais d’un réseau. L’anonymat relatif semble être un autre avantage. Depuis peu, c’est la cryptomonnaie la plus utilisée par des start-up à la recherche de financements – comme alternative à la Bourse.
Quelques risques et doutes planent tout de même sur le bitcoin. D’abord, qui connaît ses vraies intentions ? Il n’existe pas d’instance centrale qui assure sa liquidité et sa légitimité. Et on ne connaît toujours pas le nom de son créateur. Qui nous dit que ce n’est pas une vaste arnaque ? Sa réputation de monnaie mondiale est devenue précaire car la Chine, l’Inde et la Russie ont annoncé vouloir lancer leur propre bitcoin. Enfin, pour l’heure, une minuscule partie (0,01 %) de la population mondiale possède des bitcoins.
Alternatives crédibles
Aussi, il devient de plus en plus difficile et coûteux, voire même toxique pour l’économie et la société, de créer des bitcoins. Même si les cours flambent, la bulle ne peut pas ne pas éclater. Il n’est pourtant pas nécessaire d’attendre le krach car des alternatives crédibles existent.
Prenons les métaux précieux, comme l’or et l’argent : ils représentent des réserves de valeur et de moyen de paiement depuis la nuit des temps. Leur légalité est indiscutable ; ils sont acceptés dans le monde entier, sans exception. Leur usage est, lui aussi, universel : dans l’industrie, la bijouterie et, bien entendu, en tant que trésorerie. La notoriété de l’or date de six mille ans, sa valeur intrinsèque ne baisse pas vraiment. L’or et l’argent sont négociés aussi bien de gré à gré de manière physique que de manière dématérialisée sur les plus grands marchés financiers internationaux. La solidité est aussi une valeur forte de l’or, puisque celui-ci résiste à presque tout. En cas de black-out, le bitcoin stocké sur une clé USB est perdu. Mais même l’or coulé en plein océan est récupérable. ---/--- http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/10/bitcoin-meme-si-les-cours-flambent-la-bulle-ne-peut-pas-ne-pas-eclater_5213044_3232.html | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 12 Nov 2017, 07:47 | |
| Outre le fait que le Bitcoin ne se base sur aucune banque et donc d'aucune réserve monétaire, la flambée du cours du bitcoin est probablement spéculative. Et cest la le danger, le marché du bitcoin est opaque soumis à aucune régulation validée, personne n'est capable d'expliquer cette flambée. Et juste un rappel: le marché des monnaies est connu, surveillé, public et pourtant certains phénomènes restent inexpliqués et beaucoup ont perdu à vouloir spéculer (même des professionnels)
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| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Dim 12 Nov 2017, 18:15 | |
| Si j'ai bien compris le Bitcoin est en quantité limité. Ce n'est pas cas de monnaies comme l'Euro, le Dollars, le Yen. Les banques centrales de ces monnaies augmentent la masse monétaire (quantitative easing) sans corrélation avec l'augmentation du PIB. Normalement l'augmentation de la masse monétaire doit correspondre à une augmentation équivalente du PIB. Ce n'est pas le cas pour l'Euro, le Dollars et le Yen, donc cela crée, soit de l'inflation, soit des bulles financières. Nous sommes dans le second cas. D'un coté des monnaies en quantité presque illimitée, de l'autre, un monnaie en quantité limité. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Pourquoi parler des banques comme une seule entité sans séparation des métiers Ven 05 Oct 2018, 20:59 | |
| 2018Bitcoin suite.... - Citation :
- Arnaque aux faux bitcoins : 31 millions d’euros dérobés à des épargnants français
Boris Cassel (@BorisCassel)| 05 octobre 2018
C’est une vague d’escroqueries d’une redoutable ampleur. Un tsunami d’arnaques qui ruine des familles françaises et casse des vies. Toutes, ou presque, ont subi la même mésaventure : un site Internet — à l’apparence très professionnelle — vous propose de dynamiser votre épargne en investissant dans des « cryptomonnaies », ces actifs financiers virtuels très à la mode dont le plus connu est le bitcoin.
Tout ce qu’on vous demande, c’est votre numéro de téléphone. Un opérateur vous rappelle, gagne votre confiance et vous incite, petit à petit, à placer votre argent sur leur plateforme dans ce que vous pensez être des bitcoins. Mais qui, en réalité, n’est que du vent.
« Le bitcoin est très complexe à appréhender, très technique. Les épargnants ne comprennent pas forcément ce qui se passe mais se disent simplement : cette fois, je ne laisse pas passer la bonne occasion de gagner de l’argent », résume Me Hélène Féron-Poloni, avocate spécialiste des questions de patrimoine, qui voit arriver dans son cabinet de nombreux épargnants lésés.
Vous vous dites qu’on ne vous la fera pas ? Que, jamais, vous ne tomberez dans ces pièges à gogo ? Détrompez-vous. Personne n’est à l’abri. Les techniques de manipulation employées par les escrocs sont d’une redoutable efficacité.
Elles sont même, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la bourse et de l’épargne, « encore plus sophistiquées » que celles utilisées lors de la redoutable vague d’arnaque dite du Forex et des options binaires. Entre 2010 et 2016, plusieurs milliers d’épargnants français, avaient perdu plus de 4 milliards d’euros. L’interdiction de la publicité en ligne pour ces produits leur avait mis un coup d’arrêt. Mais les faux Bitcoins ont pris le relais.
L’AMF ne cache pas son inquiétude, car les répercussions financières s’annoncent gigantesques. Depuis le début de l’année, 31 millions d’euros ont déjà été dérobés à plus de 700 épargnants.
Mais nous ne sommes qu’au début de l’histoire. « C’est un fléau, nous avons repéré plus de 200 sites Internet frauduleux », alerte Brian O’Hagan, directeur marketing de Coinhouse (anciennement la Maison du bitcoin), un agent de change de — vrais — cryptomonnaies. Et de préciser : « En Belgique, le gouvernement table déjà sur une fraude dépassant les 100 millions d’euros ! Alors, en France, pays comptant cinq fois plus d’habitants, on peut craindre que cela cause plusieurs centaines de millions d’euros de dégâts. » http://www.leparisien.fr/economie/arnaque-aux-faux-bitcoins-31-millions-d-euros-derobes-a-des-epargnants-francais-05-10-2018-7912206.php | |
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