Laissé libre après une agression à la hache, un homme tue la belle-mère de son amie

Faits divers|Le Parisien avec AFP|06 novembre 2017, 21h06 |

L’homme avait également été récemment interpellé par les gendarmes qui avaient découvert chez lui une quantité importante de cannabis
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D’après les premiers éléments de l’enquête, la quadragénaire aurait été tuée par trois coups de feu.

Parmi les proches de la victime, c’est l’incompréhension qui domine. « Comment se fait-il qu’un individu comme lui soit toujours en liberté ? Même les gendarmes ne comprennent pas ! », cite Var-Matin, à l’origine de l’information. Un homme a tué la belle-mère de sa concubine samedi matin à Claviers (Var) avant de retourner l’arme contre lui, quelques jours après avoir agressé un homme à la hache.

Selon le procureur de la République de Draguignan, l’homme est décédé lundi. Le drame est survenu samedi midi au domicile de la victime. D’après les premiers éléments de l’enquête, la quadragénaire a été tuée de trois balles tirées par ce Franco-Tunisien né en 1984.
Le couple était en instance de séparation

Sa concubine, inquiète de ne pas voir revenir sa belle-mère partie faire une lessive chez elle, a trouvé son corps sans vie ainsi que celui de son concubin, grièvement blessé. Le couple était en instance de séparation.

Quelques jours plus tôt, le 31 octobre, le trentenaire avait porté un coup de hache à un ami de la famille, lors d’une dispute liée à sa séparation. Placé en garde à vue puis déféré devant un juge, il avait été laissé libre sous contrôle judiciaire, ne présentant pas d’antécédents de violence.

Pour justifier cette décision, le parquet expose que le coup porté avec la hache l’aurait été avec le manche, n’occasionnant qu’un hématome. La dangerosité de l’individu, qui aurait pu justifier une détention, n’avait donc pas été établie, toujours selon le parquet de Draguignan.

Encore quelques jours auparavant, l’homme avait été interpellé par les gendarmes qui avaient découvert chez lui une quantité importante de cannabis (9 kilos d’herbe), ce qui lui avait valu d’être convoqué en décembre pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). L’enquête confiée à la gendarmerie va maintenant consister à éclaircir les conditions dans lesquelles cet homme a pu acquérir le revolver qui lui a servi à tuer la belle-mère de sa concubine.

Il faut doubler voire tripler les effectifs de la police ! on voit tout de suite l'utilité de la chose.

Compliquer un peu plus la procédure pénale pour protéger les mis en cause, ne pas emprisonner.
Vive les peines de substitution et le bracelet !
Nous ne sommes pas aux USA et pourtant ce brave homme disposait d'une arme de poing.

Tout va bien ! et surtout souvenez vous qu'il n'est pas permis de critiquer une décision judiciaire...